Voyages-evasion vie

  Accueil  Forum/échanges  Vos remarques pertinentes  Liens  Livre d'or 
Stress

Stress engendré par la maladie ou maladie aggravée par le stress

 Elle est normale surtout chez ceux qui ont déjà été touchés. par leur famille ou sur eux-mêmes.  Il faut tout simplement commencer par s'ausculter soi-même ou en couple. Si vous êtes mince c'est une chance. La moindre bosse dure qui roule sous la main peut être un cancer. Un cancer est dur, si le tissu est souple rien à craindre. Un petit doute faites faire un Ca 125 pour les ovaires, par exemple un autre pour le sein,  ACE je crois pour l'intestin. Ce sont de simples prises de sang. Elles vous enlèveraient un souci.
 

-  Nous attendons les prochains examens médicaux. C'est le leitmotiv de ceux qui ont été un jour touchés par cette maladie. Il faut vivre avec cette épée de Damoclès...et pourtant ne pas trop stresser.  Le psychisme ( dépression, amertume, isolement social... ) entre pour une grande part dans la guérison. Il est donc bon de se libérer des traumatismes passés, apprendre à gérer la peur, la tristesse, la colère, les émotions...d'accepter la maladie et de s'accepter soi-même, avec sérénité.
 
- ne t' excuse pas d'avoir peur, on est tous plus ou moins logés à la même enseigne.
- Suis-je la seule à " pleurnicher " sur mon sort, malgré un sourire impeccable devant tout le monde. J'ai cru au début qu'il nous était interdit de craquer et d'oser le dire !!!

- Au contraire, on a le droit de craquer, de pleurer parfois, il est nécessaire de soulever la soupape de sécurité, ça fait du bien.

- On devrait supprimer le mot culpabilité du dictionnaire (et tous ses quasi-synomymes : honte, regret... L'important n'est pas la façade qu'on affiche, mais ce qu'on ressent profondément et qu'on a bien le droit d'exprimer de la façon qui nous convient.

- Osons dire les choses, c'est encore la meilleure façon d'éliminer ce qui nous gêne. Ce que nous ne disons pas nous encombre, qu'il s'agisse d'une émotion ou d'un secret de famille et cela ne nous permet pas d'avancer.


- Je suis allée voir mon médecin aujourd'hui, il y a de la récidive dans l'air, malgré l'herceptine et, toute la volonté que j'ai mise à me soigner...J'ai exprimé ma peur à mon médecin qui m'a dit que c'était tout à fait normal...

 
- Pour ce qui est des examens de contrôle, la scintigraphie était bien, on avait peur malgré tout; j'avais des petites lésions osseuses (à surveiller) et le cœur, à cause de l'herceptine; ça va, je peux donc continuer, ça me rassure jusqu'en septembre et, pour la mamo, le petit nodule de 8 mm, à surveiller, dans 4 mois !!! Mais il ne faut pas avoir peur !!! C'est bien de se faire " botter le Q " quelques fois, mais, ça dépend des personnes et, des caractères, il faut faire la part des choses

- J'ai beau garder le moral, j'ai la trouille...

- Cancer du sein ( la bonne nouvelle en pleine figure !!!) ... La trouille que j'avais, il fallait voir comment j'étais, je ne voulais même pas me soigner, c'est grâce à toutes les personnes super qui étaient là, à mon époque, ça fait 1 an !!! que j'ai réussi à avancer et, peu à peu, à faire face, maintenant, je suis comme tout le monde, je me soigne, et bien sûr, j'ai confiance en l'équipe qui me soigne et, je n'envisage pas de quitter ma famille de sitôt mais, il n'empêche que comme la plupart d'entre nous, j'ai toujours un doute au fond de moi, car personne ne peut nous dire que ça va vraiment !

- La peur n'est pas mon amie, j'essaie de ne pas la laisser me submerger, j'y arrive parfois, mais pas toujours, j'ai peur non seulement de la maladie, mais la maladie m'a fait prendre conscience des dangers de la vie. J'ai peur que mes enfants soient malades, ou meurent, ou soient blessés, peur d'une autre guerre, peur de ne pas assurer pour la vie des miens et des autres, peur que l'eau manque, etc... !!!

