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Il y a tant de cancers diférents !

Cancer du sein

Il y a tant de cancers différents !


Un carcinome ( du grec karkinôma, cancer ) ou épithélioma est un cancer développé à partir d'un tissu épithélial ( peau, muqueuse )

Description

Un cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe au niveau du sein. Il existe différents types de cancer du sein selon les cellules à partir desquelles ils se développent.

Les cancers du sein les plus fréquents ( 95 % ) sont des adénocarcinomes, c'est-à-dire qui se développent à partir des cellules épithéliales (=carcinome) de la glande mammaire ( = adéno ).

Il existe d'autres types rares de cancer du sein.

Les adénocarcinomes naissent le plus souvent à partir des cellules des canaux et plus rarement à partir des cellules des lobules.

On distingue les cancers in situ et les cancers infiltrants.

Le carcinome canalaire in situ, ou CCIS est une forme particulière de cancer du sein.

Carcinome canalaire in situ ( CCIS )
 

On observe des cellules cancéreuses seulement dans le revêtement des canaux mammaires, et elles ne se sont pas propagées à l'extérieur des canaux jusqu'au tissu mammaire voisin ou à d'autres organes.

Le CCIS est le type de cancer du sein non infiltrant le plus courant. On peut aussi l’appeler carcinome intracanalaire ou carcinome canalaire non envahissant. Presque toutes les femmes qui sont atteintes de ce cancer précoce peuvent être traitées avec succès.

Le CCIS est généralement trop petit pour être senti au toucher lors d’un examen clinique des seins ( ECS ). On le détecte le plus souvent à la mammographie, où il apparaît sous forme de microcalcifications.

Une femme atteinte d’un CCIS risque de développer un carcinome canalaire infiltrant. Cependant, on ne sait pas encore comment déterminer quel CCIS évoluera en cancer infiltrant et lequel ne le fera pas.

On peut classer le CCIS selon l’apparence des cellules observées au microscope. Il existe 2 sous-types principaux de CCIS, soit le type comédocarcinome et le type non comédocarcinome.

Type comédocarcinome

Le préfixe comédo décrit l’apparence des cellules du CCIS. Quand on les observe au microscope, on voit qu’une matière morte ( nécrose ) obstrue leur partie centrale. On peut extraire cette matière des cellules, comme on le fait pour un comédon sur la peau.

Le CCIS de type comédocarcinome a tendance à se développer rapidement et à se propager dans le tissu mammaire voisin.

Type non comédocarcinome

Le CCIS de type non comédocarcinome se développe plus lentement que le CCIS de type comédocarcinome et est moins susceptible de se propager dans le tissu mammaire voisin.

Il existe 3 types différents de CCIS de type non comédocarcinome :

 *   CCIS solide
        Les cellules cancéreuses obstruent complètement le ou les canaux mammaires.

*    CCIS cribriforme
        Il y a des espaces entre les cellules cancéreuses et les canaux ne sont pas complètement obstrués.

*    CCIS papillaire et micropapillaire
        Les cellules sont disposées en forme de fougère ou de plume (papilles) vers le centre du canal mammaire.

        Dans le cas du CCIS micropapillaire, les papilles sont plus petites que celles du CCIS papillaire.



Carcinome du sein


- Cancer : nom générique donné à toutes les tumeurs malignes dont la tendance est à une croissance rapide et à une généralisation.
- L'organisme fabrique en permanence ces cellules anormales à potentiel cancéreux. A l'état normal, le système immunitaire tue et élimine ces cellules. Il est des circonstances ou le système immunitaire, pour des raisons non connues, semble débordé et n'assure plus cette fonction éliminatrice en laissant se développer des tumeurs malignes qui vont progressivement infiltrer et détruire les tissus environnants.
- Selon leur type cellulaire et de façon très générale, on divise les cancers en carcinomes ou épithéliomas ( atteinte des tissus de revêtement des organes et conduits ) dont les adénocarcinomes et en sarcomes atteinte du tissu conjonctif ou tissu de connexion et de cohésion des organes.
- Certains types de tumeurs cancéreuses ont tendance à essaimer dans l'organisme, par voie lymphatique ou sanguine, vers des tissus particuliers ou pas, créant ainsi des tumeurs secondaires ( métastases ). D'autres types de tumeurs vont au contraire n'avoir qu'un développement local comme le carcinome baso-cellulaire.
- Certains cancers dits hormono-dépendants, comme ceux du sein, du corps de l'utérus ( mais pas celui du col ), ont une croissance stimulée par des sécrétions hormonales ( estrogènes ).
 
