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Opéras/Chorales/soirées théâtrales

Pièces et soirées théâtrales



Plus récemment nous devons signaler les efforts de la commune ( CAMR ) pour inviter des choristes.

Nous avons des concerts de la chorale " cant'S. avec chef de choeur N. B. : " Quand on n'a que l'amour, De canto..."

  Dans le cadre des " Heures bucoliques de l'Ambroisie", C. E. a proposé des soirées "lecture - spectacle" à G., des dîners-lectures sympathiques, des pièces, comme Roméo et Juliette, revues et corrigées, jouées dans un cadre naturel.
La compagnie parisienne La Machinerie  a été à deux reprises en résidence de travail au théâtre de l’Ambroisie. « On avait envie d’un lieu agréable, et on l’a trouvé ici », précise Françoise-Franca Cuomo qui adapte et met en scène le Macbeth de Shakespeare. « Cela fait deux étés qu’on vient travailler sur ce premier volet du projet. On se retrouve sur des sessions intensives de travail à Paris et ici. » Samedi, à 21 h, au Bernardet, les comédiens Markus Fisher, Joëlle Mezza et Franck Lacroix présenteront au public leur spectacle « Macbeth l’homme de sang », premier volet d’une adaptation de la pièce de Shakespeare. « C’est un spectacle qui progresse, et nous avons besoin d’échanger avec un public, d’avoir des retours », déclare Françoise-Franca Cuomo. Ensuite le groupe partira en résidence de travail en Normandie, puis à Rueil-Malmaison, toujours sur la même adaptation.

Parmi les soirées du Bernardet :
L’homme de sang, premier volet d’une adaptation de la pièce de Shakespeare, avec les comédiens Markus Fisher, Joëlle Mezza et Franck Lacroix. Composition, synthétiseur Aurore Voahangy-Coriton Adaptation-traduction et mise en scène : Françoise-Franca Cuomo,. Aide à la dramaturgie : Bruno Edmond. Lumières : Jacques Coriton assisté de Maurice Erhart

La soirée Théâtre proposée par Ecaussystème et  "l’atelier de la mise en pièces" de Saint-Sozy a obtenu un vif succès. Environ 120 spectateurs se sont retrouvés à la salle polyvalente de G.pour découvrir la pièce de Philippe Dorin " Les enchaînés ". Dans une multitude de tableaux brefs et drôles, les 9 acteurs âgés de 10 à 18 ans ont représenté avec humour les téléspectateurs avachis devant la télévision et ses jeux stupides, son journal télévisé, ses pubs, ses retransmissions sportives. Servis par une mise en scène dépouillée et efficace, les jeunes acteurs ont déployé tout leur talent.


Deux petites dames vers le nord :

Elles sont sœurs et âgées. Un peu tassées, peut-être. Arrondies par le temps. A la mort de leur mère, Annette et Bernadette réalisent qu'elles n'ont jamais revu la tombe de leur père, enterré vingt-cinq ans plus tôt du côté du Nord, région d'Amiens. Elles décident alors de partir comme à l'aventure, embrasser papa et lui dire que maman est morte. C'est une fantaisie tendre autour des deuils. C'est la rengaine de la réconciliation, tardive mais réelle, entre les uns et les autres. C'est moins le chagrin de la perte que cet instant où l'on peut rire, aussi, parfois, soudainement, malgré soi, quand on apprend une mort.

Mise en scène de Patrice Kerbrat
Avec Christine Murillo, Catherine Salviat

- Christine Murillo et Catherine Salviat se laissent aller au pur bonheur de jouer ensemble, de s'oublier, de se perdre.  Mais sourd une étonnante et rayonnante tendresse qui enchante le plateau.



