- Acronyme : nom dont l’origine est un sigle (SMIC, CRPE,…).
- Affixe : particule non autonome que l’on joint au radical : Soit préfixe si mis avant le radical : transport.
- Anagramme : mot obtenu par transposition des lettres d’un autre mot : marche/charme, aimer/marie …
- Antonymes : deux mots de sens opposé. étroit/large, grand/petit
- Calligramme : Le sens du mot prend forme.
- Champ sémantique : ensemble des différents sens ou emplois d’un même mot. Par exemple, champ sémantique du mot « mère » : maison mère, la mère supérieure, la mère de famille, la cellule mère …
- Didascalie : au théâtre, tout texte qui n’a pas à être dit par les acteurs. (intermèdes narratifs … )
- Euphémisme : consiste à adoucir, à atténuer une vérité désagréable ou pénible. Par exemple : « ce n’est pas très bon » à la place de « c’est mauvais».
- Homographe : même graphie mais de sens et parfois de prononciation différents. Exemple : couvent : maison religieuse et couvent : le verbe
- Homophone : même prononciation mais d’orthographe et de sens différents.
Exemples : cou, coût, coup.
.- Homonymes : deux mots de même graphie ou même prononciation, mais de sens différent.
- Lexicologie : étude  du vocabulaire.
- Marques orthographiques permettant d’identifier les mots en lecture rapide.
- Morphème : la plus petite unité linguistique porteuse de signification. Il est décomposable en phonèmes.
- Morphologie : marques grammaticales. ( genre, nombre … )
- Onomatopée : mot créé par imitation d’un bruit. Par exemple : le glouglou de la fontaine.
- Paronyme : sens différent, prononciation légèrement différente : pore/spore, percepteur/précepteur …
- Phonème : la plus petite unité sonore du langage. Il est dépourvu de sens mais la combinaison de phonèmes forme les morphèmes. Ils sont chargés de traduire les sons. ( le son [S] : s, ss, ç, t, sc )
- Phonétique : elle étudie  les éléments phoniques de la chaîne parlée sans aucune référence à leur fonction dans la langue.
- Pictogramme : est un dessin figuratif dont la signification a valeur de message.
- Polysémie : caractérise un mot qui a plusieurs sens. Par exemple : le mot « bouton » : bouton de chemise, bouton sur le nez, bouton du poste de radio…
- Prosodie : En linguistique, elle est la partie de la phonétique qui étudie tout ce qui, dans la parole,s’ajoute à la simple réalisation des phonèmes : l’intonation, les rythmes, les pauses. En littérature, elle est l’ensemble des règles qui codifient le rythme et l’harmonie des vers.
- Suffixe si mis après le radical : portable.
- Syllabe : elle est la structure phonétique selon laquelle se regroupent les phonèmes dans la chaîne parlée.
- Synonyme : ni rapport de son, ni d’origine, mais mots de sens voisin : aimer/adorer/raffoler, une lettre/un pli, haïr/détester/ne pas pouvoir sentir …

Les discours

Discours extérieur intégré dans un autre discours.

a) Discours direct ou style direct

Présenté entre guillemets, il rapporte les paroles telles qu’elles ont été dites.

b) Discours indirect ou style indirect

Exprime le sens du discours que l’on rapporte mais sans en reproduire la forme.

c) Discours indirect libre ou style indirect libre

Ne présente aucune marque particulière et ne peut être identifié que par le contexte.

La phrase

 

A) Les types de phrases :

       - Déclarative : Livre une information, une pensée, un jugement.
- Injonctive = impérative : Implique le destinataire dans une action, un ordre
- Interrogative : Pose une question. Où sommes-nous ?
- Exclamative : Exprime les sentiments du locuteur. Quel beau paysage !