Le cancer du sein est une tumeur maligne de la glande mammaire. Autrement dit, c'est un cancer qui naît dans les unités cellulaires dont la fonction est de sécréter le lait, les unités ducto-lobulaires du sein, essentiellement chez la femme ( l'homme possède lui aussi des seins, bien qu'atrophiés ).
Ce cancer est le plus fréquent chez la femme, avec 89 cas pour 100 000.
5 à 10 % de ces cancers ont une origine génétique héréditaire ; 85 à 90 % des cas ( forme dite sporadique ou non-héréditaire ) ont des origines environnementales mal comprises. Une proportion importante des cancers du sein sporadiques est induite par des traitements hormonaux chez les femmes présentant une prédisposition à ce type de cancer. Certains choix de mode de vie ( alcool, acides gras trans, obésité, manque d'exercice physique ) ou gynécologiques ( première grossesse tardive, absence d'allaitement, etc.) favorisent aussi ce cancer.

Le risque augmente de façon significative avec l'âge entre 30 et 60 ans ; il est ensuite homogène entre 60 et 80 ans ; l'âge moyen du diagnostic est de 61 ans.


 

 Les stades et les grades d'un cancer du sein


Document trouvé sur le net qui avait été mis à jour : 17.12.13


Grâce aux examens de diagnostic, on détermine le stade du cancer, c'est-à-dire l'étendue de la maladie au moment du diagnostic. Pour évaluer l'étendue d'un cancer du sein, les médecins prennent en compte trois critères : la taille et l'infiltration de la tumeur, l'atteinte ou non des ganglions lymphatiques et la présence ou non de métastases.

    La taille et l'infiltration de la tumeur. Lorsque des cellules cancéreuses apparaissent, elles forment d'abord une tumeur au niveau des canaux ou des lobules du sein ( carcinome in situ ). Puis, progressivement, la tumeur peut traverser la paroi ( appelée membrane basale ) du canal ou du lobule et devenir ainsi infiltrante ( on dit aussi invasive ). Étudier la taille et l'infiltration de la tumeur donne donc une indication sur le degré d'évolution de la maladie.
    L'atteinte ou non des ganglions lymphatiques, le nombre et leur emplacement. Les cellules cancéreuses peuvent s'échapper du sein et se disséminer ailleurs. Les ganglions lymphatiques de l'aisselle ( ganglions axillaires ) sont les premiers à être potentiellement touchés. Lors de l'examen clinique, le médecin recherche systématiquement les ganglions anormaux en palpant les différents endroits où ils peuvent se trouver (essentiellement dans l'aisselle ). Pour déterminer ou confirmer si des ganglions contiennent des cellules cancéreuses, il faut dans un second temps les analyser au microscope, après les avoir prélevés. Si des ganglions sont atteints, cela signifie que la maladie a commencé à se disséminer. Le nombre de ganglions envahis et leur emplacement permet d'en savoir plus sur le degré de propagation du cancer.
    La présence ou non de métastases. Les cellules cancéreuses peuvent envahir d'autres organes que les ganglions lymphatiques et y développer des métastases. Les organes les plus souvent touchés par des métastases lors d'un cancer du sein sont le foie, les os et les poumons.

Ces 3 critères – taille et infiltration de la tumeur, atteinte ou non des ganglions lymphatiques, présence ou non de métastases – permettent de définir le stade du cancer selon la classification TNM de l'Union internationale contre le cancer ( UICC ) et de l'American Joint Committee on Cancer ( AJCC ), 7ème édition. TNM signifie en anglais « Tumor, Nodes, Metastasis » soit « tumeur, ganglions, métastases ».

L'examen clinique réalisé avant tout traitement permet de définir un stade du cancer dit stade pré-thérapeutique, on parle de classification cTNM ( c pour clinique ).

Après la chirurgie, l'examen anatomopathologique des tumeurs et l'analyse microscopique des ganglions prélevés permet de définir un stade du cancer dit stade anatomopathologique, on parle de classification pTNM ( p pour post-chirurgical ).