- J'ai peur, oui, parfois j'ai peur que le cancer revienne, mais c'est du domaine de l'esprit, de l'impalpable, comme l'amour par exemple, on ne décide rien, avec le cancer ou le sida, on fait avec; je vais bien, oui,j'ai eu de la chance, pourtant la peur se greffe obligatoirement, car nous ne voulons pas mourir, souffrir, et laisser ceux que nous aimons, seuls, sans nous...

- Allez… J’arrête d’en parler car je commence à flipper grave, je pense que lorsqu’on se sort de cette épreuve, on attache beaucoup moins d’importance aux valeurs matérielles.

- Je n'ai pas honte de le dire, mais il y a des fois où malgré un optimisme apparent je meurs de trouille ! Et pourtant les personnes qui m'entourent ont été bluffées par mon attitude durant toute l'année passée. Je me bats avec acharnement et puis maintenant que ma chimiothérapie est terminée j'ai des effets secondaires tellement gênants et qui véritablement m' handicapent dans ma vie de tous les jours !!! Je ne me considère pas comme quelqu'un de peu courageux et sans volonté, mais on a le droit de se laisser aller de temps en temps. Peut-être que cela correspond à un besoin de poser ses bagages et de se faire dorloter. Voilà mon sentiment.

- Tu as raison, on peut quand même s'accorder des moments de relâchement, ce n'est pas facile de toujours donner le change...Et, puis, on a quand même un cancer, pas une grippe, quoiqu'on meure des deux...
Chaque fois qu'on passe un examen, on a peur du résultat, on sait comment ça fera mais, on n'a pas envie de repasser les mêmes épreuves, même si on a assez bien supporté les premières...
De toute façon, si ce n'était pas si grave, les gens n'auraient pas si peur.

- Il y a très longtemps que j'ai été opérée, et je vais bien et pourtant lors de mes contrôles, j'ai peur, et je sais que mon médecin qui a été malade et que le corps médical ont peur aussi. Normal, vous passez du stade de soit disant guérie, en plein contrôles, on se retrouve quelques heures dans l'impasse, avec cette maladie qui peut revenir. Il faut accepter de craquer, de pleurer, et après les contrôles, lorsqu'ils sont bons, tourner la page, pour envisager l'avenir sans rechute, car " cancer " ne veut pas dire rechute.
Après mon traitement, reprise d'une vie normale, travail, sorties, activités... les souvenirs s'estompent, le cancer disparait peu à peu de notre mémoire, c'est ce qui m'est arrivé, je n'y pensais plus.
Mais, il est revenu chez ma sœur, ma maman, mes amies, j'ai rencontré d'autres malades, et le cancer est réapparu indirectement. J'ai eu les mêmes angoisses, à travers les gens que j'aime, et je n'ai pas l'intention d'abandonner ceux qui sont malades, alors, le cancer fait partie de ma vie. Je souffre, mais je sais tourner la page par instants, pour pouvoir vivre, rire; si je ne voulais pas ne plus avoir le " cancer " dans ma tête, et bien, cela voudrait dire que je laisse tomber ma famille, mes amies, bref... Mais je vais vivre comment avec ma conscience ?
Conclusion, vivez normalement, ne culpabilisez pas si vous avez peur, si vous pleurez, vous êtes un être humain, pas un robot, vous avez un corps et un cœur.

- Nous avons tous nos moments de faiblesse et de doute, avec la solitude qui s'en suit.
Aujourd'hui,j'avoue que j'ai peur. Même si je suis confiant, l'intervention que je subirai jeudi m'angoisse. Je m'accroche à des tas de pensées positives, mais rien n'y fait.
De quoi demain sera fait?
Je n'en sais rien.
Mais je pense au fils (20 ans) d'un de mes collaborateurs qui se bat depuis 3 ans suite à une tumeur au cerveau et qui souffre énormément.
Il m'a envoyé un mot d'encouragement en me demandant de m'accrocher, lui qui lutte à chaque instant.......
Cela interpelle et remet bien des choses en place.


- Les psys ont pour vocation d'aider à faire le point quand la personne ne s'en sort pas toute seule, ou démêler l'écheveau quand il est trop emmêlé...

