Les photos ne sont pas toutes de nous. Nous n'avions pas encore le numérique lorsque nous avons voyagé en Italie. Mais plus tard mon mari a pu en numériser certaines.
L’apport de l’Italie à la civilisation occidentale est immense : elle est notamment le berceau de la civilisation étrusque, de la Grande-Grèce, de l'Empire romain, du Saint-Siège, des Républiques maritimes, de l'Humanisme et de la Renaissance.
La louve du Capitole à Rome celle qui aurait allaité Romulus et Rémus, les fondateurs de la ville.
Colysée Rome
Arc Constantin Rome
Stade du mont Palatin
Panthéon à Rome
Rome forum
Rome Place Berberini
Vatican : Saint Pierre de Rome
Les bénédictions du Pape
Basilique Saint Pierre de Rome
Gardes Suisses
Intérieur de la basilique Saint Pierre
Jean XXIII représenté dans sa tombe
Vatican : plafond de la salle des statues
Salle des cartes
Murs et plafond de la salle des cartes
La salle des tapisseries
Fontaine de Neptune
Villa Borghese
Place " del popolo " ( du peuple ) Rome
Place d'Espagne à Rome
Rome
Dans la chapelle Sixtine : la création de l'homme ( Michel-Ange )
Fontaine de Trevi à Rome
Après avoir voyagé le long des côtes françaises, nous avons vu à tribord l'île du Planier. Nous sommes entrés dans la mer Ligure avec pour destination Livourne.
Entre Pise en Toscane et Gênes en Ligure, s'étend un des plus beaux littoraux de la Méditerranée.
Les criques et les plages invitent à la baignade, les sentiers serpentent parmi le maquis et les terrasses couvertes de citronniers, d'oliviers et de vignes. Les villages colorés se succèdent le long de cette côte escarpé.
Accueil et danseurs italiens
Portofino
Château de Sant'Aniceto : Le château de Sant'Aniceto est un château byzantin construit au début du XI e siècle sur une colline de la municipalité de Motta San Giovanni, dans la province de Reggio de Calabre, en Calabre.
Dans une rue de Reggio di Calabre
La ville de Reggio
Il faut se promener dans la ville et au bord de l'eau pour apprécier la beauté des paysages et dans le cœur de l'antique Reggio, la Reggio de la Grande Grèce.
Reggio de Calabre est, une des plus anciennes colonies grecques d'Italie du Sud, elle a été une des cités les plus importantes : elle détint un grand pouvoir politico-économique sous le gouvernement d'Anassile et exerça également une grande influence sur la cité de Zancle (Messine) qui lui faisait face.
Place De Nava : Musée National de la Grande Grèce
La découverte de l'âme commerciale de la ville de Reggio commence à la Place De Nava sur laquelle se dresse la statue marmoréenne homonyme du reggine Giuseppe De Nava, juriste, ministre du Royaume de l'Italie dans les ans 1916-21 et défenseur acharné des droits de ses gens. Entre l'embasement et la statue, œuvre de F. Jerace ( 1936 ), se trouvent deux blasons gravés dont un représentant Saint Giorgio à cheval qui frappe le dragon. Aux côtés, s'enchâsse, par contre, une fontaine monumentale aux deux bouches.
Place de l'Indépendance dans le cœur de la ville. Célèbre pour sa vieille fontaine monumentale.
Murs grecs et thermes romains, Sirènes :
Les Sirènes dello Stretto ( Les Sirènes du Détroit ), imposante sculpture en bois ...réalisée par l’artiste Ermonde Leone, à partir du tronc d’un magnolia séculaire.
Continuant le long du plus beau kilomètre de l’Italie , comme l’a défini Gabriele d’Annunzio, on peut reconstituer les presque trois mille ans de la vie de Reggio di Calabre, avec ses très nombreuses statues et monuments, depuis l’époque grecque jusqu’à nos jours.
Tout près à Corrado Alvaro, on arrive à la Tombe Ellenistique, parallélépipédique de grès faisant partie de la nécropole grecque du quartier Santa Lucia, retrouvée lors du creusement des fondations du palais du Musée National.
