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Cancer sournois

Cancer des ovaires : cancer sournois

Je suis confrontée au cancer depuis des années... J'ai eu un cancer des ovaires filtrant à 42 ans... Mireille

- Certains cancers sont héréditaires, le mien non, j'ai fait faire des tests. Par contre j'ai pris beaucoup d'hormones pendant ma première grossesse, moins pour la seconde, aucune  pour la troisième. Après un avortement spontané, un médecin qui jouait avec les hormones m'a persuadée de faire des recherches. Les recherches ont été mal faites, sur une quantité insuffisante d'urine etc.... Un autre m'a conseillé au contraire d'arrêter d'en prendre. Mais j'étais partagée entre ce conseil (il ne m'a jamais dit que je risquais plus tard un cancer  !) et la peur d'un nouvel avortement spontané.
 

• les ovaires sont deux glandes profondément situées de part et d’autre de l’utérus, dans la cavité pelvienne. Durant toute la période de la vie génitale “active”, l’ovaire sécrète les hormones sexuelles et chaque mois, expulse dans la trompe un ovule qui, s’il est fécondé, deviendra un embryon. Lovaire a donc deux fonctions : sécréter les hormones et “pondre“ l’ovule qui sera acheminé dans l’utérus par l’intermédiaire des trompes.
Les ovaires sont recouverts par des cellules épithéliales et qui mises les unes à côté des autres forment ce qu’on appelle un épithélium.
Cet épithélium est en continuité avec le péritoine. Le péritoine est un tissu qui recouvre les organes situés dans l’abdomen et les relie entre eux. Les ovaires sont situés dans le péritoine ; on dit qu’ils sont intra-péritonéaux (dans la cavité péritonéale) contrairement aux autres organes génitaux féminins (trompes, utérus, vagin) qui sont eux sous le péritoine.

De la puberté à la ménopause, les ovaires sécrètent des hormones sexuelles : les œstrogènes et la progestérone et produisent des ovules qui seront éventuellement fécondés par des spermatozoïdes.

Les tumeurs sont assez fréquentes sur les ovaires (environ 4 500 nouveaux cas par an et 3 500 décès).

Les cancers de l’ovaire


C’est un cancer qui se développe lentement et, de ce fait, il n’est encore trop souvent diagnostiqué qu’à un stade évolué. C’est le seul cancer gynécologique qui n’a pas d’examen de dépistage systématique. Mais des progrès thérapeutiques récents, notamment dans le cadre de la chimiothérapie, ont nettement amélioré le pronostic de ces cancers.


Les tumeurs de l’ovaire

Les tumeurs de l’ovaire sont des excroissances qui se développent le plus souvent à partir des cellules de surface de l’ovaire (cellules épithéliales) ; ces tumeurs peuvent être bénignes ou malignes. Parfois le diagnostic entre la bénignité et la malignité n’est pas facile à établir.

Les tumeurs de l’ovaire sont souvent des kystes.

Il existe deux sortes de kystes : les kystes fonctionnels et les kystes organiques.



Les kystes fonctionnels

Ils constituent la majorité des tumeurs de l’ovaire. Ils sont le résultat d’une maturation anormale d’un ou plusieurs ovules. Ils sont visibles la plupart du temps pendant la période d’activité génitale entre la puberté et la ménopause. Ils disparaissent en règle générale, spontanément, à la fin d’un ou deux cycles menstruels ou après un traitement œstroprogestatif. Cette disparition spontanée témoigne de la nature bénigne du kyste.



Les kystes organiques

Les kystes organiques se distinguent quant à eux par la nature plus ou moins solide de la tumeur, leur taille, la présence éventuelle de végétations (excroissances) intra-kystiques, ... Leur croissance n’est pas en rapport avec un dysfonctionnement hormonal. Ils ne disparaissent pas spontanément. Il est possible qu’ils soient de nature cancéreuse et des examens complémentaires devront confirmer le diagnostic.



Le cancer de l’ovaire

Le cancer de l’ovaire est une tumeur maligne qui atteint un ou les deux ovaires.
Lorsqu’on évoque les cancers de l’ovaire, on exclut les cancers métastatiques (appelés aussi cancers secondaires) qui se sont formés à partir de cellules cancéreuses qui proviennent d’un autre organe (poumon, foie,...) et qui ont migré vers les ovaires.