 

B) Les formes de phrases :

- Affirmative : La chèvre rencontre le loup.
- Négative : La chèvre ne rencontre pas le loup.
- Active : Le sujet fait l’action. Christophe Colomb a découvert l’Amérique.
- Passive : Le sujet ne fait pas l’action. L’Amérique a été découverte par Christophe Colomb.
- Personnelle : Je travaille, tu joues
- Impersonnelle : Il existe des différences. Il pleut
- Emphatique = d’insistance : C’est toi qui es responsable.
- Neutre : Il n'existe pas vraiment, en français, sauf pour les pronoms personnels (il, le, se, en, y), démonstratifs (ce, ceci, cela) ou indéfinis (rien, quelque chose, tout, autre chose).

 

C) Les natures des phrases :

- Verbale : C’est le modèle le plus fréquent. L’équipe de France a gagné la Coupe du monde.
- Nominale : Elle ne possède  pas de verbe. L’homme pressé.

Certaines phrases peuvent être construites autour d'un adverbe ou d'un adjectif.

Encore davantage ( adverbe ) peut-être que le succès de Yannick Noah à Roland Garros.

 Heureux ( adjectif ) comme... !

 

         D) La structure des phrases

Phrase simple = phrase sans proposition subordonnée : " l'avion atterrit rapidement à 5 heures."

La place des mots ( syntaxe ) et leur nature influent sur le sens de la phrase. Les mots sont rarement seuls, ils s’associent en groupes :

       - Groupe nominal : l'avion
- Groupe verbal : atterrit rapidement à cinq heures

Ex : L’avion = article + nom

atterrit rapidement à cinq heures =  Verbe + adverbe + préposition + adjectif numéral + nom

La proposition relative appartient au groupe nominal.

L'avion qui vient de Rome atterrit rapidement à 5 heures. Proposition relative : qui vient de Rome.

Ex : qui vient de Rome = Pronom relatif + verbe + Préposition + Nom

  On peut trouver aussi mais plus rarement :

       - Groupe adverbial : à nouveau
- Groupe prépositionnel
- Groupe adjectival

 

Phrase complexe : l'avion qui vient de Rome atterrit rapidement parce qu'il est pressé de décoller à nouveau.

Parce qu'il est pressé de décoller à nouveau = subordonnée ( donc phrase complexe ) qui contient :

 

Conjonction de subordination + pronom  personnel + auxiliaire de conjugaison  + participe passé + préposition + infinitif + locution adverbiale introduite par une préposition.

 

A) Les déterminants : ( attention certains déterminants sont parfois appelés adjectifs ). Les articles sont des déterminants. Tous les adjectifs sont des déterminants, sauf l'adjectif qualificatif. Ils se trouvent devant un nom, un GN, un autre adjectif.
Le déterminant est un terme qui « détermine » le genre (masculin/féminin) et le nombre (singulier/pluriel) d’un nom.

Identifiants :
- Démonstratif : ce, cet, cette, ces
- Possessif : mon, ton, son, ma, ta, sa, mes, tes, ses, notre, votre, leur, nos, vos, leurs
- Article défini : le, la, l’, les
- Articles définis contractés
- Article partitif : du, de la, des; s'emploie devant des noms désignant des choses qui ne peuvent se compter ( du vent, des rillettes )

Quantifiants :

- Articles indéfinis : un, une, des
- Adjectifs indéfinis : qui de manière vague, imprécise marquent :
    soit une quantité positive : certain, quelques, tout, chaque, plusieurs beaucoup de;

· Tout : adjectif: se met au singulier s’il a le sens de chaque.
Mais : Elles sont tout ( entièrement ) engourdies. Dans ce dernier cas, il n'est pas déterminant adjectif, il est adverbe..

        soit une quantité négative : nul, aucun;
      soit une quantité indéterminée avec parfois l’idée de comparaison : même, tel, autre
Ex :  Quelque : Adjectif indéfini : se met au pluriel s’il signifie plusieurs et au singulier s’il signifie un(e) certain(e)

- Numéraux : un, une, deux, trois, quinze, vingt …
- Interrogatifs : combien

· Quel, quel, quelle, quels, quelles :
       · Adjectif exclamatif : traduit un sentiment vif
       · Adjectif interrogatif : traduit un questionnement.

