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Cancer du poumon

Cancer du poumon


Il y a de gros fumeurs centenaires et des non fumeurs qui meurent à 40 ans...
Phrase entendue mais pas forcément conforme aux statistiques...
Il y a très souvent aussi, des fumeurs qui ont un cancer du poumon.

Le document suivant issu de la brochure de " la ligue contre le cancer " " les cancers du poumon " rédigée avec l’aide du Docteur Pierre Ruffié donne des précisions.

DEUX TYPES DE CANCERS DU POUMON :

Leur origine est soit une cellule cancéreuse qui s’est développée à partir des bronches ( on parle alors de cancer primitif du poumon ), soit une métastase issue d’un autre organe malade.

Il existe deux familles distinctes de cancers du poumon, caractérisées par l’aspect morphologique des cellules malignes qui les constituent.

1. les cancers " petites cellules " ( PC ) ou " grains d’avoine " représentent 20% des cas recensés.

2. les cancers " non à petites cellules "( N.A.P.C ) constituent un groupe hétérogène comprenant différents types de cellules. Ils représentent 80% des cas recensés. Leur évolution est plus lente.

LES CAUSES DES CANCERS DES POUMONS :

Les risques du tabac


La consommation de tabac est un facteur déterminant dans le développement des cancers du poumon.
La proportion de ces cancers directement causés par le tabac est de 65% chez la femme et 85% chez l’homme.
La durée ( nombre d’années pendant laquelle on a fumé ) est plus déterminante que l’intensité ( nombre de cigarettes consommées par jour ).
Ainsi les risques sont plus importants chez un fumeur " moyen " pratiquant depuis 30 ans, que chez un gros fumeur pratiquant depuis 10 ans.
Quel que soit le nombre d’années depuis lesquelles il a arrêté, un ancien fumeur demeure plus exposé qu’un individu n’ayant jamais fumé. Vingt ans après l’arrêt, le risque est encore 4 fois plus important que pour un individu n’ayant jamais fumé.
Le tabagisme passif : c’est-à-dire pour une personne ne fumant pas, l’inhalation régulière de tabac au contact d’un fumeur ( bureau, domicile) multiplie les risques de développement de la maladie.
Ainsi un " tabagisme passif " augmente de 35% le risque de développer la maladie par rapport à un non fumeur n’ayant pas de fumeur dans son environnement.
L’impact du tabagisme passif est d’autant plus important que l’individu subissant la fumée d’autrui est jeune ( enfant de parents fumeurs )...
A Savoir : Le développement du tabagisme féminin provoque depuis quelques années un accroissement du nombre de cas dans la population féminine.
La tabagie étant de plus en plus précoce, les cancers du poumon touchent des individus toujours plus jeunes ( 40-65 ans ).

Autres facteurs de risque : On estime à 10% la proportion des cancers du poumon liés à la pratique d’une activité professionnelle. Le nombre de cas est supérieur à la moyenne chez les professionnels en contact avec l’amiante, l’arsenic, le nickel, le chrome, les goudrons, les mines d’uranium, la peinture etc... Dans une moindre mesure c’est le cas également de la pollution ambiante pour les habitants d’une grande ville.

La combinaison des facteurs de risques ( tabac + activité professionnelle à risque ) multiplie la probabilité de développement de la maladie.

Quelle est la signification de métastatique pour le cancer du poumon ?

Métastatique est un terme médical, qui signifie que les cellules du cancer voyagent d'un organe à l'autre.


Où le cancer du poumon métastase-t-il ?



Le cancer de poumon métastase des poumons aux autres parties du corps, qui incluent, les seins, la prostate ...

Comment le cancer de poumon métastase-il ?


Le cancer du poumon métastase par le sang, par circulation lymphatique, et par invasion directe.



Comment le cancer du poumon est-il diagnostiqué ?

Le cancer du poumon est diagnostiqué par beaucoup de techniques différentes, qui sont :

L’établissement d’un diagnostic requiert une série d’examens. Ceux-ci permettent de définir avec précision la nature et le stade de l’affection, et de ce fait, le traitement le mieux adapté.

* Radiographie de la poitrine.
* Études Cytologiques.
* Le fluide pleural aspiré pour rechercher des cellules.
* Biopsie du poumon.
* Bronchoscopie. etc...


La première étape est la radiographie du thorax, de face et de profil. Une tâche sombre et irrégulière, un voile ( provoqué par l’aération insuffisante du poumon ) ou un épanchement pleural ( présence d’un liquide opaque dans la plèvre, à la base du poumon ) sont révélateurs d’une affection cancéreuse et inciteront le médecin à poursuivre ses investigations.

Plus précis que la radiographie, le scanner permet, dans un second temps, d’observer des lésions de plus petites tailles et d’examiner des zones invisibles à la radio, telles que le haut du poumon.