Les cellules cancéreuses d’une tumeur maligne ovarienne ont la particularité de se détacher facilement de la lésion mère. Vu la situation intra-péritonéale des ovaires, les cellules malignes se répandent spontanément dans la cavité abdominale et se greffent sur les différents organes digestifs qui la remplissent ainsi que sur le péritoine.

Ceci explique la découverte souvent évoluée de ces cancers.

Il existe de nombreuses formes de cancers de l’ovaire ; les plus fréquents sont des cancers épithéliaux.


Les tumeurs borderline

Il existe une forme particulière de tumeur ovarienne, nommée “ border- line » (frontière). Elle représente 10 à 15% des tumeurs ovariennes.

C’est une forme intermédiaire entre tumeur bénigne et cancer. Ces tumeurs surviennent à un âge plus précoce que le cancer de l’ovaire.

Elles sont beaucoup moins agressives que les précédentes et leur pronostic est bon.


Les facteurs de risque

Les facteurs impliqués dans l’origine de ces cancers sont, comme pour les cancers du sein, mal définis. On observe une augmentation du risque chez les femmes nullipares (infertilité) ; à l’opposé, une réduction nette du risque (40 %) chez les utilisatrices de contraceptifs oraux a été suggérée par des études maintenant anciennes, plus ou moins contredites par des études plus récentes.
Enfin, une susceptibilité familiale est retrouvée, en association avec d’autres cancers (sein, côlon) ; mais comme pour ces autres localisations, ces cas familiaux ne représentent qu’une très faible proportion (moins de 5 %) des cancers de l’ovaire.


Localisations des tumeurs

L’ovaire peut être le siège :
 - soit de tumeurs bénignes, le plus souvent kystiques, c’est-à-dire à contenu liquidien,
 - soit parfois de tumeurs malignes,
 - soit enfin de tumeurs qui sont à la limite de la malignité : on parle alors de tumeurs frontières ou “border-line”, ce qui signifie qu’elles sont intermédiaires entre une tumeur bénigne et une tumeur maligne.

Schématiquement, un ovaire est constitué par divers types de tissus :
- une coque de revêtement,
- un stock d’ovules,
- un tissu conjonctif “d’emballage”,
- et parfois des résidus embryonnaires.

Chacun de ces tissus peut être à l’origine de diverses variétés de tumeurs, mais la grande majorité des cancers ovariens se développe à partir du revêtement :
* on les appelle adénocarcinomes (= cancer glandulaire)
* ou encore épithéliomas papillaires, en raison de leur tendance à former des franges, fragiles, friables, qui peuvent se séparer de la tumeur et se greffer dans la cavité péritonéale. C’est cette propriété qui explique la fréquence de foyers tumoraux sur le péritoine ou dans le petit bassin

.
Les signes d'alerte

Ils sont souvent discrets, trompeurs, d’une grande banalité, peu inquiétants et n’attirent donc pas l’attention. C’est pourquoi, bien souvent, le diagnostic ne se fait que tardivement. Il peut s’agir de douleurs pelviennes, sourdes ou aiguës, réveillées par un mouvement brusque, ou encore de troubles des règles, ou de saignement chez une femme déjà ménopausée. Chacun de ces troubles justifie toujours une consultation médicale. Mais parfois l’attention n’est attirée qu’au stade d’une tumeur déjà évoluée, par une augmentation de volume de l’abdomen, qui peut être due soit à la tumeur elle-même, soit à la présence de liquide dans le ventre, provoquée par une réaction du péritoine à la tumeur : c’est ce que l’on appelle de l’ascite. Parfois, le signe révélateur sera une pleurésie, c’est-à-dire un épanchement dans la plèvre (membrane entourant les poumons).
Dans d’autres cas, une tumeur, jusque là muette, sera découverte lors d’une intervention chirurgicale pratiquée en urgence à l’occasion d’une complication aiguë comme une torsion de l’ovaire ou une hémorragie intra péritonéale.
Enfin, il existe des formes plus rares de tumeurs développées à partir de l’ovule ou des résidus du bourgeon génital. Elles se manifestent par des troubles hormonaux variés : réapparition des règles chez une femme ménopausée ou syndrome de
masculinisation chez une femme non ménopausée.
Parfois même, chez une petite fille, un cancer de l’ovaire peut se développer sur des résidus embryonnaires, provoquant alors une puberté précoce.


