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Les migrations : causes, conséquences

Les grandes migrations des derniers siècles


Aux États-Unis, la population multiethnique ne se mélange pratiquement pas

A cause du racisme d'une part
Seul un Blanc et un Noir sur dix, aux États-Unis, ont un compagnon ou une compagne d’une autre ethnie et 40% des Blancs ne fréquentent exclusivement que des Blancs. ( 2013 ). D’une minorité à l’autre, d’importantes disparités apparaissent, en fonction du lieu géographique et de l’âge.

 Ces remarques illustrent la nature ségrégative de la société américaine. Et « même si cela appartient au passé, les Blancs et les Noirs en perçoivent les échos ».

Plus grande est cette diversité en Californie
 Les derniers recensements indiquent que les Latino-Américains sont devenus la minorité la plus importante, implantés largement dans les États du Sud-Ouest, notamment au Nouveau Mexique,Texas et en Californie.


L'âge est également un critère qui facilite plus ou moins les contacts entre minorités différentes. Un tiers des Américains de moins de trente ans vit en couple mixte, contre seulement un sur dix chez ceux plus âgés, selon l'enquête Ipsos.

 Selon Obama « la communauté afro-américaine observe ces questions à travers un ensemble d'expériences, et une histoire qui ne disparaît pas ». C'est une allusion à l'esclavage, aboli il y a 150 ans, et au régime de ségrégation abrogé il y a seulement un demi-siècle dans des États du Sud.

L’origine des européens


Les généticiens ont identifié une quatrième « tribu » ancestrale qui a contribué à la constitution du génome des populations européennes.


Les grands mouvements de population identifiés :

 Jusqu’à présent, les scientifiques n’avaient trouvé que 3 grandes populations ancestrales à l’origine des européens :  des chasseurs-cueilleurs autochtones déjà  implantés en Europe, des agriculteurs en provenance du Moyen-Orient et une population venant de l’est à l’Age du Bronze.  Les premiers chasseurs-cueilleurs étaient arrivés il y a 40 000 ans, juste avant l’Age Glaciaire. Il y a eu un premier mélange il y a 7000 ans avec une population venant du Moyen-Orient, apportant dans ses « bagages »  l’agriculture. Enfin, 5000 ans en arrière, à l’Age du bronze,  des éleveurs appelés Yamnaya ont  pénétré l’Europe occidentale en provenance de la région des steppes de l'Est ( actuelle Ukraine et Russie ). Les Yamnaya étaient des éleveurs de chevaux  et avaient développé des compétences dans la métallurgie.
Ce sont les études des sépultures et des fossiles qui ont permis de travailler sur l’ADN ancien pour reconstruire les apports successifs des différentes populations.
Ces mêmes études avaient permis d’isoler l’ADN  de la peste dans les sépultures Yamnaya, en corrélation temporelle avec un déclin de la population en Europe, ce qui a amené certains chercheurs à spéculer sur le fait que leur passage à l'ouest aurait été facilité par la propagation de la maladie.
Le peuple Yamnaya a véritablement eu un impact très important sur les populations préalablement présentes. Certaines populations actuelles du centre et du nord de l’Europe, comme les norvégiens, ont 50 % de leur ascendance directement induite par les pasteurs Yamnaya .
L'échantillon d'ADN de ce groupe est présent dans presque toutes les populations du continent.


Des études montrent que des anciens chasseurs Caucasiens ont participé à l’enrichissement du génome des pasteurs du Yamnaya avant que ces derniers ne partent à la conquête de l’Ouest

Des sépultures humaines de plus de 13 000 ans ont été découvertes.

Un mixage génétique a eu lieu à partir des chasseurs-cueilleurs de l’Europe de l’Est  et d’une population du Caucase qui a été apparemment très longtemps isolée pendant la dernière période glaciaire.