- Divers :  différents, divers, maint …


B) Les pronoms :

« Pro » nom signifie « qui remplace » le nom, pour le nom. Certains pronoms désignent directement un référent présent dans la situation d’énonciation ( ex : je, tu … ), on les appelle parfois les pronoms nominaux.  Les pronoms employés pour remplacer un référent présent dans le contexte sont appelés en général des représentants. S’ils reprennent un référent évoqué auparavant, ils sont anaphoriques. Les pronoms peuvent occuper toutes les fonctions du nom.

- Personnels : - Sujet : je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles,(on)
- Complément d'objet direct : le, la, les, l’
- Complément d'objet  indirect : lui, leur, en, y;

-  Y peut remplacer toutes les expressions indiquant la localisation, la direction et le lieu introduites par les prépositions : chez, dans, devant, derrière, en, sous, sur, au dessous de, au dessus de.
Ex : Il va en Chine tous les ans. Il y va tous les ans. - Il songe à ses prochaines vacances. - Il y songe.
- En :  peut remplacer un nom COD précédé d'un article partitif (du, de la, de l', des) ou un nom COD précédé d'un article indéfini singulier (un, une) ou d'une quantité (trois, mille, plusieurs, beaucoup...).
Ex : Il revient de la guerre. Il en revient. - Il a une envie de pâtes. Il en a envie.

- Complément direct ou indirect : me, m’, te, t’, se, s’,nous, vous
- Formes disjointes introduites par un préposition : moi, toi, soi, lui, elle, elles, eux

- Relatifs : qui, ce qui, que, ce que, quoi, dont, ce dont, de qui, duquel, de laquelle, desquels, où …


-  Possessifs : le mien, le tien, le sien, le nôtre, le vôtre, le leur.

- Démonstratifs : ceci, cela, ça, c’, celui (-ci,-là), celle (-ci,-là), ceux (-ci,-là), celles (-ci,-là).

- Interrogatifs : que, qui, quoi, lequel, auquel, duquel, laquelle, à laquelle, de laquelle …

- Indéfinis : on, rien, plusieurs, personne, autrui, tel, certains, aucun, tous, n’importe qui, quelqu'un.

- Numéraux : - Cardinaux : un, deux, trois, quatre, cinq, …, quinze, seize, …, quarante, …Ex : quatre suffisent...

- Ordinaux : le premier, le deuxième, le second, le troisième … l’antépénultième …

Personne	Nombre	Genre	Sujet	COD	COI	Forme réfléchie	Forme accentuée réfléchie
1ère	Sing.	m. et f.	je	me – m’	me – m’	me	moi
2e		m. et f	tu	te – t’	te – t’	te	toi
3e		masc.	il	le – l’	lui	se	lui – soi
3e		fem.	elle	la – l’	lui	se	elle – soi
1ère	Plur.	m. et f	nous	nous	nous	nous	nous
2e		m. et f	vous	vous	vous	vous	vous
3e		masc.	ils	les	leur	se	eux – soi
3e		fem.	elles	les	leur	se	elles - soi

C) Les prépositions :

La préposition est un mot invariable qui introduit certains mots  ou un groupe nominal à un verbe, à un autre mot, à une phrase.

Les prépositions ont trois emplois :

· Elles introduisent des compléments de toute nature ;

· Elles forment avec un nom ou un infinitif l’équivalent d’un adjectif ou d’un adverbe

· Elles peuvent être explétives : Les prépositions indiquent généralement des rapports mais si ce n’est pas le cas, on dit qu’elles sont explétives ex la ville de Paris ; traiter machin de paresseux.