Les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas

avec une mise en scène moderne, osée, dynamique,  un spectacle de capes et d’épées, à la fois  fidèle au roman de Dumas et surprenant car revu et corrigé par un regard plus moderne.
 La Compagnie Qué Serà met un point d’honneur, à renouveler l’esthétisme des œuvres (travail du son, de l’éclairage, des costumes), par une approche plus contemporaine des situations et des personnages fictifs ou historiques, afin que ces grands classiques trouvent leur résonance ici et maintenant. par contre pour moi, une ancienne adepte de l'œuvre de Dumas, c'était trop " renouvelé ". je n'ai pas tellement apprécié.

Deux courtes pièces de Feydeau "on purge bébé "  et " Hortense a dit je m’en fous ", mises en scène par Jean Philippe Daguerre nous ont fait sourire
par leur légèreté, leur caricature de la vie.
Un fabricant de pots de chambre rêve de décrocher le marché du siècle : fournir les armées ! les stratagèmes pour conclure l’affaire lui réservent bien des surprises ; tout cela parce que bébé refuse d’aller sur le pot.
Une querelle à cause d'une femme de chambre un peu délurée, un peu insolente...

Chaque année, la place du Lavoir de Collonges-la-Rouge accueille les  amateurs de théâtre vacanciers ou locaux, venus assister en plein air aux spectacles et aux représentations proposés. Depuis sa création le festival  cherche à associer patrimoine et culture à travers une programmation théâtrale de qualité et jouée en plein air. cette année, nous avons eu droit à des scènettes mimées liant l'histoire et le cadre. Les promeneurs de la nuit découvraient au détour d'une ruelle, des mousquetaires, des prêtres d'autrefois, des travailleurs, des gens attablés ou des scènes de famille dans les petites cours intérieures.



 

 Lieux communs

 
Sous l'égide du Cercle d'Animation en Milieu Rural, la Compagnie "La Carpe" a donné une représentation théâtrale drôle et dérangeante  adaptée d'une pièce de Louis Calaferte. Dans une mise en scène originale, les personnages amateurs ont montré une image de la vraie vie un peu perturbante. qui m'a laissé une impression de mal être. Au programme, un texte acerbe, des interrogations sur soi et sur le monde, des instantanés d'humanité, des situations habituelles : ( la mort du grand père ) , des lieux communs ( le temps qu'il fait ) et un humour grinçant et caustique. La soirée a suscité la réflexion et elle s'est prolongée de manière conviviale autour d'un verre avec des échanges fructueux entre les 35 spectateurs et les acteurs dont la prestation a été appréciée.
C'était la mise en évidence de faits qui me révoltent dans la vie. Cette sensation  de solitude des humains. Au début, tout le monde se côtoie sans se voir. Des dominantes apparaissent telles que  l'ennui, la solitude,  le néant, l'impression de n'avoir jamais existé, l'impression que personne ne réfléchit… la mort devient plus que banale,  la xénophobie ou quelque chose qui y ressemble nait de simples potins.

J'ai leur ai dit aux acteurs que selon moi la pièce était " trop proche du réel, aussi horrible que la vie !!! "J'ai les ai peur-être vexés et pourtant ma critique ne s'adressait pas à eux personnellement, mais au texte. L'an dernier j'avais bien aimé leur prestation, leur jeu de scène, leurs intonations sont correctes, mais la pièce pourtant moderne ne m'a pas du tout donné envie de rire.  D'ailleurs ne dit-on pas du " Tartuffe " de Molière qu'il n'a pas fait rire ses contemporains. 



 
Artistes divers


 Les folles de Léon


Un concert très frais et bien rôdé, plein d'humour, de spontanéité apparente et pourtant très travaillé.

 


Les Folles de Léon,

C'est deux voix et un accordéon,
C'est deux filles et leur Léon,
Pour chanter dans un coin de rue, un petit café ou sur une scène,
Elles chantent dans beaucoup de langues la vie d'un peu partout.
Elles jouent avec les mots, les rythmes, les émotions et même avec elles-mêmes
Elles ensorcellent, nous réchauffent le cœur;  il y a de la poésie dans l'air.
Léon est en transe.
Voix aux variations insaisissables, inattendues, charmeuses de ces voix.


