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pbs/ stress, chocs, déprime et psy

Stress, Chocs psychologiques, déprime, borderlines etc...

Je n'ai jamais eu confiance et peut-être à tort, dans la psychothérapie, j'accuse les psychologues de bien des maux actuels : enfants égoïstes, parents négligents, liberté confondue avec anarchie ... On a même à une certaine période accusé indirectement les parents d'enfants dyslexiques pour s'apercevoir plus tard qu'il s'agissait sans doute d'un problème de vision !
Je me méfie aussi des traitements pour déprime. J'ai connu une personne qui ne l'a pris que pendant deux jours, elle ne le supportait pas. Elle se sentait mal à l'aise et amorphe; de plus il n'était pas encore efficace; ce n'est qu'au bout de 15 jours qu'il agit. Cet état amorphe est à vous déprimer !

Le simple stress

La lecture, la marche  pour détendre vos muscles. La respiration contrôlée pour vous calmer. Respirez calmement et lentement pendant au moins trois minutes. Remplissez vos poumons d’air. Expirez par la bouche et par le nez. Continuez jusqu’à ce que vous vous sentiez calme. Essayez  de vous distraire : musique douce aimée, passage de lecture apprécié.

 

La dépression masquée


Douleurs diffuses, maux de tête, fatigue… Autant de symptômes physiques qui peuvent révéler chez certaines personnes une dépression.

Une dépression masquée est une dépression dans laquelle les signes psychiques de la maladie (souffrance morale et auto-dévaluation, pensées suicidaires…) passent à l’arrière-plan pour laisser la place aux signes physiques : douleurs diffuses musculaires et articulaires, fatigue et insomnie, manque d’appétit, céphalées, douleurs thoraciques… Les symptômes sont alors interprétés comme étant ceux d’une maladie somatique.
Le patient est dans une errance médicale

Il en résulte que le patient n’est pas traité pour sa dépression en tant que telle et qu’il entre souvent dans une errance médicale, une accumulation de traitements pour lumbagos, céphalées, syndromes de fatigue chronique… La dépression masquée est une dépression niée, souvent passée sur le mode chronique, qui trouve d’autres voies pour s’exprimer.

Les troubles provoqués par une dépression masquée entrent dans le cadre des maladies psychosomatiques, mais toutes les maladies psychosomatiques ne sont pas d’origine dépressive.

les maladies psychosomatiques ne sont pas d’origine dépressive.

Pourquoi la dépression est-elle masquée ?

Les personnes qui expriment par des manifestations physiques leur appel au secours sont souvent persuadées que leur entourage ne prend pas au sérieux les maladies psychiques considérées comme honteuses ou comme une sorte de laisser-aller. C’est d’ailleurs souvent le cas dans notre société, la dépression n’étant pas encore considérée par tous comme une "vraie" maladie.

Quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit cependant que ces jugements négatifs sur la dépression peuvent aussi venir du malade lui-même. C’est lui qui ne veut pas admettre qu’il souffre d’une pathologie qu’il a critiquée chez d’autres ou toujours entendu présenter de façon péjorative dans son entourage. Il arrive alors que la souffrance morale ainsi niée finisse par s’exprimer sous forme de souffrances physiques.

Dans le cas des plus jeunes, la dépression masquée est une façon de forcer les parents à voir une souffrance que l'ado ou l'enfant n’arrive pas à dire parce qu’il est trop jeune, ou parce qu’il ne l’admet pas lui-même.
Comment diagnostiquer une dépression masquée ?

La tâche du médecin n’est pas simple. Outre le fait que de tels symptômes correspondent à d’authentiques pathologies somatiques (les céphalées peuvent être migraineuses ou hormonales ; les douleurs articulaires, liées à l’arthrose, etc.), ils peuvent aussi évoquer des syndromes psychosomatiques (syndrome de fatigue chronique, spasmophilie) ou des troubles psychologiques d’un autre ordre (troubles anxieux, stress intense), avec lesquels la frontière n’est pas si facile à tracer.

Le médecin traitant qui échoue à calmer des troubles somatiques par les médicaments spécifiques doit se poser la question
d’un état dépressif chronique et interroger l’état psychologique de son patient. Par exemple, la fatigue est-elle due à un manque de sommeil ou l’expression d’un désintérêt généralisé ? L’amaigrissement n’est-il pas plutôt lié à un manque d’appétit ? Et enfin, pourquoi aucun traitement ne se montre-t-il efficace contre ces maladies ? Un interrogatoire ciblé permet de retrouver les critères diagnostiques de la dépression chez ces patients qui cachent si bien leur jeu.

