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Ce qui forge l'adulte

Ce qui forge l'adulte


 Mais non vous n'êtes pas seuls, nous sommes avec vous par la pensée par l'éducation par tous ce que nous pourrions faire si vous le souhaitez.

J'ai trois enfants : deux filles et un gars. Ils ont à peu près trois ans de différence... Ils sont aujourd'hui adultes et vivent en couple. Nouvelle vie, nouveaux problèmes et nouvelles joies... Mes enfants sont à la hauteur de mes souhaits malgré les problèmes de la vie. Certains expriment leur tendresse après leur révolte. D'autres s'expriment comme notre seconde fille par sa présence chaleureuse et son aide quand tout va mal.

Merci pour tout. J'adore tout ce que tu écris. Je te découvre et je m'aperçois que tout ce que je n'avais pas compris sur tout ou sur vous depuis mon enfance prend du sens et il en ressort une grande compréhension, de l'admiration et beaucoup d'amour pour vous... Je sais que maintenant je viendrai plus souvent... pour ne pas le regretter quand ce sera trop tard.

Cette superbe phrase qui m'a été écrite récemment par l'un de mes enfants m'a beaucoup touchée. Elle prouve que malgré les aléas de la vie tout n'a pas été négatif. Moi aussi j'ai toujours fait preuve de beaucoup d'amour. Rarement en paroles, mais je crois avoir toujours été présente en attentions diverses et en actions. Merci encore pour cette marque spontanée d'affection. Les parents aussi sont sensibles à la tendresse et à la reconnaissance.

De bons moments et de bons souvenirs.

Et certains jours ils nous font plaisir, oh combien :
La promenade d'un enfant.

     Marcher sur l’herbe, le sol penche.
Toucher, frôler ces frêles branches
Sentir les fleurs du doux lilas
Danse des couleurs dans nos pas

Voir courir ce bel écureuil
Touffe de poils dans le tilleul
Et le cerisier vert et rouge
C’est l’heure où la nature bouge

L’enfant s’imprègne du printemps
Au milieu du vent et du temps
Près de maman, près de papa
Près de ses sœurs, le temps s’en va

Mais un jour, l’immense beauté
Rejaillira, instantanée
Sortira de ce cœur d’enfant
Et d’adulte dorénavant.


Simple, évocateur, touchant
La volonté pour se relever.

     Deux fois dans ma vie, je suis resté immobile,
J’ai baissé les yeux quand le temps s’est arrêté
Vous n’auriez pas pu voir un battement de cils.
J’ai subi le lourd tambour de mon cœur heurté.

Au bord du vide, l’orgueil et l’espoir brisé,
Comment repartir et relancer cette vie
Quand on ressent que tous les espoirs sont usés ?
Pourtant, pour me battre, il me fallait de l’envie

Et de la volonté sinon c’était fini.
Il fallait engager un combat décidé,
N’avoir qu’une idée, qu’un objectif défini,
Se protéger derrière une armure blindée

Et ainsi se relever, avancer, gagner.
Auguinou

Beau poème, bien construit, sur la volonté
 

A mon professeur de français, je dis merci. Merci papa, merci maman. Depuis le berceau et jusqu’à vingt ans, j’ai eu un cours de français particulier. A toi papa, je dis merci de m’avoir appris la rigueur dans la conjugaison. A toi maman, je dis merci de m’avoir transmis le rêve et les émotions sans que je m’aperçoive que c’était une leçon. A la maison, il fallait que nos phrases soient parfaites sinon nous avions une remarque discrète.
    Parfois nous parlions des mathématiques mais là je me sentais seul, c’était systématique. Heureusement, j’ai une sœur qui est pragmatique. Pour les cadeaux, on aurait pu me mettre la note zéro. Ma deuxième sœur a beaucoup de cœur, elle ne m’en a pas tenu rigueur. ( Auguinou )

Beau souvenir de famille et très belle et très touchante phrase pour ta maman. Elle en sera émue et reconnaissante.
  

Venez avec moi ce soir juste une seconde, juste un instant. Vous savez, la nuit est déjà là, j'imagine qu'il fait jour, que le temps est chaud. J'imagine que je suis jeune, que tout est beau. J'imagine revenir le jour de mes sept ans et surtout à l'exact instant où j'ai dit à maman que je voulais pour toujours garder cet âge-là. Mais elle m'a dit : tous les âges sont jolis, à chaque fois on est bien et on voudrait aller plus loin. Je suis si différent de ma maman, je n'accepte pas le temps qui passe, je me révolte, je dis ce que je pense. A sept ans tout est mieux que maintenant. Ce soir, il ne fait pas jour mais le temps est beau, il fait juste assez chaud pour espérer vivre un rêve dans la nuit, un rêve qui me dit : là j'ai sept ans, je revis ce moment où on joue, où on rêve, on ne pense pas à demain. On est si jeune, on est juste bien. Chut! Si j'ai les yeux fermés, ne me réveillez pas, ne me réveillez jamais ( Auguinou )
 

Pourquoi ne pas revivre ces instants à travers le regard d'un petit garçon de sept ans ? Pourquoi ne pas partager ses rêves, ses évasions ?

Maman,

Trois, c'est son chiffre préféré. Elle a eu trois enfants. Elle est fragile mais c'est notre maman, celle qui s'est occupée de nous si longtemps. je suis le numéro 3, j'ai été pour elle un petit garçon sage, je suis devenu un homme qui parfois a été dur. Il restera toujours le souvenir des longues promenades et cette complicité d'une période de vie où tout était facile. Sa sensibilité et son ressenti de tous les jours de notre vie nous ont souvent guidés. Peut-être qu'il est temps en ce dimanche de fête des mères de dire trois fois merci. ( Auguinou )


Elle doit être fière et heureuse jusqu'aux larmes.




Les yeux bleus


Peut-être ces quelques lignes
Feront-elles couler de tes yeux bleus
Fragiles
Une larme toute petite?
Qui sait comment tu seras,
Quand tu reviendras ?
Je sais que tu seras belle
Et toujours coquine peut-être.
Tu seras la même
Et je t'aimerai
Même si un voile sur ton cœur sera passé.
Tu ne sais peut-être pas que je pleurerai beaucoup,
Mon amour adoré...