En continuant encore, on peut s’arrêter devant la Stèle dédiée à Ibico (poète de Reggio ), avec sa plaque de marbre et sur un côté, le dessin est représentant une muse avec une lyre dans les mains, et sur l’autre côté, est figuré un morceau du sublime chanteur de l’amour ,
En reprenant le chemin vers le cours Matteotti ( via Marina alta ), on rejoint la Stèle de Giovanni Pascoli, sur laquelle sont inscrits les vers où le poète exprima son vif amour pour la ville : Cette mer est emplie de voix et ce ciel est plein de visions .
Quelques mètres plus loin, on trouve la Statue de Francesco Sofia Alesso, monument érigé en l’honneur du célèbre latiniste de Taurianova ( Reggio Calabre ). Après une courte promenade, on arrive à la charmante et éclectique Villa Zerbi, réalisée pour remplacer la précédente Villa du XIXe s. détruite par le séisme de 1908. La noble demeure, magnifique exemple de style néogothique vénitien, est aujourd’hui le siège d’expositions nationales et internationales, telle la Biennale de Venise.
Désormais à mi-parcours, entre la mer et la promenade Falcomatà, on ne peut qu’être enchantés de l’Arena dello Stretto ( Arène du Détroit ), amphithéâtre grec sur le miroir cristallin du Détroit, dominé par la statue en bronze de l’Athéna Promachos, posée sur le quai de Porto Salvo, là où a débarqué Vittorio Emanuele III, touchant pour la première fois le sol italien en tant que roi.
Reggio di Calabre
Le palais Piacentini aussi connu sous le nom de musée de la Grande Grèce, est un important musée italien à Reggio di Calabria au Sud de l'Italie. Il abrite de nombreux objets, d'un passé riche dans cette région colonisée par les Grecs, les Byzantins, les Arabes... Mais il est surtout célèbre pour ses pièces les plus connues, les bronzes de Riace. À cause des travaux de restauration du palais, les bronzes et les autres œuvres d'art sont provisoirement abrités dans le siège du Consiglio Regionale della Calabria. Les bronzes sont des originaux grecs du Ve siècle av J.-C. Ils ont été découverts en mer en 1972, au large de Riace sur la mer Ionienne et il s'agit de deux sculptures en bronze en parfait état de conservation qui ont survécu jusqu'à nos jours, ce qui est très rare. Signalons aussi : la tête du philosophe et la tête d'Apollon, deux chef-d'oeuvre grecs.
Le Lungomare Falcomatà est le nom d'un boulevard longeant la baie de Reggio de Calabre.
Il est dédié à l'un des maires de la ville de Reggio, Italo Falcomatà ( Italie ), sous l'administration duquel la cité connut une période de redressement et de renouveau important.
Village pittoresque sur le trajet de la Spezia ( Italie )
Les bronzes de Riace :
Riace est un petit port de la Calabre, situé à environ 120 km de la capitale de cette province, Reggio di Calabre, en Grèce. La ville est à présent célèbre dans le monde entier pour les deux extraordinaires guerriers de bronze qu'on y a trouvés voici quelques années et la tête du Philosophe de Porticello, en Calabre. Les sculptures, d'origine hellénique, furent probablement réalisées à Athènes, embarquées pour Rome et ensuite découvertes sur le lieu d'un naufrage. Elles furent découverts par hasard, sur le fond de la Mer Ionienne, à des centaines de mètres de la côte de Riace, en 1972, au large de Riace, en Calabre, par un plongeur au large de la côte de Calabre, probablement sur les lieux d'un naufrage dans l'Antiquité.
Ces chefs-d'œuvre sculpturaux, en très bon état de conservation, célèbres dans le monde entier, constituent l'attraction la plus importante du Musée archéologique national de Reggio Calabria. Ils sont entretenus dans un atelier non loin du Musée où nous avons d'ailleurs pu les voir, mais couchés. Le Musée national de la Grande-Grèce ou Museo Nazionale della Magna Grecia est un musée archéologique italien fondé en 1882, situé à Reggio di Calabre et contenant une importante collection d'éléments trouvés sur divers sites de Grande-Grèce.