Attention cependant, pour ne pas risquer de passer à côté d’un trouble vraiment somatique, le diagnostic de dépression masquée ne doit pas être posé en première intention. Il faut soigneusement éliminer toute autre cause avant d’en arriver à cette conclusion.
Comment soigner une dépression masquée ?

La dépression masquée doit être soignée comme une dépression classique. Cela permet généralement de guérir les manifestations de toutes sortes et de diminuer, voire arrêter, les autres traitements médicamenteux (contre la douleur, les difficultés digestives, etc.) qui ont toujours des effets secondaires et qui se sont montrés, et pour cause, sans efficacité durable dans le cadre d’une dépression masquée.

Notons que dans la dépression masquée, comme dans toute dépression, le risque suicidaire est bien présent. Il peut même être majoré par le désir d’en finir avec ces douleurs qui résistent aux traitements.

Une psychothérapie cognitive et comportementale est particulièrement indiquée pour ces patients, même quand les antidépresseurs ont levé les troubles. Le patient doit essayer de désactiver les mécanismes psychiques par lesquels il convertit sa souffrance morale en douleurs physiques. Comme pour toute dépression, la prise en charge doit durer au moins six mois.

Boulimie

- Pour ma fille N., elle a fait une tentative de suicide fin novembre 2004 en avalant plus de deux cent cachets m'appartenant (traitement de fond pour le cœur + deux boîtes de Lexomil )  heureusement elle les a vomis comme elle fait pour la nourriture mais elle a dû en digérer car elle avait les pupilles complètement dilatées quand on a fait appel au médecin le lendemain; ce qui l'a peut être sauvée, c'est " inipomp ", un cachet fait pour tapisser la paroi de l'estomac, elle en avait avalé une boîte aussi, elle est restée 3 jours aux urgences. Elle nous mène la vie dure, (doux euphémisme) très forte de caractère, elle se comporte en tyran, casse tout quand elle est contrariée; je pense que pour mon hypertension actuelle, elle y contribue largement. Je crois aussi que dans le fond elle est très malheureuse, mais la garder chez nous dans ces conditions est malsain pour tous, je n'ai pas de solution. aujourd'hui, je me pose des questions.



 
Boulimie, anorexie, être un peu exclusif....
 
Toutes ces maladies poussent la personne à s'autodétruire par manque de confiance. Ils ne retiennent de leurs rapports avec les autres que ce qui leur fait mal. Lorsqu'il s'agit d'adolescents ou d'adultes, il est difficile aux parents d'intervenir soit à cause de l'éloignement, ils ne se voient plus tous les jours, la personnalité évolue et c'est normal...soit à cause de l'ingérence dans une vie qui ne nous appartient pas, du travail de chacun. Il y a des familles plus ou moins fragiles dans ce domaine, des personnes très sensibles, des parents qui ont été exigeants ou idéalisés. Ce mal être peut réapparaître les jours de stress, de choc psychologique, à la suite de périodes d'hyperactivité débordante impulsive ou désordonnée qui semble un signe avant coureur de la déprime. Il est toujours un besoin d'amour et de façon surprenante, surtout d'amour parental. Nous avons peut-être trop tendance à ne pas assez dire que nous aimons.

 
Si vous vous enfoncez dans la déprime
 

Parmi les mécanismes de la déprime et du manque de confiance :

Le " bonheur " de la mélancolie : on s' installe dans cet état et on l' entretient en allant vers des choses en harmonie avec cet état : musiques tristes qui font pleurer par exemple . C' est aussi ce que j' appelle " l' installation dans " son domaine " , ou encore " les prisons auto-infligées " , choix qu' on fera d' autant plus si on subit des peurs.

Le besoin d' être cocooné : car cela correspond à un manque affectif,  on aimerait que lorsqu' on se plaint les gens viennent à vous pour vous écouter et vous consoler, du moins dans un premier temps ; parce qu' à la longue ils se lassent et l' on se retrouve plus seuls qu' avant.

L ' inertie : on est persuadés que rien ne peut changer.



 
 

Les peurs de toutes sortes :

 

Le problème de l' identité et la peur de se perdre : en effet , si l' on a conscience d' avoir toujours été triste , on n' arrive pas à s' imaginer autrement, et même cela nous effraie un peu de changer.