Il y a des larmes cachées qui existent mais ne se voient pas, même dans la limpidité des yeux bleus... Un " voile " peut se dissiper, se soulever...Un cœur tout en restant le même se charge de mémoire. Pour que ton souvenir reste le plus fort, il doit être chargé de la grande humanité que tes poèmes traduisent profondément. Les larmes d'un homme sont rares, les larmes d'un homme sont parfois étouffées par la crainte du regard des autres et c'est pour cela qu'elles sont belles et précieuses comme des perles.

La petite fille

Elle a les yeux bleus,
   Les cheveux bouclés<br />
    Et une petite trace sombre sur la joue.
    On peut deviner que son charme
    Fera chavirer les hommes.
    Un petit air coquin
    Montre qu'elle les fera un peu souffrir aussi.
    Elle tente déjà,
    Avec une petite barrette blanche,
    D'organiser ses cheveux bouclés
    Qui ondulent vers d'autres dimensions.
    On dirait qu'elle me regarde
    Et pourtant cela est impossible.
    Une petite ride imperceptible
    Me rappelle son anxiété naturelle.
    Son visage est doux
    Comme son caractère
    Et quand je l'observe,
    Je pense à sa gentillesse.

Très beau mélange entre le présent et le passé, entre la photo, le rêve et le réel. Très beau regard qui transperce l'image même et lit dans le monde et le tourbillon des sentiments...

 

Tu lis ce que tu vis

Tu es là.
 Tu regardes ces mots.
 Tu hésites.
Vas-tu ... lire la suite ?



Au début j'ai ciblé dans tes textes ceux qui m'ont le plus touchée, ceux qui s'ouvraient sur une plaie vive, maintenant je regarde plus attentivement l'évolution de tes pensées...
Au début, j'ai senti ta douleur et je poursuis ma lecture peu à peu, non pour juger, non par curiosité mais parce que je lis ce qu'un être a vécu, ce que plusieurs êtres ont vécu, ce que chacun de nous peut vivre et souffrir un jour et souvent dans le silence, en cachette.

 

Je suis un enfant qui a beaucoup voyagé : Moscou, New-york, San francisco, Los Angeles, Bangkock. A 11 ans j'avais été marqué par ces grandes villes et j'avais tellement de chance de regarder des paysages grandioses. Par contre mes parents n'avaient pas mesuré à quel point ma sensibilité d'enfant pouvait être heurtée par des images de souffrance entrevues à l'angle d'une rue d'un pays pauvre.
    Je suis un jeune homme qui a exploré une grotte à 19 ans. La galerie démarrait sous la maison située sur le causse de Martel. J'ai creusé, pendant des mois entiers, pour aménager 65 m de galerie. Je me sentais comme un héros le jour de l'inauguration lorsque toute ma famille a bu le champagne dans un décor de stalactites translucides. J'avais tout juste 20 ans. Qui aurait dit qu'un mois plus tard ma fierté serait écrasée par une maladie?
    En effet, le cancer m'a emmené dans un lit d'hôpital. L'opération était fatigante mais le vrai combat a été de supporter la chimio. Plus que jamais, à ce moment là, je me suis senti tel qu'on est réellement : une simple poussière sur la Terre. J'ai eu la chance de n'avoir aucune séquelle physique mais tout avait changé. La nature, les objets et même les gens qu'on aime avaient l'air différents après une telle épreuve.
    Mes parents m'ont poussé à continuer des études mais je n'avais pas de but réel jusqu'à 25 ans.
    Heureusement, c'est une rencontre avec une femme qui m'a redonné de la fierté. Je suis devenu un ouvrier du bâtiment puis j'ai créé mon entreprise à 30 ans.
    Maintenant je me rends compte que de nouvelles difficultés m'attendent. J'ai créé trois emplois en pleine crise mais au prix de beaucoup de sacrifices personnels. Je croyais que les épreuves rencontrées dans notre vie nous rendaient plus fort mais ce n'est pas vrai. A chaque fois je trouve que je suis comme le petit enfant du début et il faut se battre vraiment pour franchir le creux d'une vague.

    C'est le sentiment de sa petitesse qui rend fort car celui qui se croit fort ne peut plus avancer.
 
    JE SUIS ENTIÈREMENT D'ACCORD, LE JOUR OU ON SE CROIT LE PLUS FORT, ON NE PROGRESSE PLUS, MERCI POUR CE MESSAGE TRÈS JUSTE.

Vous pouvez être fort, vous devez être grand. Battez-vous car vous êtes capables d'aller au-delà de ce que vous pouvez imaginer. Devenez ce que vous rêvez d'être. Transformez-vous en quelqu'un de dynamique, quelqu'un qui porte les gens vers le haut. Refusez l'immobilité, bousculez les habitudes. N'oubliez pas de rester simple, ce sera la première de vos forces. N'oubliez-pas votre fragilité, c'est ce qui fera durer vos capacités dans le temps. N'oubliez-pas d'où vous venez, cela vous guidera dans vos choix et avancez sans peur sur ce chemin qui vous mènera là-bas.

Ce sont les paroles que nous devons nous adresser et que tu t'adresses dans ton fort intérieur dans les moments difficiles. Pour aller "là-bas" vers ton accomplissement, vers ton assurance simple et tranquille qui fera de toi un être fort et simple, un être aimé.

Trois lignes, trente mots, une intensité, une présence, une couleur, de la vitesse ? Non. Rester là, sincère, simple, triste mais pas vulgaire et toujours debout, droit, solide. Puis terminer, conclure, une seconde, un instant puis un point immobile.

Ce que tu écris est toujours bien écrit, simple et pourtant énigmatique.Une intensité, une présence, oui... Sincère, simple, triste, oui...c'est évident. Debout, droit, solide, c'est fort, c'est l'image que tu donnes. Mais le petit point n'est pas immobile. Il peut être évanescent s'il engloutit la tristesse... Mais sinon, il restera petit dans l'espace et grand dans un cœur aimant. 


  A la fin, quand tout est fini, tout redevient immobile comme le point final.

Aujourd’hui peut-être que tout va bien, je lève les yeux et je regarde le ciel. Parfois il est gris, souvent il est bleu mais là, ce soir, il scintille de lumières. Alors je marche dans l'herbe, je vois mon ombre qui se dessine et qui semble frôler le sol en même temps que j‘avance. Je m'arrête, je respire. Je pense un instant que je suis très fier et si joyeux en cet instant... Alors, doucement je marche, puis, doucement je cours, la respiration s'accélère mais elle est puissante et forte. Je cours très vite pour me sentir essoufflé, pour me sentir vivant.<br />
    Aujourd’hui peut-être que tout va mal, je lève les yeux et je regarde ce ciel, celui qui était bleu, je pense maintenant que souvent il est gris mais là, ce soir, il est finalement vraiment trop noir. Alors je marche dans l'herbe, je ne me vois plus, je ne vois plus mon ombre. Je m'arrête, je respire. Je pense un instant que je ne suis plus rien... Puis, doucement je marche, puis, doucement je cours, la respiration s'accélère alors je me sens à nouveau vivant.
 

