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Psychologie

 Psychologie

Autrefois, on imposait des limites aux enfants. Maintenant  on a peur de brimer leur développement personnel. On les laisse trouver la ligne de démarcation entre leurs souhaits et ceux des adultes. . On les fait taire en leur fourrant parfois tout bonnement  un gâteau dans la bouche. Ceci à en juger par les rondeurs de plus en plus fréquentes des enfants ! Les psychologues pardonnent tout, rendent les parents souvent responsables et mal à l'aise ! La société va-t-elle mieux ? La nouvelle conception de l'éducation donne peut-être plus de  personnalité... Mais ne confond-on pas personnalité et insolence ? Et comment apprendre le respect des autres et de leurs biens lorsque les parents démissionnent à l'idée  d'un peu d'exigence. D'ailleurs plus que jamais la société a un besoin criant de ce corps de métier. .


 

La psychologie

est une partie des sciences humaines


 

 Un peu de psychologie, c'est mon domaine préféré en ce moment...  J'ai tout de même, avec l'âge, le vécu, les souffrances passagères, un peu d'expérience. J'ai appris qu'il fallait finalement accepter son être, s'entraider en famille, s'imposer quelques limites mais rester libres de ses choix de comportement lorsqu'ils n'entravent ni le domaine vital des autres, ni la raison. 
Le ton employé par quelqu'un peut tromper. Il ne faut pas toujours se formaliser car ce ton peut cacher de la peur ou simplement de l'inquiétude. la personne a peur de ne pas être à la hauteur ou tout simplement a peur d'elle-même et cache cette peur sous un ton qui peut être agressif.

Les dangers de la consultation d'un psychologue

La personne ne se confie à un psychologue que si elle a des affinités avec le psy... Conclusion, elle devient accro au psy. C'est mieux que de déprimer, mais est-ce la solution ?
La guérison possible est en chacun.


Il y a en chacun de nous : le " moi " social, " le " surmoi " plus ou moins développé par l'éducation, c'est le gardien de la morale engrangée durant l'enfance ( certains n'en ont pas !!! ou en ont une fausse !!!) et le " ça " qui dit bien ce que " ça " veut dire !!!. Le ça = le facile =  le " cela je l'ai fait malgré moi, " c'est pas grave, j'ai cédé à une impulsion !!! Le " ça " est tout au fond de nous, nous l'avons tous. Mais parfois, c'est le "surmoi " qui ne fait pas son travail.

La définition de la psychologie

On parle de la psychologie de Platon ou de Descartes comme de la psychologie de Racine ou de Stendhal. On entend, par là, d'une façon un peu vague, certaines idées que se font  ces auteurs de l'homme, de sa nature, de ses tendances, de ses états d'âme, de ses comportements. En ce sens, chacun a " une psychologie " , c'est-à-dire une certtaine conception de la nature humaine. mais dès que l'on veut passer de la conception commune à la conception scientifique, on se heurte à une première difficulté qui est de définir l'objet même de la psychologie. Le vocabulaire de M. Lalande renonce à donner une définition unique  et déclare qu'en réalité " ce nom de psychologie réunit plusieurs  études différentes qui doivent être définies séparément ". Mais ceux qui se livrent à ces études prétendent tous travailler à l'édification, non d'une partie de la psychologie, mais de la psychologie tout entière. Nous avons à examiner ici la thèse des auteurs qui définissent la spychologie comme la science des faits de conscience. Après avoir exposé rapidement cette thèse, nous verrons quelles objections a soulevées contre elle le développement des études psychologiques depuis une cinquantaine d'années et nous pourrons ensuite nous demander dans quelle mesure elle est encore valable aujourd'hui.

La psychologie comme science des faits de conscience

La conscience c'est " l'intuition ( plus ou moins complète, plus ou moins claire ) qu'a l'esprit de ses états et de ses actes. " ( vocabulaire de M. Lalande ). Chaque homme a conscience de voir, de connaître, d'imaginer, de se souvenir, de raisonner, de souffrir ou d'être heureux, d'être ému ou en colère, de désirer, de vouloir, etc... On appelle faits de conscience ces différents phénomènes ( perceptions, souvenirs, émotions, etc;..) qui se distinguent des phénomènes physiques ou physiologiques par des propriétés remarquables : ils ne sont pas dans l'espace, ils ne sont pas mesurables, ils sont subjectifs, c'est-à-dire connus du seul sujet qui les éprouve. Comme en général on entend par âme la source de ces phénomènes qui se distinguent si nettement des phénomènes matériels, la psychologie, qui est étymologiquement la science de l'âme, a pu être considérée comme la science des faits de conscience. Cette définition est celle qu'ont acceptée les fondateurs de la psychologie. On la trouverait déjà chez LOcke, chez Condillac; elle est reprise surtout par les philosophes qu'on a appelés Éclectiques ( Jouffroy, Garnier ) et qui, au début du XIX e siècle, ont cherché à faire de la psychologie une science autonome en lui donnant un objet propre ( le fait de conscience ) et une méthode propre ( lobservation intérieure ou introspection ). Cette définition est encore acceptée à la fin du XIX e siècle par un auteur assez éloigné de l'esprit des éclectiques, Ribot ; " la psychologie, écrit-il, a pour objet l'étude scientifique des faits de conscience " ( de la méthode dans les sciences, I, 277 ). Cependant dès cette époque cette conception de la psychologie se trouve mise en quetion à la suite de certaines études nouvelles ou de certaines découvertes.

Les faits psychologiques inconscients

L'attention des psychologues, fut attirée, dès la fin du XIX e siècle, sur certains faits dont on poouvait dire à la fois qu'ils étaient psychologiques et qu'ils étaient inconscients. Pierre Janet, dans l'automatisme psychologique ( 1885 ) décrit et interprète un grand nombre de ces phénomènes ( les suggestions post-hypnotiques par exemple ) et vers la même époque Freud élabore sa théorie de l'Inconscient. De cette découverte de l'inconscient, on pourra dire ( le mot est de W. James ) qu'elle a été la plus grande découverte psychologique du XIX e siècle. C'est qu'en effet elle conduisait à une concetion entièrement nouvelle de la science psychologique; s'il existe un psychisme inconscient, l'étude des faits de conscience par la méthode de l'observation intérieure ne peut plus être qu'une partie, et très limitée de la psychologie. L'existence en nous d'idées, de sentiments, de volonté que nous ignorons, qui échappent à notre conscience, pose des problèmes nouveaux dont la solution exige le recours à des méthodes d'observation et d'explications nouvelles. La psychanalyse freudienne est précisément d'abord une méthode d'exploration de l'inconscient et cette exploration de l'inconscient serait bien plus importante pour la connaissance de l'âme humaine que  l'observation des faits de conscience; l'essentiel de l'homme c'est-à-dire l'ensemble des tendances qui expliquent sa conduite, se trouverait dans l'inconscient; un petit nombre seulement de ces tendances pourraient devenir conscientes ( les autres étant refoulées par la Censure ). dans ces conditions, limiter la psychologie à l'étude de la conscience, ce serait la condamner à être une science superficielle et incapable d'atteindre ce qu'il y a de plus profond dans la nature humaine.

