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Cuba, plans rapprochés

Plans rapprochés sur Cuba

La Havane où nous avons atterri. Notre première journée y a été courte, mais riche en découvertes. Nous y sommes revenus vers la fin du voyage. Nous avons donc découvert le Prado, les différents courants d'architecture ( néo-baroque, colonial... ), le Musée National des Beaux Arts, ( période coloniale, début indépendance,  art moderne art contemporain ... )le mémorial Gramma, le Musée de la Révolution, l'édifice Bacardí, Le Malécon.

Le Malécon, ce vaste boulevard longe le front de mer sur 8 km depuis la vieille Havane jusqu'au quartier de Miramar. Il fut construit en plusieurs étapes. Il faut y flâner, même à la tombée du jour, au milieu des pêcheurs, des enfants qui jouent , des amoureux, il faut y observer les monuments.

La Fábrica Partagás
de tabacos ( 1845 )

Edificio Bacardí, Museo de la Revolución

La place de la Révolution : immense esplanade de 4,5 ha.

Le Minint :
La façade du ministère de l'intérieur arbore un portrait géant d'Ernesto " Che " Guevara. C'est une effigie coulée en bronze.

L'hôtel Présidente a eu son temps de gloire. On y recevait autrefois artistes et personnalités.

Le cimetière de Christophe Colón : beaucoup de marbre de Carrare, véritable cité des morts, tombeaux parfois extravagants.

Le parc José Martí : à l'ombre des arbres, gardé par deux lions est au milieu des plus beaux exemples d'architecture.

Non loin de la ville une ferme avec vue a été choisie par Hemingway en 1939 pour y vivre avec sa compagne. L'écrivain du " vieil homme et la mer" aimait la pêche..

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L'avenue des Présidents est parsemée sur toute sa longueur de différents monuments.

Dès notre premier tour de ville nous pouvons apercevoir :

* Le premier d'entre eux, au niveau de la 27e rue, le monument de Máximo Gómez, Général en chef de l’armée de libération,  Président de la République de Cuba entre 1909 et 1913, monté à cheval et en tenue de combat. Ce monument est érigé à la fin de l’avenue Misiones ( à proximité de l’entrée du tunnel de La Havane ), face à la jetée.
 Il est composé de trois corps : un perron, un pavillon rectangulaire avec 12 colonnes de marbre blanc dans lequel il y a plusieurs bas-reliefs, et par-dessus la statue du Général.

* Plusieurs monuments représentent des présidents d'Amérique latineAu niveau de la 23e av., la statue du Président chilien Salvador Allende. Entre les 17e et 19e rues se trouve la statue Benito Juárez, Président du Mexique. L'autre monument est celui de Simón Bolívar...

On nous parle déjà du Musée de la Révolution. Installé dans l'ancien Palais présidentiel, occupé par les dirigeants Cubains de 1913 à 1960, ce musée offre un panorama de toutes les luttes d'indépendance, des Indiens à la révolution Castriste, laquelle occupe une grande partie du musée.
Le musée est un petit joyau de détails qui ont fait l'Histoire, il permet d'avoir une vision complète des luttes du peuple cubain pour son indépendance grâce à de nombreux documents : films, photos, vêtements, maquettes, véhicules, armes, drapeaux, objets et  des vestiges américains et soviétiques : tank, avion espion
...

Aujourd'hui, La Havane est toujours le centre du gouvernement cubain, et divers ministères y sont basés. Le centre-ville est récent. Les principaux monuments à voir sont la Plaza de la Revolucion, siège du parti communiste et du bureau de Fidel Castro, et le Ministère de l'intérieur avec l'impressionnant panneau en métal de Che Guevara.

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Pêcheur

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La gymnastique du matin

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Comme dans beaucoup de villes du monde : ordures, misère...

On passe aussi devant le bureau des sports : La ville est équipée de plusieurs stades importants, le plus important étant le stade latino-américain.  « Le sport est le droit du peuple » F. Castro. Cette phrase, que l'on voit affichée devant chaque stade ou terrain de jeu, annonce l'importance du sport à Cuba.