Très belle description de nos changements d'humeur, associés au temps, à la lumière, au rythme de notre corps. Belle victoire du mouvement sur la tristesse...

Je te remercie de m’avoir apporté la sécurité dans cette école où j’étais petit. Des « méchants » m’agressaient, tu es venu me protéger. Grâce à toi, pendant des années, j’ai pu jouer à tous ces jeux de garçons sans lesquels je me serais bien ennuyé. Je te vois moins ces dernières années et pourtant tu m’as tout apporté. Tu me ressemblais tellement avec ton teint mât et tes yeux noirs. Je sais que tu travailles dur, tu es toujours cet athlète à la volonté d’acier mais au cœur tendre. Souvent, tu as su me surprendre. Je sais qu’en me lisant ma mère sera très étonnée d’apprendre, par mon écrit, que ce frère est bien là sur cette terre. Elle me dira que j’ai fait un songe, je lui répondrai que ce n’est pas un mensonge. C’est simplement un frère qui a un don, celui d’être là dans mon imagination.


de Auguinou ( jepoeme )...

   Idée très poétique.



Juste un soir tu es partie...


    La porte de l’appartement s’est refermée,
Tu es la jolie femme qui me fait pleurer.
Alors que tu descends les larmes glissent, coulent.
Ma vie se referme lentement, tout s’écroule.

Je sais que tu vas revenir et m’embrasser.
Tu auras encore envie de me caresser.
Tout a l’air si étrange mais je prends conscience
Que tout ce qui nous reliait était intense

Et si fragile pourtant, notre amour si fort.
Ton corps et ta peau douce, tu es mon trésor.
Ce que tu me donnes, un autre en profitera.
La vie est dure mais ton plaisir grandira

L’émotion, l’envie que j’éprouve mon amour.
Qui sait comment tu seras à la fin du jour ?
Je sais que tu seras belle et toujours taquine.
Tu seras pareil et pour toujours ma coquine.

Mais si un voile sur ton cœur sera passé,
Gardons le cap pour vivre à deux et dépasser
Ces idées qui pourraient assombrir l’avenir
Car toujours en toi restera le souvenir

De l’autre que tu aimeras, je serrerai
Ta taille mais j’ai tellement peur de pleurer.
C’est important pour moi mon amour adoré
De cacher la tristesse car tu partirais.



Ta sensibilité comme les événements t'ont blessé profondément.
Les mots que tu écrits, les larmes que tu retiens parfois, la générosité contenue dans ce poème... à la fois raniment ta souffrance et permettent d'épancher ta douleur.
Et ce que tu écris, je trouve que  c'est bien mené et l'ensemble est simple et touchant. Quoi de plus riche que la simplicité, la sincérité d'un c
œur aimant qui se dévoile ?

Aujourd’hui, le grand calme est revenu.

Aujourd’hui, le grand calme est revenu.
Je voudrais remercier tous les gens
De Jepoeme qui m’ont soutenu.
Vous m’avez donné un nouvel élan.

Aujourd’hui, le poème sera court.
J’aurai, c’est sûr, dix fois moins de lectures
Tant pis pour les roulements de tambours.
Car ici il n’y aura pas d’injures.

Je dépose ces mots dans le silence.
Après le travail, je suis fatigué
J’écris pour vous remercier car je pense
A la colère qui est endiguée.

Vous avez compris que c’était la suite
Et maintenant je me sens vraiment libre.
Avec ses insultes, il a pris la fuite.
J’ai retrouvé ma vie, mon équilibre.

Elle compte les secondes.

    J’ai la mort qui me suit
Depuis que j’ai vingt ans
C’était en l’an deux mille
Je lui ai dit « va-t-en »

Elle semblait si gaie :
« Faisons chemin ensemble »
La nuit, elle naviguais
Tout prêt pour que je tremble.

Sur la rivière Styx
Elle rame dans sa barque
Me regarde, me fixe
Pour me laisser sa marque

Et quand je prends un risque,
Elle apparaît si près
C’est vraiment pas pratique
Je suis comme attaché

En plus je suis couvreur
Pour elle c’est facile
Un faux pas j’ai si peur
Et elle attend tranquille

Si par jamais je glisse
Elle me fait un clin d’œil
Alors son front se plisse
Avec un brin d’orgueil

Elle compte les secondes
Celles qui restent encore
Et m’attend dans son monde
Je voudrais qu’elle ait tord

Que la vie soit sans fin
Qu’elle en oublie le temps
Et son nouveau destin


 


Je dirais comme Carolinette :
C'est très beau, mais c'est horrible.
Contrairement à Montaigne je pense qu'il faut apprivoiser la mort. Elle est le bout de la vie et non le but. Que sa présence ironique reste à nos côtés, mais discrète. Qu'elle ne tue pas " notre vouloir vivre "! selon la formule de Schopenhauer.


Merci Marinnette

Pour Pierre

Et un jour il est né
Il est si rigolo
Le Pierrot adoré
Notre gentil Pierrot

Notre vie a changé
Ne pleure surtout pas
Maman est très « carré »
Mais oublie tes tracas

Aubin, ton petit frère
Il t’aime, tu le sais
Et moi qui suis ton père
Je t’accompagnerai

Souvent nous te disons
Nous somme fiers de toi
Nous te disons pardon
Pour tes larmes parfois

Il te faut accepter
Ce petit frère Aubin
Il te prend tes jouets
Comme un petit malin !

Si un jour on n’est plus
Vous resterez à deux
On ne vous verra plus
Vivez, soyez heureux.

 


Auguinou


J'imagine bien ce petit garçon sensible comme son père, tour à tour sage et coquin, triste et heureux, guettant votre fierté, votre approbation... Ils vous aimeront toujours... même sous le masque de la distance apparente ou de la révolte... parce que vous les aimez, parce que ce sont vos enfants, parce que les liens de parenté sont très forts

- Je les aimerai toujours, je vois plus loin que leurs révoltes...

- Je n'en doute pas et je n'en ai jamais douté. Moi aussi j'ai aimé mes enfants au-delà de la révolte, au-delà de la souffrance, même s'ils ne l'ont pas toujours vu. L'enfant s'affermit dans l'âge adulte, c'est avant qu'il doute par manque de confiance.