La psychologie, science des comportements

D'un autre côté, à peu près vers la même époque, la notion de conscience elle-même se trouvait discutée par certains auteurs, au nom des exigences de la pensée scientifique. Si, en effet, on veut faire de la psychologie une science véritable, il faut lui donner un objet qui se prête à l'étude scientifique; or ce n'est pas le cas de la conscience. " La conscience, dit par exemple Watson, n'est un concept ni défini ni utilisable " ( cité par Naville, La Psychologie, science du comportement, p. 10 ) La notion de conscience n'est que le dernier avatar de la notion d'âme et l'histoire des sciences nous montre que c'est en éliminant les " âmes ", pour s'en tenir à des observations objectives, que les sciences se sont constituées peu à peu. La Psychologie doit faire de même; seule une psychologie objective peut être une science. Tel est l'esprit du Behaviourisme, fondé par Watson  ( Behavior. An introduction to comparative Psychology, 1914 ) qui considère que le domaine de la psychologie n'est pas la cosncience mais " le comportement objectivement observable des êtres humains " ( Naville, op. cit. p. 23 ). Par comportement il faut entendre l'ensemble des réactions globales d'un organisme en présence d'une situation donnée. La Psychologie consiste alors à étudier les modes de liaison, naturels ou acquis , entre une réponse et une excitation; il s'agit de savoir ce que fait un organisme et pourquoi il le fait. ici encore c'est la définition même de la psychologie qui est en cause et M. Naville peut écrire : " En réalité c'est au behaviourisme que doit être réservé le nom de psychologie, pour autant qu'on veuille désigner par là une science naturelle " ( op. cit., p. 10 ).

Dans quelle mesure la psychologie reste-t-elle la science des faits de conscience ?

Conscience et comportement


La prétention behaviouriste à l'objectivité totale ne semble pas avoir beaucoup séduit les psychologues. ceux-là même qui donnent la plus large  audience aux thèses de Watson ( MM. Guillaume, Pieron, Walton ) admettent pourtant qu'on ne peut définir la psychologie sans tenir compte de la conscience et par suite de l'introspection. "  Il est vain, dit par exemple M.  Wallon, de vouloir avec le behaviourisme de Watson ignorer l'introspection et la cosncience " ( La Vie mentale, Encyclopédie française, tome VIII ) .  Comme le rappelle M. Pradines dans  l'introduction de son traité de psychologie générale, le psychologue est " celui qui discourt de l'âme ". Que resterait-il, en effet, de la psychologie si l'on éliminait les faits de conscience ? Aucune description objective ne peut faire savoir ce que sont la peur, la colère ou l'amour, à un être qui n'en aurait pas une expérience directe. Or  l'expérience directe ici est celle que nous donne la conscience. Les comportements eux-mêmes ne nous  intéressent qu'à titres de signes, et ce qu'ils signifient, pour nous, c'est un état d'âme, un jugement, un sentiment. Le " psychologue " selon le commun langage, est celui qui remonte des actes aux pensées, celui qui devine les motifs et les mobiles qui inspirent une conduite. Toute cette richesse intérieure que nous révèlent les grandes oeuvres littéraires, elle échappe complètement à l'analyse et à l'explication behaviouristes. Sa réalité ne peut pourtant être mise en doute, et c'est cette réalité que la psychologie s'efforce de décrire et de comprendre. En voulant faire de la psychologie une science semblable aux autres, et en réduisant son objet aux comportements objectivement observables, le behaviuorisme lui enlève tout objet propre; la science des comportements, c'est-à-dire " l'étude de l'adaptation du corps au milieu du corps au milieu extérieur " ( Watson ), n'est qu'un chapitre de la Biologie en général. On ne saurait concevoir une Psychologie qui se désintéresse tout à fait des phénomènes de conscience.

Conscience et inconscient

Est-ce à dire que seuls les faits de conscience soient  l'objet de la Psychologie ? Ne faut-il  pas faire une place aux phénomènes inconscients ? Plus exactement, l'existence de phénomènes inconscients conduit-elle nécessairement à condamner la conception traditionnelle de la Psychologie comme science des faits de conscience ? Il est à remarquer que la notion même de psychisme inconscient est très ambiguë. Ce qu'on appelle " un fait psychique inconscient ",  c'est une idée, un sentiment ou une tendance qui existerait en nous sans que nous le sachions et qui pourtant exercerait sur notre conduite une certaine influence. c'est donc par  ses manifestations que l'inconscient est connu; on remonte à l'état psychique inconscient à partir d'un comportement visible, et pour l'expliquer on suppose, par exemple, un travail intellectuel inconscient pour expliquer telle découverte soudaine et qui ne semblai pas préparée. mais il est évident que cette idée d'un psychisme  inconscient n'est qu'une hypothèse dont la valeur est seulement méthodologique. L'inconscient lui-même ne peut être directement saisi puisque seule la conscience pourrait le saisir, et il ne serait plus dès lors inconscient. Aussi est-il permis de faire d'autres hypothèses et de considérer, par exemple, qu'un mécanisme physiologique plus ou moins complexe peut rendre compte de ses comportements qu'on prétend expliquer par des états psychologiques inconscients. c'est au corps, dit Descartes, qu'on doit attribuer tout ce qui peut être remarqué en nous qui répugne à notre raison. ( Traité des Passions, Art. 47 ). Quand on parle d'un inconscient psychique, il faudrait donc entendre seulement un ensemble de phénomènes qui en eux-mêmes ne sont nullement psychiques, mais qui exercent une certaine influence sur le psychisme de l'individu.

Définition de la psychologie

Ainsi nous pouvons considérer que la psychologie d'un individu, c'est sa vie intérieure, la vie de sa conscience. L'objet du psychologue, c'est " ce qui se passe en l'homme ", selon l'expression du sens commun. Toutefois cette conception de la Psychologie appelle quelques précisions. Tout d'abord il faut remarquer qu'on ne peut étudier le fait de conscience en l'isolant; la seule introspection ne suffit pas à me faire connaître, par exemple, ce qu'est une émotion; la psychologie de l'émotion ne doit pas se borner à la description de l'état d'âme; elle doit considérer aussi les conditions physiologiques et sociales de l'émotion et les comportements qu'elle inspire.  L'erreur de la psychologie classique ( celle de l'éclectisme ou celle de l'atomisme psychologique ) était de croire que les faits de cosncience étaient des réalités indépendantes obéissant à leurs lois propres. Les psychologues contemporains admettent au contraire qu'un " état d'âme " est toujours plus ou moins étroitement lié à un certain état physiologique et à certaines circonstances sociales. la psychologie est donc la science des faits de cosncience, mais considérés dans leur rapport avec la situation concrète et totale de l'être, et non simplement en eux-mêmes. par là la psychologie se trouve liée à la Biologie et à la sociologie. mais d'un autre côté la notion même de " fait de conscience " doit être éclaircie; l'expression est malheureuse, en un sens, parce qu'elle évoque l'idée de phénomènes séparés, ayant une existence autonome. Comme le remarque Alain, le psychologue " dit une sensation, une image, , un souvenir, comme on dit une pierre, un couteau, un fruit " ( éléments de philosophie, p.187 ) . On se représente volontiers la vie intérieure, en effet, comme un défilé en nous d'idées, de sentiments etc..., que la conscience se contenterait d'écalircir pour nous les faire connaître. mais en réalité une idée, c'est toujours  la représentation d'un objet par un sujet, un sentiment c'est toujours  l'attitude d'un sujet envers un être, etc... La conscience est  moins une lumière qu'une activité, c'est-à-dire que les faits de cosncience sont moins des états que des actes. la psychologie, par suite, est la science de l'activité de la cosncience, c'est-à-dire qu'elle remonte, par l'analyse réflexive, des actes du sujet au sujet lui-même, et par là elle se trouve liée à la philosophie en général ( apr exemple, l'étude de la perception est difficilement  séparable de la théorie de la cosncience.

Nous voyons à présent en quel sens la définition traditionnelle de la psychologie pourrait être reprise. Ni le bhaviourisme ni la théorir de l'inconscient ne nous ont paru devoir conduire à une conception du fait psychique où la cosncience ne serait pas essentielle. mais plutôt que science des faits de conscience, la psychologie serait science de l'activité de la conscience, la conscience elle-même étant le sujet, libre de sa nature mais soumis à des influences extérieures, physiologiques et sociales. On comprend ainsi que la psychologie englobe plusieurs études différentes et qu'on ne puisse en donner, comme l'avait fait remarquer M. Lalande, une définition qui soit à la fois unique et précise.

