Rayons
Le plus prudent est de respecter - dès que possible et tout au long des séances - les consignes telles que données dans la majeure partie des services d'oncologie qui préconisent :
* de se laver ( si possible quelques heures avant d'aller en radiothérapie ) avec du vrai savon de Marseille neutre en pain, sans parfum ou savon neutre surgras. * ou du " savon sans savon " en pain de type " avene ", bien demander aux pharmaciens !
( attention aux faux, ils peuvent contenir des particules métalliques, tout à fait incompatibles avec les rayons ).
* Lavez la région irradiée avec de l'eau tiède; rincez-la et séchez-la bien, sans frotter. Pas de gants de toilette.
* Éviter tout frottement au niveau de la zone irradiée.
* pas 2 douches par jour ! 1 jour sur 2 même c'est mieux.
* Protégez votre peau du soleil et du froid durant la première année qui suit la fin du traitement.
* Portez des vêtements amples et doux au contact de la peau ( coton, soie).
* N'employez aucun parfum alcoolisé, déodorant, crème, éther, talc, ou produit irritant sur la région concernée.
* Rasez-vous doucement, si possible au rasoir électrique.
* Mangez équilibré.
* Appliquer une crème hydratante entre les séances, de préférence le soir, toujours au moins 4 h avant la séance de rayons suivante ( jamais juste avant la séance de radiothérapie, l'effet serait contraire ) en concertation avec l'équipe médicale.
* L'arrêt du tabac est très important notamment pour limiter le risque de complications pendant et après les traitements. Il existe de nombreux recours pour vous aider à arrêter. Parlez-en avec l'équipe qui vous suit.
L'appréhension des examens et des traitements, les déplacements fréquents, l'attente lors des rendez-vous et la radiothérapie elle-même peuvent provoquer une fatigue physique ou morale. La fatigue dépend de votre tolérance à ce traitement et des autres effets secondaires. Elle ne doit pas être banalisée. Signalez-la à l'équipe soignante afin qu'elle soit prise en charge le mieux possible.
Le traitement peut entraîner des effets secondaires selon la région irradiée.
Dans la grande majorité des cas, les réactions apparaissent au milieu ou à la fin du traitement et régressent peu après la fin de celui-ci.
Une sensation de fatigue peut apparaître. Il s'agit d'une réaction banale. Il faut donc savoir se reposer et se détendre par des exercices non violents, comme la marche à pied.
Aurai-je des nausées ?
Des nausées et parfois des vomissements peuvent survenir. Ils cèdent toujours sous l'action des médicaments adéquats.
En cas de manque d'appétit, plusieurs petits repas dans la journée sont recommandés.
Une alimentation équilibrée et suffisante est nécessaire pour un bon déroulement du traitement.
Une diététicienne est à votre disposition dans les hôpitaux.
Les effets secondaires possibles d’une radiothérapie du cancer du sein
Article que j'ai consulté et qui avait été mis à jour : 17.12.13
En irradiant une zone précise, on ne peut pas éviter totalement d'irradier et donc d'altérer des cellules saines situées à proximité. C'est ce qui explique l'apparition des effets secondaires.
L'action très localisée de la curiethérapie limite considérablement ces effets secondaires ; l'action de la radiothérapie externe, même si elle reste ciblée, touche une région plus étendue.
Les effets secondaires varient selon la zone traitée (glande mammaire, paroi du thorax, ganglions), la dose de rayons délivrée, la technique utilisée, l'effet des autres traitements, votre propre sensibilité et votre état de santé général. Le traitement est soigneusement planifié et administré de façon à les réduire le plus possible. L'équipe médicale vous informe sur ceux qui peuvent se produire dans votre cas et sur les moyens d'y faire face. Un suivi régulier permet de les détecter et de réajuster le traitement si nécessaire.
On distingue :
Les effets secondaires dits immédiats, aigus ou précoces qui se produisent pendant le traitement et les quelques semaines qui suivent. Ils sont souvent temporaires ;
les effets secondaires dits tardifs, appelés aussi complications, qui peuvent apparaître plusieurs mois après la fin du traitement, voire plus tard. Ils peuvent être durables (on parle alors de séquelles).
Les effets secondaires immédiats :
* Une rougeur de la peau : semblable à un coup de soleil, appelée érythème cutané, elle constitue la réaction la plus fréquente. Elle survient habituellement à partir de la 3e semaine de traitement. La rougeur disparaît lentement et laisse progressivement place à une coloration brunâtre pendant quelques semaines avant le retour à un aspect normal.