- Merci Marinnette, je sais. Je vous invite vivement à aller écouter la vidéo "L'amour et l'enfant" de Jack Harris où on ressent une émotion rare.

Emporter tes larmes.

     Cette fois,
Si j’écris,
C’est pour toi,
Je souris.

J’aimerais,
Es-tu contre ?
J’aimerais
La rencontre

Pour te prendre
Tout ton mal,
Pour te rendre
A un bal

Et danser
Avec lui
Et danser
Avec lui,

Emporter
Le malheur,
Te laisser
Le bonheur.

Je prendrai
Tout ton mal,
Remplirai
Tout un val

Pour ta vie
Avec lui,
Pour ta vie
Avec lui,

Partirai
Tout en larmes,
Laisserai
Tout ton charme.

Tu me vois ?
Je souris
Et parfois
Je paris

Que ta vie
Va gagner
Et l’envie
Triompher

Sur la mort
Tu vivras
Et encore
Tu vivras.

 


Cascade de générosité qui est à ton image

La tristesse


    La tristesse nous prend au c
œur
C’est là qu’on ressent le malheur
On se referme sur soi-même
On oublie ces choses qu’on aime

On ressent la douleur si forte
Loin de ce qui nous réconforte
On ressent une solitude
Qui deviendra une habitude

On ne voit plus cette beauté
Qui hier nous accompagnait
Ce sentiment est si profond
Il nous enlève la fierté

Nous fait voir le mauvais côté
Du bonheur qu’on nous a ôté
Le dépouillement est brutal
A la vitesse d’une balle

La tristesse nous met à terre
Le cœur si lourd comme une pierre
Nos yeux se tournent vers le sol
Comme une vieille parabole

Qui a cessé d’émettre
Inhibée par notre mal-être
On ne voit plus dans le regard
La lueur et on reste hagard

Sans vraiment savoir ou aller
Obnubilés par le passé
Dans le labyrinthe du vide
D’où on sort écorché, livide.


Beau poème très triste

Je tombe de mon rêve.

    Quand je suis noyé par les commentaires
Du gentil à celui qui nous fait taire
J’ai mon esprit qui s’évade en tout sens
Au milieu de la douceur moi je pense

Quand je lis des gens honnêtes et sincères
J’oublie ceux qui sont loin de ces critères
En poète naïf, j’ai confiance
Au milieu de la douceur moi je pense

Quand je vois des messages simples et beaux
J’oublie ma raison sous les idéaux
Je me sens léger, j’ai le cœur qui danse
Au milieu de la douceur moi je pense

Je voyage, j’atterris sur vos pages
Je m’envole très loin sur vos nuages
Je donne mon amitié en silence
Au milieu de la douceur moi je pense

Soudain je découvre le gros plagiat
Qui me blesse comme un vrai pugilat
J’en oublie l’amitié, la tolérance
Au milieu de la douleur moi je pense.

Auguinou ( jepoeme )


Changement de style comme dans une ballade = original et musical.
Retombée dans le terre à terre avec le " plagiat "...
Douceur de certains mots mais douleur due à la tromperie. Comment donner sa confiance en effet ?
Une sincérité comme la tienne est rare.


Merci pour ton soutien, tes remarques sont toujours intéressantes et tu fais remonter mes textes, merci a toi.

Volonté, force et honneur

Par dessus les larmes de déception
Et les froides couleurs de l'illusion,
Par dessus les trois sources du malheur,
Franchis le pas et sors de ta torpeur,

Soldat fort du courage et de l'honneur,
Avance donc par dessus les douleurs,
Par dessus les défaites et la noirceur,
Rassemble tout ton reste de chaleur

Et distribue les touffes de bonheur
Loin de ta colère, de ta fureur,
Soulève toi avec ta volonté,
Fidèle amie de ta simplicité,

Moteur de ta vie, de tes décisions
Faisant naître l envie d une évasion,
La volonté qui t accompagnera
Dans ta vie unique, tes plus beaux pas,

Dans ton univers aux couleurs d un roi
Honnête. Toi qui ressemble aux lois
De l amour, aux choix, aux envies belles
De toutes ces mains qui nous ensorcellent.

Tu es la droiture personnifiée,
Tu es l'homme idéal enjolive',
Fragile fantôme, invisible rêve,
Dans le gâteau des rois, tu es la fève.

Trois mots, trois étiquettes difficiles à porter mais qui constituent un idéal qui te caractérise bien

Merci pour tes mots mais difficile d'atteindre cet idéal !

Le temps.


Souvenir de tes mots un instant prononcés
Un présent qui ne se reproduira jamais
Un doux moment si bref qu’on ne peut qu’effleurer
Rappelle-toi de ce cadeau que tu m’as fait.

Seule la puissance d’un souvenir fera
Revivre des secondes de notre vécu.
Le temps est impitoyable, il nous faudra
L’énergie pour ranimer la nostalgie du

Passé qui file entre nos doigts fins chaque nuit
Le crépitement des flashs de tous ces moments
La cascade des images de notre vie
Le film qui passe et qui avance dans le vent

Du temps. Nos pas suivent le mouvement. Le trait
Est dicté, impitoyable, nous avançons.
Sans jamais revenir en arrière. Jamais.
Même pas la durée d’une jolie chanson.

C’est la leçon de vie, la leçon des années.

Auguinou ( jepoeme )


" Rappelle-toi ce cadeau que tu m'as fait "
Heureusement la mémoire ressuscite ces moments. Elle superpose les événements et joue avec eux


Elle les ressuscite partiellement et j'ai un pincement au c
œur en sentant ces moments qui nous échappent.

 

L'école.

Je vais écrire et peut-être choquer
Mais au moins j’aurais dit, j’aurais osé.
Le dernier de la classe intelligent
Quand le premier réfléchit tout le temps.

Les notes sont le reflet d’une page
Oubliant de voir qui est le plus sage.
L’école réduit les individus,
Parfois les broie au milieu du chahut.

Quand un grand surdoué saute une classe,
Derrière un être timide s’efface.
Son quotient élevé lui donne droit
D’être au-dessus pour que toujours il croie

Dominer le monde de son regard hautain
Quand un autre fait son bout de chemin.
L’école oublie les vrais enfants modestes
Préfère former de terribles pestes.

Celui qui a vingt de moyenne au bac
Aura mis ses sentiments dans un sac,
Ses deux yeux auront parcouru les livres
Oubliant les rêves qui nous délivrent.

