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PS en progrès grâce à Hollande ?

Le PS après avoir été consternant, a-t-il changé?
 
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La journée du " Bourget "
 

 

Boosté par la vague des primaires, François Hollande surfe sur les sondages.
 Ainsi Hollande recueille 35 % des intentions de vote au premier tour chez les plus de 50 ans et devance Marine Le Pen chez les ouvriers (28 % contre 26 % ).

« Ces primaires ont encore renforcé le lien que construit François avec les Français depuis le début de sa carrière et particulièrement depuis deux ans, analyse Bruno Le Roux, député proche du candidat socialiste. Il leur apparaît cohérent, constant sans avoir bougé de ligne politique au gré des circonstances, par exemple lors de l'entre-deux-tours des primaires. »

L'objectif pour le candidat du PS est maintenant de durer.
 

Juppé en duel face à Hollande : " On verra ce que vous ferez " : le 26 Janvier 2012

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/01/26/face-a-juppe-hollande-precise-son-programme_1635319_1471069.html

 

Dans un chat sur Le Monde.fr à l'issue de l'émission " Des paroles et des actes ", jeudi 26 janvier, Gérard Courtois, éditorialiste au " Monde ", juge que le candidat socialiste a fait preuve de " pugnacité ".



Le juste équilibre entre la mondialisation et le protectionnisme, entre le travail et le capital ?

 
Tout a changé. Pourquoi pas le PS ? Certains prétendent qu'il ne faut pas par exemple acheter de " Logan "....qu'il vaut mieux une bonne occasion...
Ceux-là ont-ils envisagé que tous les français ne vivent pas dans une ville et qu'ils ont parfois des km à faire ? Avez-vous pensé qu'il vaut mieux pour la protection familiale une bonne voiture neuve à une voiture d'occasion sans garantie ? Il y a des gens qui pour faire de l'argent arrivent à vendre des tombeaux ambulants. De préférence vers les pays d'Afrique !! J'ajouterais même après réflexion qu'il vaut mieux faire travailler les roumains chez eux, que chez nous. Que nous n'aimerions pas voir partir les Japonais ou les américains qui ont investi chez nous, et que pour la construction de la logan, des efforts ont, j'espère, été faits pour l'environnement. Mireille

 
Les propositions du PS sur les retraites


Les retraites sont notre avenir et notre bien commun, et nous portons la responsabilité de leur donner des ressources stables et sécurisées.

Le PS propose une réforme  à travers 4 grandes priorités :

- Garantir le niveau de vie des retraités, menacé par les réformes qui n'ont rien réglé.

-  Mettre à contribution tous les revenus, y compris ceux du capital; en prenant en compte la pénibilité; en maintenant l'âge légal de départ à 60 ans.

-  Avec un financement qui pérennise notre système par répartition.

- Et des garanties collectives pour davantage de choix individuels,  des  prises en compte des parcours personnels.

Des efforts justes sont des efforts partagés.
Pour assurer l'équilibre du système, il faut mobiliser 45 milliards d'euros.
Les socialistes proposent :
1 - Augmentation des prélèvements sociaux sur les bonus et les stock-options ( de 5% à 38% comme le propose la Cour des comptes ).
- Relèvement du forfait appliqué à l’intéressement et à la participation (de 4% à 20% ).
- Application de la CSG sur les revenus du capital actuellement exonérés ( en maintenant l’exonération sur les livrets d’épargne et les plus-values sur la résidence principale ) et la remise en cause de la défiscalisation des plus-values sur les cessions de filiales.
- Augmentation de 0,5% de la taxation de la valeur ajoutée, instaurée à la suite de la suppression de la taxe professionnelle de 1,5% à 2,2%, en exonérant les petites entreprises.

 Soit 19 milliards dès 2010, et 25 milliards en 2025

2. Une augmentation modérée et étalée dans le temps des cotisations patronales et salariales
- De 2012 à 2021, une augmentation de 0,1 point de cotisation salariale.
 
 Soit 12 milliards d’euros en 2025

3. Le Fonds de Réserve des Retraites pour faire face aux aléas sans remettre en cause le niveau des pensions
Créé sous le gouvernement Jospin, le FFR avait vocation à sécuriser les jeunes générations d'actifs et à compenser leurs efforts depuis 2002, la droite a refusé de l'alimenter, et l'a même ponctionné.
Nous proposons de l'alimenter de manière régulière, par la création d'une surtaxe de 15% de l'impôt sur les sociétés.

Soit  3 milliards d’euros par an, avec un rendement de 4% et 140 milliards d’euros en 2025.



 
 Améliorer l'accès à l'emploi des seniors

Aucune réforme des retraites n’est viable dans la durée sans restructuration forte du marché de l’emploi.
L'amélioration de l'emploi des seniors est une des clefs de la réforme durable de notre système de retraites. Or la France se distingue par un taux d'emploi particulièrement faible des 55/64 ans ( 38% seulement ). Alors que d'autres pays sont parvenus à augmenter fortement leur taux d'emploi des seniors.
 
