En France, trois sous-espèce sont signalées : Buteo b. buteo, nichant en France continentale; B. b. arrigonii nichant en Corse ; Buteo b. vulpinus occasionnelle en migration ( env. 15 données en France, Dubois et al. 2001). Entre 125 000 et 163 000 couples nicheurs, les plus grosses densités en Franche-Comté, dans le Nord des Alpes et dans le Limousin (Thiollay & Bretagnolle 2004 )
.- En vol : ses ailes sont larges et tendues, légèrement relevées, sa queue courte, mais large aussi, en éventail et arrondie, sa tête parait forte et peu détachée du corps ( le cou est petit ) son vol paraît lourd. Elle plane en cercles parfois pendant des heures, et lorsque le vent est assez fort il peut lui arriver de chasser en vol stationnaire au dessus des champs.
- à l'affût : sur un piquet, sa silhouette est massive le plumage strié de sa poitrine est plus clair et forme un croissant. On la voit fréquemment sur le bord des autoroutes, attendant qu'une de ses proies se fasse écraser, pour aller ensuite la chercher.
Il est quasiment impossible de reconnaître la buse grâce à la couleur de son plumage, celui-ci peut varier selon les individus, certaines buses étant très foncées et d'autres très claires presque blanches.
Son alimentation
La majeure partie des proies sont capturées après avoir été localisées à vue, en volant en cercles à basse altitude, mais aussi à des distances d'une centaine de mètres. Campagnols et autres petits mammifères des champs représentent l'essentiel de son régime, mais parfois, elle peut ajouter à son menu, des levrauts, des lapereaux, des jeunes oiseaux, des insectes, des batraciens, des reptiles et même des céréales ( surtout en période chaude, pour nourrir ses jeunes ). En hiver lorsque la nourriture est plus rare, elle ne dédaigne pas les charognes. Ainsi, comme la plupart des rapaces, elle joue un rôle primordial en éliminant les petits rongeurs et en nettoyant les charognes, elle limite les risques de propagation des maladies.
Une fois la proie repérée, elle la capture et la tue avec ses serres puis la déchiquette avec son bec, sur place ou bien dans son aire.
Les piquets d'où guettent les buses sont facilement repérables grâces aux fientes blanchâtres qui les recouvrent et aux pelotes de réjections qui jonchent le sol.
· Les fientes constituent un bon engrais. En général au pied de ces piquets l'herbe est plus haute et plus dure.
· Les pelotes de réjections : les oiseaux comme la buse ne digèrent que partiellement leurs proies. Os, plumes, poils.... tous les résidus non assimilés par les sucs gastriques, se retrouvent dans l'estomac, ils s'agglomèrent entre eux grâce à un mucus collant pour former une petite boulette ( voir le faucon crécerelle qui a une digestion semblable ) qui sera rejetée par le bec .
Sa vie
Son territoire s'étend sur 4 à 6 km2.
Si l'endroit est suffisamment riche en nourriture, 5 à 7 couples peuvent vivre sur une étendue de 10 km2.
Habitat :
La buse, souvent visible au dessus des champs et des prairies, des marais, des côtes rocheuses ou alluviales ( son territoire de chasse ), niche le plus souvent en forêt, en bosquets. C'est au mois de février, après les rigueurs de l'hiver, que les buses manifestent l'envie de se reproduire.
Les parades nuptiales sont très faciles à observer. Solitaires ou en groupe de quelques individus, elles planent et effectuent des acrobaties aériennes pour se faire remarquer d'un partenaire. Une fois les couples formés, suivent de longs vols planés circulaires suivant les courants ascendants en poussant des petits cris aigus pour délimiter leur territoire nuptial. Ce sont des successions d'ellipses, planés et descentes en piqué, réalisés en couple.
Un couple établi sur un territoire y restera toute sa vie. En février, les vols nuptiaux s'intensifient et continuent en mars.