Être parfait à l’esprit formaté,
Où est l’intelligence libérée?
Apprends donc d’abord à dire merci,
A respecter, à dire un mot gentil.

La mosaïque de l’intelligence
Est plus complexe que ce que l’on pense.
Et on oublie souvent la politesse,
L’école n’apprend pas la gentillesse.

Auguinou ( jepoeme )

 


La liberté d'expression ne doit pas choquer. Je trouve même les deux premières strophes astucieuses. La troisième sur le surdoué est discutable selon moi. Y a-t-il des surdoués ? C'est souvent un résultat de circonstances extérieures : le milieu, les occasions ...A quoi lui servirait l'orgueil ? Au contraire il ou elle a parfois oublié de vivre, perdu dans ses livres... Comme tu dis, l'esprit formaté n'est pas un signe d'intelligence et ne l'a jamais été ( cf " le meilleur des mondes " ! ). L'esprit formaté est loin d'être parfait. La perfection d'ailleurs existe-t-elle ? Tout est complexe. J'aurais même été bien au-delà de ta dernière strophe, bien au-delà de la gentillesse, de la politesse. Il faut apprendre à " penser par soi-même " sans fierté outre mesure...
 

. N'as-tu donc jamais vu les émissions sur les surdoués, ils sont souvent hautains, le test de qi élevé leur donne le droit de se sentir au-dessus des autres, à l'école ce sont des enfants souvent désagréables...
Les surdoués n'ont pas forcément les meilleures notes "le dernier de la classe intelligent"...sur-doué j'entends ceux qui ont plus de 20 au bac...
Quand je dis intelligence non formatée, je parle de jeunes oubliés qui ont du talent libre qui dépasse le cadre scolaire mais non détectés en classe...

Non, je ne vous aime plus comme avant.


Non, je ne vous aime pas
Je n’aime pas vos mots
Je n’aime pas vos sourires
Je n’aime pas vos yeux qui me scrutent
Je n’aime vos mains qui se tendent
Je n’aime pas les traits sur votre peau.
Avant, je suivais vos idéaux
Avant, j’étais si sage
Avant, j’étais un enfant
Qui parlait doucement
Et maintenant je suis,
Je suis loin de vous
Je suis loin de ma vie d’autrefois
Je suis loin de l’enfance
Mais j’avance
En oubliant vos craintes
Vos phrases maladroites
Votre regard oppressant.
Je voudrais oublier ce rejet
Vivre comme avant
Et simplement un moment
Encore vous tenir les mains
Dire les mots simples
Que les enfants disent toujours
Mais je ne peux pas
Car je ne vous aime pas
Je ne vous aime plus
Comme avant.
Je donnerai tant
Pour revenir en arrière
Revoir le grain d’amour
Dans vos visages
Car maintenant
Tout est si différent
Je ne vous aime plus comme un être frêle
Je vous aime comme un homme
Qui a vécu la douleur
Et aussi la douceur.
J’ai oublié les gestes
J’ai oublié les apparences
Et même l’élégance
Du pardon.

Auguinou ( jepoeme )


 

Si la poésie pouvait arracher les dernières racines des rancunes, tu serais enfin libéré...


Merci pour tes mots

Dans une première version, ça se terminait, je vous aime plus qu'avant mais d'un point de vue littéraire moins intéressant, j'ai supprimé la fin.

J'écrirai les mots blancs sur fond bleu.

J’écrirai à l’intérieur de tes yeux
Des petites lettres blanches
Sur fond bleu.
J’écrirais sur tes mains
Des lettres transparentes
Que seul ton cœur verra.
J’écrirais des mots
Dans tes cheveux,
Ils tomberont doucement
Sur ta peau.
Ne les retiens pas,
Je t’en dirai d’autres
Que tu entendras
Que tu oublieras
Car les doux instants
Se suivront
Les phrases d’amour
Viendront
Et recouvriront
Les premiers instants
Et si je ne dis rien
Tu sentiras mon souffle
Qui rythme l’émotion
Tu sentiras le gouffre
De ma passion
Tu tomberas
Dans le vide
Avec moi
Tu sentiras mes bras
Qui te retiennent
Tu sentiras mes mains
Dans les tiennes
Et un jour tu me diras
Les mots
Qui te viennent
Ils seront beaux
Comme tes yeux
Et je les écrirais
Lentement
Mon tendre amour
Lentement
Sur fond bleu.

Auguinou ( jepoeme )


C'est spontané et profond à la fois. Le flot des mots qui coulent est fluide et fantaisiste comme le poème et profond pourtant comme l'infini du gouffre, de la passion; et la superposition dans le temps se fait lentement comme la vie, par strates. Vous ressemblez à un couple enserré, perdu dans un nuage doux de mots tendres et qui se perd pourtant sans angoisse, vers l'infini ou le néant

Bonsoir et merci, je n'ai pourtant pas voulu montrer cela dans mon poème, c'était juste un poème de tendresse...

Bonne soirée.

Je suis partie sur un a-priori à cause du bleu...Mais c'est un beau poème de tendresse : L'échange des mots est celui de deux personnes qui s'aiment, qui vont peut-être se perdre, ( il y a l'idée de protection, de retenir devant le vide ) et qui peut-être ont eu des phases plus froides par le passé...( Et recouvriront/ Les premiers instants )
Ai-je mieux lu cette fois ?

Ah oui c'est beaucoup mieux cette fois :) Merci pour tes deux coms et bonne soirée. Bise.

Comment fait-on quand on aime ?

Quand on aime,
On sourit et on croise les regards
On prend les mains, on envoie des baisers
On envoie des « je t’aime »,
On les écrit pour qu’ils restent
On ne voit pas les défauts
On ne voit pas les rides
On ne voit pas la maladie
Et tout le temps on rit.

Mais comment fait-on quand on aime
Quelqu’un qui n’est plus là?
On sourit en pensant au passé
On caresse les souvenirs, on envoie des baisers
Aussi loin qu’on peut, on repense très fort
Aux « je t ‘aime » d’avant
Ceux qui étaient écrits sont restés
Ils n’ont pas pris une ride
Mais on est seul à les prononcer
Et souvent on pleure
Car il est difficile d’aimer si fort
Une personne qui ne nous entend plus
A moins que dans un ultime effort
Nos cris percent le temps
Et l’univers tout entier
Résonnent dans l’au-delà
Comme un son de réalité.