L’ Hôtel Presidente se trouve en plein centre de la Ville de la Havane, à 10 minutes de la vieille Havane. À vingt minutes de l’aéroport international José Martí et des plages de l’Est.
Il est situé dans le quartier El Vedado, à 200 mètres du “ Malecón ”, dans une avenue centrale de la ville de la Havane et à proximité de la Place de la Révolution. Il est bien situé, mais certaines chambres commencent à vieillir.

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A Santiago de Cuba

Une ville qui a le goût de la fête et de la musique.
 A l’entrée de la baie de Santiago, la baie aux langoustes, se dresse défensive la forteresse du Morro :

Les fortifications sont nombreuses car l'île a souvent été la proie des corsaires et des pirates : l'île aux canons, Castillo de San Pedro de la Roca del Morro

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Castillo del Morro


Pour vous y rendre, nil faut prendre la navette Transtur.  5 CUC pour la journée. Elle dessert les principaux lieux d’intérêt de la ville.

Castillo de morro ( Castillo de los Tres Reyes del Morro )( La forteresse est nommée d'après les trois rois mages de la Bible. )  : San Pedro de la Roca, une imposante forteresse commandant les entrées et sorties dans la baie, est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997.
Le plan d'Antonelli a été adapté à la situation de la forteresse sur les pentes abruptes du promontoire ( le morro à partir duquel la forteresse tire son nom ) pour atteindre la baie
Elle est construite sur un promontoire aux falaises abruptes de plus de 20 m de hauteur ( 75 m dit notre guide. )

Gardienne majestueuse de la rade, la citadelle del Morro est située à 10 km  de Santiago de Cuba. Remarquable exemple de l'école  d'architecture militaire hispano-américaine. Cette fortification classique en bastion, a été conçue par l'italien Juan Bautista Antonelli. Ses formes sont géométriques, symétriques avec proportions bien respectées.

 C'est en 1589 que commença la construction de cette forteresse sous la conduite de l'architecte italien Jean Baptiste Antonelli et qui fut achevée en 1630.
Lors de la Bataille de La Havane (1762), les Britanniques réussirent à s'en emparer en août 1762.
Lorsqu'ils rendirent l'île à l'Espagne en 1763, les Espagnols décidèrent de construire la forteresse de la Cabaña pour empêcher que cela ne se reproduise. Le Castillo del Morro fait parti de l'ensemble militaire qui sera construit entre 1763 et 1774 sous le nom de Fort de San Carlos de La Cabaña, le plus grand édifice militaire construit sur le continent américain par l'Espagne.

 Enfin, l’équipe « lumière » de Lyon s’est attaquée à la mise en lumière du Castillo del Morro, fort du XVIe siècle « posé » sur l’eau, qui défend l’entrée de la baie de La Havane. Le défi à relever est double : composer avec des conditions climatiques rigoureuses ( climat tropical, air salin, taux d’hygrométrie, assauts répétés de tempêtes, voire de cyclones ) et utiliser des techniques particulières ( alimentation électrique obsolète, absence de matériels sur place, inexpérimentation des personnels de pose ) qui imposent une méthode de travail originale pour assurer la qualité de la scénographie lumineuse et sa pérennité dans le temps.

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A Santiago de Cuba

Parque Céspedes : la Plaza de armas a été rebaptisée Céspedes en hommage au " Père de la Patrie ", sa statue veille sur les bâtiments de la place.
Hôtel Casa Granda : de 1950 a inspiré un roman de Greene.

Calle Heredia : Sur la droite en sortant de la cathédrale, cette rue est l'une des plus animées de la ville. La musique y résonne sous chaque porche.

En bas des escaliers de Padre Pico, la " casona ", une légendaire maison  abrite des œuvres d'art et un bar animé.
La Calle Padre Pico est une rue étroite, avec ses escaliers imposants ( 52 marches ) permet de pénétrer dans l’ancien quartier Français.
La promenade le long  des pittoresques demeures coloniales aux façades de couleur révèle la rue la plus typique de Santiago. Dans une suite de côtes et de courbes, elle s'engouffre dans le quartier populaire de Tivolí par un long escalier. Ce quartier a été fondé et habité par des Français qui vinrent s'installer à Santiago de Cuba à partir de 1791.
La rue Padre Pico est l'une des rues les plus anciennes de Santiago. Elle est située à deux blocs d'immeubles en contrebas de la place Cespédès, en allant vers la baie.


