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Pauvreté et exploitation

Pauvreté dans le monde

et

l' Exploitation qui a remplacé la colonisation

Afrique du Sud




 Lieu de souffrance :

L'Afrique du Sud a souffert de l'apartheid. Les capitalistes blancs, eux ne souffraient pas de l'exploitation de la classe ouvrière mais au contraire, ils en tiraient profit.  Aujourd'hui certains blancs se plaignent d'un état d'esprit inversé.
La nouvelle politique est-elle pour cela à louer ? Partout dans le monde, des politiques néo-libérales semblables ont exacerbé les souffrances des pauvres, entraînant des pertes de salaire, du chômage, des réductions des dépenses sociales et des attaques contre les droits des travailleurs.
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Argentine

En Patagonie, au pied des montagnes, s’étend une terre plate pleine de végétation et de buissons où moutons et vaches broutent. La province du Sud de Chubut a récemment attiré les entreprises  comme  Benetton pour l’exploitation des vastes plaines, parfaites pour la production en masse de la laine.

Pour les Indiens Mapuche du sud de l’Argentine, depuis 10 000, 13 000 ans de bataille pour la terre en Patagonie, l’entreprise de vêtements Benetton est le nouveau Conquistador. Aujourd’hui Benetton est le plus important détenteur de terre en Argentine, possédant 900 000 hectares dans la région abondante de Patagonie.

“ Ici, ils ont pris tout ce qu’ils voulaient. C’était une vallée agréable et pour cette raison ils se la sont appropriée et l’ont fermée. Ils nous ont laissé au milieu de pierres dans les champs les plus terribles ” dit un fermier Mapuche,

“ La Patagonie me donne une impression incroyable de liberté ” dit Carlo Benetton qui a fait bâtir un musée dédié à l’histoire et la culture de cette terre.

Mais l’occupation de la terre  par Benetton offre beaucoup plus qu’un sens de la liberté et un musée sur le passé : les 280 000 moutons de Benetton produisent 6000 tonnes de laine par an, 10% des besoins de la production totale du plus grand consommateur de laine vierge du monde.
Avec 9% des terres les plus cultivables de Patagonie, leur possession est 40 fois plus large que la capitale Buenos Aires, la deuxième ville de l’Amérique Latine. et chose curieuse, on parle de mine d'or dans les environs !!!

A 200 mètres de leur musée sur le passé vit une famille Mapuche, qui  a passé sa vie en Patagonie malgré des déplacements... cette famille a décidé de retourner dans les champs pour essayer de les cultiver et d'élever leurs animaux.
“ Je connais cette terre depuis que je suis né et comme j’ai constaté que personne ne l’occupait, j’ai pensé que ce serait une excellente opportunité. ”
“ Nous n’avons fait de mal a personne lorsque nous sommes arrivés sur la terre, ” dit Atilio Curinancos. “ Nous n’avons pas coupé de barrières, nous ne sommes pas venus dans la nuit. Nous avons attendu pour voir si quelqu’un allait venir pour nous faire savoir si nous les importunions ou pour nous montrer un document démontrant que la terre appartenait á quelqu’un d’autre mais personne n’est venu. ”

Benetton soutient que Santa Rosa lui appartient. Benetton a délivré un constat disant que la terre ne doit pas être utilisée pour l’élevage des animaux et a stipulé son intention de reprendre contrôle de leur propriété disant  que la prise de la terre par la famille Mapuche était simplement un problème de délinquance.

Maintenant, la terre appartenant á Benetton autour de la propriété de Santa Rosa reste inoccupée.

“ Benetton a trois portails avec clés et pour les franchir il faut leur demander la permission, on ne peut pas pêcher sans permission non plus. Plus loin, il y a quelques familles, mais elles ne peuvent passer au travers de la propriété de Benetton. Il faut donc qu’elles la contournent et c’est un détour de 90 kilomètres. ”

En Septembre dernier, les 50 habitants de le région, la majorité d’entre eux des femmes et enfants Mapuche, ont été informés par l’entreprise de chemins de fer gérée par l’État qu’ils avaient 3 mois pour abandonner leurs maisons afin de les utiliser pour la construction d’un parc d’attraction touristique.

En plus de l’éviction des résidents, l’école  va aussi être fermée. La promesse par l’état de reloger les expulses n’est pas garantie.

Certaines familles mapuches résistent, celles qui essayaient de vivre et de travailler sur ces terres ont été chassées par la force.

