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Les gens et l'eau dans le monde

Les gens et l'eau dans le monde

 Le Groenland est la plus grande réserve d'eau douce de la planète, il détiendrait au travers de ses glaciers 8% des réserves mondiales.

LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

L'océan et ses habitants seront affectés de manière irréversible par les effets du réchauffement mondial et des changements climatiques.

Le réchauffement  va augmenter le niveau des mers et des océans et modifier les courants océaniques.

 Des espèces entières d'animaux marins et de poissons sont en danger en raison de l'augmentation de la température. Et par voie de conséquence, l'homme sera en danger.

Avec le réchauffement de la planète que se passe-t-il avec la banquise. certains parlent de sa disparition, d'autres non.

La banquise, qui est de l’eau de mer gelée, flotte sur la mer. En vertu du principe d’Archimède, cette glace déplace donc un volume d’eau de mer d’un poids égal au poids de la glace. Si elle fondait, l'eau de fonte ainsi produite occuperait le volume exact d’eau de mer que la glace occupait, sans donc modifier le niveau de la mer. C’est l’histoire du glaçon qui fond dans un verre de whisky : une fois fondu le niveau du liquide dans le verre n’a pas bougé. La fusion de la banquise n’intervient donc pas dans la montée du niveau marin.

Contrairement à la fonte de la banquise, la fonte des glaces d'eau douce, c’est-à-dire des calottes glaciaires et des glaciers, contribue à la montée du niveau de la mer. Sur le continent antarctique, ce sont 30 millions de km3 de glace qui sont stockés, soit 2 % de l'eau terrestre, mais 75 % de l'eau douce et 90 % des glaces. La fonte totale de l'Antarctique équivaudrait à une hausse du niveau de la mer de l’ordre de 60 mètres auxquels il faudrait ajouter la fonte du Groenland, de l’ordre de 7 mètres de plus, l'incertitude étant de plusieurs mètres.

L'inlandsis

Un inlandsis, aussi connu sous le nom de calotte polaire, est un glacier de très grande étendue se présentant sous la forme d'une nappe de glace recouvrant la terre ferme et qui peut atteindre plusieurs milliers de mètres d'épaisseur. Ils peuvent se prolonger à la surface de la mer en formant des barrières de glace. Sur Terre, il n'en existe que deux de nos jours : l'inlandsis de l'Antarctique, le plus étendu, et l'inlandsis du Groenland.

Le glacier bouge… : Le glacier est un bloc de glace que l’on croirait figé. Et pourtant, il bouge ! Sous ses airs tranquilles, le glacier est en perpétuel mouvement, un mouvement certes très lent mais bien réel !

Les icebergs peuvent atteindre des dimensions exceptionnelles et une hauteur parfois de 100 m.

Banquise :  Amas de glaces flottantes; étendue de mer gelée en surface.

Costa Rica

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Une hacienda et son environnement

Ethiopie


L'alimentation en eau potable est un problème essentiel en Éthiopie. Tant au niveau de l'accès à l'eau potable que des questions d'assainissement de l'eau, le pays se situe parmi les plus en retard dans le monde. Les sources des grandes villes sont depuis longtemps polluées et insuffisantes à la consommation des habitants.   La ville de Harar a donc commencé par acheminer l’eau du lac d’Alemaya situé au nord-ouest. Mais cette solution a dû être abandonnée suite à l’assèchement du lac : aujourd’hui l’eau pompée dans des sources proches du lac arrive par camions et on la stocke dans de grandes citernes réparties sur l’ensemble du territoire urbain. C’est une solution transitoire car la ville va se doter d’un nouveau circuit d’acheminement de l’eau potable en provenance de Dire Dawa. L’aqueduc est en cours de construction et son achèvement est prévu pour 2011. Si le problème de l’eau ne pèse pas réellement sur la conservation du bâti, il est une préoccupation sociale très importante.
Bien que l'accès à l'eau se soit amélioré, il reste beaucoup à faire.  C'est un problème à Harar en particulier. Il arrive que des hôtels manquent d'eau et même les hôpitaux gouvernementaux  n'ont pas toujours d'eau. La gestion de l'eau dépend en grande partie des autorités régionales, ce qui explique une grande disparité entre les régions les plus développées ( Amhara, Oromia, Nations, nationalités et peuples du Sud, Tigré, Harar ) où vivent 90 % des éthiopiens et celles plus pastorales. L'eau courante aurait été partiellement et maladroitement installée dans les années 60. Mais seulement 7 000 branchements alimentant les citernes individuelles des habitations, auxquelles peu d’habitations sont raccordées ( 40 000 hab. ). L’autre moitié de la population accède à l'eau des fontaines publiques ( une 60taine) à celle des vendeurs d’eau. Par insuffisance de quantité, les habitants récupèrent et stockent l’eau de pluie ( non filtrée) et la mélangent avec l’eau stockée dans les citernes individuelles. Le mélange est stocké au soleil plusieurs jours et conduit à une prolifération bactérienne. La gestion de l'eau dépend en grande partie des autorités régionales, ce qui explique une grande disparité entre les régions les plus développées (Tigré, Harar ) où vivent 90 % des éthiopiens et celles des régions plus pastorales. Il existe, grâce essentiellement à la solidarité, une coopération pour l'eau potable avec Harar :
• Pour l’ONU l’objectif est de « réduire de moitié, d’ici 2015, la proportion de la population n’ayant pas un accès durable à l’eau et à l’assainissement.
• La France crée un dispositif national permettant de démultiplier l’aide de la France en faveur des pays en voie de développement.
Un système a aussi été mis en place pour permettre la récupération des eaux de pluie. Des associations comme SOS villages d'enfants y contribuent.