La connaissance d'autrui

Autrui est un sujet pour lui et un objet ( au sens philosophique ! )  pour moi. Il ne faut pas isoler la personne du reste du monde.
Il faut commencer aussi par la personne du point de vue physique et ensuite songer au caractère et à la personnalité. Nous avons une vision de l'extérieur, des vêtements, des soucis de mode, des soucis artistiques... Celui qui soigne sa mise trahit une grande coquetterie tandis que le vêtement sobre montre la modestie.Voir Diderot et ses regrets sur sa vieille robe de chambre. L'appartement est parfois le prolongement du vêtement. Le bon ou le mauvais goût, l'ordre ou le désordre trahissent l'homme. Diderot établissait un lien entre ses bibelots, ses meubles, ses estampes et son caractère. On peut penser de même à la graphologie...

Le moi est plus complexe car il accumule le vécu. De plus on ne peut vraiment connaître de l'autre que ce qu'il montre de lui dans le monde. D'abord son regard ( qui me voit ! ) et par cela même il quitte le rôle d'objet..

Pensons à la citation de Sartre : " l'enfer c'est les autres ". " J'ai besoin de la souffrance d'autrui pour exister " ( Sartre Huis clos ). Mais le regard ne peut-il être amour ? Pour connaître autrui il faut communiquer avec lui, sympathiser = vivre, souffrir, sentir avec au sens étymologique. C'est la mère qui connaît le mieux son enfant, l'épouse son mari...

L'angoisse

L'angoisse apparaît comme une émotion très voisine de la peur ou de la simple appréhension. On peut simplement dire que c'est une peur sans cause, une crainte sans objet.

Ainsi la la névrose d'angoisse serait la conscience d'un manque, d'un vide. Cela l'empêche d'agir : glacé d'effroi, paralysé psychologiquement par cette angoisse qui l'étreint, l'homme se retrouve privé de soutien. Il appelle au secours. Il sent venir la catastrophe. Mais la terreur vient du mystère, elle est inexplicable.

Attention et choix

 

Peut-il y avoir " attention " sans choix ?
L'attention comme toute opération mentale est sélection. Le choix authentique est liberté.

L'attention, la sélection peuvent être d'ordre sentimental. L'attention peut intervenir pour mieux comprendre., pour mieux juger. On fait attention au parfum d'une fleur parmi d'autres,  au tic-tac de l'horloge malgré les cris des enfants...
Tout choix est attentif.

L'attention peut être aussi involontaire et spontanée. L'objet de l'attention est extérieur à soi. Le choix correspond à une décision intérieure.
L'attention peut s'imposer à la conscience sans pouvoir être choisie. A la terrasse d'un café, on ne choisit pas sa perception.

La liberté sert d'arbitre. L'attention se situe au confluent de la personne et de l'activité.

L'attention est un processus d'orientation. Elle est efficiente et synthétique et parfois intention. Elle participe à une attitude réfléchie, donc à un choix.


 

La rêverie
 

Dans la rêverie, le cerveau n'est sollicité par aucun sujet particulier. C'est un état d'abandon; le sujet est spectateur des sensations qui se déroulent dans son cerveau. Le rêve n'a son attention attirée par aucun point précis. Donc le cerveau reste ouvert en quelque sorte, éveillé sauf si la rêverie est un refuge mais elle devient force dans la méditation.

La concentration
 

Elle consiste à fixer sa pensée avec effort. L'homme qui se concentre ne remarque rien autour de lui parce qu'il bloque certaines zones de son cerveau.


 

L'espérance

 
S'il est vrai que l'instant présent soit, suivant la représentation aristotélicienne, un néant pris entre deux néants, une fine pointe  d'épingle écrasée par la massivité du pas encore et l'immensité dégénérée du déjà plus, on ne saurait cependant en conclure que l'avenir reste inexistant ou irréel car le futur est un présent anticipé, et le plus rêvé des présents.
La fécondité du  possible, procède d'une vision utopiste, c'est-à-dire idéaliste de la réalité. L'espérance est le propre de la conscience malheureuse parce qu'elle est conscience d'un manque.


 
 
Éducation, amour parental et psychologie



Entre mère et fils. Une histoire complexe.

Elle voudrait le voir réussir mais tremble encore pour lui en sachant très bien qu'il doit exister sans elle. Il lui est très attaché, mais rêve de s'en détacher. de trouver la force, la rage de s'en détacher. Comment s'engager vraiment ailleurs? Le désir d'enfant précède la maternité jusqu'à, selon les psychologues, la naissance du fils. Les premières séparations, le premier amour, l'adolescence, le mariage sont difficiles pour tous les enfants, mais peut-être plus pour le fils. Il faut apprendre à les vivre avec le plus de bonheur possible...

Plus tard, souvent à son insu, l’enfant devenu adulte n’aura de cesse de s’autodétruire pour mettre en œuvre et à jour les vœux inconscients de son parent. Tabac, alcool, médicaments, drogues, pratiques violentes, conduites à risques ou échecs à répétition, ruptures, dépression, etc. sont la mise en scène de ce conflit très tôt noué, autour d’un enfant ouvertement cajolé mais qui est persuadé secrètement honni, tout à la fois.


Cf Virginie Megglé, Psychanalyse en Mouvement


Extrait

" Il est curieux de découvrir que certaines filles n’ont jamais douté qu’elles mettraient au monde un garçon. Esprit de compensation ? Désir de reconnaissance ? Nécessité de se démarquer de leur propre mère ? Un désir n’est jamais simple ni pur, mais en général la venue d’un fils donne aux femmes le sentiment de se compléter.

Une attente de réparation se cache aussi souvent derrière ce désir. Comme si avoir un fils permettait à certaines de prendre une revanche sur un destin moins clément qu’il n’y paraît… « Ne pas avoir été un fils pour son père » ou « N’avoir été qu’une fille qui n’a pas suffi à réparer les blessures narcissiques d’une mère» est parfois moteur. Avoir un fils est alors une façon de se donner le pouvoir qu’une fille n’a pas…

Haine, envie et jalousie : psychanalyse du désastre



 
Saverio Tomasella, Psychanalyste, France


Résumé :
Les longues psychanalyses font venir à la surface un matériel psychique douloureux, pénible et parfois explosif. Les questions de la haine, de l’envie et de la jalousie font partie de ces mouvements pulsionnels et affectifs ardus à reconnaître, à accepter et à démêler. A partir de l’histoire de François Vatel, retracée par un film de Roland Joffé, et de la clinique de Harold Searles, cet article essaye de comprendre les processus à l’œuvre et comment le psychanalyste peut essayer de les dénouer.

Nous vivons une période d’accélération culturelle, où l’utilisation des notions de psychologie fait passer dans le langage courant des termes souvent vidés de leur sens qui deviennent, d’un côté, des justifications à tout, ou presque, et de l’autre, parfois, des injures. Cette « psychologisation » des foules et des médias ne constitue pas forcément un progrès humain. Elle est un masque dont se revêtent bien des discours, pour parer au plus pressé : accentuer ou maintenir les forces de refoulement, notamment aux travers des consensus, du bon ton et du socialement correct.

Ainsi, contrairement à ce qu’on entend ou lit ça et là, lors d’amalgames réducteurs et déresponsabilisants, il n’est pas possible d’emblée de considérer la jalousie comme un phénomène « normal », même au sein d’une fratrie. La normalité n’existe pas, sauf comme force politique dans un cercle restreint : ce ne sont que des habitudes totémisées que l’on édicte en règles de comportement ou de langage, pour assurer le fonctionnement du groupe et sa « cohérence », face à d’improbables risques, dangers ou « ennemis ». Comme telle, toute normalité est censure qui se masque et ne veut pas dire son nom.