Brésil

REFORME  URBAINE 1800

Les « réformes urbaines »  ne visaient pas seulement à moderniser les villes, mais également à transformer leur composition sociale. Pendant le 19e siècle, les travailleurs s’étaient entassés dans des maisons et des habitations de l’époque coloniale divisées en compartiments. Comme le boom des exportations attira un nombre croissant de migrants dans les villes de la région, ces quartiers urbains pauvres connurent également une croissance. Leur surpopulation et les conditions sanitaires générèrent des taux élevés de mortalité urbaine, de délinquance et d’épidémies occasionnelles qui menacèrent toute la population des villes.
A travers toute l’Amérique Latine, ces quartiers étaient peuplés dans leur grande majorité par des Noirs et des métis. Àu Brésil, des milliers de personnes, essayèrent d'échapper à leur sort en se déplaçant vers les villes. À Río de Janeiro, les immigrants noirs venus de Bahia s’établirent dans le voisinage du centre de la ville près des quais, qui très vite répondirent au nom de « Petite Afrique ».
A mesure que ce voisinage se remplissait, d’autres immigrants bahianais construisirent la première favela de Río, un ensemble de cabanes et de baraques provisoires sur une colline située derrière le Ministère de la Guerre. Au cours du 20
e siècle, les favelas se disséminèrent dans toute la ville et devinrent un mode commun de foyer pour les pauvres, qui comme à l’époque du changement de siècle étaient en majorité afrobrésiliennes.

REFORME  URBAINE 1900

La planification urbaine poursuit son histoire. Dans les années 1900 une planification urbaine commence à apparaître après maturation. Elle répond aux problèmes posés par la croissance des villes. Elle cherche à anticiper et canaliser les développements.
Le Mouvement National de lutte pour le logement – MNLM - lutte pour le droit au Logement et la réforme urbaine au Brésil a été créé en 1990 en vue d’articuler au niveau national les luttes locales urbaines.

Un projet de société : la mise en place de coopératives...

L’un des principaux projets de la réforme urbaine défendue par le MNLM repose sur la mise en place de coopératives, notamment de construction. Face à une population sans logis, sans travail et sans revenu, les coopératives d’habitation et multi activités, déjà largement mises en pratique en Amérique latine, est une alternative concrète et viable. Ce projet est en discussion depuis quelques années.

Dans cette perspective, le mouvement a élaboré un projet d’usine de fabrication de briques destinées à l’auto construction d’habitation en zone urbaine. Une machine écologique de fabrication des briques est déjà sur pied, entièrement conçue et propriété du MNLM. L’usine est jusqu’à présent en cours d’élaboration : le lieu d’implantation de l’usine et la distribution des briques restent à définir, les recherches de financement sont en cours ainsi que la recherche de matériaux subventionnés. Les modalités de fonctionnement des coopératives sont en cours de validation au niveau des coordinations régionales et de la coordination nationale.

Les États-Unis sont la première puissance du monde alors que le Brésil commence tout juste à s’affirmer à l’échelle mondiale, même s’il est depuis longtemps le leader de l’Amérique latine. Pourtant leurs dynamiques territoriales, qui sont à la fois les fondements et les conséquences de ces positionnements, offrent de nombreux points communs dans leurs projets.

Cuba

Le Presidio Modelo a été une prison construite à Cuba dans les années 20, jusqu’à sa fermeture en 1967, quand elle est devenue musée et école. Elle se trouve concrètement à Isla de la Juventud, près de la localité Juan Delio Chacón et 5 km à l’est de Nueva Gerona à peu près.

Cet endroit est un des plus bouleversants de la zone, mais aussi l’un des plus tristes, puisque pendant des années il a été un authentique boui-boui de la terreur pour tous les citoyens cubains qui exprimaient leurs idées d’indépendance contre la dictature. Son but était d’« assainir » la délinquance de la société cubaine.

Groenland


D'après les notes prises au cours d'une conférence  et complétées...
 

Les médias font régulièrement état des jeux de pouvoir qui se mettent en place actuellement autour de l’Arctique.
Le Groenland est la sentinelle du réchauffement climatique et de la géopolitique du 21 e s.
L'Arctique est la région la plus affectée par le réchauffement : fonte de l'indlansis et par conséquent, ruée sur les ressources possibles.
L'inlandsis du Groenland est une île d'Amérique du Nord constituant une région autonome du Danemark. Cet inlandsis couvre 1 710 000 km2 de superficie, soit 80 % du Groenland. C'est la deuxième plus grande masse de glace sur Terre après l'inlandsis de l'Antarctique.

L’évocation de mers arctiques libres de glaces sur des périodes de plusieurs mois relance également les projets d’exploitation d’hydrocarbures et de minerais tant du côté russe que du côté canadien, voire Américain... avec des perspectives intéressantes en matière de pétrole, de gaz. d’or, de diamants et de nickel. La Russie surtout se montre agressive. Ils voudraient les fonds de l'artique dont les glaces sont mouvantes et tournent.