Santago de Cuba fait partie des admirables villes coloniales bâties par les Espagnols. On retrouve le paysage urbain habituel, les places et surtout l'architecture inspirée du baroque ibérique.
La caserne Moncada :
Ce fut là, que les guérilleros, entraînés par Fidel Castro, connurent leur première défaite. Il fut transformé en école et musée après la Révolution de 1959. Le musée raconte l'histoire de cette attaque. On y trouve un espace consacré aux trois guerres d'indépendance, avec mention particulière de tous les événements de la Révolution cubaine de Fidel Castro. Des souvenirs y ont été gardés précieusement : fusils, grenades, photos, l'uniforme de Fidel Castro et même les bottes encore boueuses du Che.
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La casa de Diego Velásquez et le Museo de Ambiente Histórico Cubano.

La maison ( façade simple, porte vers trottoir ) est l'une des plus anciennes de Cuba et peut-être même d'Amérique latine. Elle a été construite entre 1516 et 1530. Elle a servi de modèle a de nombreuses autres maisons coloniales de l'île. Elle était le lieu du commandement de la colonie espagnole. Transformée en musée, elle abrite sous sa belle architecture, la première fonderie d'or des colonies, du mobilier du XVI, XVII et XVIIIe siècle, de la porcelaine et bien d'autres merveilles : un lit en acajou, bois précieux de l'époque coloniale, des objets datant des 16 e et 17 e s en acajou, en cèdre ou en ébène, une comtoise, l'orgue à tuyaux, des pierres volcaniques qui filtraient l'eau...

Au fond du patio colonial, traversé en son milieu par une canalisation postérieure : le Musée d'arts décoratifs, classé monument historique.
Les établissements industriels de la ville sont diversifiés : fonderies de métal restaurée en 1965.
Elle fut construite par Diego Velázquez, premier gouverneur de l'île au XVIe siècle.


La Plaza de Marte s'inscrit dans l'histoire du mouvement insurrectionnel. Y étaient dressés les gibets.

La Plaza de la Revolución dominée par un Titan de bronze représentant Antonio Maceo. Le bouquet de 23 tiges d'acier fait référence a la protesta de Baraguá.

Le Cimetière de Sainte Iphigénie ( Santa Ifigenia ) a vu le jour en 1868 pour recevoir les très nombreux morts provenant des guerres sanglantes pour l’indépendance et les victimes de l’épidémie de fièvre jaune. Il mérite un détour pour la nécropole des héros. En face les entrepôts de l'ex-rhum Bacardí.
C’est dans ce cimetière que se trouvent les tombes des révolutionnaires, les monuments des forces armées, des grands héros, reconnaissables aux drapeaux; qui sont morts pendant l’assaut du Cuartel de Moncada, ainsi que la dernière demeure de José Martí, homme politique et poète cubain, fondateur du Parti Révolutionnaire Cubain, considéré comme le père de la Patrie.
 Avr. 2012 -  la tombe d'Emilio Bacardi-Moreau, premier maire de Santiago et fondateur de la célèbre marque de rhum Bacardi. Il s'y trouve avec son épouse. Son tombeau a une forme pyramidale.
La tombe de Compay Secundo dit Chan Chan, le grand chanteur mort à 95 ans comme l'attestent les 95 fleurs qui entourent la guitare et le chapeau. En effet, chaque fleur symbolise une années de sa vie.
C'est le cimetière de l'aristocratie coloniale et de la bourgeoisie républicaine; avec de grands mausolées, de superbes tombeaux aux décors grandioses en fonction de la fortune des familles. Ils sont décorés d'angelots, de plantes comme les larmes de Cupidon ou du genre ixora.

Santago de Cuba fait partie des admirables villes coloniales bâties par les Espagnols. On retrouve le paysage urbain habituel, les places et surtout l'architecture inspirée du baroque ibérique.
La caserne Moncada :
Ce fut là, que les guérilleros, entraînés par Fidel Castro, connurent leur première défaite. Il fut transformé en école et musée après la Révolution de 1959. Le musée raconte l'histoire de cette attaque. On y trouve un espace consacré aux trois guerres d'indépendance, avec mention particulière de tous les événements de la Révolution cubaine de Fidel Castro. Des souvenirs y ont été gardés précieusement : fusils, grenades, photos, l'uniforme de Fidel Castro et même les bottes encore boueuses du Che.
 