Très au-delà des multiples phénomènes de rivalités, notamment fraternelles et « œdipiennes », les longues cures aboutissent à l’exploration ardue et souvent douloureuse d’une zone de turbulences et d’instabilités proche de la psychose. Au creux de ce « noyau psychotique » ou de ce chaos, parfois champ brûlé et désertique suite à un trauma, il est très fréquent que l’analysant(e) reprenne contact avec des mouvements pulsionnels âcres : notamment, la jalousie, l’envie et la haine…

Aussi, parler de jalousie, d'envie et de haine, entraîne sur des chemins difficiles. Appuyons-nous, pour illustration, sur le film Vatel de Roland Joffé (2000).
L’action se déroule en avril 1671 à Chantilly. Le prince de Condé, vieillissant et ruiné, cherche à gagner les faveurs du roi Louis XIV pour se voir confier le commandement d'une probable campagne militaire contre les Hollandais. Il a convié la cour de Versailles à trois jours de festivités dans son château de Chantilly. Il confie à son intendant François Vatel (Gérard Depardieu) la lourde tâche d'éblouir le roi. Vatel, dix ans plus tôt, « maître des plaisirs » de Fouquet à Vaux-le-vicomte, avait déjà été témoin de l’implacable jalousie du roi soleil. Assisté d’une ribambelle de domestiques, Vatel trouve l'occasion d'exprimer son fantastique génie créatif. De nouveau, à son corps défendant, il est témoin des turpitudes de la cour et, au milieu de cette frénésie, il tombe amoureux d'Anne de Montausier (Uma Thurman) suivante de la reine, convoitée par le roi et par l'un de ses conseillers, le rusé marquis de Lauzun...

Ce film est le récit d’un désastre. C’est une fable sur la férocité humaine et la fascination qu’elle provoque. Elle dévoile comment la cruauté a partie liée avec l’ennui et l’artifice. Le déchaînement des pulsions, plus que des passions, y montre des individus délicieux et policés à l’extrême, aux prises avec la haine, l’envie et une rage destructrice qui semble être une réaction inévitable à la négation de toute subjectivité. Seul Vatel se braque, se révolte, refuse et résiste, pour finir par se donner la mort dans un dernier moment d’une formidable vitalité et d’une grande force charnelle. Un moment désespéré de subjectivité qui tente de le défaire de la négation et de l’abjection invisibles.

A bien y regarder, le scénario déroule plus l’aridité désespérée et tourmentée de l’envie que les brûlures de la jalousie, à part celle fugace de Lauzun pour la relation de cœur et de sensibilité qui s’ébauche entre Vatel et Mlle de Montausier.

Pour y voir clair, il semble nécessaire de préciser les termes de tous ces transports pulsionnels.

La haine est exterminatrice. Elle est fondée sur un déni de l’autre et de sa subjectivité. La haine dessèche l’être qu’elle veut détruire « comme un sirocco torride », affirme Ortega y Gasset. Elle « sécrète un suc virulent et corrosif ». Elle maintient à une distance radicale et « ouvre un abîme ». La haine est destructrice et meurtrière. « Haïr quelqu’un, c’est ressentir de l’irritation du seul fait de sa simple existence », c’est exiger sa disparition. « Haïr, c’est assassiner sans relâche ».

Au contraire, note avec justesse Lucien Mélèse, détester produit la colère motivée. Elle effectue " une réévaluation ". Détester permet de séparer, de disjoindre, de distancier. De prendre du champ.


    « Un enfant qui voit son père ou sa mère témoigner plus de tendresse à des plantes, des animaux domestiques ou à un objet matériel qu’aux humains de la famille se sent mis en rivalité avec ces éléments non humains.»

Lorsque se rajoute à cette organisation familiale l’interdit de remettre en cause le(s) parent(s), de les critiquer, de leur faire des demandes personnelles ou d’exprimer ses sentiments, ferme l’horizon de l’enfant et annihile ses potentialités même créatrices. Les mouvements destructeurs contre soi-même, pire suicidaires, sont alors fréquents. Le sujet, vit son mal-être comme une fatalité, comme une négation de son être dès l’enfance. L’immense révolte vient de la néantisation de l’enfant, ou de l’impression de néantisation, de la profanation de sa sensibilité. C’est un grand traumatisme qui dessèche et confronte à la solitude.

Lorsqu’une personne souffre de jalousie envers les autres ou envers elle-même ou une partie d’elle-même, ou même envers des objets, car un objet, un animal  qui a attiré l’attention des parents peut rendre jaloux…elle doit repérer en elle ces mouvements de jalousie.

C’est un premier pas, porteur d’une dynamique vers une solution. lorsque persiste la jalousie inconsciente, la haine persiste aussi.
On  ne peut aider le jaloux à repérer la haine en soi ( contre lui ou contre quelqu’un ) que s’il a  au préalable reconnu et exprimé avec des mots simples ce qu’il ressent… Pour l’aider, je crois qu’il faut tolérer la situation sans se mettre en colère et sans l’écraser à tout moment, voire tuer quelque chose en lui. Il doit parler de sa haine…

Nous avons donc d'un côté, celui des parents ou de la mère : froideur vraie ou apparente, absence d’émotion... la raison qui dissèque, classe, méprise et de l’autre, bien enterrées, les émotions de l’enfant meurtri, humilié, blessé, « mâté » par la pédagogie. Le chemin du cœur est fermé et perdu. L’âme est sacrifiée, pour ne plus souffrir et pouvoir endurer sans broncher les piques et les vrilles de la sur-vie.

Heureusement, depuis Freud, le long parcours d’une psychanalyse permet de retrouver cet enfant assoiffé de reconnaissance et d’amour, en quête d’un témoin qui aura du cœur, sera capable – enfin - de l’accueillir, l’entendre et lui donner la main pour l’aider à se relever, puis à traverser. A survivre au désastre… et pouvoir se lancer – par lui-même - dans la vie.

La liberté de la parole, la grâce des images et de la poésie, la force du rêve et des métaphores permettront à  l’enfant devenu adulte d’aller sur l’autre rive : entier cette fois-ci et disponible à ses sensations, ses ressentis, ses émotions et ses sentiments. Pour vivre, pleinement !

D'après Saverio Tomasella


Il arrive un jour que vous receviez un revers auquel vous ne vous attendiez pas. Un enfant, devenu adulte, un de vos enfants que vous avez aimé, chéri ...vous rejette, vous déteste même, vous hait, ce qui est pire. Ils se montent la tête avec le conjoint contre vous, ne vous laissent aucune chance de vous expliquer...Vous avez certainement des torts. Qui n'en a pas ? Mais eux aussi, non ? Les voient-ils ?
Douleur incroyable, fatigue, stupeur devant les paroles entendues, le ton employé...
Est-ce juste d'être rejeté sans pouvoir s'expliquer ? En justice chacun a le droit de se défendre. On ne juge pas sur des gestes, on examine ses propres défauts aussi...
Autrefois on respectait les anciens. Aujourd'hui les jeunes vous insultent et se croient eux-mêmes non respectés...

Perdre pied après des insultes ? Ne plus rien avoir à quoi se raccrocher ? Que les relations psychologiques sont difficiles !
Que penser ? Comment réagir ? Vous déteste-t-il vraiment ou a-t-il seulement besoin de vous rejeter provisoirement, de " couper le cordon ombilical " en quelque sorte ??? Est-il asocial ? Pense-t-il par lui-même et justement à l'encontre de vos propres pensées ? Sa déprime ne reprend-elle pas le dessus comme une bête tapie qui attend sa proie et ressurgit à intervalles réguliers ? La colère à fleur de peau peut être un signe de déprime...


L'homme est selon Hobbes " un loup pour lui-même ".

Comment fait-il après nous avoir insultés, pour nous donner l'impression que c'est nous qui sommes ignobles, que c'est nous qui l'avons abandonné... ?

Quels sont vos torts ???
" Aimer à perdre la raison
Aimer à ne savoir que faire... "

Pensez-vous : " peut-être aurait-il mieux valu que je meure à telle époque " ?

Que reste-t-il pour sauver la situation ? Le respect de l'autre, de ses intentions. Essayer de comprendre l'interprétation personnelle de chacun. Ce que vous voyez n'est pas perçu de la même façon par l'autre.
Penser que le rejet est peut-être un simple manque de confiance...
Penser que l'amour, même l'amour filial... est très proche de la haine. Le résultat est une douleur pour l'un et une création de liberté illimitée pour l'autre.