Nidification :
Quelques temps plus tard ( courant mars ), après avoir choisi un arbre élevé ffeuillu ou conifère, ( Elles nichent sur les arbres élevés dans les forêts, à une hauteur allant de 6 à 30 m, soit dans les plaines, soit dans les montagnes, ou au milieu de broussailles parmi les rochers. ) le couple va commencer la construction du nid avec des branches et des brindilles bien sèches, en commençant par le fond qu'ils tapissent également d'herbes, d'écorces et de mousses. Leur nid au final, atteindra environ 60 cm de diamètre. Toutefois, si notre couple est un peu fainéant, il lui arrive d'aménager un ancien nid de corbeaux.
Une fois que les travaux sont terminés, le mâle va féconder la femelle qui pondra ( début avril ) 2 à 4 oeufs blancs tachetés ( à intervalles de deux ou trois jours ). La seule activité de la femelle sera dorénavant de couver, et celle du mâle d'apporter de la nourriture. Lorsque le mâle arrive avec une proie il s'annonce en poussant de petits cris, la femelle laisse alors son nid le temps de se rassasier ( le mâle la remplace sur le nid seulement à cette période ).
33 à 35 jours après, c'est l'éclosion, la femelle reste près de ses petits pour leur tenir chaud et les protéger. Une semaine après l'éclosion, elle repart de nouveau à la chasse, c'est également la période où les plumes des petits commencent à apparaître et à les protéger du froid.
A l'âge de 21 jours, ils tiennent déjà sur leurs pattes et se manifestent par de petits cris lorsque les parents passent près du nid.
A l'âge de 1 mois, les jeunes commencent à battre des ailes, cette gymnastique prépare le futur envol qui ne se produira que vers la mi-juin, puis ils resteront encore dépendants de leurs parents pendant deux mois. Ces jeunes sont capables de dévorer les proies apportées au nid, mais même après avoir quitté le nid, ils restent très dépendants des parents jusqu'après l'été, période où ils se dispersent et mènent une vie errante jusqu'à ce qu'ils rencontrent l'âme soeur.
L'hiver
L'hiver n'est pas une période très facile et seuls les animaux les plus solides peuvent survivre. La buse est un migrateur partiel, c'est à dire que seuls les oiseaux qui vivent le plus au nord de l'Europe migrent vers l'Europe du sud ou de l'ouest.
Dans nos campagnes, il n'est pas rare de l'apercevoir à l'affût sur un piquet tout emmitouflée dans son duvet, une patte repliée sous son ventre et ses plumes gonflées pour maintenir sa température corporelle.
Protection
La buse, comme tous les rapaces, est heureusement protégée, cependant elle a toujours du mal à mourir de sa belle mort. Bien que parfaitement adaptée pour survivre à son environnement ou à ses éventuels ennemis naturels, elle est toujours victime des hommes.
Ses soucis viennent surtout :
- des collisions avec les voitures ou les pylônes et câbles EDF
- de l'invasion des touristes qui perturbent le calme de son territoire
- de l'altération de son habitat
- de divers empoisonnements, comme la strychnine ou autres poisons qui sont déposés sur des carcasses
- de quelques chasseurs ( bien que protégée, elle est encore victime de "plombs égarés " ).
Les pesticides et autres insecticides, principalement dus aux traitements agricoles et, ingérés par les granivores, restent actifs durant des années et se dissolvent dans les graisses des petits animaux. Ils passent sans aucun problème de la proie au prédateur et plus on remonte dans la chaîne alimentaire, plus les effets sont graves. Les rapaces sont au sommet de la chaîne...
d'après Pascal Farcy et Wikipedia
Télécharger fauconcrecerelle2021
Faucon crécerelle
La mésange a beaucoup de petits pour sauver l'espèce car nombreux sont ceux qui meurent mangés par d'autres animaux.
http://www.chant-oiseaux.fr/mesange-charbonniere
La mésange bleue
http://www.chant-oiseaux.fr/mesange-bleue
Les moineaux, blottis sous les feuilles des lierres, le long des vieux murs, poussent l'hiver des piaillements de détresse. Ils ont froid, ils ont faim...
Fauvette tête noire
La pie, ce bel oiseau noir est attiré par ce qui brille. Elle va aussi piller les nids des autres. Elle fait son nid en haut des arbres et mange aussi des miettes.