La peur du " qu' en dira-t-on " et de l' inconnu : imaginez que vous viviez avec une personne qui fait de votre vie un enfer; et vous restez quand même . Pourquoi ? parce que vous craignez ce que les " gens vont dire " si vous partez ! vous craignez le jugement d' autrui. Vous craignez aussi la solitude , vous craignez l' inconnu .

Le refus de ce qu'on ne peut changer, le " ressassage " : tant que vous refuserez de voir l' évidence, que ce soit la perte de quelque chose ou de quelqu'un, vous déprimerez, car rien ne peut changer l' histoire ni les événements. Se buter là-dessus est un refus de voir la réalité en face. Il vous faut apprendre à faire des deuils . De même, vous pouvez vous sentir traités injustement, mal aimés : ressasser cela ne sert qu' à vous enfoncer toujours plus profondément .

L ' erreur d' adversaire : et oui vous vous battez sans cesse en ressassant,  mais pas contre le bon adversaire : vous vous battez contre votre vie,  contre les autres, vous mettez en évidence vos manques, croyant que ce sont eux les responsables. Ok , votre vie n' est peut-être pas rose, peut-être même est-elle très dure, et je me garderai bien de vous dire " mais non " car rien n' est plus injuste et agaçant . Mais, et là je dis des choses que vous savez : on peut être pauvre, démuni et heureux, comme riche à ne plus savoir que faire pour se distraire et mourir d' ennui !


Votre vrai adversaire est en vous : c' est lui qu' il vous faut combattre : changer votre vision des choses , à défaut de ne pouvoir changer les choses elles-mêmes ; et c' est possible ! comment ?



 

Changer tout ça

 
Prendre conscience de ces mécanismes : sans prise de conscience , pas d' évolution possible .

La notion de détermination : il faut VOULOIR et vouloir fort , vouloir vraiment changer .

Positif / Négatif : Faites une colonne avec tout ce qui est négatif et vous traine vers le bas .

Imaginez le contre-pied de chacun de ces points noirs . Exemple :

* au lieu de ressasser : couper court !

* au lieu de passer son temps en introspection, regarder ailleurs :

Vous ne pouvez pas imaginer le temps que vous passez à oublier de vous émerveiller de tout ce qui est beau dans la nature, autour de vous ; devenez curieux de tout, apprenez, découvrez,  vous n' aurez plus le temps de vous ennuyer, pour peu que vous deveniez curieux .

Choisir les voix qu'on écoute :les extérieures et les intérieures .

* Ne laissez personne vous imposer quoi que ce soit . Ne vous préoccupez pas de ce que les autres pensent. Les autres n' ont pas le pouvoir de vous rendre heureux ? alors pourquoi auraient-ils celui de vous rendre malheureux ? laissez dire , soyez vous-mêmes .

Sachez une chose : chaque fois que la déprime s' abat sur vous, semblant venir de nulle part, elle a en fait chaque fois une cause, même passée inaperçue à vos yeux : une parole, un souvenir, une impression, une odeur même ! à vous, quand la déprime arrive, de faire une pause et de chercher le point de départ; et vous serez surpris de l'insignifiance du point de départ parfois, vous vous direz " c'était donc ça ! " après quoi vous vous sentirez rasséréné.
Les associations d' idées : exemple : vous déprimez brutalement , vous vous sentez mal aimé; en réfléchissant, vous vous apercevez que vous venez d' approcher d' un groupe de personnes en discussion, et qu' elles ont cessé de parler à votre approche; vous vous êtes imaginé aussitôt qu' elles disaient du mal de vous, ou qu' elles ne voulaient pas partager leur conversation avec vous, et voilà, c' est tout, c' est aussi bête que ça, sauf que vous n'avez pas réalisé le lien de cause à effet; maintenant que vous avez appris à rechercher systématiquement la cause de tous ces mal-êtres qui vous assaillent, vous pouvez faire le lien, et vous pouvez rire de vous : car rien ne prouve vos impressions, peut-être ce groupe avait-il tout simplement fini son sujet, peut-être ils cessent de parler parce qu'ils n' ont plus rien en tête, peut-être ils parlaient pour ne rien dire, par ennui,
ou pour dire du mal et votre arrivée est une diversion heureuse ou les a mis mal à l'aise sans que cela vous concerne !