Islande

La dérive tempérée du Gulf Stream vient buter au Sud contre la plateforme islandaise ; les eaux profondes, riches en phosphates et en nitrates remontent et s'étalent sur ce plateau. A partir de ces sels minéraux, le phy- toplancton, apporté par le courant polaire qui contourne l'Islande au Nord-Ouest, produit, par photosynthèse chlorophyllienne, une abondante substance organique qui forme de véritables prairies flottantes. Les petits crustacés qui se nourrissent de ces algues sont la base de la nourriture des jeunes poissons. Les poissons trouvent là des réserves nutritives inépuisables et des fonds favorables

A propos du barrage d'Itaipu, à la frontière du Brésil et du Paraguay et non loin de la frontière d'Argentine,  il est bon de savoir, que le nom veut dire, en Guarani, la langue indienne locale : la pierre qui chante. Il y avait avant le barrage de nombreuses petites îles rocheuses qui rendaient au contact de l'eau un son agréable.

Laos

La Nationale que nous avons empruntée a été construite par la France dans les années 30. Beaucoup de routes et de ponts sont construits par des pays étrangers : Chine, Japon, Thaïlande, Europe...

En attendant on utilise les bacs traditionnels pour traverser le Mékong


Le Mékong traversé au moyen d'un bac plus ou moins grand
Le bateau comme le bac, pour la traversée du Mékong,  coûte dans les 20 dollars US chacun,  15 ou 20 000 kips
Même s' il y a de plus en plus de ponts de " l'amitié "! Pour le moment, le bac ou la pirogue sont les seuls moyens de traverser.
Le pont construit avec l'aide des chinois sera gratuit.

Toute la famille participe à la pêche

Panama

Le canal de Panama est un canal à écluses. Les trois jeux d'écluses à deux voies qui jalonnent le canal fonctionnent comme des ascenseurs hydrauliques pour permettre aux navires de franchir la région montagneuse. L'eau utilisée pour ces éclusages est celle du lac de Gatun...  Le canal est rempli d'eau douce afin de séparer l'eau salée et de protéger la flore et la faune des deux océans.

Les réserves du lac Gatún pourraient un jour être insuffisantes. La  pénurie d'eau pour le canal, entrainerait celle de l'alimentation en eau potable.

Ce problème, lié au canal lui-même, est son approvisionnement en eau en raison de la baisse du niveau moyen du lac de Gatún.

L’eau : la ressource vitale et cruciale

La surcharge en population, et la prolifération des activités d’élevage près de la zone du canal ont contribué à un large déboisement à proximité du Canal, ainsi qu’au niveau élevé de pollution des fleuves et ruisseaux qui débouchent dans les lacs Alajuela et Gatún, nuisant grandement à la qualité de l’eau qui doit être traitée pour la consommation humaine et qui vient des deux lacs. De plus, le déboisement a eu une retombée sur l’augmentation des niveaux de sédimentation dans ces lacs et, par conséquent, sur la capacité de stockage de l’eau nécessaire pour le fonctionnement de la voie interocéanique. Pour toutes ces raisons et pour d’autres encore, le thème de l’eau prend actuellement un grande importance.
Pour aller d’un océan à l’autre, chaque navire demande 196 millions de litres d’eau douce. Cette quantité équivaut à celle qui est nécessaire pour satisfaire les besoins de la moitié du million et demi d’habitants qui résident dans la ceinture métropolitaine qui passe par les villes de Panamá, Colón, Arraiján et La Chorrera. Avec une moyenne de passage de 36 bateaux par jour, le Canal de Panamá utilise environ 1 800 millions de galons d’eau douce par jour.