Nous proposons cinq orientations pour une véritable mobilisation collective :
 
1. Accompagner vraiment les salariés
Il s’agit à la fois de faire évoluer le salarié au mieux de ses aspirations et de ses moyens, de prévenir des tensions, d’engager de manière continue l’adaptation des postes proposés au salarié, et de favoriser les plus de 45 ans. Un rendez-vous tous les 2 ou 3 ans pour tous les salariés dès 45 ans, serait spécifiquement destiné à envisager leur évolution dans l'emploi.
 
2. Rendre obligatoire la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences dans les entreprises de plus de 300 salariés.
 
3. Généraliser les dispositifs de tutorat  en entreprise, favoriser les départs en retraite progressive, aménager les conditions de travail des plus de 55 ans en limitant ou supprimant le travail de nuit et les tâches physiques, en augmentant les temps de pause.
 
4. Engager ces changements par un mécanisme de bonus-malus, par exemple la modulation de 1 point de cotisation patronale en fonction de la part de seniors parmi les salariés.
 
5. Fixer à Pôle emploi des objectifs chiffrés de retour à l'emploi par bassin d’emploi.
 

 
La prise en compte de la pénibilité et la revalorisation des petites retraites

La prise en compte de l’espérance de vie en bonne santé est un critère qui désormais s’impose au regard de la justice sociale.
La loi Fillon d’août 2003 prévoyait l’ouverture de négociations sur la pénibilité. Mais la loi promise alors par le gouvernement n’a jamais vu le jour.
 
La prise en compte de la pénibilité et de son  impact sur l’espérance de vie est pour nous prioritaire. Toute période de travail pénible ( travail de nuit, travail à la chaîne, port de charges lourdes, travail dans le bâtiment...) doit bénéficier d'une majoration des annuités permettant de partir plus tôt à la retraite.
 
Par exemple, un salarié bénéficiant d'une majoration pour pénibilité de 10% pendant la moitié de sa carrière pourrait partir deux ans plus tôt avec une retraite complète.
 
Nous proposons de consacrer au financement de la pénibilité et à la revalorisation des petites retraites une enveloppe, qui pourrait être de l'ordre de 5 milliards d'euros.
 


 
 La retraite choisie
 
Dans une société en mutation...
Disons-le d’emblée, la réforme des retraites ne peut être abordée sous le seul angle de paramètres techniques de financement. Elle relève d’abord d’un choix de société. Elle doit permettre de prendre en compte les mutations de la société et les attentes des Français vis-à-vis des temps de la vie. L’évolution des structures familiales, les changements du monde du travail, l’éclatement des carrières et des parcours professionnels obligent, pour mieux en garantir l’efficacité, à redéfinir les contours d’un système de protection sociale conçu dans un environnement économique et social radicalement différent.

Le taux de fécondité en France est de 1,9 contre 1,5 en moyenne en Europe, et pourrait continuer de progresser. Face aux idéologues libéraux qui veulent profiter de la période pour affaiblir les politiques sociales collectives, il faut rappeler que la généralisation de la protection sociale a été déterminante pour faire des individus des citoyens indépendants et libres.

Le vieillissement de la population représente assurément l’une des tendances lourdes des dernières années. Ce vieillissement résulte à la fois du caractère nombreux des générations nées après guerre et de l’allongement de l’espérance de vie. Ce phénomène est particulièrement marqué dans notre pays : en 1970 un homme pouvait espérer vivre jusqu’à 68,4 ans et une femme jusqu’à 75,9. Aujourd’hui, l’horizon est respectivement de 77,8 ans et 84,5 ans. Mieux encore, cet allongement de la durée de vie ne s’accompagne pas d’une dégradation de l’état de santé global de la population : les Français sont plus nombreux à vivre vieux et en bonne santé. C’est une bonne nouvelle. Les séniors doivent être mieux considérés dans notre société, leur rôle, leur contribution sociale, associative ou familiale, constituent des atouts majeurs trop souvent sous-estimés.
 
Avec le vieillissement de la population, un nombre croissant d’entre eux sera néanmoins confronté à une perte d’autonomie : une société digne est une société qui ne laisse pas ses aînés sur le bord du chemin.
 