Auguinou ( jepoeme )

 

Beau et touchant. Un beau cadeau pour tous ceux que tu aimes ou a aimé

Merci pour ton com apprécié.

Songe du dernier moment.

Songe à l’instant où tout bascule.
Il efface toutes les craintes,
Déplace l’essentiel
Vers ce moment irréel.

Je pense à la vie
Juste avant la mort,
Défilé d’images
Qui se mélangent
Dans l’angoisse.
On voudrait dire tant de choses
Aux gens qui nous aiment
Mais on n’a plus le temps
Ni la force
On prononce un mot,
On sert un bras très fort.

La souffrance n’est plus rien
On ressent un amour impuissant
Qui se lit dans notre regard
Voilé, abandonné.
On ne maîtrise plus ces secondes
Si précieuses
Parfois on tombe dans les bras
De quelqu’un qui nous est cher
Souvent c’est un enfant,
C’est notre enfant
Qui nous regarde partir,
Triste au revoir
A celui qu’on a vu grandir.

Songe à ce dernier moment
Où on ressent des choses
Qu’on ne dira jamais.
Cet instant suprême
Devant ceux qu’on aime
Seuls pour témoigner
Seuls à avoir vu dans le regard
La vive lumière
Qui s’éteint.

Auguinou ( jepoeme )


Moment cruel et magnifique dans sa simplicité. Les mots qu'on ne peut plus dire, les mots difficiles à dire en temps normal déjà...mais qu'on pense au fond de soi. Ceux qui t'aiment le savent...
" on serre dans ses bras "

Merci de m'avoir donné tes impressions sur ce thème difficile.

Si je pars, ne m'oublie pas...

Je vois cette peur sur ses lèvres
Et sur sa peau qui frissonne
Et maintenant c’est le vide dans ses yeux
De même que dans mon ventre et dans nos cœurs.

Elle m’écoute encore respirer
Dans ces fragiles instants
De douceur
Où tout est comme avant.
On croirait que rien n’a changé
Sur son visage.
Sa peau n’a pas vieilli,
Son expression émerveillée
Garde encore des étincelles
De notre passé.

Elle pose son regard sur moi
Mais je ne toucherai plus jamais ses yeux
Et nos rêves vont s’éteindre doucement
Car je ne pourrai plus la prendre dans mes bras,
Je ne pourrai plus l’embrasser comme avant.
Pourtant elle est si fragile quand elle est si pâle
Et elle me regarde sans me toucher,
Ses yeux perdus dans un rêve
D’éternité.

Auguinou (jepoeme )

 

Tu as l'art de parler avec douceur, affection et compassion de la mort, de l'amour qui dure, de la séparation

Merci pour ce joli commentaire qui me fait plaisir.

Ne pleure plus.

Essuie donc ces larmes qui coulent de tes yeux,
Je suis là pour t’accompagner
Et je ne parlerai plus du passé qui nous échappe.
Ce temps est maintenant écoulé
Et si je m’évade un moment,
Ne m’en veux pas, mon triste amour qui tremble.

Nos sentiments éternels effaceront les cicatrices
Qui nous ont marqués.
L’un et l’autre nous oublierons
Car la vie est ainsi faite de multiples défaites
Mais aussi d’immenses joies.
Je t’en prie, tu dois me croire
Et avancer, cueillir les nouvelles fleurs
Avant que nos cœurs flétrissent, désespérés.

Prends maintenant ce qui est beau,
Construits avec moi
Un temple qui ne tremblera plus,
Fidèle forteresse de nos cœurs ébranlés.
C’est notre maison où notre avenir sera protégé.

Elle résistera longtemps, témoignera de nos sentiments
Quand on ne pourra plus parler ni même ressentir,
Lorsqu’on aura oublié ce que représentait pour nous
Le plus beau de ces mots qui nous aura accompagné
Le mot de chaque jour partagé, distribué dans nos gestes


De chaque seconde.
Un mot comme une onde
Sur un océan de tendresse
Qui monte et qui descend,
« Aimer » jusqu’à l’horizon.

Auguinou ( jepoeme )


Beau, chaleureux, plein d'entrain. Tu sais créer une dynamique pour l'avenir, tu sais oublier, pardonner. J'aime la rupture de rythme de la dernière strophe

Merci pour ta lecture et ce joli commentaire.


 

Pourquoi je pleure ? carolinette et auguinou.

Carolinette :

« Je pleure car je t’aime
J’ai peur de la vie
Des autres femmes qui t’emportent
Loin des réalités
Loin de l’intelligence
Loin des passions qui durent
En jouant sur l’instinct masculin
Qui prend ta personnalité.
Tu es sur un chemin mauvais
Plein de songes illusoires…

Pourtant l’amour est entre nous
Et autour de nous.
L’amour me traverse
Et me transperce
M’atteint, reste longtemps
Part et revient sans cesse.

L’amour du présent
L’amour du passé
Notre amour, nos souvenirs
Les rêves de chaleur
Les rêves froids
Les rêves de peur, les rêves en noir
Ces pleurs
Qui ne sortent que la nuit
Ces nuits pleines d’angoisses… »

Auguinou :

« J’ai pleuré car je t’aimais
J’ai eu peur de la vie
D’un autre homme qui t’emportait
Loin des réalités
Loin de notre intelligence
Tu avais suivi ce chemin mauvais
Plein de songes illusoires

Et j’ai cru te perdre à jamais
J’ai déplié ma force et mon énergie
Pour te retrouver.
L’amour est toujours resté
Mais je suis sorti épuisé
De cette épreuve.

J’ai eu mes rêves froids
Mes rêves en noirs
J’ai ressenti la nuit
La terrible angoisse

Puis j’ai marché quelques pas
Sur ce chemin mauvais
Ce chemin vide
Et pourtant rempli de songes illusoires… »

Carolinette et Auguinou

« Mais nos chemins se sont rejoints.

Nos mains rapprochées et soudées
Se balancent
Au rythme des pas ».

Auguinou ( jepoeme ).


 

Poème expressif sur les aléas de la vie qui nous secouent. La vie de couple est faite de bonheurs mais aussi de moments de vide où ne pas tomber : les angoisses, les dérives dues à la peur de l'abandon de la solitude ne nous comblent pas et blessent l'autre... Beau final à ce poème de l'union dans le couple qui l'emporte sur ces aléas.

Les gens sans cible insensibles.

A tous les gens qui croient que la vie est simple
Je leur dis « Regardez » !