 
Le soutien des proches

 
Pour être efficace, ce soutien suppose le respect d’une « bonne distance » avec la personne dépressive, une présence bienveillante mais pas « étouffante », de l’affection, de l’écoute et de la patience. Il ne sert à rien d’accabler votre proche de « bons conseils » (« Si j’étais toi, je ferais… ») ou d’injonctions (« Ne te laisse pas aller ! », « Bouge-toi un peu au lieu de traîner au lit tous les matins ! »…). Ils ne feront en effet qu’aviver ses sentiments de culpabilité et d’impuissance. Souvenez-vous que la dépression est une maladie : demanderiez-vous à une personne atteinte de la grippe d’arrêter d’avoir de la fièvre ? En revanche, vous pouvez rassurer votre proche en lui disant (en lui répétant au besoin) que vous comprenez ses difficultés, que la dépression est une maladie qui touche beaucoup de monde et que l’on peut s’en sortir avec de l’aide peut-être et du temps surtout.

• Pour encourager votre proche à vous parler, il est préférable que vous gardiez une attitude « ouverte », et que vous l’écoutiez avec attention et patience (même s’il a tendance à « ressasser » ou à rester sourd aux apaisements ). Il est également important que vous vous montriez sensible aux efforts faits par votre proche et que vous les souligniez (par la parole, un geste ou un sourire) afin de le valoriser.

• Même si elle n’en donne pas l’impression, une personne qui souffre de dépression est très sensible aux offres d’aide (courses, ménage, cuisine, bricolage…) et aux « petites attentions ». Attention cependant à ne pas être trop « maternel » ou « envahissant ». Si votre proche se sent infantilisé, vous risquez de renforcer son sentiment de dévalorisation (« Je ne suis plus bon à rien »).

• Vous pouvez aider et motiver votre proche en l’invitant à faire avec vous des promenades, des sorties. L’encourager, sans le harceler, à poursuivre certaines activités qui lui procuraient du plaisir, est également une forme de soutien utile. Rappelez-vous cependant qu’il peut être contre-productif de brusquer votre proche. Une personne dépressive se fatigue très vite car elle lutte en permanence contre sa fatigue et ses idées noires.


 

En conclusion

Ayez le réflexe : quel événement a changé mon ( son ) moral ?

Ayez la volonté : non, voix intérieure je refuse de t' écouter et à la place je décide de penser à quelque chose de gai.

Forcez-vous à écouter des musiques gaies : au début vous n' en aurez pas envie, cela vous agace la gaieté; mais vous finirez par apprécier;
ou des musiques qui élèvent l' esprit, enthousiasment; n' oubliez pas que notre esprit prend les couleurs de ce dont on le remplit !

Soyez ouvert vers l' extérieur : réapprenez à vous émerveiller et à découvrir ...




 
 
La maladie bipolaire : qu’est-ce que c’est ?
 


Le trouble bipolaire fait partie des troubles de l’humeur auxquels appartient également la dépression récurrente (ou trouble unipolaire).
Le trouble bipolaire est une catégorie des troubles de l'humeur, anciennement nommé PMD (Psychose maniaco-dépressive) ou MMD (maladie maniaco-dépressive). Ce trouble est caractérisé par la fluctuation anormale de l’humeur, qui oscille entre des périodes d’excitation marquée (manie) et de mélancolie profonde (dépression), entrecoupées parfois de périodes de stabilité.

Aujourd'hui, on préfère le terme de trouble bipolaire, parce que les formes cliniques sont en fait très diverses, alors que le terme de psychose maniaco-dépressive laisse penser que seules les formes où alternent des épisodes maniaques et des épisodes dépressifs sont prises en compte. Entre les accès, le patient dans la plupart des cas a une vie psychique et sociale tout à fait normale, ce qui est inhabituel dans les cas de maladies psychotiques chroniques.
Environ une personne sur 3 ayant un diagnostic de dépression majeure pourrait en fait être atteinte de trouble bipolaire, selon une étude financée par Sanofi-Aventis, présentée au congrès annuel de l'American Psychiatric Association.
En France, le trouble bipolaire est sous-diagnostiqué. Des études récentes ont suggéré que jusqu'à 40% des personnes atteintes de trouble bipolaire reçoivent d'abord un autre diagnostic et que plusieurs années peuvent passer avant qu'elles reçoivent le diagnostic exact.
C’est une maladie qui dans sa forme la plus typique comporte deux phases : la phase maniaque et la phase dépressive. Entre les deux pôles, la personne qui souffre de maladie bipolaire, retrouve un état normal.
La phase maniaque se définit comme un épisode d’excitation pathologique : le sujet qui en souffre est hyperactif et euphorique, inhabituellement volubile et fait de multiples projets. Il peut présenter divers troubles comportementaux, perdre toute inhibition ou engager des dépenses inconsidérées.
La phase dépressive est en quelque sorte le miroir de la phase maniaque : le sujet présente des signes de grande tristesse, il est ralenti et n’a goût à rien, parfois il veut mourir; les formes les plus sévères sont qualifiées de «mélancoliques». Le danger principal de cette maladie est le risque de suicide.