En fonction des caractéristiques observées lors de cet examen, une annotation par lettre ou par chiffre est portée pour T, N ou M :

    Tx ( la tumeur ne peut pas être évaluée ) à T4 pour la taille de la tumeur ;
    Nx ( l'envahissement des ganglions ne peut pas être évalué ) à N3 pour le degré d'envahissement des ganglions ;
    Mx ( renseignements insuffisants pour classer les métastases à distance), M0 et M1 pour la présence ou non de métastase à distance.

Si les caractéristiques observées lors de cet examen anatomopathologique sont différentes de celles observées lors de l'examen clinique réalisé avant tout traitement, le stade est réévalué après la chirurgie.

Le stade des cancers du sein au moment du diagnostic est exprimé par un chiffre romain allant de 0 ( is ) à IV.



Les grades d’un cancer du sein



Tous les cancers du sein n'ont pas la même agressivité. C'est l'examen anatomopathologique d'un échantillon de tumeur qui permet d'évaluer le type exact de cancer et de définir son grade.

Le pathologiste examine au microscope la tumeur et évalue trois paramètres morphologiques : l'architecture tumorale, la forme et la taille du noyau de la cellule et le nombre de cellules qui se divisent ( ou activité mitotique ) qui reflète la vitesse à laquelle les cellules cancéreuses se développent.
L'apparence des cellules cancéreuses ( ou architecture cellulaire )

En devenant cancéreuse, la cellule perd progressivement sa fonction d'origine, elle se met à se développer plus rapidement que les autres et finit par changer d'apparence. On dit alors qu'elle est indifférenciée, c'est-à-dire qu'elle a perdu toutes ses caractéristiques d'origine.

Il y a plusieurs degrés de malignité. Plus une cellule cancéreuse ressemble aux cellules normales ( elle est dite alors bien différenciée ), moins elle est agressive. Plus une cellule s'est modifiée par rapport aux cellules normales ( elle est alors indifférenciée ), plus elle agressive.

La forme du noyau.

En devenant cancéreuse, le noyau de la cellule peut changer de taille et de forme.
Le nombre de cellules en division ( ou activité mitotique )

Plus une cellule cancéreuse se développe vite, plus elle se divise rapidement et plus le risque de propagation du cancer dans l'organisme augmente. Ce critère est étroitement lié au nombre de cellules qui se divisent. L'aspect microscopique d'une cellule qui se divise ( on dit aussi qui est en mitose ) est caractéristique. Le pathologiste va compter, sur une surface définie, le nombre de cellules qui se divisent.

Chacun de ces 3 critères est évalué et une note allant de 1 à 3 lui est attribuée.

Architecture   :  La tumeur contient beaucoup de structures bien formées.     La tumeur contient peu ou pas du tout de structures bien formées.

Noyau  :   Les noyaux de la tumeur sont petits et uniformes.     Les noyaux de la tumeur sont gros et leur taille et leur forme varient.

Activité mitotique   :  Les cellules de la tumeur se divisent lentement = faible nombre de mitoses.     Les cellules de la tumeur se divisent rapidement = important nombre de mitoses.

Le grade d'un cancer correspond à la somme des notes obtenues pour chacun des trois critères. On obtient ainsi un score global classé de I à III qui correspond au grade histopronostique d'Elston-Ellis. Lorsqu'on obtient les scores 3, 4 et 5, on parle de grade I ; pour des scores de 6 et 7, on parle de grade II et pour des scores de 8 et 9, on parle de grade III.

De manière générale :

    Le grade I correspond aux tumeurs les moins agressives ;
    Le grade III correspond aux tumeurs les plus agressives ;
    Le grade II est un grade intermédiaire entre les grades 1 et 3.

Sur les comptes-rendus d'examen qui vous seront remis par votre médecin, le grade est souvent exprimé par la lettre G ou SBR, suivie des chiffres I, II ou III. Le grade peut aussi être exprimé en termes de « bas grade » pour les tumeurs les moins agressives et « haut grade » pour les tumeurs les plus agressives.


Date de création : 02/02/2014 • 09:16
Dernière modification : 02/02/2014 • 09:16
Catégorie : Cancer du sein
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