Voyages-evasion vie - Ma seconde fille

- Elle est née en Novembre. J'ai vécu seule au Cap, avec sa sœur aînée, pendant mon congé de maternité et jusqu'à la naissance. Je me souviens que le jour de sa naissance, j'ai deviné, très tôt le matin, que c'était le jour " j " . Le Cap était vide. Je n'ai trouvé que la station service pour téléphoner au Maroc où travaillait mon mari. Le gars de la station partait à la chasse. Il a un peu bougonné, puis il a accepté, et mon mari a eu le temps de prendre l'avion. Il est arrivé assez tôt le soir pour m'amener à la clinique à Béziers !!! Tu me diras, à l'époque, tes parents auraient pu venir... et bien, mon père a fait répondre par ma mère qu'elle n'avait pas à me servir de bonniche !!! Ce sont ses termes exacts !!! J'étais pourtant surtout angoissée et j'avais plutôt besoin de sympathie. Elle est venue mais après et c'est mon mari qui est allé la chercher à la gare. Elle est venue voir le bébé à la clinique, pas me soutenir ou me garder l'aînée !
Ma seconde fille ne ressemble en rien à sa sœur, mais rappelle son grand-père d'origine suisse. Elle a ses yeux verts, ses cheveux châtain clairs, mais heureusement pas son caractère, ni son égoïsme.

Ma seconde fille est contente d'avoir reçu son conjoint dans sa nouvelle maison. Au début en bon macho !!! il boudait d'aller chez sa compagne. Il préférait qu'elle reste dans la petite maison des courants d'air qui appartient à sa mère !! Maison non seulement petite, mais triste, aussi, sans aucun confort. Maintenant il s'y fait à la nouvelle maison, et en apprécie le confort. C'est terrible, quoi qu'on propose, il commence toujours par rechigner...

Ce compagnon est à première vue un garçon sympa, mais il vit dans un autre siècle. Pour lui, il ne faudrait jamais moderniser.

Son conjoint, c'est le genre de gars né dans une ferme et qui ne sait pas en sortir. Pour lui la ferme de ses parents est comme un cocon. Alors, il veut bien une copine... Mais il ne prend aucune responsabilité. C'est toujours " plus tard ". Mais le temps passe. Pendant longtemps cet enfant a été désiré, par nous et surtout par elle. Elle en est devenue boulimique, triste, malheureuse et nous étions inquiets. Mais c'est son compagnon qui ne voulait pas, absolument pas. C'est un gars qui a peur de toute nouveauté dans son train train. Il semble surtout avoir un gros problème face aux décisions à prendre, aux projets de toutes sortes ou aux responsabilités inconnues à devoir assumer...

- Ta fille est boulimique, la mienne aussi, ma femme est obligée de tout fermer sous clé, mais toutes les combines sont bonnes pour se procurer et engloutir de la nourriture qu'elle va s'empresser de vomir pour ne pas grossir, voilà où nous en sommes, en plus de sa "ration" on lui laisse des fruits qu'elle dévore, elle a dix huit ans et elle est devenue imbuvable, vulgaire, agressive, jamais un sourire; elle ne veut pas se faire soigner; le psychologue, c'est nous qui y avons eu droit, seul point positif, elle travaille bien en classe.

- Mes filles ont été provisoirement boulimiques. L'aînée se faisait vomir, mais pas la seconde. Elles ne sont tout de même jamais devenues imbuvables. C'était un appel au secours. Le problème résolu, elles ont su en sortir.

- Quant à ta fille cadette, le jour où elle comprendra que la femme est l'égale de l'homme, elle reviendra sur son jugement, mais c'est pas demain la veille, elle n'a pas fini d'en voir, sous la férule de son paysan machiste = M. T.
- C'est beaucoup plus complexe. Je les ai élevés avec cette idée d'égalité et de la part de T, c'est finalement plus la peur de la vie, peur des décisions, hors de sa ferme, que du machisme.
- Pour ta fille, je ne sais quoi dire, elle a besoin d'amour et un enfant lui ferait grand bien, mais elle n'en fera qu'à sa tête, votre soutien moral lui est nécessaire; cependant tant qu'elle aimera T, elle ne vous écoutera pas et lui, fera ce qu'il voudra et vous n'y pourrez rien, sinon la monter un peu plus contre lui.