- Localisation : Marie est devant Pierre. Le chat en sous le divan. Ils sont passés par là.
- Temporalité : Je pars dans trois jours. J’ai peint ce tableau en deux heures.
- Cause : Il l’a quittée par dépit. Elle est en prison à cause de moi.
- But : Il l’a épousée pour sa fortune.
- Manière : Je viendrai avec plaisir.
- Matière : Un soldat de plomb. Un pot en terre cuite.
- Possession : Le livre de Julie.
- Relation : Il n’est pas juste envers elle.
- Séparation, négation : Un couple sans enfant.
- Opposition : Elle a voté contre ce projet malgré les pressions.
- Accompagnement : Je vais faire des courses avec ma mère.
- Approbation : Je suis pour la protection de l’environnement.
- Distribution : Je bois un bol de lait au chocolat par jour.

Une préposition se distingue de la conjonction de coordination car les deux groupes reliés ne sont pas considérés comme équivalents. Je mange une poire et une orange; ( «et» est une conjonction de coordination ).

Je mange à midi. ( «à» est une préposition )
Une préposition se distingue de la conjonction de subordination car la préposition ne peut introduire une proposition sauf avec un verbe à l’infinitif.
 Ex : Je mangerai avant midi; avant est une préposition qui indique la temporalité.
 Je mangerai bien avant que tu ne rentres, avant que locution conjonctive de subordination. On reconnait la subordination aussi par le fait  que la locution introduit une partie de phrase avec un verbe.
 Il pense à partir. L'infinitive a un verbe à l' infinitif qui possède un  sujet propre. C'est bien "il" qui va partir.


D) Les conjonctions :

Ce sont des éléments grammaticaux qui servent à relier entre eux des groupes. Les conjonctions de coordination relient les éléments sans établir de hiérarchie syntaxique entre eux. Les conjonctions de subordination subordonnent un groupe par rapport à l’autre, il y a donc dépendance syntaxique.

- Conjonctions de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car, et parfois aussi :puis, toutefois, cependant, ensuite, néanmoins, certes, par définition, par conséquent, d’ailleurs …

- Conjonctions de subordination : lorsque, quand, que, comme, si,  ( avant, dès, après, bien, parce, depuis, sans, pour, en attendant, de sorte, afin, à condition, de façon à ce … ) + que

E) Les adverbes :

L'adverbe est un mot invariable. Il s’ajoute à un énoncé, à la phrase, à certains constituants de la phrase et surtout au verbe, pour en préciser ou en modifier le sens. L’adverbe peut amener des informations liées à :

- Manière : ainsi, mieux, vite, bien, mal, volontiers …
- Lieux : où, ailleurs, juste, ici, loin, y, ci-dessus (sous), ci-joint, ci-gît, là-dessus (sous) …
- Temps : hier, demain, aujourd’hui, depuis, quelquefois, sitôt, bientôt, jadis, tard, naguère …
- Quantité : beaucoup, quasi, davantage, plus, moins …
- Négation/Affirmation : jamais, plus, certainement, si, ne…pas, ne…plus, oui, non …

S’il fait parti de la phrase principale, l'adverbe peut être :
- Complément de phrase : Aujourd’hui, Marie invite ses amis.
- Complément du verbe : Nous resterons ici.
- Modificateur : Paul avait beaucoup écrit. Elle est juste derrière la maison.


Ces mots invariables joints à un verbe, un adjectif ou un autre adverbe pour modifier le sens.

Peuvent  être :

· Un mot simple : bien, trop, loin, très

· Un mot formé avec le suffixe –ment : joyeusement. Beaucoup d'adverbes se terminent par ment...
Pour former ces adverbes, on utilise les adjectifs d’origine.

Si l’adjectif se termine en « -ent » l’adverbe se termine par « -emment » : évident - évidemment.
Si l’adjectif se termine en « -ant » l’adverbe se termine par « -amment » : constant – constamment.
Si l’adjectif se termine par une consonne, on forme l’adverbe avec le féminin : certain – certaine – certainement.
Si l’adjectif se termine par une voyelle, on forme l’adverbe avec le masculin : absolu – absolue - absolument.
En général donc sur l’adjectif féminin sauf pour les adjectifs en –ai, -é, -i, -u (excepté gaiement).