 

- L'important n'est pas de juger qui que ce soit mais de comprendre qu'il y a toujours plusieurs possibilités entre lesquelles il faut naviguer. Je souhaitais souligner la nécessité de se faire éventuellement accompagner pour aider à mieux gérer, à puiser dans ses ressources pour construire différemment, à savoir rebondir après un passage à vide. Il y a pour cela des techniques et des théories, des exercices et il faut aussi de l’imagination. Encore faut-il savoir que cela existe !
 

Rôle du stress dans l'évolution d'un cancer
 

- Je n'ai pas eu de problèmes avec les marqueurs, mais, suite à une démarche stressante que j'ai dû faire, le même jour qu'une prise de sang, j'ai eu une chute de globules blancs à l'analyse. Ce qui a failli faire annuler la séance de chimiothérapie suivante. Mais le Centre n'a pu me prévenir et lorsque je me suis présentée à la séance, seulement, on me l'a annoncé. Comme je venais de loin, on a refait une analyse de sang, et j'ai eu droit à ma séance sous contrôle. Trois jours plus tard je constatais que les globules avaient remonté... Quelle est l'incidence du stress dans cette histoire ?

- Bien sûr la peur n'évite pas le danger, mais dans le cas du cancer, il faut faire attention à tout.


- Très souvent, il est fait mention du rôle du stress dans l'évolution d'un cancer. C'est une idée bien établie, mais aucun argument scientifique ne vient l'étayer. Bien sûr, un stress intense provoque des modifications telles une diarrhée, des sueurs, etc… Elles sont dues à une hypersécrétion de certaines hormones (par ex dérivés de l'adrénaline) Mais elles n'agissent PAS sur la croissance des cellules cancéreuses elles mêmes.

- Sauf le respect que l'on vous doit, je pense que nous ne parlons pas de la même chose...
Il y a deux sortes de stress : le premier est positif. C'est celui que l'on a avant de passer un examen, avant une rencontre que l'on pressent chargée émotionnellement, avec toutes les " premières fois ". Toutes nos ressources sont mobilisées et après la période de stress (qui peut durer quelques minutes à quelques jours, et qui engendre les réactions que vous mentionnez), il y a détente et, éventuellement une construction : une ouverture professionnelle, une relation naissante, des compétences nouvelles.
Ce stress là n'est pas pathogène.
En revanche, celui qui me paraît beaucoup plus grave parce que permanent, c'est le stress issu des " situations impossibles ", telles que harcèlement moral, situation familiale lourde, deuil avec sentiment de culpabilité, précarité persistante, alcoolisme et dépendances diverses etc... qui font que la personne ne se sent PLUS JAMAIS dans son état " normal " mais se trouve toujours sur le qui-vive, toujours sur la défensive et ne se détend plus jamais, même quand elle est en vacances.
Quelles sont les conséquences sur la santé quand ce type de situation perdure des années ? J'ai trouvé quelques études qui prouvent la nocivité de cet état. Quelques auteurs font un lien avec le cancer; mais je ne sais pas ce que cela vaut... Quelles études ont été faites pour confirmer (ou infirmer) les liens stress/cancer?

- Vous avez raison, lorsque vous soulignez les conséquences pathologiques de situations difficiles dans la vie telles le harcèlement, la précarité, le chômage et cent autres.. Hélas. Bien sûr, les conditions de vie, la hantise du problème qui vous lancine modifient le fonctionnement de l'organisme. Mais , aucune étude scientifique n'a pu, jusque là, prouver que de telles conditions créent des lésions de cellules capables de déclencher un cancer. En effet, la transformation maligne d'une cellule, cause de tout cancer, est liée à une mutation précise d'un gêne, qui perturbe le cycle de la croissance de la cellule, et la rend " anarchique ".

- Ce qui semble caractériser cette maladie réside dans la PEUR, la TROUILLE que véhicule l'opinion publique; avons-nous les mêmes réactions devant le risque d'accident de voiture, par exemple, chaque fois que nous faisons un déplacement ? Il est évident que nous le savons, mais que notre conduite ne tient pas compte de ce " possible " ... et heureusement. Ce qui ne nous empêche pas d'être vigilant et réactif. Je dirais même le contraire : quand nous avons peur, nous avons des réactions pas toujours appropriées et c'est souvent là que le problème survient : une seconde d'hésitation, un geste trop brusque peuvent suffire.