 

Une Europe toujours en évolution

  Les flux migratoires au 20e siècle


Les aspects des migrations : migrations économiques, forcées ou ethniques, ont un  impact sur l’économie, la démographie et la vie sociale et culturelleL'histoire met en évidence une  constellation de causes et d’effets qui caractérisent la vie des immigrés d’aujourd’hui.
Malgré les progrès réalisés dans la perception des immigrés et de leur contribution à la société – bienfaits pour l’économie, pluralisme culturel...  Les grands cerveaux nomades surtout, ceux qui ont des compétences passent librement les frontières au nom de la mondialisation, tandis que les migrants qui fuient la persécution politique ou ethnique ne passent pas toujours à travers les mailles.

De plus de nos jours, la guerre et les passeurs compliquent nos constats.

L’Europe en construction depuis un demi-siècle est en train de transformer fonda-mentalement la conception des migrations. Avec le Traité de Maastricht de 1992, c’est un immense marché commun qui se réalise à l’intérieur de l’Union européenne, En effaçant les frontières internes, on est en train d’abolir les distinctions dans le traitement des personnes, rendant juridiquement de plus  en  plus  équivalentes  la  migration  d’un  Bavarois  ou  celle  d’un  Sicilien  à Hambourg.  Cela  signifie  que  le  terme  de  «migrant»  recevra  probablement,  à l’avenir, une connotation différente, s’appliquant non plus aux Européennes et Européens se déplaçant à l’intérieur de cet espace commun, mais aux personnes venant de territoires situés en dehors de l’Europe.
Tandis qu’un espace européen se formera en abattant les frontières internes, un mur se forgera immanquablement entre l’Europe et le reste du monde. Gérer, dans le respect des droits de l’homme, cette nouvelle frontière, constituera le premier grand défi migratoire des prochaines années.
 Cette fragilisation identitaire, va de pair avec un renouvellement des liens locaux ( le régionalisme ) et avec une modification des
formes et des rapports de travail traditionnels ( la « flexibilisation » ), crée un terrain de conflit dans les démocraties occidentales.  C’est dans ce domaine que la recherche d’entente avec les différentes composantes de notre société ainsi qu’un  travail  d’information,  d’éducation  et  de  clarification,  exempt  de  soucis idéologiques, auront un rôle décisif face aux arguments nationalistes en matière de migration.  Seule  une  compréhension  approfondie  de  la  transformation  de  nos sociétés vers des sociétés pluriculturelles permettra en même temps de reconnaître la  spécificité  du  groupe  d’appartenance  –  qu’il  soit  religieux,  linguistique,


La migration après la seconde guerre mondiale et jusqu’en 1973



La  seconde  guerre  mondiale  n’a  pas  seulement  causé  la  mort  de  millions  de personnes et provoqué un mouvement migratoire issu de la répression raciale et politique des régimes fascistes et autoritaires; elle a aussi fortement modifié le paysage économique et politique de l’Europe d’après-guerre.
En premier lieu, il s’est produit, à la fin de la seconde guerre mondiale, un très grand mouvement migratoire de retour. Plus particulièrement, les Allemands exilés sont retournés dans leur pays. Les nouvelles délimitations territoriales ( Allemagne, Pologne, Tchécoslovaquie ) ont également provoqué une migration de retour pour la plupart des personnes d’origines allemande, polonaise et tchécoslovaque.
En second lieu, deux grandes orientations idéologiques et politiques ont émergé à la chute du régime nazi: alors que l’Europe de l’Ouest faisait son choix pour un régime démocratique et ouvert, les pays de l’Europe de l’Est ont vu s’installer des régimes autoritaires et fermés sous la tutelle du régime communiste soviétique.
Cette  division  idéologique  ( camp  démocratique  contre  camp  socialiste )  a  été également gouvernée par une atmosphère de guerre entre les deux camps que l’on appelle  la  « guerre  froide ».  Celle-ci  est  devenue  un  facteur  non  négligeable  du
mouvement  migratoire  d’après-guerre:  d’abord  en  ce  qui  concerne  le  flux  de réfugiés venant d’Europe de l’Est vers l’Ouest jusqu’à la chute du mur de Berlin, mais après la chute du mur en engendrant également un flux migratoire ethnique.
Par ailleurs, fortement touchée par la guerre, l’économie des pays d’Europe occidentale avait besoin d’être reconstruite. Les pays développés d’Europe occidentale ont opté pour une stratégie économique dont l’objectif a été la concentration de l’investissement et l’augmentation de la production. Cette politique, qui a considérablement marqué la période comprise entre 1945 et le début des années 1970, a favorisé l’immigration économique en provenance de pays sous-développés ou en voie de développement vers l’Europe de l’Ouest.
Enfin, l’Europe de l’Ouest d’après-guerre a été confrontée à un processus de décolonisation, notamment dans les années 1960 et 1970, dont les effets sur le mouvement migratoire ne sont pas négligeables. Alors que de nombreuses personnes, en particulier les Européens, ont participé au mouvement migratoire de retour, d’autres, surtout en provenance des pays colonisés, ont quitté leur pays d’origine pour des raisons principalement économiques afin d’améliorer leurs conditions de vie.