 

Avec le conteur Daniel Lhomond

Les membres de l'association Multi-médi@ et la bibliothèque communale ont proposé un spectacle de grande qualité avec le conteur Daniel Lhomond. Après le spectacle, les bénévoles de l'association ont invité à partager avec eux le verre de l'amitié (cidre et merveilles), et Daniel Lhomond a dédicacé ses CD et ses livres de contes.

Son dernier spectacle, un vide-grenier dans un village du Sud, à notre époque. Ce Périgourdin qui a sillonné le monde avec sa guitare et sa voix torrentielle, écrit et interprété plus de 2000 contes  pour France 3 Télévision et Radio-France, en français et en langue d’oc, est reconnu comme l’un des plus fins conteurs de sa génération, un troubadour du XXIe siècle. Nul doute que ce personnage truculent et charismatique saura captiver et faire rire par sa verve et sa truculence les spectateurs avec ce nouveau conte scénique.

conteurdanlho.jpg

ô quand les vents viennent de Montevideo chante-t-il ...
Je regarde là-haut
Vers l'envol des corbeaux

 

Une soirée placée sous le signe de l'humour

Cent vingt personnes sont venues écouter le conteur Périgourdin Daniel Lhomond. Et elles n’ont pas été déçues par ce " Vide-grenier " où des vendeurs « devaient avoir des greniers de plusieurs hectares. Tour à tour drôle ou tendre, ce troubadour des temps modernes a beaucoup fait sourire, parfois même il a fait grincer des dents les " bien pensants "... avec son humour et sa gouaille. Mais on a également apprécié de jolis moments de poésie et de tendresse. Les spectateurs ne sont pas près d’oublier Mithra, Ficelle ou la Gaillarde costaude " comme un troisième ligne de Brive. "

Entre autres... Dans le grenier de Mithra, le jeune D. âgé de 13 ans, plein des espoirs de son âge, plein d'amour, de pudeur, d'attentes se réfugie avec sa compagne... Ils se déguisaient elle en " corbelle ", lui en corbeau. Ils volaient jusqu'à Montevideo !!! Ils rêvaient, osaient même s'embrasser... Jusqu'au jour où voulant lui faire une surprise, il était monté par l'escalier extérieur, s'était caché derrière un paravent et avait découvert l'inceste.

De l’accordéon, des chants, des histoires ponctuées d’expressions occitanes savoureuses, des textes profonds en dépit de leur légèreté apparente, une grande présence physique et vocale de l’acteur, tous les ingrédients étaient réunis pour que cette soirée soit une réussite, un véritable moment de détente et de rêve.  Après le spectacle Daniel Lhomond a dialogué avec le public et dédicacé ses livres et CD que l’on retrouvera à la bibliothèque communale. Le comédien,  l'association Multi-Médi@ et les spectateurs se sont retrouvés autour du verre de l'amitié et des gâteaux offerts par les bénévoles.

Plein de petites anecdotes de villages, de caricatures, dites avec émotion, tendresse, humour et nostalgie de l'enfance.

Un cercle d'animation en milieu rural : la chorale

Direction et piano : Simona Bordes

- Des chansons anciennes

- Des chansons de variété

- Des chants de Noël

Et encore :

Un chant zoulou,

http://www.youtube.com/watch?v=kBkgvJog13w

Un chant Sud africain

http://www.youtube.com/watch?v=VrJSvgGo8Jc

theatre1.bmp

Une autre pièce de théâtre :
 " L'amour en pointillés" ( d'après Love letters de G.H. Gurmey ).
Au début de la pièce, Thomas et Alexa ont huit ans. A la fin, ils ont atteint la soixantaine. Tout au long de leur vie, ils vont s'écrire, rarement se côtoyer, le plus souvent s'éloigner jusqu'à le regretter, s'aimer passionnément et se séparer quasi définitivement par un mariage qui enchaînera chacun d'eux, pourtant, sans jamais rompre ce lien qui les unit.
Au fil de leurs échanges épistolaires, souvent drôles, parfois désespérés, le spectateur peut percevoir les méandres de leurs vies et de leur moi, l'ambition, les réussites de l'un, le désir, les échecs, les non-dits de l'autre...
Cette pièce, présentée par la Compagnie " La Carpe " et le Théâtre " Le Cri ", est interprétée par Jacline Leclère et Bernard Demaison. La mise en scène est de Robert Birou.