A la fois on aime un être et à la fois on lui en veut inconsciemment de  dépendre de lui. Voilà la solution de l'énigme.

Ne vous enfermez donc pas dans un rejet total et surtout communiquez, c'est essentiel aujourd'hui.


Des maladies sont devenues de véritables modes de vie : l'épuisement, la dépression, les sentiments d'infériorité, l'agressivité, la peur, l'angoisse, la recherche d'une supériorité à tout prix...
Aucun progrès n'est possible sans équilibre.
Mon époque a peut-être été une époque de refoulement. Mais la nouvelle époque est-elle meilleure ? Nous semblons tous des inadaptés.



 
La timidité


Nous rougissons, nous ne savons quelle contenance prendre, nous jetons des coups d'œil furtifs... Dirons-nous bonjour au nouvel arrivant ? Feindrons-nous de ne pas le voir ? L'on ne sait plus trop quoi faire : pourtant nous ne sommes pas en faute, nous n'avons pas peur. Parfois, cette attitude dure une fraction de temps, toute fraction qui précède un événement; cette portion de temps va diminuer jusqu'à l'action redoutée. La peur même parfois s'installe.
C'est ce que l'on nomme la crise d'intimidation, où l'on voudrait se trouver cent pieds sous terre, où on se considère comme un objet regardé et où on devient incapable de proférer un son. D'où vient cette crise ? En quoi consiste-t-elle ? Comment l'expliquer ? De quelle façon y remédier ?

La timidité est une émotion, un sentiment éprouvé, une phobie sociale, une maladie de l'idéal. Le timide a peur d'avoir peur, il redoute la société tout en cherchant à bien faire. Le timide est un perpétuel insatisfait de lui-même et la timidité est une impuissance à agir, faute de pouvoir croire à l'efficacité de son action et non par irrésolution. La dépréciation est telle que la timidité apparaît comme l'antithèse de l'orgueil.
Tout timide est un scrupuleux, il sent la différence entre ce qu'il  est et ce qu'il aurait pu être, c'est un consciencieux.
Il fuit devant autrui, il cherche à se soustraire au contact humain, mais à l'encontre du sauvage, du misanthrope ou du peureux, il voudrait faire le contraire. C'est un ami des hommes qui devient le bourreau de soi-même. Il perd tous ses moyens dans une panique affective, une débâcle intellectuelle, une inertie de l'activité. C'est la paralysie mentale dans toute son ampleur.

" J'ai la terreur de l'action. Pourquoi cela ? Par timidité. - D'où vient cette timidité ? Du développement excessif de la réflexion qui a réduit presque à rien la spontanéité, l'élan, l'instinct et par là même l'audace et la confiance."
De trop penser à soi ne suffit pas à rendre timide. Il y a aussi la " peur vis-à-vis des personnes, ou de son propre soi vis à vis des autres."
Le timide devrait pouvoir agir correctement, comme le candidat par exemple qui sait par cœur sa quetion de cours, mais qui reste muet. Le timide ne peut ni supporter la société, ni la fuir. Toute la souffrance du timide vient de ce déchirement interne.
D'où le repli sur soi du timide qui fuit vers son royaume intérieur. L'intimidé, sous le poids du regard d'autrui ressent comme un complexe d'infériorité.

Au moment de la crise, le timide ressent son corps physiquement. Pour lui plus rien n'existe en dehors des circonstances intimidantes. Il est angoissé. Il part battu d'avance et il le sait.


Il existe autant de timidités différentes, finalement que de timides. Il y a des timides épisodiques, et de grands timides chez lesquels la timidité annihile totalement la personnalité.

Les timides épisodiques peuvent l'être par l'autre sexe, par l'autorité religieuse ou sociale...

Les causes de la timidité sont nombreuses aussi. Elles peuvent être familiales, physiques, sociales...Parfois les parents ont été trop protecteurs, trop dirigistes.

Les enfants peuvent être frustrés par un manque d'affection, par un manque de compréhension. Ils peuvent être écrasés par un ou des parents qui ne supportent pas une volonté différente de la leur. Des enfants ont parfois un père qui se croit super intelligent et le fait sentir sans cesse !!! La révolte gêne l'enfant découragé dans son amour filial, dans ses efforts et elle devient intérieure, accentue sa honte, son remord et sa soumission. Le refoulement permanent rend timide. Plus tard cet enfant risque de ne plus être capable, devenu adulte, de prendre ses responsabilités et ses maladresses seront accentuées.

Les problèmes physiques rendent timides : un handicap, un enfant qui louche, un nez long ou fort, une petite taille, une trop grande taille aussi...Ces personnes timides, vraiment timides, cherchent un coupable. Le non timide ne devrait pas accorder autant d'importance à des détails. Donc il y a une véritable base à la vraie timidité qui ne peut pas se contenter de ces causes.

Certaines timidités ne se manifestent qu'avec certaines personnes. L'uniforme peut représenter une barrière... De toutes façons, la caractéristique de la timidité est de se révéler devant autrui.

La crainte principale du timide est l'ironie, l'incompréhension. Défendre par exemple des idées qu'on sait contraires à celles de l'autre. La peur du prof devant des ados groupés. La peur le rend distant, voire un peu agressif.

Pourquoi le timide craint-il l'ironie ? Parce qu'il sent qu'il devient objet, objet d'observation pour les autres. Le regard des autres le gêne.

La timidité et l'émotivité : L'émotivité est normale chez tout être humain...
Quand devient-elle anormale ? Quand y a -t-il hyperémotivité. Lorsque la réaction est disproportionnée à la circonstance. Par exemple trop intense, trop longue, ou sans effet profond. Certains naissent avec une constitution émotive.

L'impulsivité : est une sorte de besoin irrésistible, poussant le sujet à un acte irraisonné.
Quelle est la différence entre hyperémotivité et impulsivité ?
Les impulsions affectives se déclenchent fréquemment dans des états passionnels : jalousie, haine.
Les impulsions motrices sont liées à certaines maladies.
Les impulsions-obsessions, sont commises pratiquement malgré la volonté de la personne de n'en rien faire.
Les impulsions peuvent être on le voit de sortes très variées : sexuelles, sanguinaires, criminelles, destructrices, incendiaires, elles peuvent conduire à la fugue, au vol...

Tout timide est-il émotif ? Ou bien tout émotif est-il timide ?
Si on considère l'émotivité, difficile d'y associer la timidité. Si la crise de timidité déclenche une hyperémotivité, cette hyperémotivité a des causes particulières qu'il faut rechercher. Par exemple une timidité déclenchée face à l'autre sexe ou face à l'ironie d'une personne de l'autre sexe.. Il sait que cette attitude est infantile, si son désir profond est de se trouver blotti dans les bras de l'autre personne, mais non comme adulte, mais comme enfant...Il est incapable de regarder une femme autrement que comme une mère. L'opinion d'autrui devient donc le mobile essentiel du timide. Le timide craint d'être jugé, même en bien, devant les autres car il aura la sensation d'être un objet. La base de la timidité avoisine le sentiment d'infériorité. c'est une variante de l'inhibition.

Inhibition dans la timidité : un acte détourné, un coup détourné sont des inhibitions. L'éducation intervient. Certains gestes doivent être inhibés et certaines réactions canalisées. Mais trop extrême, l'inhibition devient refoulement et conduit à des gestes manqués: genre ronger ses ongles... L'énergie nécessaire se bloque, l'anxiété et l'impulsivité prennent le dessus.

Les compensations de la timidité : le timide authentique réagit en timide aux circonstances intimidantes, mais il devra chercher la paix, non en lui-même, mais à l'extérieur. Ses solutions parfois boiteuses l'entraînent dans une illusion de sécurité. Nous aurons alors un timide masqué, parfois même il peut paraître trop sûr de lui...