Le diagnostic

Il est réalisé grâce à :

- l’examen gynécologique (toucher vaginal, toucher rectal) : il est indispensable et peut permettre de déceler un gros ovaire. Mais il ne sera pas toujours suffisant pour déceler une tumeur de petite taille, ou dans les cas où l’ovaire et la tumeur sont placés en situation haute dans l’abdomen.

- l’échographie pelvienne : c’est l’examen le plus sensible. Elle peut montrer un gros ovaire, manifestement tumoral, ou encore un kyste (formation liquidienne) qui attire l’attention car ses parois sont irrégulières, avec présence de végétations saillant à l’intérieur de la cavité kystique.

- la cœlioscopie peut être un examen de diagnostic précieux dans les cas difficiles. Il s’agit d’une intervention pratiquée sous anesthésie générale, permettant une exploration visuelle directe de la totalité de la zone pelvienne et abdominale, grâce à l’introduction d’un tube porteur d’une optique lumineuse.

- le dosage dans le sang d’un marqueur tumoral, le CA 125 peut être un argument évocateur supplémentaire, s’il est augmenté. Le diagnostic ne sera confirmé que par l’examen de la tumeur. Les prélèvements nécessaires seront réalisés soit par cœlioscopie, soit par laparotomie, c’est-à-dire ouverture chirurgicale de la paroi abdominale ce qui est la règle si le kyste apparaît suspect.



Les traitements

Ils font appel essentiellement à la combinaison de la chirurgie et de la chimiothérapie.

- Les indications de la radiothérapie sont très rares.
- La chirurgie est essentielle et doit être très large.

Le chirurgien fait un bilan précis de toute la cavité abdomino-pelvienne, et retire l’utérus et les ovaires, la partie du péritoine qui recouvre les viscères abdominaux (appelé épiploon), les ganglions lymphatiques qui s’échelonnent le long de l’aorte et, bien sûr, toutes les autres éventuelles.



Lésions tumorales

L’idéal est de pouvoir enlever toutes les lésions visibles à l’œil nu. S’il existe un envahissement digestif, il est parfois nécessaire d’enlever la partie envahie par la tumeur.
Du fait de l’existence possible de foyers microscopiques, une chimiothérapie post-opératoire est généralement prescrite.
Mais parfois, il est impossible de retirer la totalité de la masse tumorale : le maximum de tumeur sera alors enlevé en fonction des possibilités techniques, réalisant une “réduction tumorale”, les foyers restants étant ensuite soumis à une chimiothérapie. Après 3 ou 6 cures de chimiothérapie, si le scanner montre une régression des lésions, on peut proposer une nouvelle opération afin d’enlever les lésions résiduelles.

- La chimiothérapie a largement progressé ces dernières années, grâce à l’arrivée de nouveaux médicaments très actifs et à de nouvelles modalités d’administration de ces produits : outre la chimiothérapie par voie générale, la plus importante, la chimiothérapie par voie intrapéritonéale permet, dans certains cas, d’agir plus directement sur les foyers tumoraux intrapelviens.
Les médicaments qui ont fait leurs preuves dans le cancer de l’ovaire sont multiples. Aujourd’hui, le traitement initial de référence est l’association d’un sel de platine (notamment le carboplatine), avec une classe médicamenteuse appelée taxane (docétaxel, paclitaxel). Ce traitement initial, réalisé après la chirurgie, est indiqué dans la majorité
des cas. Seuls quelques cancers très localisés ou les tumeurs “border-line” ne nécessitent pas de chimiothérapie après la chirurgie.
En cas de récidive, les modalités varient suivant les traitements antérieurs (choix des médicaments, doses, durée, etc.).



 
LE TRAITEMENT DES TUMEURS “BORDER-LINE”

Ces tumeurs surviennent souvent chez des femmes plus jeunes. Elles ont un excellent pronostic. Leur traitement se limite à un geste chirurgical, qui sera généralement moins étendu que dans les autres formes, et permettra en particulier, à une jeune femme qui le souhaite, d’envisager une grossesse ultérieure.


La surveillance après traitement

Elle doit être régulière et prolongée. Elle s’appuiera sur l’examen clinique, complété par divers examens (échographie, scanners abdomino-pelviens, dosage des marqueurs biologiques, essentiellement le CA 125).