Ne voyez-vous donc pas la complexité ?
Rien n’est facile, il faut aller chercher le bien-être
Qui ne viendra pas seul à votre rencontre
Sinon vous resterez telle une ombre maudite
Qui vacille dans l’espace impitoyable.
Relever la tête est toujours difficile
Car nous sommes des êtres fragiles
Transportés par les sentiments les plus forts.

A tous les gens qui se croient invulnérables…

Je leur dis « attention », rien n’est acquis
Et tomber de haut peut faire très mal,
Apprendre des autres serait un premier pas
Vers la sagesse qui vous a toujours échappé.

A tous les gens qui croient que la vie est facile,
Je leur dis « ressentez » !

Écoutez avant de juger une personne que vous croisez
Et essayer de comprendre le regard derrière les mots échangés
Vous réaliserez alors la complexité quand vous aurez lu
La sensibilité chez les personnes
Qui passent au plus près de vous
Et qui sont parfois perdues dans un univers rouge.
Il faut savoir décrypter avec le cœur
Les lettres bleues qui deviennent si claires
Pour qui sait écouter
Dans le fond sombre de la souffrance
Tous ces maux auxquels on pense
Ressentir la richesse
Dans cette vie
Où les gens simples avancent.

Auguinou ( jepoeme )

 

Moins poétique mais toujours déterminé et énergique.

Deux cancers.

Avoir vaincu l’enfer qui tourne et danse,
Avoir si peur que cela recommence.
Avoir tout le temps vécu pour les siens,
Avoir donné du temps pour les chagrins

Mais avoir vraiment peur que tout s’arrête
La vie si dure, ce serait trop bête.
Où trouver le courage qui te reste
Pour combattre ce mal que tu détestes ?

Comment maîtriser ce flot d’émotions
Si ce n’est dans le combat et l’action ?
Impossible de résister à tout
Mais tu sais, de tout cela, on s’en fout.

L’important est de te battre à nouveau
Car tout ce que tu as fait est très beau
Et va te donner un souffle puissant
Pour que ta vie renverse ce géant

Insupportable qui ose deux fois
T’affronter et il verra que parfois
Il existe des familles impossibles
A terrasser. Il changera de cible.

Auguinou ( jepoeme )

 


Merci,
jusqu'à maintenant je n'avais pas pleuré, mais là mes larmes coulent, coulent. C'est beau, touchant et grand pour tout ce qu'il révèle


Très content que tu aies été touchée mais ne pleure plus maintenant.

Le plus grand soleil.

Quand je n’aurai plus mes jambes,
Je partirai courir sur les étoiles
A travers la voie lactée
Quand je n’aurai plus mes idées,
Je rêverai dans le vide de l’univers
Sur des mots écrits à l’envers
Et quand je n’aurai plus mon cœur
Pour t’aimer, j’irai errer dans l’infini
A travers les lumières du ciel.
Mais quand je n’aurai plus
Ni mes jambes, ni mon âme, ni mon cœur,
Je frôlerai, dans l’immense espace,
Les plus belles étoiles,
Je décrocherai discrètement
Les plus beaux rayons
Pour les ramener dans tes yeux
Que je puisse, dans un ultime adieu,
Une toute dernière fois,
Voir s’illuminer dans ton regard
Le plus grand soleil
Comme un doux reflet
Dans mes yeux qui s’éteignent.

Auguinou ( jepoeme )


J'aime tes poèmes d'amour parfois pleins d'angoisse face à la durée.

Perfusion.

Je suis allongé sur ce lit
Bien placé pour voir les gouttes tombées
Certaines sont transparentes
Et d’autres colorées
Je sens la fraîcheur
Je ressens la douleur
Qui rentre dans mon bras.
Je ressens mon cœur
Et ses battements
Très forts dans les tympans.
Je compte les secondes au milieu de la nuit
J’évalue mes chances seul et sans bruit
Ma respiration,
Que le temps est long avant de revivre
Que la souffrance dure avant de partir
Et pourtant je dois subir
Oublier ma fierté
Je dois réfléchir
Avec mon esprit désemparé.

Auguinou ( jepoeme )
 

C'était pour moi le bon jour pour cette lecture ! Poème de circonstance qui allie bien réalisme discret, souffrance, communion... Mais réfléchir à quoi ? Rien, c'est le vide. partir où ? Je suis à la maison et je suis contente. Merci pour cette myriade de gouttes colorées qui dansent et emportent douleur et réflexion...

On réfléchit quand la souffrance est atroce car on ne peut rien faire d'autre.

L’ambition brisée.

J’ai mon crayon qui tremble en écrivant ces mots
J’ai mon cœur qui a mal en pensant au passé
Tant d’efforts consentis pour finalement abandonner
Est-ce du courage, de la témérité ?
Ou est-ce de l’énergie inutilement dépensée ?
Seul le désespoir m’indique la vérité
L’ignorance m’a désorienté
Mais l’expérience m’a dit d’abandonner
C’était un coup de hache dans le vide
Avec pour seul témoin ces mots
Que je dépose,
Avec pour seule souffrance
La haine à l’intérieur de mon esprit.
La solitude est devenue ma seule amie
Mais c’est le désespoir qui m’a dit ce matin
Que mes ambitions étaient brisées,
Que ma vie continuait
Dans l’oubli de la fierté.

Auguinou ( jepoeme )

 

C'est pourtant une chose qu'il ne faut jamais oublier


- Je suis parfois un peu dure dans mes messages aux enfants et parfois pas assez. Je voudrais les aider et j'ai peur de les anéantir. Parfois je ne sais plus si je dois les secouer ou aller dans leur sens. Il me semble qu’aller toujours dans leur sens comme le ferait peut-être un psy, c’est stagner. Mais je me rends compte aussi qu'ils obéiraient ou plutôt accepteraient plus facilement les remarques d'un étranger que d'une mère ! Mon caractère me pousserait à les secouer car au lieu de reprendre confiance ils continuent parfois à s’enfoncer…Les problèmes des collègues ne sont pas les vôtres. Vous avez bien assez des vôtres, il me semble ! Sans vous comparer aux autres… Le leur s'est conclu par une cassure. Le vôtre est de penser aux enfants. Vous étiez tous assez beaux, assez intelligents, mais vous manquiez tellement de confiance !
Je suis fière de mes enfants et je vous préfère réservés à délurés.
Moquez-vous du jugement des autres. Mais totalement. Soyez vous-même, cherchez à coïncider avec ce que vous aimez...Faites votre vie, soyez polis, laissez glisser. Une personne qui en juge une autre ou lance des piques sans raison ne peut être d’une grande valeur. Ces gens-là cherchent à faire sourire ou à attirer l’admiration d'un groupe.