Enfin la fibroscopie bronchique offre la possibilité d’explorer les bronches au moyen d’un fin tuyau muni d’une mini caméra vidéo. L’introduction d’une petite pince permet de prélever une partie de la tumeur pour l’analyser en laboratoire.

La fibroscopie bronchique n’est pas douloureuse, elle peut s’effectuer sous anesthésie locale.

Le patient doit impérativement s’abstenir de fumer durant les 24 heures précédant l’intervention. Il doit être à jeun depuis 4 heures.

 

Quels sont les symptômes et les signes du cancer du poumon ?



Les symptômes et les signes du cancer de poumon sont  multiples et de nature très différente : toux, sang dans le crachat, brièveté de souffle, douleur, perte de poids et faiblesse.
 

Comment les reconnaître ?

Qu’ils apparaissent comme des troubles causés par la consommation de tabac ou qu’ils se manifestent dans des parties du corps éloignées des bronches, ils ne sont pas toujours identifiés par les malades comme des signes de cancer.
De manière générale, les affections chroniques du fumeur, mais aussi d’autres symptômes indirects, constituent des signaux d’alarme. Dans tous les cas il faut immédiatement consulter un médecin.


Signes directs

*
infections pulmonaires récurrentes
* pleurésie
* essoufflement
* toux chroniques, crachat de sang
* modification de la voix ( enrouement )
* douleurs au niveau du thorax ou des épaules, irradiant dans le cou ou un bras


Signes indirects
*
altération de l’état général ( fatigue, anémie, fièvre, amaigrissement )
* œdèmes dans la partie supérieure du corps ( visage, cou )
* déformation des doigts et des ongles
* ganglions dans la partie basse du cou, ou dans les salières ( creux derrière les clavicules )

Enfin le dépistage de métastases au cerveau, au foie, ou dans les os peut également révéler l’existence d’un cancer du poumon primitif.

Comment le cancer métastatique du poumon est-il traité ? 



1. Chimiothérapie

Mais il y a des périodes où les cancers métastatiques sont traités avec la chirurgie, cela dépend de la nature exacte des foyers métastatiques.


2 Rayons

Quand le cancer du poumon métastatique est diagnostiqué, les oncologues décident toujours de soigner le cerveau, car le cerveau est l'organe où le cancer du poumon métastase le plus. La thérapie radiologique est faite même s'il n'y a aucune évidence de métastase de cancer du poumon au cerveau.  Quand l'oncologue décide de donner aux patients la thérapie radiologique, il passe en revue avec le patient les risques et les avantages des soins et demande une forme de consentement signée par eux.

Ce cancer est en progression constante en France ( 20 000 cas en 1995 - 40 000 d’ici 20 à 30 ans ), et dans le monde, les cancers du poumon sont aujourd’hui la première cause de mortalité par cancer. La consommation de tabac est le principal facteur de développement de la maladie. Aussi la prévention (lutte contre le tabagisme ) constitue la meilleure des armes contre ce cancer.

COMMENT LES TRAITER ?

Le traitement d’un cancer du poumon dépend de la nature et du stade d’évolution de la maladie. Globalement on peut distinguer le traitement des cancers " NAPC " et celui des " PC "


- Le traitement des cancers NAPC

La chirurgie est le traitement le plus efficace pour ce type d’affection, mais elle n’est pas toujours possible. En effet, sa mise en œuvre dépend de l’aptitude physiologique du patient à supporter une intervention chirurgicale ainsi que de la possibilité pour le chirurgien de retirer l’ensemble de la tumeur.
Avant de prendre la décision d’opérer, le médecin étudie l’état de santé général du malade : présente-t-il des problèmes cardiaques ?
Ses capacités respiratoires sont-elles suffisantes pour supporter l’ablation de tout ou partie d’un poumon ? Il faut noter que " l'âge physiologique " du malade est indépendant de son âge réel.

Certains patients de 70 ou 80 ans présentent un excellent état de santé général et supporteront sans difficulté une intervention chirurgicale.
Par ailleurs le spécialiste effectue un certain nombre d’examens afin de voir si la tumeur peut être entièrement retirée : il s’agit de la localiser précisément ( certaines localisations sont plus difficilement accessibles que d’autres ) et de dépister la présence éventuelle de métastases à proximité ou dans d’autres parties du corps, telles que l’abdomen, le cerveau ou les os. Si l’état général du malade et le développement de la tumeur le permettent, une opération est effectuée par un chirurgien spécialisé.
L’intervention est la plus " économique " possible : il s’agit de retirer l’ensemble de la tumeur avec le lobe attenant, tout en préservant la plus grande partie du poumon. Si l’extension de la maladie l’exige, l’intervention peut être précédée de quelques séances de chimiothérapie. Après l’opération, le médecin peut également prescrire des séances de radiothérapie ou de chimiothérapie encore, en fonction du stade constaté de la maladie. Si la tumeur ne peut être entièrement retirée, une chimiothérapie sera proposée, associée parallèlement, ou dans un second temps, à une radiothérapie. Si le patient est dans un bon état général mais présente plusieurs métastases, la chimiothérapie est le traitement le mieux adapté.