- En ce qui me concerne, la peur ne PEUT PAS ÊTRE une amie; d'abord cela n'a rien de sympa (ou alors on est masochiste), ensuite elle bouffe une quantité impressionnante d'énergie, elle est omniprésente et bloque tout projet, elle amoindrit l'intelligence, limite l'efficacité du système immunitaire, et ne fait pas de vous une relation agréable... Cela fait beaucoup!

-Je me suis facilement libérée de mon cancer au moment où j'ai compris que la peur était une seconde maladie et que, si je ne faisais rien, j'allais devoir gérer 2 problèmes graves. A l'époque où j'ai compris cela, on m'avait détecté un cancer du sein ancien et on ne savait pas s'il y avait métastases ou pas.

- II ne faut pas avoir honte des larmes de la peur, de la tristesse, il faut pouvoir en parler, c'est la meilleure chose pour aller mieux.

- Culpabilité, honte, devraient être bannis car ils fragilisent et sont donc dangereux ; mais, que vont devenir les psys ?? Bref en étant plus sérieuse, je me demande si chacun ou chacune d'entre nous a tenté de faire le point afin de mieux comprendre pourquoi cette saleté de cancer les a envahis ? En effet, qui dit " mal-être " pour certains, dit fragilité et parfois diminution des défenses immunitaires ! Les réponses ne se trouvent pas toujours dans la psychologie bien sûr, mais ...

-Je suis assez d'accord avec ceux qui parlent de la part que peut avoir le psychologique dans la maladie. Il me semble que si beaucoup de paramètres nous échappent ( hérédité, environnement, ...) le moral et la compréhension des mécanismes psychologiques qui nous habitent depuis toujours, sont plus à notre portée.
Cela ne fait pas tout (j'ai récidivé) mais cela me permet d'y voir plus clair.

- Je confirme que j'ai des écrits de médecins qui montrent qu'une attitude positive renforce le système immunitaire et atténue les douleurs. (production d'endorphines par le rire notamment).

- La peur est légitime, il ne faut pas qu'elle s'installe trop longtemps, car elle devient négative et nous fait toucher le fond.

- Le cancer fait mal, mais ce n'est que le reflet de la maladie, j'ai eu un coup de mou. mais je reprends les armes et je repars en guerre ( c'est la trouille qui nous bouffe le cerveau et nous pompe toute notre énergie et il faut savoir qu' on prend souvent autant de risque en voiture, où ailleurs...).

 
- Je viens de terminer une série de contrôles, avec la peur au ventre, la peur, ce n'est pas mon amie, mais c'est la seule qui reste fidèle, même si quelquefois, elle s'éloigne de moi, elle revient, dans ces moments de doute où on sait que tout peut recommencer...On n'est pas les seules et, il n'y a pas de honte à le dire, on ne peut pas toujours jouer les braves...de plus, j'en ai connu, des supers, des vrais durs qui parfois craquaient...et, puis, on se documente quand même, à moins d'être simple d'esprit, on sait que malgré notre volonté, on n'est pas toujours gagnant...c'est normal de douter, mais avoir peur, vraiment peur finalement, ce n'est pas bien..
 
- Je suis là, avec mes doutes et ma confiance, le mélange me maintient pas trop mal!!
 
- Je pense comme toi à propos de la maladie et de la peur qui en découle...On peut mettre des chances de notre côté sans la peur, mais la maladie reste un adversaire imprévisible...
 
- Pourtant j'estime qu'il faut en parler justement, pour que les gens sachent réagir calmement. Le calme est nécessaire pour atteindre plus vite une guérison... Même si c'est toujours une maladie mortelle, beaucoup peuvent en guérir aujourd'hui ou avoir une vie nettement prolongée malgré la gravité du diagnostic, et la peur qu'engendre cette maladie. La peur nous ronge avant la maladie. " Le vouloir vivre " est si grand en chacun de nous que lorsque l'épée de Damoclès finit par tomber, cela nous donne une nouvelle force.
 