 

 

Borderline : « cette maladie des émotions »

 

 " Cette maladie toucherait 3% de la population mais est hélas totalement inconnue du grand public dans les pays francophones. "
En résumé, cette "maladie" est celle d'enfants nés avec une grande sensibilité et qui ont vécu dans un environnement familial invalidant. Elle se déclare vers l'adolescence et il est très important de pouvoir être pris en charge par un thérapeute pour soigner les troubles et calmer la souffrance qu'elle engendre.
Il faut aussi souligner que certaines personnes peuvent manifester des traits borderline à l'occasion d'événements traumatisants qui révèlent des souffrances narcissiques, sans que la pathologie soit installée. Je crois que la dynamique du sujet à son environnement fait beaucoup dans l'installation de cette pathologie.
 
"La personnalité borderline est caractérisée par une impulsivité marquée et une instabilité des relations interpersonnelles, de l'image de soi et des affects"
Si on va plus avant dans la définition du trouble de la personnalité borderline, on trouve les caractéristiques suivantes :
- efforts effrénés pour éviter les abandons, réels ou imaginés
- mode de relation interpersonnelle instable et intense, caractérisé par l'alternance entre des positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation
- perturbation de l'identité. Instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi. Sentiment de ne pas exister, de représenter quelque chose de mauvais
- impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables : dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie
- répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires ou d'automutilations
- instabilité affective
- sentiment chronique de vide
- colères intenses ou inadéquates ou difficulté à contrôler sa colère...."

" ...On pensait que l’épilepsie était un problème psychiatrique, jusqu’à ce que les anomalies neurologiques sous-jacentes soient comprises.  Des chercheurs ont découvert des anomalies médicales et neurologiques chez les personnes souffrant d'un trouble borderline.  De nombreux symptômes sont probablement dus à un dysfonctionnement du système limbique du cerveau.  A mon avis, le trouble de la personnalité est en premier lieu un problème médical.  Il peut maintenant être traité.
 
L'Expérience Limite
(The Borderline Experience)
Imaginez que vous êtes confronté à un stress mineur : un pneu plat, un évier bouché ou un leger désaccord avec votre épouse, votre ami, votre fiancé(e), votre enfant, etc.  Au lieu de trouver une solution acceptable, votre esprit semble paniquer. Un sentiment d'appréhension se développe, pouvant causer une gêne dans l’estomac ou la poitrine.  Des sensations d’angoisse viennent compliquer ce sentiment croissant d'appréhension et d’inquiétude. Ceci est suivi par une colère qui augmente progressivement, devenant éventuelleement une rage si forte qu’elle vous submerge, alors même que vous vous rendez compte qu'elle est excessive.  Dans les minutes ou les heures qui suivent, d’autres sentiments négatifs se glissent, y compris des souvenirs de souffrances passées, jusqu’à ce que vous reviviez virtuellement chaque émotion négative qu’un être humain peut ressentir.


