Après la maladie
Naissance de mon fils après un cancer du testicule
De: B
Merci pour ce témoignage d'espoir pour tous les hommes et femmes qui comme toi sont passés par des traitements lourds pouvant avoir un impact sur la fertilité.
Bravo et plein de bonheur aux chers parents et je sais ce qu'un bébé apporte ayant moi aussi eu cette chance de devenir maman il y a 4 mois
J'ai 33 ans, j'ai eu un cancer du sein, je suis célibataire sans enfants, et ma plus grande angoisse c'est de ne jamais pouvoir connaître ce bonheur!
félicitation et beaucoup de bonheur à toi et ta petite famille!
l
De: P
Comme je l'ai déjà dit le plus grand des bonheurs dans nos malheurs, ce sont la naissance de nos enfants que se soit naturellement ou pas, ma fille a 16 ans 1/2 et suit des cours pour la conduite accompagnée, quand je la regarde je me dit que je suis quand même le plus heureux de pouvoir apprécier cela à sa juste valeur.
Alors tu verras que du bonheur en perspective.
Les gens qui ne sont jamais malades ne savent pas la chance qu'ils ont.
Merci de nous faire partager de tes bons moments...
"Précieuses heures que celles que l'on vole à l'éternité..."
Après le cancer, il y a la vie et la naissance de ton fils en est la meilleure preuve.
Merci pour ton témoignage rempli d'espoirs.
Merci beaucoup pour ton témoignage car peu de jeunes-hommes osent parler pudiquement de cette douloureuse expérience.
Ton expérience nous redonne un peu de courage et d'espoir, car mon mari à été opéré (ablation du testicule) le 08 juin 2007 d'un cancer du testicule gauche, alors que nous étions en plein projet de concevoir un enfant. Ce cancer nous a brisé en plein bonheur, mais grâce à ton témoignage, nous reprenons espoir... avec le temps, sans doute que cela s'arrangera pour notre couple et que nous aurons nous aussi la joie d'accueillir ce bébé tant désiré.
Nous vous souhaitons plein de bonheur et une bonne santé!
Très beau témoignage d'espoir.
Ce qui nous fait peur, je crois que c'est le regard des autres. Ils n'ont pas apprivoisé le cancer... C'est à nous de revivre comme avant et de les apprivoiser eux, de nouveau, en leur montrant que tout est encore peu à peu, possible.
Ne désespère jamais
Il faut être patient. Au début c'est difficile parce qu'on a passé tellement de temps à se battre avec la maladie et les traitements avec un seul objectif en tête: guérir. Alors quand tout cela s'arrête ça fait presque un vide. C’est bizarre, mais c’est ainsi. Mais la vie reprend le dessus. Je suis à presque deux ans de ma dernière opération et je vois la différence maintenant. Au début on ne s'en rend pas compte mais on est encore fatigué par les traitements et fatigué psychologiquement. On se sent en décalage avec les autres parce qu'ils n'ont pas vécu la même chose. Ne te mets pas de pression, ce que tu ressens est tout à fait normal. Mais aie confiance car petit à petit, tu reprendras tes forces psychologiques et physiques et tu retourneras à la vie active, normalement.
Vivre comme avant, est possible. Rien n'a changé pour moi, si ce n'est les visites régulières chez les médecins et les divers contrôles. Je suis toujours angoissée lors des examens, à l'idée d'avoir une mauvaise nouvelle. Mais après ça va et je n''y pense plus, voilà.
Oui c'est un peu difficile après la maladie, après tous ces efforts on est un peu perdu, on passe parfois par des moments de bonne humeur et on brusquement, on a envie de tout casser...Parfois on a envie de vite penser à autre chose, puis à d'autres moments, c'est un peu la descente aux abîmes on n'a alors envie de rien, juste de souffler, de rêver.
L'hiver c'est le plus dur pour moi ,mais quand le soleil brille alors là ....
Il faut éviter d'être seul, ce n'est pas facile, surtout quand le conjoint travaille et qu'il faut mettre le repas sur le feu !!! Mais après tout, c'est aussi une chance que le conjoint travaille et qu'on ait retrouvé la force de s'occuper.
Avec persévérance tout rentre dans l'ordre à force de le vouloir.
Les gens qui ne sont jamais malades ne savent pas la chance qu'ils ont.
Oui tu as raison de dire que ceux qui ne sont pas malades ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont. C'est vrai qu'on passe par des hauts et des bas. Et il faut encore trouver du courage pour revenir à la vie qu'on menait avant.
Je pense qu' en matière de courage, les anciens malades n'ont n'a pas de leçons à recevoir de personnes qui n'ont pas connus toute cette souffrance.
Je suis d'accord avec à peu près tout ce qui vient d'être dit, il faut du temps pour se remettre de ce genre de maladie. On est super content que ce soit fini, mais l'après maladie est très difficile. Cela peut paraître surprenant, mais c'est bien vrai !!! Ceux qui ont combattu la maladie, en ont du courage, leur combat en est la preuve. Mais après il faut être très patient. Il faut savoir que si le retour à la vie normale n'est pas évident, c'est simplement parce que la vie normale ne sera plus jamais la même.
Parfois, tu te dis : "merde, j'ai envie de vivre à fond maintenant !!" Et tu fonces, parfois au contraire, tu trouves tout inutile, dans cette vie pourrie.