La prévention et la détection précoce


A l’heure actuelle, on peut recommander à toute femme d’effectuer un suivi gynécologique régulier. Les femmes qui ont, dans leur famille proche, des antécédents de cancer de l’ovaire, doivent être particulièrement vigilantes.
Sur le plan statistique, on a pu montrer que la contraception orale (par estro-progestatifs)
réduit le risque de cancer de l’ovaire.


CONCLUSIONS

Le cancer de l’ovaire réalise une parfaite illustration d’un domaine où la collaboration entre le chirurgien, le chimiothérapeute, l’anatomopathologiste et le radiologue, est indispensable et nécessite une étroite coordination avant et au cours du traitement, ainsi que l’exige la cancérologie moderne.

Le cancer des ovaires est un cancer sournois, qui touche un organe profond, et situé au centre du petit bassin . C'est la raison pour laquelle on observe fréquemment des rechutes, même après un traitement très actif. L'essaimage de cellules sur le péritoine est le type de récidives les plus fréquentes.La chute des marqueurs est un signe de bon augure, et témoignant d'une bonne efficacité du traitement. Il faut beaucoup de patience..

 - Si, il y a des tas de protocoles pour le cancer des ovaires. Les protocoles sont préétablis en France. Il suffit de trouver le protocole qui marche. Là j'en suis à mon cinquième : taxotère qui marche, en principe c'est un protocole pour le cancer du sein. Le premier protocole : taxol +carboplatine a super bien marché mais des cellules sont devenues résistantes d'où remontée des marqueurs et proliférations des nodules assez rapidement alors que le petscann était ok
Amicalement

- moi aussi (cancer de l'ovaire) j'ai fait une résistance au cysplatine, taxotère et taxol. J'ai eu une grande opération (de nettoyage) au début par un excellent chirurgien oncologue qui me suit. J'en suis à mon 3ème protocole. J'ai eu une seconde opération avant le 2ème protocole qui confirmait la résistance puisqu'il y avait beaucoup de cellules qui redémarraient leur activité. Et à la 4ème séance du 2ème protocole je savais déjà que je ne répondais pas au taxol. Mon médecin est très silencieux. Bref, il existe tous les scénari possibles: résistance au traitement, problème avec le traitement (j'ai eu une hypertension induite par les corticoïdes), récidive, cancer réfractaire ... Dans mon cas le 3ème protocole serait une chimio de rattrapage! il y a aussi chimio de 2ème ligne. Parfois j'ai l'impression que tout se fait par tâtonnements. Mais je suis sûre que le moral y est pour beaucoup. Quoiqu'il arrive, utilisons toute notre énergie pour garder le moral!

- J'en suis à mon 3ème protocole. J'ai un cancer de l'ovaire stade IIIc. Pour les 2 premiers (taxotère puis taxol) j'avais 1 jour par cure. Avec le 3ème à l'hycamtin, je ferai 5 jours par cure, avec 30 minutes de perfusion et peut être une heure pour une petite hydration. Avec taxotère et taxol je restais 7 heures en perfusion avec l'hydration avant et après (il y avait aussi cysplatil.



JE CROIS QUE j'ai un protocole du même type que le premier : taxotère provient des aiguilles de l'if et le taxol d'une autre partie de l'if. Parallèlement j'ai des injections de gui. Ce dernier protocole marche très bien : mon homéopathe me dit que c'est grâce à l'action des deux produits : taxotère et gui. Evidemment, je passe sur les effets secondaires...il faut souffrir" pour être belle" ...lol et il faut aussi souffrir pour guérir... si guérison !!! Mon oncologue m'avait dit que je ne guérirai pas ...évidemment je lui ai posé la question plusieurs fois. Maintenant je ne demande plus.
Mon homéopathe me voit en rémission...je n'aime pas ce mot...mais bon c'est mieux que malade sous chimio.Quand peut-on parler de guérison ? Je vois des femmes avec des récidives du cancer du sein, 12 et 13 ans après leur cancer initial .
Moi je souffre de fatigue et de douleurs dans les muscles, dans la gorge...hier j'étais très désagréable avec mon généraliste parce que je voulais des antibios pour la gorge...il ne voyait pas de symptômes mais moi j'étais en souffrance. Finalement, j'ai eu mes antibios et ça va mieux après 12 jours de souffrance.