Vous vous sentez piégé et vulnérable. Vos défenses psychologiques sont submergées par une douleur émotionnelle insupportable.  Vous vous sentez déprimé.  Vous vous sentez incapable de réagir alors que votre esprit et votre corps sont maintenant dans une panique totale.  Vous perdez la perception de la réalité, sautant vers des conclusions erronées dans un effort vain pour réaliser ce qui arrive.  Et comme la douleur continue de s’intensifier, le système nerveux crée des sensations bizarres de vide, d’engourdissement et d’irréalité.  Vous devenez incapable de penser rationnellement alors que la panique continue d'empirer.
Votre esprit cherche alors désespérément une issue et des solutions pour fuir cette douleur.  Il fait revenir à la mémoire des activités passées où vous vous sentiez mieux.  Dès qu’une méthode est trouvée, votre esprit vous force avec frénésie à poursuivre cette activité jusqu’à un niveau excessif, auto-destructeur, résultant finalement en une délivrance biochimique.  Des substances chimiques du cerveau sont libérées et stoppent la douleur pour vous permettre de vous sentir de nouveau 'normal(e)'.
Mais comment se sentir de nouveau « normal » lorsqu’on sait qu’un phénomène aussi horrible se reproduira?  Comment se sentir à nouveau normal lorsque votre conduite auto-destructrice et déplacée a pour témoins votre famille, vos amis, vos collègues ou votre employeur?  Comment encore se sentir normal lorsque ces comportements provoquent des ennuis financiers, relationnels, physiques ou légaux?


Les « borderline » souffrent  de sautes d’humeur fréquentes, intenses et imprévisibles, même en l’absence de stress.  Les sautes d’humeur paralysent les efforts du « borderline » pour vivre une vie heureuse et réussie.  Les « Borderline » sont les victimes d’une maladie extrêmement pénible...
Les symptômes peuvent être si désagréables pour ceux qui sont en contact avec les « borderline » qu'il peut être difficile voire impossible  de ressentir des sentiments de compréhension ou de compassion à leur égard.  Les « borderline » souhaitent désespérément être aimés, mais leur maladie les fait parfois paraître impossibles à aimer.  Ils sont terrifiés à l’idée d’être abandonnés mais sont en même temps incapables d’empêcher leur maladie de détruire leurs relations.



Les « Borderlines » sont des victimes.
Les facteurs génétiques sont importants : Le risque de développer un trouble borderline est six fois plus grand lorsqu’un proche parent a lui-même cette maladie.  Dans des études portant sur de vrais jumeaux, les chercheurs ont découvert que beaucoup de traits de personnalité sont déterminés génétiquement.
Les « borderline » souffrent également et souvent d’autres troubles :  dépression, hypothyroïdisme, déficit en vitamine B12, autres troubles de la personnalité, angoisse, troubles de l'alimentation et problèmes d'abus de drogues sont les plus fréquents.  L’intelligence n’est pas touchée par la maladie mais la capacité d’organiser et de structurer son temps peut se trouver sérieusement compromise.
... Alors que de nombreux « borderlines » ont souffert de maltraitance ou de négligence durant leur enfance, d’autres ont développé le trouble à la suite de blessures à la tête, d’épilepsie ou d’infections au cerveau.  La disparition prématurée des parents ou l’inceste sont communément associés aux troubles « borderline »
La mémoire et la vision des choses sont altérées.  La fonction glandulaire peut aussi être anormale.  Le sommeil est anormal.  La réaction à certains médicaments est bizarre. Si l’état « borderline » n’était qu’une maladie émotionnelle, pourquoi alors noterait-on la présence de tous ces autres troubles médicaux neurologiques?
Des niveaux bas de sérotonine peuvent augmenter le risque d’auto-destruction ou d’actions impulsives au cours d’une crise. 

Les traitements
Grâce aux derniers développements en médecine, les patients « borderline » peuvent maintenant être soignés et souvent guéris.  Le médicament Prozac (substance : fluoxétine) arrête habituellement en quelques jours les sautes d’humeur. 
Les « borderlines » ont besoin de savoir qu’ils ont une valeur comme être humain.  Les sentiments de désespoir et de frustration sont alors remplacés souvent par de l’optimisme et de la motivation, une fois que le Prozac a arrêté les sautes d’humeur et que le patient réalise qu’il peut mener une vie plus heureuse et plus réussie.
Tous les « borderline » ont besoin d’une aide psychologique. Il est pratiquement impossible de vivre pendant des années comme « borderline » sans avoir besoin d'une aide psychologique.
Aucun médicament ne devrait jamais être administré sans une surveillance médicale appropriée. 
L’antidépresseur fluoxetine (Prozac), qui augmente la sérotonine, élimine virtuellement les sautes d’humeur.  Les sentiments de colère, de vide et d’ennui sont souvent éliminés ou diminués.
Les neuroleptiques …se sont révélés efficaces lorsque le « borderline » ressent du stress. Mais on ne devrait les utiliser que lorsqu’ils sont nécessaires.  Ces médicaments peuvent être efficaces à faible dose, et doivent être pris avec grande prudence.
Certains médicaments peuvent donc aider pour le traitement de quelques symptômes, mais les patients  « borderline » en stade de récupérationont ont  besoin d’un re-entraînement.
Les symptômes sont plus fréquents sous stress, en cas de dépression.  

