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Santé au féminin

À terme, si  bébé ne veut pas sortir. Y a-t-il des moyens " naturels " pour déclencher l’accouchement ?

 

- Il n’ y a pas de moyens autres que les médicaments pour déclencher un accouchement. Le moyen naturel est de laisser faire la nature, si cela ne porte pas de préjudice à la santé de l’ enfant.
Parfois un accouchement tardif n’ est que la traduction d’une erreur de date ou d’évaluation.

- Dans d’autres cas,  si l’accouchement est vraiment très tardif,  avec diagnostic basé sur plusieurs critères, alors l’accouchement doit être provoqué par  des médicaments. Mais c'est à mon avis traumatisant pour la maman. C'est parfois un véritable acharnement inutile qui peut être vécu comme une violation du corps.

- Un moniteur cardiaque fœtal est souvent utilisé durant le travail provoqué pour s'assurer que tout est en ordre.

 

Méthodes utilisées:

Rupture artificielle des membranes 

La rupture artificielle des membranes signifie que le médecin brise le sac du liquide amniotique avec un long crochet en plastique. On a recours à cette méthode qui n’est pas douloureuse quand le travail est déjà amorcé, mais que la poche des eaux est encore intacte. Sa rupture accélère habituellement le travail.
Inconvénients : infection utérine possible, augmentation de la douleur lors des contractions, perturbation possible de la circulation sanguine à la tête de bébé, le cordon pourrait passer avant la tête de bébé.
 
 

Gel :

Le gel qui contient  une hormone,  (prostaglandine) est appliqué pour ramollir et mûrir le col de l'utérus. C'est une façon douce de provoquer le travail qui agit entre 3 et 5 heures.
Inconvénients :  Hémorragie post-partum, utérus fatigué par des contractions artificielles.

 

 
 

Ocytocine

L’autre hormone couramment utilisée est l'ocytocine qui est une hormone déjà produite par le corps lors de l’accouchement. En augmentant artificiellement la présence de cette hormone, le corps réagit comme si c’était lui qui l’avait produite et il enclenche le processus. Elle peut aussi être utilisée pour stimuler le travail naturel qu’on juge trop lent. On l'administre par intraveineuse.
 Inconvénients : peut provoquer d'intenses contractions et produit habituellement une naissance rapide.

L’acupuncture, les massages, l’homéopathie, et même les relations sexuelles sont aussi des manières douces pour déclencher le travail.

Risques : Une importante étude canadienne a révélé que le travail stimulé médicalement augmentait les risques d'embolie amniotique. L'embolie amniotique (EA) est une complication rare, mais grave.
Autisme? : L’hypothèse d’un lien entre le Pitocin et l’autisme avait attiré l’attention des médias à la suite de la publication, en 1998.
Pourtant la Fédération québécoise de l’Autisme et des autres troubles envahissants du développement (FQATED) rapporte sur son site Internet les résultats d’une nouvelle étude qui n’a observé aucune différence chez les enfants nés d’accouchements provoqués au Pitocin et ceux du groupe de contrôle, non seulement au niveau de l’autisme, mais au niveau général du QI des enfants.



Dépistage de la trisomie 21

 

L'âge maternel

Le risque de trisomie augmente avec l'âge de la mère...Plus la patiente est âgée, plus ce risque augmente. Il est de 1/1500 à 20 ans, de 1/900 à 30 ans, de 1/111 à 40 ans...

- A partir de quel âge l'amniocentèse est elle indiquée ?

- La limite a été fixée de façon arbitraire, sur des critères surtout économiques à 38 ans en France.


 


Les méthodes de dépistage


Qu'est ce que le tri test?


C'est le dosage sanguin chez la femme enceinte de 3 hormones d'origine placentaire. On utilise des marqueurs sériques. Le résultat final permet d'estimer le risque personnel de porter un enfant atteint de trisomie 21.


Quelle est la fiabilité des marqueurs sériques?

Ils permettent de dépister 70% des enfants trisomiques mais ils engendrent aussi, un nombre notable d'amniocentèses inutiles. Il peut être normal alors que le bébé est trisomique, et anormal alors que le bébé va très bien.

 


A partir de quel taux de risque propose-t-on l'amniocentèse ?


Un seuil a été fixé par la Sécurité Sociale Française pour la prise en charge. Lorsque le risque est inférieur à 1/250, vous pouvez aussi faire l'amniocentèse mais vous devez en supporter les frais (500 € environ).
 

Il existe une technique échographique d'estimation du risque. Elle doit être pratiquée entre en fonction des résultats des tests, par un médecin formé à cette mesure et qui possède le logiciel capable d'en déduire le risque de T21.
 