Mireille : Je me demande ce qu'un homéopathe peut bien faire pour un cancer !!!! A moins que ce ne soit pour un effet placebo...!!!



La chimio a bien fonctionné et je me croyais guérie après le petscann. Bé non...!!!

J'ai fait aussi une sub occlusion intestinale. Peut être que des nodules commencent déjà à se développer sur mes intestins ou mon colon? Tout reste aléatoire en fin de compte!
J'ai eu 3 protocoles de deuxième ligne : caélyx =échec; hycantin = échec; folfox6= échec.
Now j'ai du taxotère, les marqueurs baissent.

J'en suis à mon cinquième protocole , le premier super , les marqueurs ont chuté et étaient en-dessous de la norme dès la 4ème chimio, naïvement je me croyais guérie, mais des cellules cancéreuses sont devenues résistantes à ma chimio; le petscan ne détecte pas les cellules isolées.

Ce dernier mois j'ai fait deux subocclusions intestinales qui j'espère ne révèlent pas un début de métastases ! J'ai des balonnements qui me donnent des douleurs très fortes des fois. Du coup je mange de moins en moins, surtout du pain grillé. Ce n'est pas cela qui va aider le nombre de globules rouges à se maintenir à un bon niveau. J'ai 2 semaines de repos avant ma 2ème cure. Je sais que je dois bien manger mais mes intestins me font très mal. Je suis un peu perdue ! J'ai peur que mes intestins soient aussi touchés.

Il est difficile de comparer les personnes, les époques, les protocoles... Un médecin ne serait pas d'accord. En effet :
Je me permets d'intervenir dans votre dialogue pour vous signaler que la chimiothérapie des cancers de l'ovaire s'est complètement transformée depuis 19 ans, car à présent, elle s'est enrichie de médicaments très puissants comme le Taxol et les dérivés du Platine.

Mais docteur , on ne se débarrasse pas d'un cancer des ovaires stade 3c-4 très facilement. A la dixième chimiothérapie, j'ai fait une allergie au carboplatine, il paraît que c'est courant, mais tout de même inquiétant. Ensuite, je me croyais guérie , mais des cellules cancéreuses étaient devenues résistantes à cette chimio :taxol + carboplatine... et rapidement je suis retournée en chimiothérapie avec 3 protocoles qui n'ont pas marché. Le dernier avec du taxotère marche pour l'instant, mais à quel prix !!!

Vous avez raison, on ne se débarrasse pas facilement d'un cancer des ovaires qui a diffusé au péritoine et au diaphragme. Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. J'ai voulu simplement souligner que l'on dispose à présent de médicaments plus puissants qu'il y a 19 ans et que ces anciens protocoles, même s'ils ont porté parfois leurs fruits ont été dépassés.
Malheureusement les nouveaux protocoles, bien qu'ils soient puissants, ne peuvent toutefois pas guérir un cancer très évolué, mais ils peuvent le contrôler et permettre une vie, certes pas facile, mais plus prolongée.

Protocoles de chimio ?


Je vous rassure pour l'hycamtin, moi je n'ai pas eu d'effets secondaires mais il n'a pas marché chez moi. Attention , ça ne veut pas dire qu'il ne marchera pas chez vous. J'en suis à mon 5ème protocole( Taxotère)...Ouf il agit enfin, et mes marqueurs baissent. Chez moi les marqueurs sont très fiables. Je vais bientôt fêter mon deuxième anniversaire de chimio... j'espère que c'est le dernier bien que je ne guérirai pas ...je n'ai pas dit mon dernier mot... difficile de croire qu'on aura une chimio à vie... il n'y a pas que la chimio qui perturbe d'ailleurs, il y a aussi la fatigue, la vie au ralenti, les projets qu'on ne fait plus, les engagements qu'on ne peut plus prendre...

Moi, j'en suis à mon 3ème protocole. J'ai un cancer de l'ovaire stade IIIc. Pour les 2 premiers (taxotère puis taxol) j'avais 1 jour par cure. Avec le 3ème à l'hycamtin, je ferai 5 jours par cure, avec 30 minutes de perfusion et peut être une heure pour une petite hydration. Avec taxotère et taxol je restais 7 heures en perfusion avec l'hydration avant et après (il y avait aussi le fameux cysplatil !!!

Bon courage pour ton 5ème protocole! Je ne pensais pas qu'on pouvait arriver à autant. J'espère du fond du cœur que cette fois ci le produit marchera.