 

 " Mourir pour un moulin " 1920

 

A l'initiative de l'association " Lo patrimoni de Gignac " et pour rester dans le thème historique mis en valeur par les travaux de restauration du moulin, des habitants de la région, tous amateurs, mais brillants, ont donné une représentation drôle et volontairement dérangeante, comme doit l'être toute pièce de théâtre réussie. Cette pièce a été adaptée d'un réquisitoire ardu et sans saveur.

Le crime du moulin a bien eu lieu. Les recherches dans les archives ont été réalisées par Robert Vayssié. La transformation de ce texte monotone, en moment de plaisir, nous la devons à Didier Leclère et la mise en scène originale à Jacqueline Leclère.
Les personnages amateurs ont montré une image de la vraie vie dans les années 1920. Vie un peu perturbante sous un humour  qui redonnait du piment aux critiques de la justice selon Lafontaine et à ses paroles d'une vérité éternelle.

" Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. "

La soirée a été pour beaucoup d'entre nous, un moment de plaisir, grâce au comique engendré par la situation, les caractères, les mots mêmes des acteurs. On accède pour une bonne heure à une société, des mœurs et un langage différents des nôtres aujourd'hui : mais qui étaient ceux de la plupart de nos ancêtres. Nous sommes partagés entre le rire et le pardon. L'humour nous permet de prendre du recul sur la situation de l'époque, tout en nous divertissant et en faisant renaître des souvenirs antérieurs.
Les acteurs se sont présentés, à juste titre, comme des descendants de Molière. Avant Molière, et même à ses débuts, la comédie en France consistait surtout en  jeux de scène et clowneries. Bien que le comique forme un tout, n
ous y avons eu droit sans excès : le fusil de La treille, l'accusé, les magistrats qui lèvent apeurés les mains. C'est la forme la plus naturelle et la plus spontanée du comique. La plus ancienne aussi. Un rire subit et irrépressible naît de clowneries ( le bégaiement d'un témoin et le mimétisme du président et du procureur, l'attitude proche de la folie des deux protagonistes,enfin, lorsque le conte  use ( et abuse ) du " n'est-ce pas " ), de fantaisies verbales qui doublent français-langue d'Oc...
Je pense aussi aux sourires excessifs et figés lancés vers le jurés que nous étions. Ils caricaturaient la maladresse des humbles, des personnes appelées à la barre. La relation maitre-valet ( la plus traditionnelle du comique : le contraste. ) Le rire jaillit de cette opposition qui  était dans ce cas précis, doublée d'un anachronisme pointé sur nos propres dilemmes entre le monde du travail privé-public.

Ainsi  les metteurs en scène ont ajouté une forme plus personnelle, plus raffinée : la parodie politique et anachronique. Le rire ne jaillit pas seulement d'un choc, mais d'allusions contemporaines en  connivence avec le public.  " Il a tué ? Et alors !!! " Ils nous abandonnent sur l'idée et l'image d'une société durablement pourrie,

La soirée a attiré un grand public pour notre village, elle a suscité des réactions souriantes et plutôt généreuses pour la prestation très appréciée. Elle s'est prolongée de manière conviviale autour d'un verre avec des échanges fructueux, enrichis de  pensées réfléchies sur cette mort qui devient plus que banale,  grâce à une sorte de xénophobie ou de quelque chose qui y ressemble et qui nait de simples potins, de la peur de toutes les différences dans nos modes de vie..



 


Date de création : 26/07/2010 • 21:15
Dernière modification : 17/03/2014 • 10:51
Catégorie : Mes loisirs
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