Ils pensent aussi à des réserves potentielles de  d'hydrates de méthane qui pourraient être l'énergie du futur.

Un hydrate de méthane (ou clathrate de méthane) est un composé d'origine organique naturellement présent dans les fonds marins, sur certains talus continentaux, ainsi que dans le pergélisol des régions polaires.
La formation de ces hydrates constitue l'un des puits de carbone planétaires, mais ils sont très instables quand leur température dépasse un certain seuil.

Les hydrates de méthane sont une source potentielle d’énergie fossile pour remplacer le pétrole ; ils sont réputés présents en grande quantité, surtout en fonds marins, mais sont difficilement exploitables. Ils restent une source directe de méthane ou indirecte de CO2, deux puissants gaz à effet de serre.

 Les tensions militaires sont très fortes.Les pays concernés sont prêts à céder. Les danois ont aussi de l'or, du fer, du zinc, du cuivre de l'uranium et des terres rares de réserve minérales. Le sud étant très peuplé, ( 60000 ha ) ils songent que si on trouve du pétrole, leur niveau de vie sera en hausse.Ils pourraient devenir indépendants. le but étant de libérer la communauté Inuit
En plus, Danemark et Canada se disputent depuis 50 ans une ile déserte : Hans. Pour quels projets exactement ? Eux donneraient le permis d'exploitation. L'Europe refuserait, la Chine aussi, mais avec d'autres objectifs.  Comment une île pourrait-elle sauver le monde ?

C'est une association dont le but est de vendre l'île virtuellement, pour qu'elle n'appartienne à personne et pour éviter les conflits.

Dès le Moyen âge on a chassé le morse pour ses défenses et pour son huile. Dès le 16 e ce fut avec une arme plus puissante et ce furent de véritables massacres. Les morses avaient presque disparu.

Un autre animal a été exploité pour l'exportation : le narval, plus proche du dauphin que de la baleine mais souvent appelé baleine ou baleine avec épée.

Le narval ou licorne des mers est une espèce de cétacé vivant dans l'océan Arctique. Le mâle possède une unique défense torsadée, issue de la canine supérieure gauche, qui peut mesurer jusqu'à trois mètres de long. Cette dent est en ivoire souple. Elles valaient très cher parce qu'en plus, elles étaient réputées anti-venin. Un véritable trafic existait comme pour les rhinocéros.. On faisait avec des gobelets en poudre et  et la reine Élisabeth en aurait acheté un de 15 100 000 livres. Pour vendre cher, on faisait croire que c'était une licorne

Iguazú (  côté Brésil )



Avec la mondialisation, l’immense continent sud-américain est devenu un eldorado pour les multinationales : main d’œuvre peu élevée, ressources naturelles immenses, le monde s’est ruée sur ces terres pour affaires. Les polémiques sur les forêts pour l’exploitation des différents bois ou le braconnage ( pour bois précieux ) encore répandu poussent les autorités à surveiller ce qui s'y passe. On sait que l'exploitation forestière est pratiquée à Iguazú au Brésil, sans qu'on en connaisse encore les effets ni surtout  l'ampleur. Le gouvernement brésilien vient de décider de prendre des mesures énergiques. Ces mesures devraient être  conjointement suivies par les deux États ( Argentine et Brésil ) car dans la région d'Iguazu, c'est tout l’écosystème forestier qui est perturbé.

Le Brésil est l'un des rares pays du monde qui puisse étendre la superficie de ses terres cultivées, quitte à dévaster ses forêts. Entre 1980 et 2000, plus de la moitié des nouveaux espaces de cultures ont été arrachés à la forêt tropicale. Les arrachages d'arbres illégaux se sont multipliés à un rythme inquiétant durant la seconde moitié de 2007.
Les principales causes sont la coupe de bois pour la construction, la culture de soja surtout mais aussi de maïs, de blé parfois (selon notre guide ). Déjà 17 % de la forêt a été détruite et la destruction continue à une vitesse préoccupante.

Si le braconnage est un des problèmes, la coupe du palmier Euterpe oleracea ( l'açaï du Brésil ) pour La consommation des cœurs de palmier en est un autre. Les braconniers l'extraient de la plante en tuant l'arbre, alors que désormais, pour la consommation à large échelle et surtout pour l'exportation en conserve vers les pays non tropicaux, on cultive principalement un palmier Bactris gasipaes. Celui-ci n'est pas un palmier que l'on trouve à l'état naturel, il existe uniquement sous forme de plante cultivée. Les principaux pays producteurs de ce palmier cultivé se situent en Amérique latine.