Une nouvelle étape devrait être franchie, qui permette de prémunir tous les Français confrontés au risque de dépendance. Alors qu’il l’annonce depuis des années comme l’une des grandes réformes du quinquennat, le gouvernement n’a cessé de la repousser. Pour les socialistes, cette réforme est urgente et devra reposer sur un financement solidaire. Nous pensons que c’est prioritairement sur la CSG que celui-ci doit reposer. Les 30 dernières années ont connu une amélioration du niveau de vie moyen des personnes retraitées, grand acquis directement imputable aux politiques sociales. Entre 1970 et 2006, le nombre des plus de 65 ans vivant en dessous du seuil de pauvreté a été diminué par 3,5. Il y a cependant, aujourd’hui encore, environ 900 000 pauvres de plus de 60 ans. Si le niveau de vie moyen des retraités par rapport à celui des actifs est de 96% en 2007, des inégalités importantes entre les catégories sociales et entre les sexes subsistent néanmoins ( il y a deux fois plus de femmes que d’hommes âgés pauvres ).
 
Au cours des dernières décennies, notre système de protection sociale a permis la réduction des inégalités dans notre pays, mais cette évolution est aujourd’hui remise en cause par l’effet des réformes Balladur et Fillon et par la précarisation du travail et le caractère haché des carrières. Pour qu’une réforme des retraites soit juste, elle doit garantir des niveaux de retraites décents et permettre la réduction de ces inégalités persistantes.
 
Le monde du travail a également subi de grandes mutations. Le modèle de carrière linéaire réalisé au sein d’une même entreprise ou d’un même secteur d’activité n’est plus dominant. Les ruptures de parcours sont fréquentes, aboutissant souvent à des réorientations complètes d’activité ; les passages entre la fonction publique, le secteur privé et une activité indépendante sont plus nombreux qu’autrefois. La fragmentation des parcours professionnels et la généralisation de l’insécurité professionnelle ajoutées à la complexité des histoires familiales et personnelles aboutissent à diversifier les aspirations, aussi bien tout au long de la carrière que face au départ en retraite.

- Il ne faut pas non plus faire de Ségolène une idole. Elle a ses défauts: une voix monocorde, une tendance à se répéter et à parler sans exemples concrets... Pour convaincre désormais il faut presque des preuves.

- Vous oubliez de dire qu'elle porte des tailleurs, qu'elle est élégante !!!

Je ne fais aucune attention à ses tailleurs et au fait qu'elle soit une femme puisque je suis moi-même une femme !!!

Entraide et assistanat, des projets bien ancrés à gauche



Un salarié licencié qui touche le chômage, c’est de l’entraide, par contre s’il ne fait pas assez d'efforts ou s'il n’est pas suffisamment aidé pour retrouver du travail, au bout de quelque années, il aura été obligé « par la force des choses » à s’organiser avec son revenu de chômeur et là on aura fabriqué un assisté.
Tous les remboursements des actes médicaux qu’ils soient préventifs ou curatifs sont de la solidarité et non de l’assistanat.
Les aides familiales relèvent également de la solidarité puisque les entreprises ne versent pas ( pour les bas revenus ) des salaires permettant d’élever une famille, ce n’est pas de l’assistanat.
Quand l’état injecte de l’argent dans une entreprise pour maintenir son niveau de bénéfice c’est de l’assistanat, quand il injecte de l’argent contrôlé pour la sauver d’une faillite, c’est de l’entraide.
L’assistanat c’est par exemple quand on finance un agriculteur pour qu’il mette son terrain en jachère.
Alors prenons toujours du recul pour bien différencier, ce qui relève de l’entraide et de l’assistanat.
 


- Ne jouons pas sur les mots. L'assistanat n'existe que sous la forme de comportements... Mais ce sont des comportements qu'il faut changer.

J'ai honte : nous sommes incapables de défendre ce que nos aïeux avaient acquis par leur sang, leur sueur et leurs larmes

Oui nous sommes nuls : incapables de défendre ce qui a été acquis de haute lutte par nos aïeux... Et en plus, nous scions la branche sur laquelle nous sommes tous assis : la planète !


 J'ai peur de l'avenir pour nos enfants. Un jour, comme au moment de la révolution, il faut peut-être un peu lâcher ses privilèges.

 - Le pire dans les propos de N Sarkozy à propos des grèves n'est pas tant qu'il les ait tenus, c'est qu'il a raison ! Les grèves d'une journée avec défilés festifs ne servent à RIEN ! - La grève n'est perçue que lorsque la SNCF est " perturbée par un mouvement social ".

Beaucoup parmi nous auraient envie de descendre dans la rue et de crier « ça suffit » ! Ce qui nous retient ? La conjoncture actuelle, la dégradation de notre niveau de vie, la peur de tout détruire sans rien construire et de ne faire qu’empirer les choses; l’exemple des pays d’Asie qui avancent, qui nous dépassent, ne nous montre que la soumission des esclaves… Le français sera-t-il capable d’en faire autant ? Mais que faire d'autre sinon paralyser le pays ?

- Pour avoir une chance de renverser la tendance il nous faudrait l'esprit combatif de nos aïeux, prêts à de grands sacrifices pour se défendre, mais nous l'avons perdu.


Date de création : 22/03/2008 • 15:26
Dernière modification : 09/02/2013 • 14:06
Catégorie : Politique
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