- Notre moral, et surtout notre psychisme ( notre cerveau ) ont une influence non négligeable sur l'évolution de la maladie.
Pour moi ça va; je suis allé voir le cancérologue suite à ma fatigue importante mais, rien à voir avec le cancer.....tant mieux! Cette fatigue vient du fait que je prenais un antidépresseur que j'ai voulu arrêter; après quatre mois d'interruption je viens de le reprendre.....et ça va déjà mieux. Je crois que je vais devoir le prendre toute ma vie.

 

Mais je crois que le pire pour moi a été d'apprendre de nouveau à vivre après .
Avec cette épée de Damoclès sur la tête, sur les épaules, ....
Je suis sous médicaments bien sûr, depuis 2 ans. J'ai de bonnes amies.

Ce dont je suis sûre, désormais, c'est qu'à part le temps, qui reste ton pire ennemi durant des mois, et, finalement aussi un allié de taille, il y a "l'état d'esprit". Si je ne devais donner qu'un seul conseil ce serait celui de ne jamais, jamais, se voir comme une malade passive... même au
pire moment, je me suis toujours forcée à me voir plus forte que la maladie. Si lorsque que tu commences à aller mieux, tu restes dans l'état d'esprit d'un grand malade, alors, tu laisses à la maladie, une chance de se réinstaller....
Aujourd'hui je suis HEUREUSE et je vais très BIEN.
Il me reste 1 scanner de contôle au mois de mai et puis je passerai seulement à 1 par an. J'ai repris le travail, il y a deux ans et nous envisageons avec mon mari, de faire un 3ème enfant.
Avec toute ma force et mon soutien, courage...A TOUS !!!

- Je comprends car moi dès les premiers contrôles après chimiothérapie pour mon cancer du côlon on m'a découvert 2 micro-nodules dans mon poumon gauche .....alors que j'ai eu une lobectomie inférieure droite . Cela ne m'a pas plu du tout , car tout avait commencé il y a un an par la découverte par hasard d'un nodule au poumon droit ...... Pas trop facile d'utiliser la méthode Cauet du coup . Et c'est vrai que l'on se pose la question de savoir comment on ferait s'il fallait repasser par le même chemin !!!!! Mais allez cela ne sera rien , il faut y croire .
- Tu as raison pas la peine de m'en faire maintenant, je vais utiliser la méthode "Cauet", il arrive à me faire rire! et puis, on connait, s'il faut refaire, on refera, c'est qu'on est encore là...
 

Le stress reste un mécanisme physiologique

À ce niveau, il est bon de se souvenir que le stress n'est pas un concept psychologique comme on le croit souvent, mais un mécanisme physiologique mis en œuvre par l'organisme pour faire face à une difficulté. Cette difficulté, encore appelée agent stressant, exige de celui-ci qu'il s'adapte pour sa survie, mobilisant toute son énergie, au détriment d'autres fonctions comme la digestion ou la reproduction, par exemple.  

L'homme, en plus, est un être capable de se créer ses propres sources de stress, et de les maintenir psychologiquement dans la durée. Par exemple, on en surajoute à une menace extérieure réelle, en y pensant alors même qu'on n'y est pas directement confronté. On peut s'inventer de toutes pièces des sujets d'inquiétudes, souvent issues de notre passé et de notre style d'éducation qui nous a appris à gérer les choses sur un mode anxieux. C'est alors par ce mécanisme purement personnel, que nous participons à notre propre destruction de l'intérieur, lentement, mais sûrement. Dans ce cas, il serait plus exact de se dire anxieux, plutôt que stressé. C'est sans doute moins flatteur, mais certainement plus efficace pour savoir comment agir pour aller mieux, car là, le pouvoir est entre nos mains.  

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/stress-comment-nous-nous-detruisons-de-l-interieur_1295301.html#XdZDVVzD09JTy13m.99


Date de création : 25/01/2008 • 16:19
Dernière modification : 13/04/2015 • 10:45
Catégorie : Vivre avec un cancer
Page lue 4593 fois
Haut
© 2004-2021

Document généré en 0.01 seconde