- Mais cela fait des années qu'ils se connaissent et vivent ensemble... Il est temps de prendre des responsabilités. Et au bout de plus de 10 ans c'est, j'espère, qu'ils ont décidé de faire leur vie ensemble. Alors pourquoi attendre ? Pourquoi être égoïste ? Pourquoi ne pas prendre un enfant en responsabilité ? Ma seconde fille a une amie qui a eu le même problème et à 39 ans elle n'a toujours pas d'enfant !!! Elle essaie d'oublier la pilule, mais ça ne marche pas très bien !!!

- Ta fille est assez grande pour savoir comment elle doit gérer sa vie, c'est triste pour toi de la savoir malheureuse, mais que peux-tu faire ? "Woman in love...to the man she loves".

-Je sais tout cela et j'en souffre pour elle.

Pour nous la famille de T est ambigüe, tantôt, nous les trouvons sympathiques, tantôt horribles et ce doit être réciproque. En fait c'est dû à une différence de milieu, à un peu de jalousie et à un gouffre d'incompréhension réciproque. Comment les jeunes arrivent-ils à s'y retrouver? Souvent, nous n'attendons plus rien de T qui refuse presque systématiquement d'aider à l'entretien de la maison parce que c'est celle de sa compagne, semble-t-il, parce qu'il est toujours trop occupé ailleurs et surtout chez ses parents... Je suppose qu'ils s'aiment encore, nos jeunes, mais c'est nous qui n'y comprenons rien ! Pourtant lorsque nous n'invitons plus sa famille, T; nous force pour ainsi dire la main, la courtoisie sociale l'exige... et, malgré cela, il arrive qu'ils ne viennent pas. Bouder le couple cela ne servirait à rien et ce serait nous punir nous-mêmes. Notre fille ne changera pas et dans son stoïcisme, c'est sans doute elle qui a raison.

Au final et avec le temps, elle réalise que cette vie lui permet d'être indépendante tout en ayant un compagnon. Ce qui lui manque, c'est qu'ils ne prennent jamais de vacances, pas même des loisirs, c'est aussi que ce compagnon ne participe pas aux frais de la maison, seulement parfois aux frais d'éducation, et pourtant il utilise la maison et même ma fille pour la ferme de ses parents. Elle travaille parfois pour les conserves, mais elle en profite un peu, elle intervient pour élaguer les pommes, pour vendre sur les marchés, mais il faut reconnaître qu'elle apprécie ces rares moments de travail avec son T..

- Un événement heureux m'a apporté une grande joie : ma fille qui faisait 160 km par jour pour aller à son travail, a eu sa mutation. Elle sera à près de 25kms de chez elle au lieu de 80. C'est ce que nous avons fait ( 25 km !) mon mari et moi pendant des années. Beaucoup de choses vont pouvoir changer pour elle. Elle va commencer par annuler le PACS si T. son compagnon veut bien !!! Pour envisager un bébé. Son compagnon ne pourra plus dire qu'elle travaille trop loin. Et le PACS à supprimer ?, et bien c'est parce qu'il ne tient pas compte d'un enfant, tel qu'ils l'ont signé. On verra, T. trouvera peut-être d'autres raisons pour ne pas avoir d'enfants...

C'est un peu tôt pour être sûr... Et si c'est un garçon ? C'est bien aussi non ? Moi, cela m'est bien égal... J'ai tellement attendu, que tout me convient...
Il a en effet trouvé d'autres raisons : " plus tard, quand j'aurai une meilleure situation, quand...Il agit ainsi pour tout. Il a des œillères pour tout ce qui sort de la ferme de ses parents. Il n'a aucun rêve, aucun projet, pas même le courage de sortir du train train de son enfance...

- Pourtant oh surprise ! aujourd'hui, le cinquième petit enfant est espéré, vraiment attendu....Le premier enfant de ma seconde fille. J'en suis heureuse pour elle. Un jour, elle a oublié la pilule et maintenant, nous attendons ce bébé, à la fois dans la joie et de nouveau l'inquiétude ! Car la maman a passé trente ans, elle a pris du poids et le papa a toujours le même esprit...

