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Evolution insensible et inquiétante

Évolutions insensibles et inquiétantes en politique


 N'allons-nous pas vers une ploutocratie généralisée ?


La ploutocratie : ( du grec ploutos : richesse ; kratos : pouvoir ) consiste en un système de gouvernement où l'argent constitue la base principale du pouvoir. D'un point de vue social, cette concentration du pouvoir dans les mains d’une classe sociale s’accompagne de fortes inégalités et d’une faible mobilité sociale.
 Les firmes, les lobbies, les groupes de pression  font des dons aux politiques, financent les campagnes politiques, choisissent leurs candidats, financent les spots publicitaires, les opérations de télémarketing, mettent en évidence des conditions, dictent en fait les lois qui vont servir leurs intérêts...




 
Notre monde est devenu fou


 
 Le pouvoir des médias est immense, le pouvoir économique aussi. Nous sommes dirigés, assaillis d'idées toutes faites.
Folie de croire à la liberté sans contrainte dans une vie en société, folie du capitalisme financier, folie de la destruction de l’environnement, folie des intégrismes religieux, folie des  dépenses exorbitantes …
Même le vocabulaire est repensé, " l'art de la communication " est l'art de la manipulation
. Par exemple " le traitement social de la baisse d’activité " est « l’art » de virer ses employés en « douceur ».

Chaque année à cause des grèves, ce sont presque deux millions de journées de travail de perdues, ce qui coûte à la nation prés de 700 millions d’euros. Mais vous devez être au courant, nos médias le répètent assez souvent. Par contre ce que vous ne savez peut être pas, c’est que le stress au travail, dû aux nouvelles techniques de management, c’est plus de trois millions et demi de journées perdues et l’addition frôle les 1,5 milliards ! Dans les deux cas, grève ou stress, le responsable est rarement le salarié.


Trouver un nouveau moyen de contestation pour défendre ses droits n’est pas évident. Les salariés sont précarisés, et beaucoup sont tellement désabusés qu’ils n’envisagent aucune action. Ils se laissent exploiter sans lutter. Et puis aussi dans notre société individualiste, certains laissent les autres se battre à leur place. Si la revendication aboutit, ils en profiteront, sinon ils n’auront rien perdu.


La guerre des riches contre les pauvres ?
 
Le capitalisme, ce système au départ fondé sur la liberté des marchés, est devenu fou aussi depuis que plus personne ne le contrôle.
Ce n’est pas moi qui le dis, c’est un honorable sénateur américain. Les chiffres donnés par ce monsieur sont édifiants. Le 1% le plus riche de la population a eu en 2007 un revenu supérieur de 50% sur les plus pauvres.

Il va falloir relire « Le meilleur des mondes » d'Aldous Huxley. On risque de voir des castes apparaître, avec des droits et des devoirs distincts  (elles sont presque déjà en place : difficile de devenir médecin si on n’a pas des parents qui le sont déjà ). Difficile d'entrer à La SNCF aussi...Nous sommes dirigés par les plus riches, les plus puissants et le capitalisme Américain nous domine, nous écrase.
L'une de ses plus récentes inventions est dévastatrice : Les Agences de Notation. Pendant que les spéculateurs se frottent les mains, pour les populations voici le travailler plus, gagner moins. La Bourse ou la vie, il faut choisir ! Cela ne vous rappelle pas l'esclavage ? Ces agences de notation se mettent à faire la pluie et le beau temps ! Elles se sont érigées le droit de décider de notre avenir. Elles tiennent les nations à leur merci. Moins de liberté, plus de rigueur... De la misère donc pour le profit des gros spéculateurs.



Faut il repenser la politique, toute la politique?

 

Pourquoi un tel désintérêt des électeurs pour leurs dirigeants...
Une telle séparation entre la classe politique ( classe dirigeante ) et la population.  Ne faut-il pas repenser notre démocratie et surtout le rapport entre classe dirigeante et population?
Du communisme au capitalisme tout n'a été que catastrophe. Et si la vérité n’était ni de droite ni de gauche ?
Michel henry, philosophe, ancien résistant, professeur de philosophie à l’Université de Montpellier, décédé en juillet 2002, phénoménologue dans la lignée de Husserl, nous conduisait vers ce chemin en publiant dès 1990, un livre sur l’échec du socialisme ( Le communisme a abaissé l’individu l'a remplacé par une série d’abstractions : peuple, classe sociale, histoire. Une fausse justice sociale répartit les salaires indépendamment du mérite dans un système économique décourageant. Chacun est amené à  tricher : marché noir, dénonciations, ressentiments sont au bout de ces régimes inévitablement policiers ) mais aussi sur la désillusion à venir du capitalisme s’annonçant comme un futur désastre humain.

 


Date de création : 07/10/2010 • 10:38
Dernière modification : 24/02/2013 • 13:21
Catégorie : Politique
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