Les causes et les conséquences de la migration



Le besoin en main-d’œuvre, la reconstruction et le développement économique ont poussé vers le choix d'une main-d’œuvre étrangère. En effet, pendant la guerre, des millions de personnes ont perdu la vie, dont la majorité étaient en âge de travailler.

Les disparités économiques entre les pays européens tout  d’abord,  l’Italie, l’Espagne,  la  Grèce,  le  Portugal  et,  après  les  années  1960,  la  Turquie  et la  Yougoslavie ont de leur côté été des  pays  exportateurs  de  main-d’œuvre.
D'un autre côté, l’Allemagne, la Belgique, la France, la Suisse, les Pays-Bas et la Suède ont été les principaux pays importateurs de main-d’œuvre;

Les pays tels que la Grande-Bretagne, la France, les Pays-Bas ont été confrontés aux mouvements migratoires issus de la décolonisation.
La violation des droits de l’homme et des libertés individuelles : a poussé des milliers de personnes, vivant sous les régimes communistes des pays d’Europe de l’Est à fuir la répression politique de leur pays d’origine.
L’Europe de l’Ouest s’est transformée en une véritable région d’immigration. Entre 1950 et 1973, près de 10 millions de personnes ont immigré dans les pays de cette région.


 


La migration depuis 1973


Depuis  1973,  plusieurs  phénomènes  ont  marqué  les  mouvements  migratoires en Europe. Tout d’abord, à la suite de la crise pétrolière de 1973-1974, les pays industrialisés d’Europe de l’Ouest ont décidé de mettre fin au recrutement de main-d’œuvre étrangère. Cette décision est intervenue dans un contexte où les disparités économiques entre les pays riches industrialisés du Nord et les pays pauvres, ou en voie de développement, du Sud se sont accrues considérablement tout en produisant une pression migratoire vers les pays d’Europe occidentale.
De plus, l’arrivée au pouvoir de régimes militaires, non démocratiques et autoritaires, notamment dans les pays du tiers-monde, a considérablement aggravé la situation sur le plan des droits humains et des libertés individuelles. De nombreux individus et membres de mouvements politiques s’opposant aux régimes en place ont dû quitter leur pays d’origine pour trouver asile dans les pays démocratiques d’Europe de l’Ouest qui avaient affiché, par le passé, une certaine tradition humanitaire en matière d’asile.

A partir des années 1980, l’Europe est devenue la région préférée des réfugiés du Sud. Outre la violation des droits humains et des libertés individuelles,  la  répression  politique  à  l’égard  des  minorités,  les  catastrophes écologiques et naturelles survenues dans les pays pauvres, notamment de l’Asie et de l’Afrique, furent également des facteurs à l’origine d’un flux de réfugiés vers l’Europe de l’Ouest.
Enfin, le contexte créé par la chute du mur de Berlin en 1989 ( la réunification allemande, les changements pacifiques survenus en Europe de l’Est, l’effondrement de l’Union soviétique et de la Yougoslavie ) a fortement modifié le tableau géopolitique de l’Europe.