Le perfectionnisme : pour le perfectionniste jamais un état imparfait ne permettra une action parfaite. Il aspire au moins à une apparence de perfection. Dans tous les cas il sauvera les apparences : apparence de perfection. Il a un caractère obsessionnel. Mais ce qu'il paraît être n'est pas ce qu'il est. Il lui arrive de lancer des défis ou d'être agressif pour paraître supérieur. Il peut vouloir poser des questions qui ne l'intéressent pas pour paraître plus intelligent. Cette attitude extérieure de grand seigneur correspond en général à une infériorisation antérieure ou à une humiliation profonde. Cette personne vit en contradiction. Il repousse les autres par timidité, mais il a aussi besoin des autres pour clamer sa perfection. Il se considère comme indépendant, mais il est en conflit entre son être et son paraître. Comme le timide, il est inhibé. En résumé : perfectionnisme = façade; création d'une sécurité apparente née d'une impression d'insécurité.

La timidité est une émotion, une phobie sociale, la maladie de l'idéal; car le timide est celui qui a peur d'avoir peur. C'est une disposition affective une sorte d'inadaptation qui se présente dans les rapports entre le timide et les autres. Il redoute la société tout en cherchant à bien faire. Le timide est un perpétuel insatisfait de lui-même, et la timidité est une impuissance à agir, faute de pouvoir croire à l'efficacité de son action, et non par irrésolution. La timidité apparaît comme l'antithèse de l'orgueil.
Elle est la différence entre ce qu'on est et ce qu'on aurait voulu être. Tout timide est donc un scrupuleux, un consciencieux. Le timide cherche à se soustraire au contact humain, mais à l'encontre du sauvage, du misanthrope ou du peureux, il voudrait faire le contraire. C'est un ami des hommes qui devint le bourreau de soi-même.
Le timide peut donc perdre ses moyens dans une panique affective, une débâcle intellectuelle. C'est la paralysie mentale dans toute son ampleur.

Parfois on se dit : " J'ai la terreur de l'action ". Pourquoi cela ? Par timidité ? D'où vient cette timidité ? Du développement excessif de la réflexion qui a réduit presque à rien la spontanéité, l'élan, l'instinct et par là même l'audace et la confiance. Pourtant de trop penser ne suffit pas à rendre timide...
Certains médecins l'attribuent à la peur vis à vis des personnes ou plus précisément par la peur relative à son propre soi, vis à vis des autres.
Le timide devrait pouvoir agir correctement, comme par exemple le candidat qui sait parfaitement répondre à la question, mais qui reste paralysé. En fait le timide vit dans une contradiction, il ne peut ni supporter la société, ni la fuir. Toute la souffrance du timide vient de ce déchirement interne.
D'où son repli sur soi. Le complexe d'infériorité en est le meilleur réactif.

Si la timidité a ses défauts: certains tombent dans la cynisme, la gloriole ou la supériorité dédaigneuse.

La timidité a aussi ses qualités. Elle est le garant de la modestie. Elle retient l'individu sur la pente de l'insolence. Elle peut être une excellente école d'humilité, de savoir vivre, de savoir faire ou de savoir même; car par crainte de la sottise ou de l'erreur, la personne tente de supprimer toute ignorance.
La timidité engendre ainsi une heureuse défiance de soi-même, une sorte d'ironie autocritique extrêmement précieuse. Et si on cherche à la vaincre, elle est aussi utile à l'homme car triompher de la timidité c'est réussir à prendre conscience de son moi, avec courage et assurance. C'est le chemin de la sagesse.

La timidité est donc l'aveu, la confession publique du manque de confiance en soi. Il faut donc apprendre à cultiver cette confiance, la confiance en ses aptitudes, la connaissance de sa valeur, la certitude de son rôle à jouer. S'intégrer dans un groupe humain sert aussi à guérir de la timidité, mais il faut beaucoup de volonté. Ce n'est pas par l'émotion qu'on y arrivera, ni par la compréhension ou l'explication... Le timide n'a pas vraiment besoin d'un psychologue, il sait déjà. Il lui faut de l'action. L'action entraîne l'action et engendre l'oubli.

Mais tout est si complexe !!! Il y a des réservés qui ne sont pas vraiment des timides ou des réservés qui sont un peu timides, mais qui ne voient pas l'avantage de se mettre en avant.
Il y a aussi de grands vantards, de grands actifs qui cachent un complexe, un grand complexe. Ils semblent vous écraser, ils semblent tout savoir; ils semblent !!! Mais en réalité ils se dépêchent d'affirmer par peur de ne pas être crus, de ne pas être vus !!!

Notre façon de nous considérer réagit sur les autres.



Que cache le démon de midi ?

Quand un quinquagénaire tombe amoureux de la baby-sitter, quand une mère craque pour le meilleur copain de son fils, est-ce une nouvelle vie qui s’annonce ou une banale "crise d’adolescence" ? Tous les hommes sont-ils obligatoirement victimes du démon de midi en entrant dans la force de l’âge ? Pourquoi oublie-t-on souvent de dire qu’il touche aussi les femmes ?

L’âge venant, beaucoup d’hommes et de femmes s’ennuient à la maison, et trouvent leur existence trop routinière : avec les enfants qui approchent de l’âge adulte leur vient la nostalgie d’une jeunesse enfuie. Finis les week-ends en amoureux, qu’ils improvisaient à la dernière minute ! Et les petits voyages dans des hôtels pas chers, où les lits grinçaient horriblement… Chaque soirée, prévue des semaines à l’avance, suit un rituel bien établi autour du repas et de quelques bonnes bouteilles ! Les rares tentatives de sorties improvisées sont souvent étouffées dans l’oeuf par un partenaire fatigué…
Crise d’identité

Démon de midi Le quinquagénaire ne manque pas de charme, pourtant, mais sa conjointe oublie de le lui montrer. Ou, fatiguée d’assumer à la fois les responsabilités familiales et professionnelles, elle a facilement le reproche à la bouche : les rapports du couple tournent au vinaigre ! A ce moment fragile, où l’homme regarde avec nostalgie vers sa jeunesse, tout en regrettant de ne plus être “dans le coup”, voilà qu’apparaît une créature de rêve. Alors qu’il se sentait rabaissé par l’insatisfaction de son épouse ou les jugements à la hache de ses enfants, une jeune femme le trouve fascinant !

Chez la femme, c’est son propre corps plus que son conjoint qui va la pousser dans les bras de la jeunesse. Les rides qui apparaissent lui amènent la peur de ne plus être désirable, notamment avec toutes ces femmes de moins de 25 ans portées aux nues par les médias. La recherche d’un jeune homme traduit alors une volonté de se rassurer, et de savoir qu’elle aussi peut encore plaire.
Un rajeunissement spectaculaire

Tandis que se confirme l’intérêt de sa nouvelle “conquête”, la victime du démon de midi jette un regard désabusé sur la vie étriquée qu’elle menait. Jonglant avec les horaires et les mensonges, elle voit sa jeune maîtresse ou son amant en cachette, lui téléphone de son domicile en catimini… Sa vie se pimente de risques et d’inattendus ! Il ou elle se cache de sa femme ou de son mari, retrouvant les sentiments d’adolescents qui se dissimulent de leurs parents ! Le (la) voilà prêt(e) à tout quitter et tout recommencer ailleurs. C’est comme si la jeunesse lui était rendue !
Amour ou illusions ?

Il arrive que l’homme ou la femme, malgré la différence d’âge, soit réellement amoureux du partenaire plus jeune et réciproquement. Mais, dans ce cas, la clandestinité de la relation ne procure aucun plaisir. La situation est souvent vite clarifiée.

Le plus souvent, pourtant, c’est son narcissisme qui est flatté… L’homme, en se prouvant sa virilité, se réconcilie avec lui-même. La femme, rassurée dans sa féminité accepte les changements de son corps. Ce n’est pas de quelqu’un en particulier qu’ils sont amoureux, mais de la jeunesse qui les met sur un piédestal. Que ce soit chez l’homme ou la femme, sa capacité à séduire lui a rendu le désir de vivre.