On sait peu de choses à propos des Bronzes de Riace : les auteurs des personnages représentés, la place qu'ils avaient dans l'antiquité et l'époque précise de réalisation sont encore inconnus. Ce sont deux hommes d'une beauté parfaite. D'après les études les plus récentes, le bronze A ( appelé "le jeune " ) pourrait représenter Tydée, un héros féroce qui provenait de l'Étolie, fils du dieu Arès. Le bronze B ( appelé " le vieux " pourrait représenter Amphiaraos qui était un prophète guerrier. Les deux guerriers sont des hommes nus, debout et barbus.Chaque bronze pèse dans les 94 kg. Un peu plus grandes que nature (1,98 mètres de haut, 1,97 mètres ), ces sculptures en bronze sont datées du V e siècle avant J.C. Elles ne seraient pas de la même période ( vers 460, 440 pour l'un d'eux et vers 430, 408 pour l'autre guerrier. Alors que le torse du guerrier A est encore vertical malgré son appui sur une seule jambe, celui du guerrier B se courbe, la ligne des épaules s'opposant à celle des hanches. Cette différence permet d'affirmer que les deux sculptures ne sont pas contemporaines. Le guerrier A, qui peut être par exemple rapproché du petit Éphèbe de David-Weill ( v. 470 av. J.-C., musée du Louvre ), est datable de 460 av. J.-C., soit environ vingt ou trente ans avant le guerrier B, plus proche des œuvres de Polyclète ( Diadumène, Doryphore ).
Leur unicité est liée au fait qu'ils comptent parmi les très rares bronzes grecs de grande taille encore conservés dans leur intégralité jusqu'à nos jours et, parmi toutes, celles-ci sont les plus belles. Pour cette raison ils ont été classés par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité.
De Livourne à Pise et sa célèbre Piazza del Duomo.
La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption de Pise se trouve aux côtés de la Tour Penchée ( ou Campanile ) et d'un cimetière sur la Piazza Del Duomo, à Pise en Italie. Le baptistère lui fait face.
La chapelle de saint Benoît, a été ajoutée en 1569 et sert aujourd'hui de chapelle du Sacrement.
Pise
Pise : des chef-d'œuvre de l'architecture médiévale
Le baptistère Saint-Jean de Pise fait face à la cathédrale de Pise. Il s’agit d’une merveilleuse fusion d’éléments classiques, byzantins, arabes et nordiques. Sa base est de style roman puis gothique à partir du second étage. C'est un exemple du passage du style roman au style gothique : la construction du baptistère, en marbre blanc, a été commencée en 1153.
Tour de Pise
Naples
Le Vésuve est un volcan italien d'une hauteur de 1 281 mètres, bordant la baie de Naples, à l'est de la ville. Il s'agit du seul volcan d'Europe continentale à être entré en éruption durant les cent dernières années, même s'il est actuellement en sommeil; sa dernière éruption date de 1944.
Sardaigne
L'isolement millénaire de la Sardaigne par rapport à l'Italie a créé un milieu unique du point de vue culturel.
Deux des monuments préhistoriques typiques les plus importants de l’île : le complexe de Nuraghe Losa ( losa signifie tombe en sarde ). Un bétyle était placé à proximité de l'entrée, afin de symboliser les dieux et les aïeux veillant sur les morts.
Ils pourraient avoir servi de temples, d'habitations, de forts, de lieux de rencontre ou toute autre combinaison de ces possibilités. Toutefois, certains
nuraghes sont situés dans des endroits stratégiques, comme au sommet des collines, et peuvent avoir servi de tours de guet. Certains grands nuragues sont constitués de plusieurs tours reliées par un mur, comme dans une forteresse, autour d'une cour et d'une sorte de donjon central.
Il subsiste un peu moins de 7 000 nuraghes en Sardaigne. Il n'existe pas de traces écrites dit notre guide. Des hypothèses suggèrent qu'ils écrivaient peut-être sur des écorces...