Témoignages :
- A cette lecture, oui, j'ai retrouvé des traits de caractère de mon enfant. Mais il est trop tard...Et d'ailleurs cette lecture me fait simplement apparaître à quel point elle souffrait. Cela ne me dit rien sur ce que j'aurai peut-être pu faire pour elle. Je l'ai accompagnée dans son parcours, sans savoir, sans comprendre...Le drame, c'est que j'ai appelé au secours, je me sentais tellement dépassée, je sentais Céline s'enfoncer dans un mal de vivre que je croyais être de la dépression. J'ai appelé en vain...


Trouble de la personnalité caractérisé par une tendance nette à agir de façon impulsive et sans considération pour les conséquences possibles, une humeur imprévisible et capricieuse, une tendance aux explosions émotionnelles et une difficulté à contrôler les comportements impulsifs, une tendance à adopter un comportement querelleur et à entrer en conflit avec les autres, particulièrement lorsque les actes impulsifs sont contrariés ou empêchés. Deux types peuvent être distingués: le type impulsif, caractérisé principalement par une instabilité émotionnelle et un manque de contrôle des impulsions, et le type borderline, caractérisé en outre par des perturbations de l'image de soi, de l'établissement de projets et des préférences personnelles, par un sentiment chronique de vide intérieur, par des relations interpersonnelles intenses et instables et par une tendance à adopter un comportement auto-destructeur, comprenant des tentatives de suicide et des gestes suicidaires.

- Le sujet bordeline est confronté à de grandes souffrances narcissiques, un sentiment de vide intérieur et d'inexistence. Il y a également un rapport à la violence dans la relation à l'environnement : intensité des sensations recherchées ( addictions, sexualité, auto mutilations ), violence des relations humaines (jalousie, agressivité ). S'instaure une relation de forte dépendance à l'environnement.
Comme si un déficit de consistance psychique devait se trouver compensé par un vécu exacerbé.
Il y a une grande concordance entre ce diagnostic et des antécédents de maltraitance. Mais on peut imaginer d'autres causes à cette situation psychique.

Le trouble de la personnalité borderline (ou trouble de la personnalité limite) est un trouble de la personnalité qui s'exprime par des humeurs changeantes, par des relations humaines délicates, par un manque de confiance en soi-même et aussi par des comportements auto-agressifs.
·    Les relations humaines du patient sont souvent très instables. Ceci est en rapport avec son image de lui-même troublée. Ainsi même des liens émotionnels intenses n'empêchent pas que la position vis-à-vis des membres de la famille, d'amis ou de partenaires soudainement tourne d'idéalisation (admiration et amour fort ) en dépréciation.
·    Quand le patient est traité de façon injuste ( que cela soit réel ou non ) il réagit souvent violemment et impulsivement et ne trouve, des jours et des semaines durant, pas d'issue à son univers d'idées de vengeance, de reproches vis-à-vis de lui-même et des autres ou même de haine de soi-même. Beaucoup de gestes des autres sont interprétés faussement ou qualifiés comme hostiles de par une sur-interprétation. Ils sont intensément analysés et examinés par rapport à leur contenu de « signaux ». Le patient a des difficultés à interpréter justement le comportement des autres. Sa perception de l'autre est très changeante.

·    Il y a un rapport entre la peur d'être quitté et la difficulté de se sentir émotionnellement lié à une personne-clé quand celle-ci est absente. Cela aboutit à un sentiment d'être quitté et de n'avoir aucune valeur.