Chaq cas est unique. Il faut peut-être aller voir un psychologue
Ensuite, pratiquer une activité sportive régulière, alors au début ça peut être 10 min de marche puis augmenter petit à petit, tout dépend de ta forme, la mienne était à zéro donc !!! 10 min c'était bien au départ. Si tu préfères fais 10 min de vélo d'appartement, ou de yoga...puis augmente petit à petit. Le mieux serait d'aller voir un médecin sportif et de faire un programme avec lui.
Va aussi voir les amis qui sont restés des amis!!!
C'est dingue le peps que l'on a, si si, c'est une pêche, une volonté et une seule envie lui faire la peau a cette MERDE et pour finir sachez que je me suis mariée le 23 septembre, c'est pas cette saloperie de cancer qui allait m'en empêcher je vous souhaite a toutes et a tous une très très bonne journée.
Toutes mes félicitations pour ton mariage !
le bonheur est le meilleur moyen pour se battre ! prends le à bras le corps !
et maintenant vous serez 1 + 1 pour vous battre contre le crabe !
Gros bisous de mon mari qui ne regrette pas de s'être marié avec moi et puis moi aussi je t'embrasse et pour la chimio ce n'est qu'un mauvais moment a passer, après la pluie le beau temps!!!!!
Envisager un bébé
Mireille+G
On avait conseillé à mon fils d'attendre deux ans après une chimiothérapie, avant d'envisager d'avoir un bébé. Je ne sais pas pour les femmes. De plus la cancérologue avait affirmé que plus l'homme est jeune, plus il aura des chances d'avoir tout de même un enfant. Cela s'est révélé exact pour mon fils.
Je découvre en ce moment des techniques dont mon médecin ne m'a pas du tout parlé... J'ai un hodgkin, mais mon médecin ne m'a pas du tout alarmée sur les effets possibles de la chimiothérapie sur la fertilité, et donc encore moins parlé de techniques pour remédier a une éventuelle stérilité... J'ai tout juste 20ans et comme beaucoup de jeunes femmes, les bébés me font rêver, bien sûr pas pour tout de suite, mais c'est difficile de se dire qu'il pourrait y avoir un risque de stérilité... mon copain rigole en disant "on adoptera" mais c'est tellement important pour moi de pouvoir porter mon bébé en moi... Bref pensez vous qu'il soit nécessaire de faire ce prélèvement d'ovocytes ou est-ce que je me prends la tête pour rien...??
Il n'est pas normal de nos jours que les médecins n'évoquent pas cette possibilité de prélèvements d'ovocytes. Pour ma part j'ai eu un lymphome il y a 7 ans et à moi non plus, on ne m'a pas parlé de ce type de prélèvement. Lorsque j'ai évoqué cela avec mon cancérologue quelques temps après les traitements, sa réponse a été: "On n'avait pas le temps d'attendre un cycle pour faire ce prélèvement. il était urgent chez vous de commencer les traitements !!." D'accord, mais on aurait pu aussi me laisser le choix de décider. Heureusement, 7 ans après j'ai mis au monde une petite fille, il y a juste 1 mois. Malgré les traitements j'ai la chance de ne pas être stérile, j'ai eu mes traitements à 23 ans. Selon les cancérologues, le risque d'être stérile est infime lorsqu'on nous administre les traitements à un âge assez jeune.
la stérilité est une conséquence malheureuse de CERTAINS protocoles, pas systématiquement celle de la chimiothérapie.
Parle-en avec ton médecin, insiste sur ton projet de mettre au monde un jour un enfant et si tu doutes de son avis prends contact avec un service hospitalier d'assistance médicale à la procréation.
Très important de t'en soucier à temps, personnellement mon prélèvement a eu lieu après 4 ans de traitements... on ne peut donc pas me certifier même que je pourrai me servir de l'ovaire puisqu'il était peut être déjà abîmé.
Mais j'ai eu 4 ans de traitements...
En effet, ce sont CERTAINS protocoles qui rendent stériles mais pas tous bien sûr. Toutes les chimiothérapies n'ont pas le même effet (heureusement car elles sont conçues pour des types de cellules bien spécifiques). Si l'hématologue n'en parle pas, alors il y a de fortes chances pour qu'il n'y ait aucun risque. Si tu as encore le trac, n'hésite surtout pas à poser la question à ton hématologue ou à ton généraliste qui se renseignera pour toi sur le protocole et te répondra. Surtout ne te prend pas la tête tant que tu ne sais pas, ce n'est absolument pas certain que ton traitement te rende stérile !!! N'oublions pas que les traitements différents ont des effets différents, et parfois même, les mêmes traitements ont des effets différents selon les individus!!
Non mais c'est très important de dire que " c'est inadmissible qu'on ne m'en ait pas parlé" ! C'est vrai que tous les médecins ne pensent pas à ces choses-là et c'est bien dommage...
Pour finir sur mon histoire personnelle avec le hodgkin. J'ai eu un prélèvement d'ovocytes avant de débuter mon 2e traitement (après rechute). En effet la question ne s'était pas posée pour mon 1er traitement (8 mois d'ABVD) mais quand on est passé à l'étape autogreffe, il y avait des risques donc on m'a proposé de me préoccuper du problème. Puis, à la fin de mes traitements, contre toute attente, j'ai débuté une grossesse parce la gynécologue qui m'avait suivie avait alors estimé qu'avec tout ce que j'avais eu dans le sang, la prescription d'une pilule était totalement inutile ! Bref ! tout ça pour dire qu'il ne faut pas trop paniquer avec des prévisions pessimistes.