- C'est pratiquement sûr maintenant, ce bébé va naître dans 6 mois. Nous savons désormais que ce sera un garçon. Ils cherchent actuellement le prénom, mais ils ont du mal à se mettre d'accord car, lui, a tendance à vouloir donner des prénoms ayant appartenu à sa famille et, bien que ce ne soit pas mon problème, certains me paraissent vieillots. De plus il risque d'y avoir transposition de personnalités s'il choisissent des prénoms ayant été connus dans la famille... Pas facile de choisir un prénom finalement. On connaît presque toujours quelqu'un qui le porte et c'est gênant surtout pour des enseignants qui en ont vu défiler des enfants !!!

- Dans leur liste de prénoms restent : Rémi (joli, mais ce prénom me fait trop penser au roman " sans famille", Clément que j'aime beaucoup, Mathieu (le mal que peut faire une chanson !!!), Mikaël (mais ce n'est pas vraiment d'origine française...), Corentin, Baptiste ou Batyst ( celui que j'aime le moins. Y a-t-il beaucoup de baptistes dans les nouvelles générations ? On dit aussi tranquille comme Baptiste... Pourquoi ?); et avec des points d'interrogation de leur part : Maxime, Julien, Quentin, Jérémie (y) .

- Et bien au final ils ont choisi celui que j'aime le moins, mais je m'y suis habituée. Un prénom que nous trouvons vieillot à un certain âge, a été rénové pour nos jeunes. Et les quolibets d'autrefois, ils ne les connaissent plus. Il parait qu'il va y avoir beaucoup d'enfants nommés " Baptiste " désormais...

Le père doit reconnaître l'enfant, il promet toujours, mais chaque semaine il est trop occupé et ce sera " plus tard "!!! etc... Mais ma fille a beaucoup de courage.

L'enfant est enfin reconnu, le prénom nous l'avons tous adopté. Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes !!! s'il ne restait la rivalité dont ce petit sera l'enjeu.

Isa cumule travail, petit garçon à élever... et s'ouvre une porte vers les marchés. Elle adore vendre les produits de T. et bavarder avec les gens... Sauf qu'elle travaille à l'œil pour sa belle-mère... Bon, disons que maintenant T. fait au moins les courses pour tout ce qui est alimentaire. Ils vont vendre les pommes, à l'automne, dans les marchés saisonniers. Chaque couple ( sœur, beau-frère, parents... ) va dans un marché différent. Mois fatigants quand on a deux métiers et des enfants !!!
La petite guerre entre T et nous ? Nous avons peur que sa famille et lui élèvent le petit comme un futur paysan ( non parce que nous avons honte du métier, mais parce que c'est à l'enfant de décider et à son avenir de se dessiner et non aux familles d'intervenir. ) Alors que la famille de T. a peur que nous en fassions un intellectuel orgueilleux qui aurait peur de se salir les mains. C'est faux. Notre fils est couvreur...
En réalité j'ai bien peur qu'ils veuillent en faire un paysan, malgré sa mère, malgré lui, puisqu'il est encore trop petit pour décider. Il faut savoir que c'est une petite ferme non rentable, qui demande un travail constant et qui ne rapporte rien, si ce n'est un esclavage de chaque instant.
Qui va gagner ? Difficile de prévoir. Pour le moment du côté du père, c'est un enfant roi, à qui on répète il faut bien manger pour être en bonne santé. Quel est le sens de " bien " ??? Du côté de la mère, on apprend à obéir, à dominer ses pulsions alimentaires, à découvrir...
Mais je sais aujourd'hui qu'on ne manipule pas comme on veut les enfants. Il aura la chance d'avoir une éducation complexe qui lui permettra de choisir. J'ai beaucoup d'espoir dans face à cette richesse disons culturelle. Je connais maintenant Baptiste et je sais qu'il a sa personnalité déjà bien affirmée.