 

Laos

Le pays retourne progressivement au libre échange et à l'entreprise privée depuis la libéralisation des lois sur les investissements étrangers et l'admission du Laos à l'ASEAN. Le pays cherche aussi à adhérer à l'Organisation mondiale du ommerce. C'est une coentreprise

En 2004, l'Australie est le quatrième investisseur du pays, avec 48 projets totalisant 324 millions de dollars. Le Japon et la Chine sont également de gros investisseurs au Laos.
Le Japon est de loin celui qui apporte l'aide économique la plus importante ( 18 millions de dollars en 1999 ).
Le principal fournisseur est la Thaïlande ( 64 % des importations ).

Ces dernières années ont vu la naissance dans l'industrie agroalimentaire de cultures plus intensives de Manioc. On citera Lao Prosper ou lao agro-industrie associée à la Thaïlande. beaucoup de ces plantations, beaucoup de projets autres aussi semblent, sous l'aspect d'aide déguisées, des plantations, des projets...destinés à la Chine.

On remarque au LAOS un renforcement spectaculaire de la présence chinoise. Pourquoi ?
Alléchée par les ressources naturelles laotiennes, Pékin multiplie les investissements privés et publics. De grands projets dont le coût social et écologique pourrait être très élevé.

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D'importants investissements du Japon, de la Chine, de la Thaïlande... et un peu de l'Europe...


En contrepartie, à l’échelle internationale, au cours des dix dernières années, on observe une véritable ruée minière, que ce soit sur l’or, l’argent, le cuivre ou les métaux rares et spécifiques, dont les prix ne cessent de monter sur les marchés internationaux. Dans cet environnement concurrentiel, les ressources minières dont disposent les états d’Asie du Sud-Est sont, dans un contexte de régionalisation et de mondialisation, devenues un atout stratégique important. Qu’elles soient traitées de manière conflictuelle ou de manière collective, elles sont à l’origine de bien des choix géopolitiques des gouvernements, et surtout des états industrialisés, mais aussi des pays émergents, et des multinationales puissantes, qui en sont dépendants pour assurer le maintien de leur niveau de vie et de leur croissance. Ces ressources minières peuvent en effet s’avérer décisives, puisque de leur détention dépend le développement économique d’un pays, d’une région, d’une localité. C’est pourquoi leur gestion fait de plus en plus l’objet de manœuvres politiques préoccupantes, et le plus souvent sans tenir compte des conséquences environnementales et sociales sur les populations directement impactées par l’extraction minière.
La RDP lao, est riche d’importantes réserves minérales ( or, cuivre, argent, etc. ), les exportations minières représentent près de 42 % de la totalité des exportations ( 2003- 2011), alors que les recettes fiscales et redevances rapportent entre 10 à 15 % de l’ensemble des taxes collectées. L’afflux d’investissement internationaux ne s’est pas traduit par
des volumes équivalents en termes de travail salarié. Avec 0,3 % ( 2005- 2006 ) de la main d’œuvre totale, le secteur des mines génère très peu d’emploi. Ces grands projets miniers symbolisent l’appropriation par l’État central et le secteur privé  des ressources. En d’autres termes, ces politiques illustrent la priorité accordée aux intérêts nationaux surtout de la classe politique et à ceux du secteur privé, issus des pays voisins que sont la Chine, le Vietnam et la Thaïlande, au risque de négliger les préoccupations et les besoins des populations locales.
Les pays les moins développés ( Laos, Cambodge, Birmanie ) sont à leur tour en train d’ouvrir leurs marchés à de très importantes potentialités d’exploitation pour les années à venir.
La valeur totale,des échanges de minerais de l’ASEAN a été multipliée par 10 au cours de la dernière décennie.



 

Panama

Avec l’expansion du canal, le Panama veut tripler sa part dans le commerce maritime mondial.

L’économie du Panama repose sur trois piliers : la zone franche de Colón ( 2e plate-forme de redistribution de biens de consommation au monde ), le Centre Bancaire international (100 banques/82 Mds USD d’actifs ) et les services maritimes ( canal et infrastructures portuaires ). Le pays affiche un succès économique remarquable avec la plus forte croissance du PIB en Amérique centrale ( +8,4 % de croissance économique en 2013, +6 % en 2014 et 2015 ) et une situation de quasi plein emploi. Les atouts indéniables de ce pays sont sa situation géographique, l’activité stratégique de son canal ( 5 % du trafic maritime mondial ), mais aussi son économie qui s'appuie sur le dollar.