Et le Sanctuaire nuragique de Santa Cristina avec son célèbre puits sacré. Les ruines de Santa Cristina, sur la route qui relie Nuoro à Oristano, vestiges d'une civilisation Sarde, sont impressionnantes.
Un nuraghe ( nourague, nouraghe; pluriel nuraghi en italien, nuraghes en sarde. ) est une tour ronde en forme de cône tronqué que l'on trouve principalement en Sardaigne. Cet édifice mégalithique est caractéristique de la culture nuragique, culture apparue en Sardaigne entre 1900 et 730 av. J.-
C. Les nuraghes eux-mêmes sont bâtis entre le milieu du XVIIIe au XVe siècles av. J.-C., plus précisément vers 1660 av. J.-C., -1550 av. J.-C.. et la fin de l'âge de bronze. Ils prennent au cours des années une forme plus complexe pour disparaître peu à peu à partir de l'âge du fer ( fin du Xe siècle av. J.-C. ), on cesse d'en construire, mais ils continuent à être utilisés, souvent comme lieux de culte. Subsistent des monuments architecturaux de type civil ( villages ), religieux ( puits ou sources sacrés ), petits temples et funéraires.
Structure : Le nuraghe typique a la forme d'un cône tronqué et ressemble de l'extérieur à une tour médiévale. Les murs sont constitués de trois composants :
- une couche externe en forme de tour, inclinée vers l'intérieur et composée de blocs de pierre équarris et travaillés, de plusieurs couches de pierres dont la taille diminue avec la hauteur ;
- une couche intermédiaire, faite de petites pierres et de terre ;
- une couche interne, constitué de petites pierres formant un dome en forme d'obus.
L'ensemble de la construction est robuste : un nuraghe tient debout simplement grâce au poids de ses pierres; ils peuvent avoisiner chacun plusieurs tonnes.
Certains nuraghes atteignent 20 m de hauteur. Un escalier en spirale, en pierre, est bâti à l'intérieur des murs, conduisant aux étages supérieurs ou à une terrasse.
Lors de l'âge du fer, des petits bronzes, représentaient souvent des guerriers. C'est à cette période que l'architecture hypogéique funéraire se développe. Sont alors représentés des symboles de la spiritualité ou encore les éléments architecturaux des maisons... Entre l'Age du Cuivre et l'Age du Bronze on trouve dans l'Ile de nombreux éléments : vases, céramiques, On date de l'âge du fer la production de " petits bronzes " : petites statues figurant des personnages, des animaux, des nacelles et autres objets de prestige du riche monde nuragique. Bronzes dont la qualité n'a pas son égal dans le reste du monde méditerrannéen. Le métal de l'Ile poussa les marchands crétois, micéniens, cypriotes puis phéniciens à fréquenter la Sardaigne, y établissant des escales d'abord saisonnières puis stables.
Le chef-lieu de province, Oristano, est riche en monuments. Parmi eux, citons la cathédrale d'Oristano, la plus grande de Sardaigne, est dédiée à Santa Maria Assunta. Elle fut implantée en l'an 1200, mais ses formes actuelles dérivent de la reconstruction baroque du XVIIIe siècle. Elle conserve d’importants objets de culte liturgique, parmi lesquels une paire de heurtoirs en bronze (1228 ), une série de codes musicaux avec de magnifiques miniatures (XIIIe-XVIe siècle ) et une grande croix processionnelle en argent ( XVe siècle ).
Sardaigne et sa végétation Méditerranéenne :
Les amateurs de nature et les curieux pourront y observer différentes espèces d'oiseaux. Les lagunes de la péninsule du Sinis sont peuplées d'un nombre important d'oiseaux.
En raison aussi du nombre important d'animaux marins dont des crustacés, des poissons rares... dans ses eaux, les Grecs auraient nommé la sardine d'après le nom de la Sardaigne.
En Sardaigne : Oristano, village nurhague ( cf chapitre Sardaigne, Italie ) en assez bon état de conservation. Il reste dans pas mal d'endroits, des tas de pierres.
Le monument n'a aucune base, et se tient grâce au poids des pierres, qui peut être de plusieurs tonnes.
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