- C’est la création qui sauve les “bordeline”!!! et évite les psy, c’est cher et ils sont incapables de changer le monde
-  Être borderline, c'est avoir les émotions tellement intenses qu'elles mènent notre vie, à un point tel, que l'on ressemble perpétuellement à un adolescent dans sa crise.
- Ce sont des personnes en mal de vivre qui se détruisent progressivement; les uns par l’alcool, les autres par la drogue, d’autres encore sont dépressifs, suicidaires, anorexiques, boulimiques…
- Il faut pouvoir être soi, sans jugement hostile de la part des autres ... Cette maladie des émotions est un voile que tu lèves sur ta souffrance. Vivre avec cette tempête d’émotions qui explose dans ta vie à l’improviste, qui  te conduit « aux portes de l’enfer », au point d’en porter pour toujours les stigmates…
Oui il faut en parler, il faut avoir le courage de crier sa différence :
- Être borderline, C'est être emmuré en permanence, ne pas pouvoir avoir une relation normale avec quelqu’un. La moindre chose nous rend hors de nous, nous fait bouillir littéralement. Ces satanées émotions volcaniques !
Être borderline, c'est être porté à s'autodétruire de toutes les façons possibles pour oublier la souffrance PERMANENTE, qui ne nous lâche jamais. On voudrait être comme les autres....C'est impossible.
 

L'expérience borderline.

Les facteurs génétiques sont importants : le borderline tend à tenir ça de famille.  Le risque de développer un trouble borderline est six fois plus grand lorsqu’un proche parent a lui-même cette maladie. 
Les « borderline » souffrent également et souvent d’autres troubles.  PMS ( syndrome premenstruel ),dépression, hypothyroïdisme, déficit en vitamine B12, autres troubles de la personnalité, angoisse, troubles de l'alimentation et problèmes d'abus de substances sont les plus fréquents.  L’intelligence n’est pas touchée par la maladie mais la capacité d’organiser et de structurer son temps peut se trouver sérieusement compromise. Il n’y a aucun lien avec la schizophrénie.
... Alors que de nombreux « borderlines » ont souffert de maltraitance ou de négligence durant leur enfance, d’autres ont développé le trouble à la suite de blessures à la tête, d’épilepsie ou d’infections au cerveau.  La disparition prématurée des parents ou l’inceste sont communément associés aux troubles « borderline »
Les faits prouvant l’origine médicale du trouble sont impressionnants : Des études des ondes cérébrales montrent souvent des perturbations. Les examens physiques neurologiques sont anormaux.  La mémoire et la vision des choses sont altérées.  La fonction glandulaire peut aussi être anormale.  Le sommeil est anormal.  La réaction à certains médicaments est bizarre.  Lorsqu’elle est injectée en intraveineuse, la procaïne provoque normalement des somnolences, tandis qu’un « borderline » ressentira plutôt des symptômes de dysphorie. Si l’état « borderline » n’était qu’une maladie émotionnelle, pourquoi alors noterait-on la présence de tous ces autres troubles médicaux neurologiques?
Les « borderlines » ont des déficiences probables au niveau du neurotransmetteur sérotonine, une substance chimique cérébrale extrêmement importante. Les problèmes de sérotonine peuvent provoquer de l’angoisse, de la dépression, des troubles d’humeur, une perception anormale de la douleur, de l’agressivité, de l’alcoolisme, des troubles de l'alimentation et de l’impulsivité.
Un excès de sérotonine peut induire un comportement dépressif.
•    Les relations humaines du patient sont souvent très instables. Ceci est en rapport avec son image de lui-même troublée. Ainsi même des liens émotionnels intenses n'empêchent pas que la position vis-à-vis des membres de la famille, d'amis ou de partenaires soudainement tourne d'idéalisation (admiration et amour fort) en dépréciation.
•    Quand le patient est traité de façon injuste (que cela soit réel ou non) il réagit souvent violemment et impulsivement et ne trouve, des jours et des semaines durant, pas d'issue à son univers d'idées de vengeance, de reproches vis-à-vis de lui-même et des autres ou même de haine de soi-même. Beaucoup de gestes des autres sont interprétés faussement ou qualifiés comme hostiles de par une sur-interprétation. Ils sont intensément analysés et examinés par rapport à leur contenu de « signaux ». Le patient a des difficultés à interpréter justement le comportement des autres. Sa perception de l'autre est très changeante (« constance d'objet insuffisante »).

•    Il y a un rapport entre la peur d'être quitté et la difficulté de se sentir émotionnellement lié à une personne-clé quand celle-ci est absente (« constance d'objet insuffisante »). Cela aboutit à un sentiment d'être quitté et de n'avoir aucune valeur. Dans ces contextes il peut y avoir des menaces de suicide ou des tentatives de suicide.
 "Cette maladie toucherait 3% de la population mais est hélas totalement inconnue du grand public dans les pays francophones. "


Date de création : 05/07/2008 • 08:46
Dernière modification : 15/01/2015 • 08:13
Catégorie : Santé au quotidien
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