Si le malade est très affaibli, le médecin prescrit un traitement symptomatique.



* les traitements symptomatiques

Au cours des dernières années, les traitements des symptômes (traitements palliatifs ) des cancers du poumon ont connu d’importantes avancées, notamment dans le domaine de la douleur, et de l’insuffisance respiratoire. Les médecins disposent aujourd’hui de moyens très sophistiqués permettant par exemple de supprimer l'obstruction des bronches par laser ou permettant la mise en place de prothèses dans les bronches ou la trachée.
Par ailleurs de nouvelles substances permettent de lutter contre la perte d’appétit parfois consécutive à la maladie. Enfin, le cancer du poumon s’accompagnant dans la majorité des cas d’autres lésions (métastases cérébrales, osseuses etc... ) les traitements actuels prennent en compte la maladie dans toutes ses dimensions.


- Le traitement des cancers PC ( petites cellules )

A la différence des cancers NAPC, les cancers PC sont toujours traités de manière médicale.
S’ils ne font pas l’objet d’intervention chirurgicale, ce n’est pas parce qu’ils sont " plus graves " mais simplement parce que leurs cellules se comportent différemment. En effet, 70 à 80% des cancers PC réagissent positivement à la chimiothérapie mais ont tendance à récidiver dans un délai variable.
Pour prévenir la récidive, la radiothérapie peut être employée dans le traitement des formes localisées de cancers PC.
Par ailleurs les traitements par irradiation du cerveau sont préconisés pour prévenir les métastases cérébrales.
Chaque année l’arsenal thérapeutique s’enrichit de nouveaux médicaments plus actifs ou moins toxiques et à efficacité égale.

 

LE SUIVI POST TRAITEMENT

Après une opération, il est conseillé d’effectuer une surveillance régulière par scanner et/ou par fibroscopie. Dans le cas d’un cancer PC ou d’un cancer NAPC non opérable, les examens seront plus fréquents.
 

COMMENT LES PRÉVENIR ?


Le coût élevé des procédures de dépistage et la fréquence à laquelle devraient y être soumis les individus " à risque " rendent difficile la mise en place d’un système de dépistage efficace. Aujourd’hui 5% seulement des cas de cancer du poumon sont détectés précocement à l’occasion de radiographies de " routine ". Prévenir les cancers du poumon c’est donc avant tout éviter de s’y exposer, en proscrivant les pratiques qui les favorisent, comme la consommation de tabac.

Question urgente concernant le cancer du poumon


- Mon père est atteint d'un cancer du poumon avec de multiples métastases. Depuis hier il est hospitalisé ( il est en plein traitement radio et chimio ). Depuis ce matin son cou a vraiment gonflé d'une façon spectaculaire et il a perdu un peu la tête aussi ( il fait des blocages, demande sans cesse la même chose, ). Je sais que mon père est condamné mais pardonnez-moi de vous poser cette question: j'aimerais savoir si ce sont des signes d'une fin proche ?

- Je ne sais pas quel est le niveau de son état... Mais il ne faut peut-être pas encore s'affoler. Parfois les corticoïdes font gonfler et une personne âgée perd parfois la tête lorsqu'elle se trouve dans un environnement nouveau. En l'occurrence l'hôpital. Mais je ne peux rien affirmer.
Courage; Mireille
Ne désespère jamais.

- Bonjour Mireille,
Merci de m'avoir répondu rapidement. Mon père n'a que 57 ans et en fait son traitement est un traitement de confort car il a des tumeurs partout. Ma mère pense qu'il perd la tête à cause de la morphine qu'il prend pour calmer toutes ses douleurs.
En tous cas merci pour ton réconfort car le moral est au plus bas.

- Plusieurs raisons peuvent être en cause dans les symptômes que vous décrivez chez votre papa. Tout d'abord le gonflement du cou et du visage évoque une compression des gros vaisseaux du thorax . Celui-ci peut être lié à un ganglion qui comprimerait les vaisseaux, mais aussi aux effets de la radiothérapie sur la région. Seul le cancérologue qui a tous les éléments en main ( scanner, etc. ) peut en juger.
Quant à ses pertes de mémoire etc.. Ils peuvent être en rapport avec cette compression d'où apport défectueux de sang dans le cerveau, mais aussi avec la fatigue liée aux traitements . Dr

LES EFFETS INDÉSIRABLES DES MORPHINIQUES

Différents types d’effets indésirables sont observables selon la durée d’administration.
 