Dans les environs de Santiago de Cuba : Nuestra siñora del Cobre et la Vierge, centre de pèlerinage


Cayo Granma
Petite île intérieure de la baie de Santiago de Cuba avec une petite plage pittoresque. Elle se caractérise par l'existence d'un nombre considérable de bungalows en planches assemblées de style balloon frame. Les communications avec la terre ferme sont réalisées par une ligne régulière d'embarcations pour les riverains et les visiteurs. Cayo Granma fait partie de la zone protégée du Château de San Pedro de la Roca del Morro, et on y trouve un cimetière particulièrement intéressant d'un point de vue monumental ainsi que l'église de San Rafael, située dans la partie la plus haute de l'îlot.

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Cayo Granma


:Le centre de Cuba : Cienfuegos, Santi Spiritus, Trinidad : Cette région vit de cultures vivrières, de la canne à sucre, de l'élevage et du tabac.

Le monument de Trinidad est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, surtout son centre historique : la plaza mayor, le parc central, le Palacio Brunet, le  Museo Romantico ( témoignage de l'âge d'or ), el palacio centero, el palacio Iznaga.

Le  littoral du nord de la Havane : Cojímar : un village de pêcheurs qui continue d'entretenir avec ferveur le souvenir de l'écrivain Hemingway qui y venait pour la pêche, le calme. Son bateau y fut longtemps amarré.

La vallée de los ingenios ( sucreries )

Trois petites vallées de Santa Rosa, San Luis et Meyer où les sucreries ont été implantées au XIX e siècle.

Sancti Spiritu :


Quatrième des sept collines originelles. Elle s'enrichit rapidement grâce au commerce du sucre.

Santa Clara :

La ville fut fondée le 15 Juillet 1689 par des habitants qui souhaitaient échapper aux pirates. . C'est ici qu'eut lieu la dernière grande bataille avec le " Che ". On y trouve le mémorial du Che. Ernest Guevara ( 1928-1967 ) repose à Santa Clara. C'est ici qu'est née sa légende. Une énorme statue le représente. Elle date de 1987 érigée sur la Plaza de la Revolución par José Delarra. Le comandante est représenté le bras en écharpe car il se l'était cassé au cours de la bataille à Santa Clara.

Ce monument en hommage à l'attaque du train blindé.

Cayo coco :  Séparée de la grande île de Cuba par la baya de los perros. Paradis des plongeurs.

Camagüey : La province la plus étendue dans les plaines centrales où on fait de l'élevage bovin.
On visite el parque Ignacio Agramonte, la casa natal de Ignacio Agramonte, La Plaza San Juan de Dios, l'Hospital San Juan de Dios
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A l'Ouest : Viñales, l'un des paysages les plus étonnants de l'île. De gigantesques buttes dominent les terres rouges, cultivées qui offrent qui offrent à la vue des champs de tabac, de maïs... Il s'agit de karst creusé de grottes.

Les cayos et le récif coralien :  les cayos sont des îlots sableux fréquentés par les oiseaux.

Cojímar : village de pêcheurs dans le littoral nord. Il vit de la légende d'Hemingway. A quelques mètres de  l'ancienne forteresse espagnole se dresse le buste de l'écrivain monté par des pêcheurs en 1962 à partir de pièces de bateaux.

L'orient : la maison de Diego Velázquez est répertoriée comme la plus ancienne demeure de Cuba. Le conquistador, premier représentant de la couronne d'Espagne, en ordonna la construction.
Le Musée du carnaval. Aménagé dans une belle maison coloniale
du 18 e siècle : étendards, chars, costumes.

Belles américaines : Cuba est le pays au monde qui possède le plus de guimbardes américaines des années 1950. Il y en aurait même plus à Cuba qu'aux États Unis  où le mode de vie était le même : frime, strass, paillettes... On en importa n masse jusqu'à la Révolution castriste. L'embargo commercial démarra dans les années 1960. Les cubains, en bricoleurs de génie,  se mirent à faire durer la vie de ces vieilles voitures. Ce sont aujourd'hui d'authentiques pièces de collection. Elles sont considérées comme patrimoine national.


Date de création : 17/05/2013 • 13:23
Dernière modification : 08/01/2015 • 16:14
Catégorie : Les Antilles
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