Même des pics. Voici le pic épeiche pourtant assez rare
http://www.web-ornitho.com/chants/Pic_epeiche.mp3
Kick kick kick ... Voilà un cri que l'on entend parfois. Il s'agit du cri sec et fort du pic épeiche qui picasse, un oiseau dont le chant est remplacé par un tambourinage : cet oiseau frappe rapidement avec son bec une branche sèche environ 20 fois par seconde. Comme tous les pics il possède un bec exceptionnellement fort pour pouvoir perforer et creuser le bois, un bec qui pousse régulièrement pour compenser l'usure consécutive à son emploi. Le bec est utilisé comme un levier pour arracher les fibres de bois par des mouvements latéraux de la tête.
Pour plus de renseignements, cliquez sur le lien suivant :
http://www.oiseaux.net/oiseaux/pic.epeiche.html
La huppe faciée
Le comportement des pinsons ?
Depuis quelques années, un pinson frappe à notre baie, il m'amuse, les graines sont derrière luit sur la barrière, devant cette même baie. Il a ainsi frappé tous les printemps pendant plusieurs années, puis plus rien pendant deux ans.
J'attends le printemps, saison durant laquelle ils se manifestent. De nouveau l'un d'eux tape avec son bec, il se jette sur toutes les baies, va même à la porte d'entrée. On le croirait fou de joie ou d'excitation. Est-ce le même ? Est-ce une habitude des pinsons ? Même notre chienne est perturbée.
Il se met dessous la mangeoire, jamais dedans et recueille les miettes que les mésanges font tomber au sol, volette pour regarder à l'intérieur, mais ne rentre jamais. J'ai lu sur internet que le pinson a horreur des nichoirs.
Je pense que le pinson est essentiellement insectivore... mais je le vois ramasser les déchets des mésanges... Je trouve qu'il perd son temps à taper au lieu de chercher sa nourriture ou de faire son nid, il en devient même agaçant.
- Je ne crois pas que le fait de taper soit lié à la nourriture. Une année, j'ai eu une mésange bleue qui s'acharnait aussi contre une vitre d'une porte-fenêtre, au risque de s'assommer. J'ai pensé que le reflet dans la vitre la leurrait et qu'elle cherchait un endroit pour nicher. J'ai placé un nichoir à proximité sans résultat. Finalement, j'ai fermé le volet: seule solution pour qu'elle arrête.
- Possible mais insuffisant. Plusieurs oiseaux maintenant tapent au carreau et ce, quand il y a trop d'oiseaux autour des graines. Bien sûr il y a le reflet... mais ils m'observent aussi et fuient plus ou moins vite dès que je m'approche de la fenêtre. Les mésanges bleues et la sittelle sont les moins peureux. Donc s'ils voient leur reflet, ils voient aussi ce qui se passe à l'intérieur et guettent lorsque je dépose mes graines. Je les entends piailler.
Pendant la saison froide, alors que beaucoup d'oiseaux sont allés vers des zones plus chaudes, le rouge gorge se protège en gonflant son plumage, fait son nid sous les racines des arbres, dans des trous. Il s'approche souvent des maisons où il espère trouver à manger.
Petite merlette
Et merle sur fond de neige
La Sittelle torchepot ( Sitta europaea ) est une espèce de passereau de la famille des sittidés. Elle est très sociable, excepté en période de reproduction. Elle est extrêmement agile et escalade les arbres avec facilité. On la voit souvent descendre le long des troncs d'arbres, la tête en bas. Elle vit jusqu'à 1 500 mètres d'altitude et niche dans des arbres morts. Elle se nourrit d'insectes et de larves, ainsi que de graines, baies, noix, noisettes, glands, Vient aux mangeoires. Cet oiseau peuple les boisements plutôt âgés, mixtes ou de feuillus, bocages, parcs et grands jardins avec vieux arbres.
Tourterelle turque importée
Nid geai
Petit oiseau troglodyte
Ce tout petit passereau qui vole près du sol est un merveilleux chanteur.
Pie
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