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Comment naissent nos croyances, nos peurs, nos convictions

Comment naissent nos croyances, nos peurs, nos convictions

L'humain a toujours eu besoin d'une image, d'une idole pour se surpasser, pour accepter le quotidien. Nous avons tous en nous une création myhique qui nous fait avancer. Elle correspnd à un idéal, à un besoin d'admirer. Elle est peut-être à l'origine de l'existence de Dieu.
Certains prêtres réalisent un peu tard qu'ils ne croient plus. Certains hommes aiment construire des murs de séparation entre différents humains, convaincus d'être dans leur droit... Beaucoup de guerres ont été déclarées avec la bénédiction des archevêques.  Où en est la sincérité de l'église quand un curé vous reproche de ne pas instruire vos enfants selon leurs règles et soudain vous pardonnent tout, s'ils apprennent que vous avez offert ou que votre famille a offert de l'argent pour des vitraux ... ? Ils ont besoin d'argent pour la paroisse alors, ils vous prennent par les épaules en amis? Le monde change mais il est impossible d'essayer de ramener des personnes formatées dans leur enfance à nos propres convictions. Dès l'enfance, nos parents orientent nos réactions, nos choix... La peur est un moyen utilisé par les religions : j'ai guéri, je dois donc croire. Je suis malade , je suis un appelé. La religion a réponse à tout. Les croyances imposées enferment le coeur des hommes. La lumière filtrée par les vitraux et le doux parfum d'ensens apaisent. Et ceux qui choisissent de devenir prêtres ou religieux ? Ils refusent la fausseté du monde, ils sont jeunes, ils croient. Mais ne vont-ils pas évoluer ? Les idées n'ont-elles pas été ancrées en eux par d'autres ? Ce n'est pas Dieu qui leur a parlé comme prétendent certains. C'est le mileu dans lequel ils vivent qui les a formatés. Et lorsque parmi eux certaines personnes prennent conscience, réalisent, alors, ils sont comme des insectes pris dans une toile d'araignée.

Aujourd'hui, des gens qui ne vont jamais à la messe... Pourquoi tiennent-ils tant à l'église et aux grandes cérémonies, si ce n'est par tradition plus que par conviction.
Les mendiants autrefois étaient des hommes à bout, sans possibilités. Qui sont ils aujourd'hui avec les aides possibles ? Un jour un homme assez jeune demandait l'aumône. D'habitude j'essaie de les ignorer : moitié gêne, moitié agacement. Je me concentre sur ma vie, sur mes possibilités à l'intérieur de celle-ci. Ce jour-là, je ne sais pourquoi, j'ai demandé à cet homme s'il avait faim. Il m'a dit " oui " et j'ai des enfants. Je lui ai demandé de m'accompagner jusqu'à la boulangerie où il a osé demander des croissants. Je n'en achète jamais pour nous ! J'ai proposé et acheté des baguettes pour un petit déjeuner en famille. Une heure après, je l'ai retrouvé au même coin de rue demandant de l'argent... C'est vrai avec des baguettes, on ne va pas très loin. Mais l'histoire des croissants m'avait agaçée. Je me demande ce qu'il aurait fait ou dit si je lui avais demandé de nettoyer mon jardin par exemple pour gagner plus ?
Beaucoup de pays ont inventé l'isolement des jeunes, surtout celui de la jeune femme: sa protection ou son éviction ? Sérail, carmel, bonzes, prêtres.  L'éducation tend à faire éprouver du dégoût pour toutes les relations sexuelles réduites au souci d'enfanter. Tout un environnement religieux contribue à maintenir une pression : odeurs d'ensens, positions à genoux, chants rendus magiques sous la voûte. Ce sont des consolations, des mises en condition qui maintiennent dans le doute une immense foule fanatisée adorant ses tyrans. Les guerres de religion, le sacré, les sectes  conduisent à une sorte de prostitution de l'être qui est ainsi loin d'être lui-même. Certains cherchent à fuir leur quotidien borné. Ils recherchent un royaume hors de ce monde dont on leur aurait parlé. Ils muent leur désir infini en un renoncement volontaire, délibéré mais peut-être pas toujours lucide.
Le bouddhisme a longtemps été considéré comme une philosophie. mais ce n'est pas vrai. L'attitude des Bouddhistes est à la dévotion. Celle-ci ne se tourne pas vers la vie, mais vers la mort, le devenir, la réincarnation...
Ainsi Dieu existerait puisque la plupart des hommes y croient. Puisqu'on impose la religion à la plupart des hommes, directement ou indirectement. Mais aussi à cause des doutes devant l'immensité du monde.
On pourrait dire aussi que Dieu n'existe pas puisque la plupart des intellectuels n'y croient pas. Si Dieu existe, il nous connaît, alors que viennent faire ses valets et leur besoin de nous faire croire qu'on ne peut être honnête sans Dieu. La croyance est aussi ambigüe dans sa sincérité. Où est la limite entre le désintéressement, l'aide pour l'aide et l'envie cachée de recevoir une éclaboussure du bien que ces personnes font. Aide au tiers monde ? Oui mais aussi voyage à prix réduit, envie de changer d'air, d'occupation, besoin d'attirer l'attention, les louanges ? Quel est le fond des pensées ? l'Empathie existe-t-elle quand on sait qu'à peu de distance de chez soi les gens affligés n'existent pas pour nos larmes, mais qu'ils émeuvent peut-être des personnes éloignées, celles justement qui ne pleurent jamais pour leurs amis proches...
Le Christ lui-même a vomi les tièdes dit-on donc les indifférents, NON ?... Dieu est-il création pure de l'esprit ou de la volonté de meneurs ? Personne ne proclame la mort de Dieu ou plutôt l'inexitance de Dieu. Bien des enfants de croyants ne pratiquent plus. Non par souci de tolérance envers ceux qui croine mais par une crainte inavouée qui remonte en nous depuis l'enfance et renaît devant l'insistance souriante de certains prêtres.

Voltaire disait que dans les armées ennemies, chaque camp pensait " Dieu est avec moi ".
Sur les ceinturons de l'armée allemande d'Hitler on pouvait lire aussi " Dieu est avec nous " ! Ce qui n'empêchait pas les soldats d'en face d'en penser autant.
Finalement les religions sont un danger car elles figent des principes, des croyances, des idées qui conduisent à la guerre, au racisme, au fanatisme. Autour de pratiquement toutes les religions, il y a eu des guerres : guerres de religion en France, guerres avec les Islamistes plus récemment, gueguerres contre foulards. Ne pas aller à la messe serait ne pas avoir de morale. Ce serait aussi faux que de penser que ceux qui divorcent sont plus méchants que d'autres. Ne pas faire baptiser c'est laisser la liberté de croyance. Peut-être pas après tout ? Car peu auront l'idée de revenir vers une religion dont ils igorent tout ?

Faut-il apprendre à se révolter ? Penser par soi-même c'est en fait ne suivre personne. Pourtant il faut un minimum de consensus, un minimum d'obéissance aux lois.
La mode de nos jours est de proclamer et répéter qu'il y a des violences policières. Bien sûr il doit y en avoir. Mais même les images trompent. Il ne faut pas admettre des vidéos tronquées de leur contexte. Parfois les policiers sont poussés à bout. Parfois ils font des amalgames à cause de situations semblables. Ils sont là pour aider...On l'oublie trop souvent.


Date de création : 09/09/2020 • 11:21
Dernière modification : 09/09/2020 • 11:21
Catégorie : Contes et nouvelles
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