Parfois, elle est accompagnée d'une desquamation de la peau au niveau de la zone située sous le sein ( sillon sous mammaire ).
Une gêne à avaler
Rare, elle peut apparaître notamment lorsque les ganglions lymphatiques situés près de la clavicule sont traités.
Un œdème du sein
Il peut apparaître notamment lorsque la radiothérapie est administrée après une chirurgie. Ce phénomène est exceptionnel.
Les effets secondaires tardifs
Les progrès des techniques d'irradiation ont rendu les effets secondaires tardifs moins fréquents. Il peut néanmoins apparaître les troubles suivants :
Une douleur et un inconfort intermittent ressentis dans le sein.
Un lymphœdème du bras.
Une modification de l'apparence du sein comme un changement de la taille, de forme ou de fermeté du sein.
Des troubles pulmonaires, peu fréquents, caractérisés par une fièvre, une toux sèche persistante, un essoufflement et parfois des douleurs thoraciques. Cet effet peut se produire de quelques semaines à plusieurs mois après la radiothérapie.
Des troubles cardiaques peuvent survenir si la dose reçue par une partie du cœur ( en particulier lors du traitement du sein gauche ) dépasse un certain seuil. Cet effet est toutefois très rare dans la mesure où le plan de traitement fait en sorte que la dose reçue soit inférieure à ce seuil.
Une raideur de l'épaule qui peut être prise en charge par des séances de kinésithérapie ou de physiothérapie.
Un risque, exceptionnel, de second cancer induit par la radiothérapie, en particulier chez les femmes ayant été traitées pour un cancer du sein avant 40 ans.
- Voilà 2 mois que j'ai terminé une radiothérapie du sein et même si mon sein a retrouvé un aspect " potable " dirais-je, j'ai néanmoins l'impression qu'il est toujours un peu enflé, comme s'il s'agissait d'œdème; je ressens une lourdeur et parfois même des douleurs notamment au niveau de la cicatrice; là où on m'a enlevé des ganglions. Toutes ces manifestations sont-elles normales ? Combien de temps faut-il pour que tout rentre dans l'ordre ?
- Les modifications dues à la radiothérapie sont souvent tardives et font partie de l'évolution habituelle. Les douleurs mettent du temps à disparaître, il faut le savoir, mais ce temps varie suivant les personnes.
- Voilà j'ai un gros problème qui me gâche la vie depuis 4 ans. Après une ablation du sein droit, de la chimiothérapie et une radiothérapie intense, je supporte tant bien que mal des douleurs lancinantes et perpétuelles au niveau du bras. Il ne s'agit en aucun cas du symptôme gros bras comme certaines, la douleur est tellement forte qu'il m'est impossible de me servir de mon bras, ce qui me bloque le dos.
J'ai consulté de nombreux spécialistes, notamment des neurologues, les nerfs semblent avoir été brûlés par les rayons...
J'aimerais vraiment savoir s'il existe un moyen de m'en sortir ou même de pouvoir espérer que la douleur diminue, je ne supporte aucun traitement médicamenteux. Existe-t-il des femmes dans le même état que moi, puisque d'après les médecins c'est très rare ?
- Les troubles que vous présentez sont parfois observés et sont dus à l'atteinte des nerfs qui innervent le bras et qui passent par la région de l'aisselle et du cou.
Lorsque les traitements médicaux classiques échouent, il arrive que l'on puisse intervenir en sectionnant ces nerfs de façon spécifique.
Il s'agit d'une intervention pratiquée parfois par des neurochirurgiens expérimentés en ce domaine.
Demandez conseil à ce sujet aux neurologues que vous avez consultés.
- J'ai subi l'ablation d'une glande salivaire, j'ai subi la greffe d'un lambeau et 30 séances de radiothérapie. Un œdème vient de se former, 2 mois après les séances de rayons, au même endroit !
Le scanner ne discerne aucune grosseur anormale, l'œdème est mou mais extrêmement gênant (pour l'appareil dentaire). Aucun traitement (même corticoïdal) ne me fait désenfler et la douleur devient intense.
Qu'est-ce que c'est ?? On me dit que ce n'est rien !
- Vous avez subi un traitement lourd dans une région sensible, la région du cou et il n'est pas étonnant qu'il soit suivi d'un œdème particulièrement gênant dans cette région. Je ne connais pas de traitement spécifique, mais sachez que cet œdème va peu à peu régresser.