JE CROIS QUE taxotère provient des aiguilles de l'if et le taxol d'une autre partie de l'if. Parallèlement j'ai des injections de gui. Ce dernier protocole marche très bien : mon homéopathe me dit que c'est grâce à l'action des deux produits : taxotère et gui. Evidemment, je passe sur les effets secondaires... ll faut souffrir" pour être belle" ...lol !!! et il faut aussi souffrir pour guérir si guérison, il y aura. Mon cancérologue m'avait dit que je ne guérirai pas ...évidemment je lui ai posé la question plusieurs fois. Maintenant je ne demande plus.
Mon homéopathe me voit en rémission... je n'aime pas ce mot... mais bon c'est mieux que chimiothérapie. Quand peut-on parler de guérison ? Je vois des femmes avec des récidives du cancer du sein, 12 et 13 ans après leur cancer initial .

Mélanger les traitements et l'homéopathie peut-être bon pour le moral, mais c'est un effet placebo, selon moi. Il faudrait demander au cancérologue son avis, et surtout savoir s'il n'y a pas contre indication...Excusez-moi, je n'aime pas les médecines parallèles. Quoique l'homéopathie ne peut pas faire de mal puisqu'elle n'utilise que les plantes. Mais il ne faut pas croire qu'elle va guérir un cancer !!!

Moi je souffre de fatigue et de douleurs dans les muscles, dans la gorge... hier j'étais très désagréable avec mon généraliste parce que je voulais des antibiotiques pour la gorge.. il ne voyait pas de symptômes mais moi j'étais en souffrance. Finalement, j'ai mes antibiotiques et ça va mieux après 12 jours de souffrance.

Là aussi c'est sans doute le moral qui a agi... si le médecin ne voyait rien ??? Beaucoup de maux de gorge sont dus à des virus et les antibiotiques n'agissent pas. Ils sont pris inutilement. De plus quand on a un cancer, on a l'impression d'avoir mal partout !!! Mireille

Je trouve parfois que j'ai une vie de merde : souffrir, n'est pas mon truc... Bon, la fatigue c'est déjà pénible... mais on réussit à s'habituer à sa condition. J'ai oublié la forme que j'avais retrouvée après le premier protocole mais je me rappelle que j'étais heureuse... oui drôlement heureuse.



 
Qu’est-ce que HYCAMTIN ?
 
Apparemment je réponds bien à l'hycamtin

J'ai une question sur le nombre de jours par cure dans les protocoles de chimiothérapie. Les deux premières fois, avec platine et taxane j'avais un jour (environ 9h) par cure. Je faisais une cure/21j, avec un total de 6 cures. Cette fois ci, avec l'hycamtin, j'ai 5j/cure (environ 2h/j), tous les 21j, avec un total de 8 cures.


L'HYCAMTIN est fourni sous forme d’un flacon contenant une solution à diluer destinée à être

reconstituée en solution pour perfusion (goutte-à-goutte intraveineux). Son principe actif est le
topotécan.


Dans quel cas HYCAMTIN est-il utilisé ?

L'HYCAMTIN est un médicament anticancéreux. Il est utilisé seul pour traiter des patients présentant :
• un cancer métastasé de l’ovaire (lorsque le cancer s’est répandu vers d’autres parties du corps).
Il est utilisé après qu’au moins un autre traitement a échoué.
• un cancer du poumon à petites cellules, en cas de rechute de cancer (récidive). Il est utilisé
lorsqu’une nouvelle administration du traitement d’origine n’est pas recommandée.
Il est également utilisé en association avec du cisplatine (un autre anticancéreux) afin de traiter les
femmes atteintes d’un cancer du col de l’utérus, lors d’une rechute du cancer après une radiothérapie, ou lorsque la maladie est à un stade avancé (stade IVB : le cancer s’est répandu au-delà du col de l’utérus).
Le médicament peut uniquement être obtenu sur ordonnance.


Comment HYCAMTIN est-il utilisé ?