Malheureusement dès qu’elle est vécue au grand jour, la liaison est souvent décevante : le rythme de vie du jeune partenaire ne convient pas. Parmi les amis de sa conquête, l’homme ou la femme dans la force de l’âge se sent “vieux”, et ne retrouve avec eux aucune de ses valeurs.

Souvent, le ou la quinquagénaire regrette le confort affectif de sa précédente relation. Un jour, il confie à son ex son désappointement, et redécouvre avec étonnement leur communauté de pensée…

Marianne Chouchan


Se réconcilier après la crise

  Prévoir un voyage pour deux. Faites garder vos enfants par des grands parents. Ils les connaîtront  mieux. Vous ferez des balades, eux aussi et sans vous...
Pour le quotidien, il faut dans chaque foyer que chacun trouve sa place et sa responsabilité.
Il faut aussi une place sociale. Chacun a besoin de se sentir un peu admiré. Ceux qui recherchent des amis, en fait recherchent une place sociale. Il ne faut pas plus, sinon ça vous rongerait la vie. Ce seraient aussi des jalons pour votre retraite. Inscrivez-vous à un club de randonnées, en famille pour le Samedi par exemple ou le dimanche, mais sans être astreints d'y aller chaque fois. Lorsque vous avez des affinités avec quelqu'un, vous pouvez l'inviter  bien sûr, mais préférez l'invitation de plusieurs couples à celle du quatuor, trop dangereuse.

Différences entre psychologie et psychiatrie :


 

C'est une question de degré sans qu'on puisse établir une frontière tranchée.

Certains humains vivent " bloqués " toute leur vie sur quelques idées, quelques pensées apprises, quelques réflexes... Ils ne connaissent même pas l'existence de leurs diverses possibilités.

 

Il faut être un individu conscient et " donnant ". Dans ce domaine, le rôle de l'éducation est important. L'homme doit avoir un accord parfait entre ce qu'il fait et ce qu'il est, et le rôle de l'éducation est de trouver cet accord et non d'en détourner l'enfant pour de multiples raisons à commencer par l'orgueil parental. Pour éduquer, il faut avant tout aimer et donner...Mais pour transmettre il faut soi-même être équilibré pour que chaque maillon de la transmission soit le moins imparfait possible.

Une des grandes taches de la psychologie est d'aider l'homme à retrouver son inconscient; et de remettre ce dernier en accord avec les couches conscientes de sa vie quotidienne.

La fatigue et la dépression

La fatigue est un signal d'alarme. Devant ce signal le moteur humain doit freiner. le repos et le sommeil sont des besoins naturels. Le sommeil est une période de restauration : les cellules cérébrales se débarrassent des déchets toxiques. Durant le sommeil elles reconstituent leur énergie.

La fatigue du matin est donc anormale. Elle peut résulter d'un surmenage, mais aussi d'autres problèmes divers. La dépression commence par une période d'agitation, un trop plein d'énergie, la personne ne sait plus se reposer.

Il ne faut pas dépasser la fatigue pour atteindre l'épuisement. L'épuisement conduit soit à la dépression, soit à l'agitation.
L'acte de volonté réel doit se faire sans effort.

Le point de vue subjectif en psychologie


 

Reprenant une idée cartésienne d'un parallélisme entre les états de l'âme et ceux du corps, Cabanis avait étudié les " rapports du physique et du moral de l'homme ".La psychologie est la science des comportements humains " objectivement observables " Watson.La vraie psychologie est mixte, à la fois science de l'être total mais encore intuitive et métaphysique. L'introspection est nécessaire mais pas suffisante. L'observation externe la complète.

D'une façon générale la psychologie est la connaissance de l'homme considéré comme un être doué de sensibilité. Mais les philosophes ne parviennent pas à se mettre d'accord. La psychologie a d'abord été confondue avec la philosophie.

" On appelle conscience l'intuition plus ou moins complète, plus ou moins claire qu'a l'esprit de ses états et de ses actes ". ( Lalande )
Le fait de conscience est subjectif. La psychologie fait appel à l'introspection c'est-à-dire à l'observation intérieure. Science de l'esprit, elle se distingue de la littérature, en ceci qu'elle ne consiste pas à faire l'histoire d'un esprit individuel mais à découvrir ce qu'il y a de permanent dans cet esprit particulier, humain.
Bergson trouvait que l'introspection même est trop artificielle parce qu'elle est l'œuvre de l'intelligence. Il faudrait recourir à l'intuition, à la sympathie, se transporter à l'intérieur est inexprimable.
Pour Auguste Comte le sujet ne peut pas vraiment s'observer lui-même. "L'individu pensant ne saurait se séparer en deux dont l'un raisonnerait pendant que l'autre regarderait raisonner. " L'introspection d'ailleurs n'aurait aucune valeur scientifique : en effet, elle est subjective, l'observation intérieure ne peut être contrôlée. Elle est particulière, elle ne vaut que pour l'individu observé; elle est souvent faussée par des préjugés ou par les illusions de l'amour-propre.

Les illusions de la vie intérieure

La psychologie admet que la vie intérieure est constituée par un défilé, en nous, d'idées, d'images, de sentiments... Mais la vraie vie de l'esprit consiste à former ses pensées et non à les subir. La conscience n'est pas une lumière qui éclairerait une vie psychique : elle est une activité qui crée sa propre vie. Une idée ou un sentiment ne sont pas en nous comme des choses, ce sont des actes de l'esprit.

Le vrai problème n'est pas de savoir comment nous pensons, sentons, agissons, mais comment nous devons penser, sentir et agir.

Conclusion : Il ne peut pas y avoir de science de la vie intérieure. Comment mesurer en effet les états psychiques, les temps de réaction, les aptitudes, le niveau mental comme on mesurerait des états physiques.

L'inconscient
 


Le fou n'est pas responsable, le crime passionnel est différent du crime prémédité.


La philosophie classique n'a pas reconnu l'existence de l'inconscient. Descartes identifie conscience et psychisme seulement. La doctrine de Descartes est dualiste, d'un côté le " cogito " de l'autre les mécanismes corporels et rien d'autre.
Leibniz ( allemand 18 ième ) commence à parler de perceptions inconscientes comme le bruit des vagues...

Pour Platon, une partie de l'âme toucherai le corps et ne reculerait pas devant la perversion.


Freud : 1856-1939; il n'est pas philosophe mais médecin  psychiatre. Il soigne l'hystérie c'est-à-dire quelqu'un qui est absent de lui-même et toutes les maladies psychosomatiques, les troubles physiologiques sans cause. L'hystérique parle durant ces phases. Freud les conduit donc vers l'hypnose, le sommeil artificiel. A travers cette démarche, il a découvert une thérapie à la fois médicale et psychologique : la psychanalyse, une sorte de confession.
" Si le rêve est obscur, c'est pour ne pas trahir certaines idées que ma conscience désapprouve " ( Freud )
Freud montre que la sexualité comme la recherche du plaisir sur toutes ses formes jouent un rôle fondamental dans les névroses. Pour Freud tous les plaisirs sont de même nature. Les problèmes névrotiques proviendraient  du refoulement, de l'empêchement que connaissent les pulsions sexuelles à se réaliser.
Freud identifie l'inconscient à partir du refoulement. Actes manqués, rêves sont les voies d'accès à l'inconscient.
Le freudisme est un acquis irréversible sur le plan de la connaissance.