Cet œdème est manifestement consécutif à la radiothérapie, d'autant qu'elle a succédé à un acte chirurgical, donc sur une région déjà un peu inflammatoire.
La réponse " ce n'est rien " est un raccourci un peu dur à entendre. Ce n'est pas lié à la maladie elle-même, mais c'est la conséquence des traitements dont le but est d'éradiquer la maladie.
Les traitements sont bien difficiles : essayez de sucer des glaçons ou même de manger de la glace, d'appliquer des compresses fraîches, puisque les anti-inflammatoires sont apparemment impuissants. Cet œdème doit se résoudre progressivement. Mais personne ne peut vous dire le temps qu'il faudra..
- Le docteur qui me suit, m'a dit que ces douleurs étaient normales. Il m'a conseillé de pratiquer le dos crawlé et de commencer des séances chez le kiné, il paraît que les douleurs vont stopper et que la souplesse de l'articulation va revenir.
- En effet, la radiothérapie provoque des réactions de cicatrisation qui se traduisent par une rougeur, puis très progressivement parfois par un durcissement des tissus. Ainsi on peut éprouver des douleurs durant quelques semaines. Au niveau du sein, cela s'arrange fort bien.
- Ma mère a eu un cancer des ovaires et a subi des opérations d'ablation des ovaires, d'une partie des intestins et du côlon; son cancer s'est résorbé maintenant. Elle a eu une radiothérapie sur le bas-ventre et les effets secondaires de celle-ci se sont déclarés 6 mois après la fin du traitement. Elle est plus mal actuellement à cause de cette radiothérapie que pendant la chimiothérapie et les opérations. La famille n'a pas été prévenue des effets douloureux et invivables de cette radiothérapie (nombreuses nausées, vomissements, perte d'appétit, grande perte de poids, grande fatigue). Les médecins ne pensent pas que c'est nécessaire de l'hospitaliser; mais si elle a bien tenu avant, maintenant elle déprime et sa santé est en jeu car elle maigrit à vue d'œil et le peu qu'elle mange, le lendemain et le surlendemain, elle le vomit. Que faire ? Rien de concret n'est proposé quand aux " effets pervers " de la radiothérapie. Pour une chimio, on injecte des produits " dopants ", des antivomitifs qui permettent au malade de bien supporter le traitement et qui ouvrent aussi l'appétit. Et après " débrouillez-vous avec les effets de la radiothérapie ". Sans faire forcément hospitaliser le malade, ne peut-on pas lui proposer la visite régulière d'un infirmier qui lui poserait une poche par voie veineuse remplie de vitamines, de glucose et autres, afin d'éviter l'amaigrissement et la fragilité du corps face à d'autres maladies. Heureusement que ma mère est d'une constitution forte et avait pris pas mal de poids avant, sinon......
- Est-il certain que tout soit dû à la radiothérapie ? J'ai aussi eu un cancer des ovaires et une radiothérapie de un mois. Tout dépend du dosage bien sûr. Et je n'ai pas eu de suites de ce genre. Par rapport à la chimiothérapie, je dois même dire que je n'ai rien éprouvé. Mais j'ai eu pendant tout le mois en question un régime assez draconien à suivre que j'ai suivi. Mireille
- La radiothérapie sur l'abdomen provoque des effets parfois difficiles à supporter et tels que vous les décrivez. Il est indispensable que votre Maman s'appuie sur un médecin généraliste qui puisse prescrire les médicaments nécessaires. Au besoin, vous pouvez demander au médecin si elle peut bénéficier d'une hospitalisation à domicile qui assure des soins infirmiers.
- Actuellement on se concentre plus sur l'efficacité d'une chimio ou d'une radiothérapie que sur leurs effets secondaires. On peut donner à cette personne qui souffre et maigrit des compléments alimentaires pour qu'elle ne perde pas trop de forces . Bon courage
Cela me fait froid dans le dos quand tu me parles du cancer, je ne sais pas si tu connais le centre Val d’Aurélle de Montpellier, j’y bosse des fois au bloc des hautes énergies, les patients n’ont pas trop l’air de souffrir, peut-être parce qu’ils se sont adaptés à leur condition ou alors le traitement par rayons est moins pénible que la chimiothérapie...
- En effet, normalement les rayons ne font pas autant souffrir que la chimiothérapie. Mais il y a quelques effets secondaires après coup, lorsque le malade rentre chez lui.
Document généré en 0.01 seconde