Attention : sciemment, précipitamment, nuitamment, notamment …

· Des mots soudés : autour (au + tour) ;

· Des mots séparés formant une locution adverbiale : à pied, de même

Certains mots sont employés comme adjectifs ou comme adverbes. Pour distinguer il faut savoir que l'adverbe ne varie pas.


F) Les noms :

Le nom (= substantif) renvoie aux différents êtres et objets du monde. Il est accompagné d’un déterminant qui nous indique son genre (masculin/féminin) et son nombre (singulier/pluriel). Les noms propres désignent des lieux géographiques, des personnes et prennent une majuscule. Les autres se nomment les noms communs. On peut distinguer des mots simples et des mots construits ( avec préfixe et/ou suffixe ). Si on essaye de classer les noms, on obtient :
- Comptable/non comptable : un jeton / de la farine
- Abstrait/concret : un coureur / la vitesse
- Humain/non humain : un boulanger / un cheval
- Animé/inanimé : un chat / un rocher
- Commun/propre : une ville / Brest

Noms masculins : aéronef, alvéole, amalgame, ambre, antidote, antipode, antre, apogée, armistice, asphalte, astérisque, augure, chrysanthème, effluve, emblème, éphémère, équinoxe, hémisphère,  jade, obélisque, ovule, pétale, planisphère, sépale, tentacule, tubercule…

Noms féminins : acné, acoustique, alcôve, algèbre, anagramme, antichambre, atmosphère, autoroute, azalée, campanule, ébène, échappatoire, épitaphe, équivoque, escarre, icône, interview, nacre, oasis, orbite, oriflamme, réglisse…
Il existe plusieurs exceptions : on peut écrire un ou une après-midi, amour est masculin au singulier et féminin au pluriel …
 

Le groupe nominal :

Le nom n'est jamais employé seul. Il est toujours précédé d'un déterminant, " le, la ... ". Mais il peut aussi être accompagné d'un adjectif qualificatif épithète, " le petit chien ; d'un complément de nom : " le chien de mon  grand-père ", d'un nom apposé : " notre chien, un cocker " ou d'une subordonnée relative : " le chien qui court sur la route ". dans chacun de ces cas, nous avons un groupe nominal.

Exercice :

Dans les phrases suivantes, relevez les groupes nominaux comportant un complément de nom et soulignez celui-ci.

Ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué. je n'arrive pas à remettre la main sur mon moulin à poivre. Pour revenir de vacances, nous avons pris le train à Rouen. Zut ! notre  machine à laver est en panne. Aujourd'hui je mettrai mon pull-over sans manches. Avenue de la République vous trouverez un magasin pour enfants. Quand vous l'aurez tapée, vous me donnerez cette lettre à relire. La journée commença par une leçon de calcul. Nous devions étudier la division à un chiffre. Le chemin creux montait tout droit dans un taillis de hêtres. Les cimes des jeunes arbres formaient voûte.

Réponses Surligner avec la souris pour voir les réponses : la peau de l'ours; moulin à poivre; mon pull-over sans manches; Avenue de la République; une leçon de calcul; la division à un chiffre; un taillis de hêtres; les cimes des jeunes arbres.

Exercice 2 : Remplacer les points de suspension par la préposition qui convient .
J'aime le beurre salé et le pain ... seigle. N'oubliez pas le sac ... provisions. Je cherche un coiffeur ... hommes. As-tu trouvé les lunettes ... grand-père? Une impasse est une rue ... issue. Les locomotives ... vapeur ont disparu. Le Malade imaginaire est une pièce ... trois actes.  Voilà un bon remède ... la grippe. Les voyageurs ... Orléans, en voiture ! Un costume ... mesure est plus élégant qu'un costume tout fait.

Réponses Surligner avec la souris pour voir les réponses  : de; à; pour; de; sans; à; en; à, pour; sur.

Exercice 3 : Dans les phrases suivantes, encadrez les groupes en les marquant des symboles convenus, selon le modèle ci-dessous.