 
Définition de l'inconscient

Pour Freud, c'est un véritable concept qu'il met en évidence. Selon lui, il y a plus d'inconscient que de conscient dans la vie psychique. Il définit l'inconscient à partir du refoulement : censure, barrages sélectifs engendrés par l'éducation, la société, l'expérience...
Pour Freud, la personne ou " sujet " est l'unité de trois  " termes " : " le moi " conscience claire; " l'inconscient " fait de pulsions dues au  " ça  = l'inconscient primitif, réflexes et au  surmoi = les interdits parentaux intériorisés ."
Le rêve, gardien du sommeil est nécessaire à la santé. certains actes en apparence non intentionnels se révèlent comme parfaitement motivés par des raisons qui échappent à la conscience. Font partie de cette catégorie, les cas d'oubli, les méprises, le lapsus, les actes manqués révélateurs ( Freud ).
Le rêve est la voie royale pour parvenir à l'inconscient.
Le rêve est donc un moyen de réalisation des désirs condamnés par la morale, chez l'adulte. " La psychanalyse dit qu'il faut tirer au clair les monstres qu'il y a en nous ". ( Simone Veil ). L'image : signifiant / signifié renvoie à plusieurs idées. Le signifiant est le contenu manifeste du rêve, le signifié est latent.
Malraux dans la condition humaine évoque le héros Tchen : " Tchen découvrait en lui, jusqu'à la nausée, non le combattant qu'il attendait, mais un sacrificateur. Sous son sacrifice à la révolution grouillait un monde de profondeurs auprès de quoi cette nuit écrasée d'angoisse n'était que clarté. Assassiner n'est pas seulement tuer " .

L'homme limité par son corps serait malgré lui entraîné tantôt vers le bien, tantôt vers le mal ( Satan ou Dieu disent certains ). L'inconscient déguise les désirs ( censurés ) en utilisant des éléments qui relèvent de la vie consciente.
Pour les anciens le rêve était un message des dieux. au moyen âge c'est une tentation du démon. Pour Descartes, " c'est une pensée non réfléchie ".
L'enfant ne peut rêver qu'avec les mots et les images qu'il connaît.
Les étapes psychologiques de l'enfance : complexe d'Œdipe, stade phallique, puberté, stade génital, selon Freud.


Hypothèse d'un inconscient

En effet des idées, des représentations, des thèmes obsessionnels apparaissent dans la conscience sans que nous puissions vraiment accéder à l'origine de ces thèmes. Seule l'hypothèse d'un inconscient leur donne cohérence.


Les actes manqués

Ce sont les actes manqués qui mettent en évidence l'existence d'un inconscient. Quand la censure relâche son action, l'inconscient fait irruption dans la conscience. les actes manqués, comme les rêves sont la voie qui mène à la connaissance de l'inconscient. Les actes manqués représentent l'irruption de l'inconscient dans la vie quotidienne. Ce sont des actes qui ratent leur but pour exprimer autre chose : erreurs d'écriture, maladresses, bris d'objets. Il faut déceler leur sens et leur fonction pour comprendre ce qui est caché dans l'inconscient.. Ils prouvent selon Freud l'existence du refoulement.


Connaissance de l'inconscient : les rêves

Les rêves permettent de soulager l'inconscient. Le rêve apparaît selon Freud, comme la réalisation plus ou moins déguisée d'un désir refoulé


Bilan : la révolution psychanalytique


La psychanalyse relève à la fois de la médecine et de la psychologie. Sans elle, les symptômes des maladies du psychisme tout comme les rêves seraient incompréhensibles. Interprète des comportements humains qu'elle déchiffre derrière le sens apparent, elle permet de dégager le sens caché de nos conduites.

La psychanalyse

Elle se donne pour but de libérer la sujet aliéné.
Certains phénomènes psychiques sont inconscients.. C'est ainsi que la psychanalyse freudienne explique certains comportements : actes manqués, rêves, névroses... par des tendances que la conscience ignorerait et qui seraient soit innées et dans le noyau de l'inconscient, soit acquises à la suite d'un refoulement opéré par la censure dans la périphérie de l'inconscient. La connaissance de l'homme dans ces conditions suppose l'analyse de l'inconscient que l'on pratique par l'étude des rêves, les messagers de l'inconscient, et des confessions spontanées ou provoquées. On a alors une science des phénomènes, à la fois objective et subjective.

La psychologie classique étudiait l'homme adulte, sain d'esprit et civilisé ! Cette étude s"est complétée plus tard d'une comparaison avec l'animal, l'enfant, le primitif, le fou...( Freud ) Cette comparaison a tenu lieu d'expérimentation car celle-ci est pratiquement impossible. La comparaison devrait servir à mieux comprendre le fonctionnement du psychisme humain. Les fonctions mentales se développeraient au cous de l'histoire de l'espèce.


La critique de la pensée de Freud
Alain et Sartre, désireux de préserver la liberté de l'individu ont critiqué ce terme d'inconscient.
Selon Alain, penseur soucieux de liberté et de morale, il n'y a de morale possible que si le " je " est responsable et conscient. Il a mis en évidence ce danger du freudisme : l'irresponsabilité.
Sartre dans " l'Être et le néant ", également soucieux de préserver la liberté et la morale,   a soumis le freudisme à un faisceau de critiques, il y fait un véritable procès de l'inconscient :
* Freud a brisé le psychisme humain, l'humanité du " cogito " de Descartes
* La conscience connaît en réalité ce qu'elle refoule.
* Seule existe la mauvaise foi, le mensonge envers soi-même, l'inconscient n'existe pas.

Psychologie et jardin secret
 
Il faut respecter le jardin secret de chacun. Ne pas le respecter c'est violer l'intimité. Comme si chaque être humain n'avait pas le sien. Comme si un bon livre ne faisait pas rêver, comme si chacun n'avait pas besoin d'un moment d'évasion, d'une flatterie qui fait plaisir sans qu'on la prenne vraiment au sérieux !!! Chacun de plus a  besoin de confiance.

Les adultes n'ont pas nécessairement surmonté la jalousie entre frères et sœurs. Je connais deux sœurs qui se sont réconciliées à 80 ans et encore ! Et pourtant elles sont toujours inquiètes pour l'autre.

le mensonge n'est pas une bonne tactique pour faire céder. R. m' a menti pour me faire aller en Iran et pour cela je lui en veux encore. Aller en Iran, même si c'est beau c'est cautionner une partie d'une civilisation que je réprouve. R. m'a manipulée en me disant qu'on n'y passait que 3 jours ! et nous y sommes restés 11 jours !!
 
 

Quelques méthodes particulières :
Les tests : quotient intellectuel, âge mental, tests d'aptitude, de caractère... Ce sont des mesures, des classements. Mais il ne faut jamais oublier que l'homme "est un être ondoyant et divers ". Montaigne

La psychanalyse : en étudiant les maladies mentales, Freud fut amené à supposer qu'il existait  un psychisme inconscient. Selon lui, seule une petite partie de notre vie psychologique nous est connue. La plupart de nos tendances ou " pulsions " demeurent dans l'inconscient. car il y a censure d'ordre moral, face aux tendances sexuelles. Les tendances refoulées réapparaissent parfois déguisées, dans les rêves, les actes manqués, les névroses. Ce qui provoque un conflit entre le conscient et l'inconscient.
La psychanalyse est une méthode d'exploration de l'inconscient par analyse des rêves, confession...Son but est de délivrer des complexes par la prise de conscience claire des tendances inconscientes.
On peut reprocher à la méthode de donner trop d'importance à la sexualité, à l'enfance...
La psychologie comparative et génétique :  on compare avec l'animal, l'enfant, le primitif, le perturbé. Ces études sont surtout intéressantes en ceci qu'elles permettent de mieux connaître le fonctionnement du psychisme humain grâce à l'emploi de la méthode comparative qui remplace l'expérimentation impossible.


Conclusion

Malgré ses prétentions, la psychologie ne peut être considérée comme une vraie science,  car elle est dans l'impossibilité de déterminer rigoureusement des faits et de les prévoir avec précision. C'est par la lecture plutôt que par la psychologie que l'on apprend à connaître l'homme.
 



 


Date de création : 26/02/2008 • 18:44
Dernière modification : 16/02/2015 • 19:34
Catégorie : Un peu de philo
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