Mes enfants sont des sensibles, mais ma seconde malgré ses problèmes personnels a su garder sa fraîcheur et son rire. Elle est serviable et l'amour de son petit lui a rendu sa volonté. Son petit qui a lui aussi la joie de vivre et le sourire de sa mère dans l'enfance.
Le baptême approche. De plus T. décide d'inviter trois fois plus de monde de sa famille que notre fille. Des gens qu'il n'a pas vus depuis des années. Son père a huit frères et sœurs, deux mamans : la véritable et l'adoptive en quelque sorte etc...Et tout a tellement augmenté. Ce repas va coûter cher à I.
Bientôt je dois aller chercher ma mère pour le baptême de B.

Nous travaillons toujours dur et à la chaîne, ma fille comprise. Il y a les petits à garder, le repas à faire pour de gros mangeurs : les couvreurs dont notre fils, le feu à allumer pour les décombres qui se consument, les autres sont à transporter dans des trous que nous faisons pour aplanir le sol. Les clous aussi pourraient blesser les petits ou crever des pneus, ils sont fastidieux à chercher. Enfin, à intervalles réguliers, nous faisons la chaîne pour monter les poutres en bois, les voliges et les ardoises, surtout mon mari... Un peu fatigués !!!
Il nous faut aussi préparer ce baptême : décorations, tables...

Je n'ai pas vu passer l'été. On se croirait à l'automne, les matinées sont fraiches.
Ouf, c'est jeudi = un peu de laisser aller; juste un peu.
Nous allons régulièrement chez notre seconde fille pour les travaux d'agrandissement = chambres supplémentaires et garage; ça avance. Maintenant que les travaux sont commencés, son compagnon, capable de colères sans logique, et qui retombent tout aussi vite, dès qu'il y a des travaux prévus dans la maison de notre fille, n'est plus opposé à l'agrandissement, et il a même des demandes, des souhaits qui dépassent les prévisions!!!...Nous avons compris que pour tout, il faut le mettre au pied du mur comme on dit, sinon il est capable de prolonger indéfiniment les remarques ou les discussions. Simple plaisir de montrer qu'il est là ? ou révolte de ne pas être concerné ?

Notre fille et un peu nous-mêmes allons un peu être monopolisés par la préparation du baptême qui devait être aussi une grande réunion de famille. Toute la famille va être présente et ils auront donc aussi besoin de nous. Nos jeunes veulent qu'on considère cette rencontre comme leur fête de mariage...Les travaux ne s'arrêtent pas pour autant, la garde des petits certains jours non plus et il faudra ensuite ramener ma mère à Marseille, lui trouver un petit chat...

Ils vont chaque année pour une semaine à Marseille. C'est leur seule semaine de vacances de l'année et leur seule semaine à trois puisque T. utilise tous ses congés pour travailler à la ferme.

- Ne t'inquiète pas pour ton petit, pas encore. Tu as des années encore pour lui ouvrir l'esprit à autre chose qu'à la ferme. Il faudra qu'il fréquente des copains, les cousins, qu'il fasse au moins une activité sportive et des activités ludiques ou d'éveil... Par les livres, par la découverte de ses tendances spontanées tu découvriras peu à peu qui il est... Et puis après, vous aurez beau faire, il choisira lui-même s'il a eu une base diversifiée.
Il faut éviter de crier, il faut éviter de céder à tout. Rien n'est facile, je sais.Sois ferme et attentive. Un jour, c'est lui qui dira à sa mamie qu'il ne faut pas faire ceci ou cela, qu'il ne faut pas parler ainsi...S'il ne mange pas un repas ou moins, ce n'est pas si grave. Tu utilises aussi des astuces pour n'avoir pas l'air de céder comme mettre un peu de ce qu'il aime dans la même assiette...Dur, dur d'être maman, surtout en sandwich dans deux milieux si différents.

Cette fille vient nous voir souvent, nous partageons quelques loisirs, une randonnée avec ses collègues qui sont aussi d'anciens collègues à nous, parfois une randonnée avec nos amis; nous lui gardons BB qui maintenant me téléphone avec de plus en plus d'aplomb, de dynamisme et d'affection. Il téléphone même à notre chien.