Le traitement par HYCAMTIN doit être mis en place au sein d’un service spécialisé dans le cancer et ne doit être administré que sous la surveillance d’un médecin expérimenté dans l’utilisation de la chimiothérapie. Les taux de globules blancs, de plaquettes et d’hémoglobine du patient doivent être vérifiés avant le traitement afin de s’assurer qu’ils sont supérieurs aux taux minimum déterminés. Il est possible qu’il faille ajuster les doses et administrer d’autres médicaments aux patients lorsque le taux de globules blancs demeure particulièrement bas.
Lorsque HYCAMTIN est utilisé seul, dans le cancer de l’ovaire et du poumon, la dose recommandée est de 1,5 mg/m2 de surface corporelle, administrée par perfusion intraveineuse (dans une veine) pendant 30 minutes chaque jour pendant 5 jours avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cycle.
Le traitement peut être poursuivi jusqu’à ce que la maladie évolue.
Lorsqu’il est utilisé en association au cisplatine dans le cancer de l’ovaire, la dose recommandée de HYCAMTIN est de 0,75 mg/m2 de surface corporelle, administrée les jours 1, 2 et 3 (associé au
cisplatine le jour 1). Ce schéma est répété tous les 21 jours pendant 6 cycles ou jusqu’à évolution de la maladie.



Comment HYCAMTIN fonctionne-t-il ?

Le principe actif de HYCAMTIN, le topotécan, est un anticancéreux qui appartient à la classe des
inhibiteurs de la topoisomérase. Il bloque une enzyme, la topoisomérase I, qui est impliquée dans la division de l’ADN. Lorsque l’enzyme est bloquée, les brins d’ADN se cassent, ce qui empêche la
division des cellules cancéreuses qui finissent par mourir. HYCAMTIN affecte également les cellules non cancéreuses, ce qui entraîne des effets indésirables.



Quelles études ont été menées sur HYCAMTIN ?

HYCAMTIN a été étudié chez plus de 480 femmes souffrant d’un cancer de l’ovaire et chez lesquelles un traitement par médicaments anticancéreux à base de platine avait échoué. Trois études étaient des essais ouverts, au cours desquels le médicament n’était pas comparé à un autre traitement. La quatrième étude portait sur 226 femmes, et comparait HYCAMTIN au paclitaxel (autre médicament anticancéreux). Le principal critère d’évaluation de l’efficacité était le taux de réponse tumorale.
HYCAMTIN a également été étudié au cours de 3 grandes études menées chez 656 patients présentant une rechute de cancer du poumon à petites cellules. Une étude visait à comparer HYCAMTIN au traitement des symptômes, une autre le comparait au topotécan oral, et la troisième à l’association de cyclophosphamide, doxorubicine et vincristine (une association classique en chimiothérapie).
L’efficacité a été mesurée en examinant les taux de survie et de réponse.
HYCAMTIN a été étudié chez 293 femmes présentant un cancer du col de l’utérus à un stade avancé, chez lesquelles l’efficacité de HYCAMTIN associé au cisplatine était comparée à celle du cisplatine seul. L’efficacité a été mesurée en examinant la survie globale.



Quels ont été les bénéfices démontrés par HYCAMTIN au cours des études ?

Dans le cancer de l’ovaire, les études ont démontré l’efficacité de HYCAMTIN, avec un taux de
réponse global d’environ 16 %. Au cours de la principale étude, 23 des 112 patients sous HYCAMTIN, (20,5 %) ont répondu au traitement, contre 16 des 114 patients sous paclitaxel (14 %).
Dans le cancer du poumon, l’examen des résultats obtenus lors de toutes les études (480 patients sous HYCAMTIN), le taux de réponse était de 20,2 %. Comparé au traitement des symptômes seul,
HYCAMTIN a prolongé la survie de 12 semaines. Il s’est avéré aussi efficace que la chimiothérapie
combinée classique.
Dans le cancer du col de l’utérus, les patientes recevant l’association de HYCAMTIN et cisplatine ont survécu en moyenne 9,4 mois, contre 6,5 mois pour les patientes sous cisplatine uniquement.



Quels sont les risques associés à HYCAMTIN ?