Les causes et les conséquences de cette migration


Tous ces changements ont à l’évidence eu des conséquences importantes quant aux migrations vers l’Europe et au sein de l’Europe.
Actuellement, en Allemagne, le flux migratoire le plus important se compose de personnes en provenance des pays de l’Est ( notamment de Pologne et de Roumanie ) et de l’ex-Union soviétique.  Jusqu’en  1992,  les  ressortissants  des  pays  de  l’Est  d’origine  allemande pouvaient encore faire valoir leur souche allemande pour immigrer légalement en  Allemagne.  Après  une  nouvelle  réglementation,  ce  sont  seulement  ceux résidant  dans  les  pays  de  la  Communauté  d’États  indépendants  ( CEI )  qui  ont encore le droit de faire valoir leur appartenance à la souche allemande pour pouvoir immigrer en Allemagne. Ala fin de 1995, le nombre de ceux qui devaient immigrer en Allemagne était d’environ 1 307 000. Chaque année, près de 200 000 rapatriés
regagnent l’Allemagne.

Dans les années 1990, l’Europe a connu un nouveau flux de réfugiés européens que l’on peut qualifier de réfugiés de guerre. A la suite de l’éclatement de la Yougoslavie en 1990-1991, la répression, la guerre et la «purification» ethnique dans  le  territoire  de  l’ex-Yougoslavie  ( la  Croatie,  la  Bosnie-Herzégovine )  ont provoqué un mouvement de réfugiés en Europe dans toutes les directions; environ 4,6 millions de personnes ont dû fuir leur pays pour trouver refuge ailleurs; près de 700 000 personnes se sont réfugiées dans les pays d’Europe de l’Ouest.


De plus, entre 1991 et 1993, l’Italie et la Grèce ont été confrontées à un flux de réfugiés venant d’Albanie. On estime le nombre des Albanais ayant quitté leur pays, pendant cette période, à 300 000 ou 400 000. Si certains d’entre eux ont pu régulariser leur situation dans les pays d’accueil, la plupart se sont retrouvés en situation illégale en Grèce et en Italie. De même, le récent conflit ethnique a poussé des milliers de personnes à quitter le Kosovo. La majorité d’entre elles ont obtenu une admission provisoire dans les pays de l’Europe.


Autant la construction européenne que le phénomène de mondialisation jouent un rôle considérable quant aux mouvements migratoires en Europe. Si les ressortissants des pays membres de l’Union européenne ont légalement le choix et le droit de se déplacer à l’intérieur de l’Union européenne, la migration liée à la mondialisation est en revanche strictement réglementée.


Historique des migrations
Techniciens, experts ainsi que les «cerveaux» sont facilement autorisés à se déplacer au sein de l’Europe. Les personnes touchées par les effets négatifs  ( pauvreté,  chômage,  etc.)  du  phénomène  de  la  mondialisation  sont soumises à des restrictions de visas pour éviter leur immigration vers l’Europe. La misère au Sud et à l’Est, ainsi que le durcissement des législations en matière de migration en Europe, ont de ce fait créé une situation d’illégalité. Le  nombre  de  migrants  en  situation  illégale  serait estimé à 1,9 million en Europe occidentale.

 

 Depuis la fin des années 1980, le nombre d’immigrés réguliers et de migrants irréguliers ne cesse d’augmenter dans ces pays : l’Italie a vu le nombre de ses immigrés légaux passer de 572 000 en 1990 à 1 095 600 en 1996; de même, l’Espagne, pays traditionnel d’émigration dans les années 1960-1970, a recensé, en 1996, 539 000 immigrés en situation régulière contre 200 000 en 1980; le Portugal est également touché par la migration en accueillant 172 900 immigrés en 1996 contre 95 000 en 1987. Bien qu’une grande partie des immigrés vienne d’Europe, notamment des pays de l’Union européenne, cette population affiche dans son ensemble une forte diversité de provenance, en comptant également les continents africain et asiatique.

Et en France ?

http://www.gouvernement.fr/10-chiffres-qui-vont-vous-surprendre-sur-l-immigration-en-france


Date de création : 13/03/2016 • 17:37
Dernière modification : 13/03/2016 • 17:37
Catégorie : Notre époque
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