J'ai tantôt cherché à les secouer, tantôt à les consoler. J'ai parfois été maladroite. Mais dans le fond j'ai toujours essayé de faire au mieux.
 

-  Sors de ton mal-être ! J'aimerais le leur répéter. Je crois que nous ne les avons pas assez préparés à la vraie vie.
Tu vois, tu parles «
de partir » !!! En plus ce n’est pas toi qui es en faute ! Tu prends la faute sur toi…« Des phrases désagréables qui me remettent en question »  …On a tous des défauts, mais qu’il n’oublie pas qu’il a commis un écart et qu’il ne retourne pas vers toi la cause de son écart…
.  «
Je supporte mieux que toi l’autodérision à mon égard, j’ai plus confiance en moi. » Sans doute vrai aussi ce que dit là S..
«
Oui, j’ai appris qu’il fallait se faire belle pour soi  ( ok ) et pour toi-même!!!» ( soit, mais une femme n’est pas un jouet, ne l’oublie jamais, et celles qui excitent sont souvent des garces manipulatrices. Se faire belle pour exciter, c’est déjà manipuler. C’est attirer d’autres hommes aussi. Et puis, si tu dois sans arrêt te contrôler pour plaire !!!, c’est non seulement prendre la faute sur toi, mais entrer dans un nouveau jeu épuisant… ou alors que ce soit réciproque pour autre chose.
Sois élégante, pour toi, pour ton équilibre. Sois toi-même et aimante, cela suffit.  Tu es naturellement très belle, plus belle que cette fille. Je me souviens de la CPE de mon collège qui m’avait dit : « 
Qu’est-ce qu’elle est belle cette fille ». Tu es grande, mince; tu avais tes cheveux courts derrière les oreilles comme je t’ai toujours aimée. Retrouve le calme, le sourire, fais un peu de sport et tu seras au top
 L’ analyse de S. sur ton besoin d’amour un peu exclusif me paraît juste. Mais ton besoin d’amour s’accompagne d’un don d’amour total.
Redonne-lui une seconde chance. Tout le monde a droit à un sursis. D’autant que je le crois sincère.
«
Ne plus en parler », je suis d’accord… Peut-être veut-il dire que ces événements ont remis les pendules à l’heure chez lui !!! C’est tant mieux.
Il faut qu’il admette que ce sera long ; mais toi tu dois te promettre de commencer vite et de poursuivre cet effort vers l’oubli.
 
Si tu passes le cap, si tu n’en reparles plus, il aura toujours le souvenir de l’humiliation en lui. Il n’imaginait pas vous faire mal; cette expérience sera son gardien; comme tu auras toujours le souvenir de sa faiblesse, mais la souffrance s’atténuera. Tu peux y arriver par la «  volonté d’oublier » et en admettant, ( j’espère être dans le vrai,)  que ce n’était pas de l’amour, mais juste une aventure, du piment…  tu verras, il t’aimera encore plus car le pardon est généreux.
Ou alors, s’il recommence, c’est qu’ il ne vaut pas la peine que tu l’aimes d’un amour si grand…
 
Mais réagis,  ne déprime pas, oublie, oublie, oublie. C’est la seule solution aujourd’hui. Tourne la page…Il ne faut plus en parler sinon tu vas provoquer une cassure totale. Tu vas déprimer, tu t’empoisonnes et te détruis. Et tu détruis ta famille. Sa. souhaite inconsciemment que tu pardonnes pour retrouver l’unité du foyer, sans heurts. C’est désormais urgent.
 
 Je croyais que tu avais tout effacé. Tu devrais «  tout » effacer, pour t’empêcher de relire ce poison.. Ne plus remettre les yeux sur ces phrases. Sinon tu ne t’en sortiras pas.
 
La vie a tant d’autres choses à te faire découvrir, malgré les blessures, la chance tourne et la volonté fait le reste. Ressaisis-toi. S. a peut-être raison, les blessures soignées à deux renforcent le couple. Tu as encore à accompagner le futur de tes enfants. Découvrir le besoin qu’ils auront de toi, plus tard. Les petits enfants à venir….

 

C'est au tour de la seconde de déprimer. Tous ont déprimé. Cela veut-il dire que nous ne les avons pas assez préparés à la vie comme m'a dit I. ?. La vie reste un choix mais il y a aussi les événements, les conditions de vie... Les horaires de vie de notre fille et de son compagnon n'ont rien de commun. Ils passent leur vie à se croiser. Elle a bien essayé de travailler avec lui aux marchés du dimanche mais elle s'y est épuisée. Chaque tentative de rapprochement ressemble de plus en plus à du chantage ! Évidemment si on veut vivre ensemble, la moindre des choses est qu'on se voit de temps en temps non ? Quitter un emploi qu'on aime et assuré pour une entreprise agricole qui a besoin de se moderniser et qui engloutit ses travailleurs ? Ou essayer de faire démissionner un gars qui y a consacré sa volonté, sa vie même ? Troisième solution rester chacun de son côté et déprimer...

Veut-il fonder une famille ? Élever ses enfants ? Rendre heureuse une femme qui l'aime et qui fait des efforts ? Où tout cela doit-il se passer ? Chez ses parents ? Dans sa ferme ? Doit-il rendre toute sa petit famille esclave d'une passion ?

Ses réactions sont des plus machistes ! La femme doit s'occuper des enfants. L'enseignante n'a rien à faire et il se montre non seulement exigent mais disons qu'ils en sont à une période de chantage réciproque ! Qui doit assumer un métier qu'il n'aime pas ? Qui sacrifier ? Les enfants ?.
 

La grande question :

 Mais bien sûr qu'on vous aime. Dans la famille, on n'est pas très forts pour les mots... mais on a toujours été présents selon nos moyens.  Vous avez des enfants, on ne peut pas ne pas les aimer aussi. C'est viscéral. Ils sont nés de nous...
 Quelles personnes êtes-vous ? Vous manquez parfois trop de confiance tous les trois et cela vous conduit à vous poser des questions; mais je n'aimerais pas des enfants hautains, orgueilleux, insolents... Vous êtes sincères, francs,  et peu d'autres le sont autant que vous
. Cela vous rend vulnérables dans une société brutale et insensible.


Date de création : 26/01/2022 • 08:57
Dernière modification : 26/01/2022 • 08:57
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