Il y aura toujours des problèmes avec les beaux parents pour deux raisons. D'une part parce que la belle fille en général ne les accepte pas, et parce que de leur côté ils ne font aucun effort ou semblent ne faire aucun effort pour être conciliants, parfois même censés. On peut ne pas être toujours d'accord avec les gendres et les belles filles, mais ce sont les parents qui choisissent l'éducation de leur enfant. Évidemment s'il y a " éducation " !!! La remarque est valable pour moi aussi et j'en suis consciente !!! Mais je peux affirmer que si des remarques envers ma belle fille m'échappent, elles ne sont jamais méchantes et sont au contraire bien involontaires. En général, je fais très attention à mon comportement pour ne pas blesser ou m'interposer.

De plus les grands parents ne doivent pas et cela absolument pas te contrer devant l'enfant. Sinon quand il sera plus grand il t'enverra peut-être balader et tu ne pourras plus te faire obéir...A mon avis, c'est la seule chose que tu peux exiger. C'est une règle absolue d'éducation. Quand ils sont seuls tu ne peux rien faire.
Pour la voiture, je ne connais pas bien les lois, mais de toutes façons ils doivent être très prudents, être bien équipés en siège, ceintures, faire attention à la position du bébé...et surtout ne pas le mettre sur le siège avant... C'est absolument interdit...et , être assurés, rouler lentement. Le siège qu'ils utilisent est déjà trop petit. La loi est avec toi.

Par contre, dans de bonnes conditions, ils sont grands parents je pense qu'ils sont en droit de l'emmener...et, ce n'est même pas certain. La loi parle d'un droit de " visite ". En conclusion, vous devez accepter les faux pas par inadvertance, mais pas les oppositions de front. Il faut aussi entre T. et toi une entente préalable sur ce point.
Le problème est que T. et toi n'êtes pas sur les mêmes longueurs d'onde. Chaque fois tout revient à ça. Quel est votre projet éducatif commun ? Et même quel est votre projet de vie...?
Projet commun, oui, projet censé et conforme à la norme éducative aussi, et non conforme aux souhaits de sa mère. Et après cela, vous devez exiger ensemble que les grands parents se conforment à ce projet.

Mais pour faire un projet en commun, il faudrait que vous viviez tous trois ensemble, plus souvent. Si c'est impossible et si tu n'obtiens rien de normal et de juste tu peux demander la responsabilité entière de l'enfant...

- C'est la meilleure période pour apprécier les petits, entre deux et quatre ans. Il y a longtemps que j'ai craqué pour les petits. Mais à cet âge-là ils deviennent craquants, coquins et " prenants ".

Le petit va déjà avoir 5 ans... Un vrai petit bonhomme, et pour le moment il est spontané, surprenant, un peu remuant, mais absolument adorable.

Comme sa sœur, elle est sensible, mais l'enfouit moins. Ses réactions sont immédiates...

- Vous vous avez " la belle vie " devant des paysages exceptionnels et moi je visite les cliniques pour Mamie... nous écrit notre fille au cours d'un de nos voyages ! ( pour B., pour mamie, pour moi la semaine prochaine...). Je suis une vraie " zombie " qui ne sais plus où elle habite... B. fait des cauchemars, j'ai des conseils de classe le soir, avec mon régime et la fatigue de fin de trimestre, je n'en peux plus et je crains d'être malade ! J'espère que ça va se calmer. Vivement les vacances !.

- Ma seconde fille est vraiment celle sur laquelle nous pouvons compter. Pour tout. Pour l'affection, l'aide...
- Papa te fait dire que s'il fait moins dix en notre absence, ce qui m'étonnerait... de songer à venir mettre le chauffage. Nous l'avons arrêté : prise et gaz.
Mamie te donnera peut-être du linge à laver.
Mais dans ces deux cas, ne te dérange pas exprès. Le linge peut attendre et je serais étonnée qu'il fasse moins dix. S'ils annoncent du grand froid ils le feront sans doute la veille et la maison ne va pas geler dès le premier jour.

Merci me grande pour tout. Si je trouve une guitare de poche...pas sur, mais nous y pensons. Bisous. Man