De nombreux Panaméens espèrent enfin bénéficier des  sources de revenus de leur pays.

Swaziland

Pauvreté, chômage, famine, sida sont le lot quotidien de la population swazie. Cela n’empêche pas le monarque et ses femmes de rouler en voitures de luxe. Le roi Mswati III a un faible pour les voitures de luxe. Chaque femme a une Mercedes et le roi une voiture encore plus chère.
Le roi du Swaziland a en effet commandé 15 luxueuses Mercedes Benz S600, chacune pour le prix de 2,5 million de rands à l’usine de Nelspruit en Afrique du Sud. Dix de ces voitures ont déjà été livrées et sont destinées à ses nombreuses épouses. Ces véhicules sont blindés et peuvent résister à des tirs d’armes légères et à des grenades. Les cinq autres attendent d’être livrées et le roi a l’intention d’en commander cinq autres pour son anniversaire. Le Réseau de solidarité avec le Swaziland ( SNN ) qui organise des manifestations régulières de protestation depuis des mois, dénonce ces dépenses folles alors que 70% de la population est au chômage et a besoin d’une aide alimentaire pour survivre. Le SSN demande que le roi n’assure plus la présidence de l’Organe de paix et de sécurité de la Sadc, que ses biens et avoirs placés à l’étranger soient gelés, que la communauté internationale condamne l’utilisation scandaleuse des ressources publiques du Swaziland et que les forces progressistes en Afrique du Sud empêchent ces voitures de franchir la frontière.

Le Swaziland a un niveau de vie très bas.
Le pays est aujourd'hui confronté à une série de difficultés. La situation économique s'est détériorée. Avec un taux de 1,8 %, la croissance du PIB réel est nettement inférieure à la moyenne de 5,4 % des pays de la Communauté du développement de l'Afrique australe ( CDAA ). L'inégalité des revenus est criante : 10 % seulement de la population concentre environ 43 % du revenu national. 69 % de la population vit sous le seuil national de pauvreté. 200 000 personnes ont besoin d’aide alimentaire chaque année en raison des sécheresses récurrentes.Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a mis en place depuis 2002, en collaboration avec l’ONU, un système de surveillance de l’urgence alimentaire. Le Swaziland enregistre le taux de prévalence du VIH/SIDA le plus élevé au monde, et la maladie continue à se propager rapidement. Cette situation a des conséquences économiques et sociales catastrophiques, fragilise de nombreux mécanismes traditionnels de protection sociale et pèse sur le budget du gouvernement et sur les services publics. Sous l'effet conjugué de ces phénomènes, le Swaziland pourra difficilement atteindre les objectifs du millénaire pour le développement ( OMD ) en temps voulu.
Une personne seulement par famille gagne de l'argent pour vivre. Les autres travaillent pour rien, même pas pour subvenir. Le taux de chômage ( 2010 ) : 40%
L'impact du VIH/SIDA sur la main d'œuvre, la production agricole, sur  les entreprises et sur les ménages est lourd dans la mesure où le SIDA engendre une demande accrue de ressources et de services à tous les niveaux de la société, tout en affaiblissant les fondements même de l'économie et de l'État.

La composition du coca Africain tient une place importante au Swaziland. Ils travaillent et vivent dans un climat brutal et de répression.  Tandis que le roi et son élite vivent dans le luxe. On peut dire qu'il s'agit d'une nouvelle colonisation, celle du coca. La compagnie coca cola a choisi le Swaziland à cause de l'arrangement favorable au niveau des taxes que procure le gouvernement. Coca-Cola peut les menacer, les abandonner tout aussi bien. Swati en échange s'est assuré de ne pas avoir d'interférences des mouvements des droits de l'homme ou de la justice socioéconomique...Ils ont détruit avec leurs usines à coca l'agriculture locale, ruiné leurs réserves d'eau. Il faut 3 litres d'eau pour faire un litre de coca.

L'inégalité des revenus est criante : 10 % seulement de la population concentre environ 43 % du revenu national. 69 % de la population vit sous le seuil national de pauvreté.

Le Swaziland enregistre le taux de prévalence du VIH/SIDA le plus élevé au monde, et la maladie continue à se propager rapidement. Cette situation a des conséquences économiques catastrophiques, elle fragilise de nombreux mécanismes traditionnels de protection sociale et pèse sur le budget du gouvernement et sur les services publics. Sous l'effet conjugué de ces phénomènes, le Swaziland pourra difficilement atteindre les objectifs du millénaire pour le développement ( O.M.D. ) en temps voulu.


Date de création : 18/06/2013 • 10:13
Dernière modification : 29/10/2014 • 16:05
Catégorie : Culture et voyages
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