Une aile de l'avion ( cdn )

s'est détachée

à l'atterrissage

             s                                                 v                           c.c.t.

La végétation luxuriante annonce l'approche de la zone tropicale. Dès le seuil de la maison souriait le cher visage de maman. Le Directeur est un homme d'une grande honnêteté. Mon grand-père m'offre à Noël une montre de plongée. La route à suivre nous a été indiquée par un garçon du village.

Réponses Surligner avec la souris pour voir les réponses :

La végétation luxuriante	annonce	l'approche de la zone tropicale
s	v	c.o.d.
Dès la seuil de la maison	souriait	le cher visage de maman  ( cdn )
c.c.t.	v	s
le directeur	est	un homme d'une grande honnêteté   ( cdn )
s	v	c.o.d.

Mon grand-père	m	offre	à Noël	une montre de plongée
s	c.o.s	v	c.ct	c.o.d
La route à suivre	nous	a été indiquée	par un garçon du village ( cdn )
s	c.o.s	v

G) Les adjectifs : ( attention certains déterminants sont parfois appelés adjectifs )


1) Adjectif qualificatif

Exprime une qualité permanente, une manière d’être durable.

L’adjectif est un mot qui caractérise, qualifie, précise un être, un objet, une idée, un fait…. Il s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il accompagne. Il appartient au groupe nominal. Il est en général épithète.
La place de l'adjectif dans la phrase est variable. Dans quelques cas, cette place peut avoir pour conséquence un changement de sens. Un homme grand. - Un grand homme.
Certains adjectifs ont des formes particulières au féminin ou au pluriel. Beau/belle - Sec/sèche …
L’adjectif attribut : se situe après un verbe dit attributif ou verbe d’état (être, sembler, paraître, demeurer, rester, devenir...) Contrairement au verbe d'action, le verbe d'état est statique et peut en général se remplacer par " être " ,  il donne une qualité au sujet de ce verbe. L'adjectif et le nom sont séparés par un verbe.
Ex : Les grands écrivains sont très créatifs. La température me paraît assez douce. Mes élèves semblent fatigués. Les journées deviennent sombres.
Les mots : " créatifs, douce , fatigués et sombres " sont des adjectifs attributs, car ils qualifient les sujets des verbes d'état.

On note aussi chez les adjectifs :
- Qualifiant : Une équipe très faible.
- Classifiant : Une équipe nationale.

Les adjectifs de couleur issus d’un nom ne s’accordent pas : bronze, ivoire, lavande, marron, noisette, orange, turquoise … Cependant il existe des exceptions dans l’exception ! Fauve, rose, écarlate, mauve, incarnat et pourpre s’accordent.
Remarque : on écrit «des billes rouge et noir», si chaque bille comporte du rouge et du noir ; on écrit «des billes rouges et noires», si certaines billes sont rouges et d'autres noires.



2) Adjectif verbal

Formé à partir d’un verbe à l’aide d’un suffixe , l’adjectif verbal s’accorde avec le nom auquel il se rapporte :

Ex : Un spectacle divertissant. Une idée divertissante.

Comment distinguer le participe présent de l’adjectif verbal ?

· Il suffit d’essayer de vérifier s'il pourrait s'accorder au féminin ou bien s'il indique une action donc un verbe. Certains verbes diffèrent par l’orthographe, (différant – différent)

· d’autres se différencient par l’opposition qu/c ou gu/g : communiquant (part. prés.) / communicant (adj. ver.). L’adjectif verbal est en c ou g et le participe présent est en qu ou gu.


 

a) Aucun

Surtout employé au singulier et toujours accompagné de ne ou de sans.
Signifie : pas un
S’emploie parfois dans des phrases positives avec le sens de quelqu’un, précédé ou non de la préposition de.

b) La plupart

Pronom issu de la locution comparative la plus grande part. Après la plupart, le verbe est au pluriel

c) Leur(s)

· Leur : pronom personnel complément (pluriel de lui) : invariable

· Leur : adjectif possessif ou pronom possessif : il s’accorde