En 1998, le phénomène El Niño a causé la baisse des niveaux de navigation du lac Gatún à des minimums historiques, d’où l’établissement de restrictions au tirant d’eau des navires qui traversaient la voie aquatique. L’impact cyclique de ce phénomène, ajouté à l’augmentation de la demande en eau potable due à l’accroissement de la population métropolitaine et les requêtes pour élargir le canal afin de permettre le passage à des navires plus grands ont poussé l’ACP à établir des alternatives pour suppléer à ces demandes en cas de pénurie. C’est pourquoi l’ACP a proposé l’élargissement de ce qui est connu sous le nom de bassin hydrographique du Canal.

* Ce manque d'eau est dû en grande partie à la déforestation. La végétation se réduisant, les eaux pluviales s’écoulent plus rapidement dans le lac puis dans les océans. Les produits d’érosion s’écoulent aussi plus rapidement et s’accumulent au fond du Lac, réduisant ainsi sa capacité.

* D'autre part, les nappes phréatiques sont moins riches et de plus polluées par du plomb, des produits pétroliers et d'autres substances.

* Le projet d'agrandissement n’affectera pas les forêts primaires ni les zones protégées ou les zones d’intérêt scientifique. Mais les forêts secondaires pourront être affectées.

* Le climat global ne s'améliore pas. Les sècheresses sont plus fréquentes et la sècheresse impose de stocker de l'eau. Le gouvernement du Panama considère que le projet d’élargissement du canal peut avoir un effet positif sur le climat en aidant à réduire les émissions de carbone dès lors que la route maritime consomme moins de combustibles par tonne de chargement que d’autres routes alternatives.

Les lacs de Gatún et d’Alhajuela ( sources principales d’eau potable pour les villes de Panamá et de Colón ) maintiendront leur capacité de fournir de l’eau douce aux agglomérations côtières. L’ACP économisera l’eau grâce aux bassins de recyclage. Les eaux troublées par les opérations de dragage seront localisées et seront temporaires.

    Les porte-containers sont devenus de plus en plus nombreux, mais également de plus en plus imposants et aujourd’hui leur règne maritime menace les océans : pollution, accidents, dégazages… De plus, l’eau est déjà très polluée par des sédiments, et la qualité de l’eau ne va cesser de se détériorer avec en plus les eaux usées domestiques, et les rejets industriels.

Chaque navire  transitant requiert 52 millions de gallons d’eau douce qui sont tout simplement rejetés à la mer. À elle seule, cette quantité correspond à la moitié de la consommation quotidienne d’eau potable par les 1,4 millions d’habitants de la zone du canal.

Avec une moyenne de 36 passages de bateaux par jour, le canal consomme donc 18 fois l’eau des habitants de la région, dont le nombre ne cesse de croître. Déjà, 200 000 personnes manquent d’eau potable dans la capitale du pays et beaucoup plus à Colon et ailleurs.

Swaziland

 

Le Swaziland a fourni des informations détaillés sur ses trois Sites associés à des réservoirs artificiels qui sont importants pour la gestion de l’eau et pour les espèces animales.
 
L’aire protégée du Barrage et Réserve naturelle d’Hawane longe le fleuve Mbuluzi et couvre l’ensemble de la retenue d’Hawane (qui approvisionne en eau la ville de Mbabane ) et les environs. La retenue accueille divers oiseaux d’eau tandis que les marais abritent une population, certes petite mais d’importance critique, de plantes endémiques et en danger. La principale attraction de la réserve est la population d’oiseaux et l’on y trouve un sentier d’observation des oiseaux.
 
Le Barrage de la Sand River se trouve dans le district de Lubombo, à l’intérieur du ranch d’élevage IYSIS, propriété privée de la Royal Swaziland Sugar Corporation. Le réservoir attire les oiseaux d’eau, en particulier lorsque les niveaux d’eau sont bas. Le lowveld du Swaziland est relativement aride avec peu de zones humides naturelles autres que les berges des rivières. La communauté d’oiseaux d’eau de cette région est donc tributaire d’une poignée de zones humides artificielles, dont le Barrage de la Sand River. Le site abrite régulièrement plus de 20 espèces d’oiseaux d’eau et plus de 500 oiseaux. C’est la deuxième zone humide la plus importante du pays du point de vue de l’abondance des oiseaux d’eau et un site d’importance pour plusieurs espèces menacées, notamment le vautour.

Le Barrage de Van Eck se situe dans la Réserve naturelle de Mhlosinga, district de Lubombo, à environ un kilomètre au nord ouest de Big Bend. Lorsque le niveau d’eau est bas, la retenue attire les oiseaux d’eau. Plusieurs espèces menacées et quasi menacées au plan mondial ont été répertoriées sur le Barrage de Van Eck. On trouve dans le Barrage de Van Eck le crocodile du Nil et le python sud africain, qui sont tous deux inscrits sur la liste des espèces en danger au plan national, ainsi que l’hippopotame menacé au plan mondial.

 


 


 


Date de création : 06/11/2017 • 09:08
Dernière modification : 06/11/2017 • 09:08
Catégorie : Culture et voyages
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