Pour une administration courte de quelques jours chez des patients : (période post opératoire )

- Digestifs : nausées, vomissements
- Urinaires : rétention aiguë d’urine
- Cutanés : prurit
- Neuro-psychiques : cauchemar, hallucination convulsions
- Respiratoires : diminution de la fréquence respiratoire.
- Neurologiques

Pour une administration prolongée ( cancer ) :
- Digestifs : nausées, sècheresse de la bouche
- Urinaires
- Cutanés : prurit, sueurs
- Neuro-psychiques : désorientation, sédation, troubles du sommeil (cauchemar...), troubles amnésiques,
- Pharmacologiques : tolérance, dépendance physique

( lemantov )  : Qu'est-ce que vous entendez par prolonger la survie à 12 semaines?

Le patient décède-t-il après ce temps? Je ne comprends pas la finalité de la phrase.

Ma soeur est touchée par un carcinome bronchique à petites cellules,je crois de type 1.Elle a eu un premier protocole avec une bithérapie (carboplatine + ?) de janvier 08 à juillet 08;cela avait bien réduit mais le cancérologue a stoppé la cure pour la laisser souffler.

Un nouveau protocole avec hycamtin 4 mg a été repris il y a une semaine, et ce avec une injection par semaine sur 2 semaines, puis 15 jours d'arrêt, puis on repart pour une injection semaine pour 2 semaines etc etc. Le 2nd traitement a été engagé 4 mois après l'arrêt du 1er, alors que sur le scanner on voyait progresser la maladie (scanner d'octobre 08).

Aux personnes qui en connaissent un peu pouvez-vous me donner votre avis, notamment sur la compétence ou l'incompétence du cancérologue à avoir remis un traitement aussi tard?

Qui peut me parler de son expérience sur le même type de cancer, les chances de ma soeur de s'en sortir (pas gâtée par la vie : infarctus en 2006, née autiste en 1963),l'impact réussite avec l'hycamtin.

Merci à tous. Soyez courageux et battez vous fort.


Excusez-moi, j'ai eu une grave panne d'internet et je n'ai pas pu répondre aux questions depuis plus de deux mois...Voici le passage que vous citez :
"Dans le cancer de l’ovaire, les études ont démontré l’efficacité de HYCAMTIN, avec un taux de réponse global d’environ 16 %. Au cours de la principale étude, 23 des 112 patients sous HYCAMTIN, (20,5 %) ont répondu au traitement, contre 16 des 114 patients sous paclitaxel (14 %).
Dans le cancer du poumon, l’examen des résultats obtenus lors de toutes les études (480 patients sous HYCAMTIN), le taux de réponse était de 20,2 %. Comparé au traitement des symptômes seul, HYCAMTIN a prolongé la survie de 12 semaines. Il s’est avéré aussi efficace que la chimiothérapie combinée classique."

Ce passage dont vous parlez et que je viens de citer ci-dessus est un bilan d'expériences fait par des chercheurs.

Je n'ai jamais moi-même été traitée par l'hycantin puisque mon cancer date de 20 ans et ce traitement n'existait pas encore.

Ce texte cité correspond à des expériences faites sur des malades certainement en fin de vie, et il faut dans une telle maladie considérer chaque cas indépendamment. C'est du langage d'expert et déshumanisé, je vous l'accorde. Tout dépend de l'avancée de la maladie, de la résistance du malade, de sa volonté de guérir, de son moral.

Je comprends votre angoisse et surtout celle de votre sœur. Je ne pars pas du principe que le cancérologue s'est trompé. Ce sont des gens bien formés et en général plus humains que beaucoup de médecins et surtout plus humains que les scientifiques cités plus haut qui font froidement leurs bilans...

 Je vous rappelle que j'ai été guérie d'un cancer des ovaires avancé. Que mon fils a eu un cancer dont il est guéri et que mon mari est en rémission de deux cancers... J'ai donc une certaine expérience...Je peux vous dire que si le cancérologue a arrêté le traitement provisoirement, c'est que votre sœur n'aurait pas pu en supporter plus. Le médecin se fie à la baisse des plaquettes, à la formule sanguine en général. La baisse trop importante des plaquettes est aussi une élimination totale de toute résistance. De plus, votre sœur est fragilisée par son infarctus...Parlez plus avec votre médecin pour essayer de comprendre... malheureusement les cancérologues sont débordés, votre sœur est malade, autiste et n'est peut-être pas aussi réceptive que vous aux explications. Si vous n'êtes pas admis aux visites demandez un entretien spécial pendant qu'elle se rhabille dans l'autre pièce ou parlez-en au généraliste qui la suit. Bon courage.

Bien amicalement. Mireille


 


Date de création : 28/12/2007 • 20:11
Dernière modification : 16/12/2012 • 20:19
Catégorie : Autres cancers
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