Les effets indésirables les plus fréquents (observés chez plus d’1 patient sur 10) sont : neutropénie (le nombre de globules blancs combattant l’infection est trop faible), neutropénie fébrile (neutropénie causant de la fièvre), thrombocytopénie (faible numération plaquettaire), anémie (faible numération de globules rouges), leucopénie (faible numération de globules blancs), mucosite (inflammations de la bouche), nausées (mal au coeur), vomissements, diarrhées, constipation, douleurs abdominales (au ventre), alopécie (perte des cheveux), état fébrile (fièvre), asthénie (faiblesse) et fatigue intense. Pour une description complète des effets indésirables observés sous HYCAMTIN, veuillez vous reporter à
la notice.
HYCAMTIN ne doit pas être utilisé chez les personnes susceptibles de présenter une hypersensibilité (allergie) au topotécan ou à l’un des excipients. Il ne doit pas être administré à des femmes enceintes ou allaitantes, ou à des patients souffrant de dépression médullaire sévère (faibles numérations des globules blancs et des plaquettes) avant le traitement.



Pourquoi HYCAMTIN a-t-il été approuvé ?

Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) a conclu que les bénéfices de HYCAMTIN sont supérieurs aux risques qu’il comporte dans le traitement du carcinome métastatique de l’ovaire ou des rechutes du cancer du poumon à petites cellules, et dans le traitement du cancer du col de l’utérus (en association au cisplatine). Il a recommandé que HYCAMTIN reçoive une autorisation de mise sur le marché.


Autres informations relatives à HYCAMTIN :

La Commission européenne a accordé une autorisation de mise sur le marché valide dans toute
l’Union européenne pour HYCAMTIN à SmithKline Beecham le 12 novembre 1996. L'autorisation de mise sur le marché a été renouvelée le 12 novembre 2001 et le 12 novembre 2006.



 
Effets indésirables les plus fréquents de l'hycantin
 

Inflammations de la bouche, nausées, vomissements, diarrhées, constipation, douleurs abdominales, alopécie, état fébrile, asthénie et fatigue intense.


Pour plus d’informations sur votre affection ou votre traitement, vous pouvez consulter la notice dans l’EPAR ou contacter votre médecin ou votre pharmacien. Si vous souhaitez davantage d’informations sur la base des recommandations du CHMP, veuillez lire la discussion scientifique également comprise dans l’EPAR.

Bien sur le seul qui peut te répondre sur ta chimio, tes effets secondaires est le cancérologue.

Les effets communs mais l'importance varie d'un malade à un autre, même si on a les mêmes effets secondaires, l'intensité, la réaction varie chez chaque malade.selon son état de sante, mais je ne suis pas médecin

N'hésite pas à poser tes questions mêmes par téléphone à l'onco, oui les marqueurs tumoraux existent, là aussi, ils peuvent être spécifiques, leur augmentation peut signifier que la chimio qui n'a pas encore réagi.j'ai connu des malades ayant la même chimio, et n'ayant pas les mêmes effets secondaires, tu peux aussi écrire au dr FML

Chez certains malades, les marqueurs sont muets, seul ton toubib connait toutes ces réponses

Je te souhaite de trouver la personne qui sait, mais puis-je te faire remarquer que l'efficacité d'un traitement est aussi lié à la personne qui le suit?


De: Mireille
Je trouve cette phrase excellente:
L'efficacité d'un traitement est aussi liée à la personne qui le suit?

Ne désespère jamais.


C'est un médecin explique qu'à diagnostic et traitement semblables, chacun réagit d'une manière différente, selon son état du moment, conditionné par le système endocrinien et l'état de son système immunitaire.

Participant à un groupe de parole où il était question d'hormonothérapie, j'ai vu des gens déplorer moult effets secondaires alors que, pour ma part, je n'en n'ai eu aucun, hormis quelques bouffées de chaleur.

Il est donc bien difficile de prévoir ou de mettre en commun un vécu qui peut être foncièrement différent


De: Mireille

Je ne pense pas que les intestins soient concernés par le cancer des ovaires. Les métastases touchent plutôt les poumons ou les os je crois. Mais tous les traitements peuvent provisoirement fatiguer les intestins.

Ne désespère jamais.

 ( ting ) : Je vous  remercie pour  cet article. J'ai une question a poser, j'ai eu un frotis et on m'a découvert une lésion très avancée un  condylom, mon gynécologue m'a proposé tout de suite une opération,; que dois-je faire ?

  Je ne suis pas médecin, je vous conseille de vous inscrire au plus vite au forum de  la ligue et de poser votre question au médecin. Mireille

Pour en lire plus allez dans " Pages très persos "


Date de création : 06/12/2004 • 04:00
Dernière modification : 16/02/2013 • 13:44
Catégorie : Cancer des ovaires
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