Quelle est sa fiabilité ?

En utilisant un calcul de risque tenant compte de l’âge maternel,  des antécédents d’anomalies chromosomiques au cours d’une grossesse antérieure et en utilisant le seuil de risque de 1/300 on dépiste environ 80% des trisomiques pour un taux de faux-positifs de 5%.

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Le calcul intégré

Qu'est ce que le calcul intégré?


C'est la prise en compte de tous les éléments de risque : âge maternel, antécédents d'anomalies chromosomiques,  marqueurs sériques...
Il est ainsi possible d’obtenir un taux de détection de 90% pour un taux de faux-positifs de 5%;

Ex : D'après l'âge (30 ans par ex?), l'échographie et la prise de sang, le risque est de 1/10 000. Cela signifie que vous avez 9 999 chances contre 1 de donner naissance à un enfant non trisomique. Le risque est donc particulièrement faible (mais pas nul).
A titre de comparaison la mortalité périnatale globale est, en gros, de 0,5 pour 100 soit 50 fois plus élevée.


 
Les méthodes de diagnostic

L'amniocentèse

Comment se pratique l'amniocentèse?

L'amniocentèse consiste à ponctionner du liquide amniotique avec une fine aiguille à travers la peau du ventre. Ce n'est pas plus douloureux qu'une intra musculaire.

La ponction se fait après repérage et sous le contrôle d'une échographie.

Pourquoi les résultats d'une amniocentèse sont -ils si longs à obtenir ? (3 semaines)

Le caryotype (étude des chromosomes) est réalisé sur des cellules en train de se diviser. Le temps le plus long est celui de la mise en culture des cellules de la peau du fœtus qui desquament dans le liquide amniotique, qui sont peu actives et qui mettent du temps à se diviser.


Quels sont les risques de l'amniocentèse?

Le risque de provoquer une fausse couche varie de l'ordre de 0,5% à 1%
Il est limité par l'expérience de l'opérateur, la zone de ponction et semble-t-il par l'écho-guidage qui permet de mieux contrôler la zone de ponction.


Qu'est ce qu'une biopsie du trophoblaste ?

La biopsie du trophoblaste consiste à prélever, sous le contrôle d'une échographie, en passant par le col de l'utérus ou par voie abdominale, un morceau du futur placenta (qui s'appelle trophoblaste à ce terme de la grossesse).
Sur ce trophoblaste, un caryotype est réalisé qui va permettre de connaître la carte chromosomique de votre enfant.
Cette biopsie du trophoblaste se fait plus tôt que l'amniocentèse (qui donne les mêmes renseignements) et les résultats sont obtenus plus rapidement.



 

L'échographie du deuxième trimestre

Est il possible de détecter la trisomie par échographie
?

Oui, mais les signes  de la trisomie ne sont présents que dans 60% des cas.



Si toutes les échographies sont normales, y-a-t-il tout de même des risques que le bébé soit trisomique à la naissance ?

Oui, Il est possible d'avoir un enfant trisomique alors que toutes les échographies ont été jugées normales. Il n'y a AUCUN taux normal et toute grossesse est à risque plus ou moins important de T21. La Sécurité Sociale Française, pour des raisons uniquement comptables, ne rembourse les amniocentèses qu'à partir d'un risque de 1/250. Mais vous pouvez très bien porter un T21 avec un risque de 1/400. Si l'on prend 102 femmes avec votre résultat (1/102), 1 seule porte un T21. Le risque de perdre l'enfant durant la grossesse (normale) à cause de l'amniocentèse est d'environ 1/200 à 1/100. 

- J'ai 28 ans, et suis enceinte de 17 semaines. Il n'y a pas d'antécédent de trisomie dans ma famille. Le test sanguin que je viens d'effectuer me donne un taux augmenté de 1/119.   Mon médecin me demande de faire une amniocentèse. Dois-je faire, ou pas, cette intervention ?

- Vous ne "devez" pas faire une amniocentèse. C'est à vous de décider en fonction du risque annoncé de trisomie, des risques de l'amniocentèse et de vos convictions éthiques, philosophiques, religieuses. Aucun médecin ne peut prendre la décision à votre place.

- Est-ce qu'à l'accouchement, la trisomie se diagnostique facilement ?

- Le diagnostic est parfois évident au simple coup d'œil mais il arrive que les signes ne soient pas frappants et que le diagnostic en soit retardé de plusieurs jours voire plusieurs semaines.
L'examen des dermatoglyphes (empreintes digitales et plis de la main) permet d'aider à faire ce diagnostic.
La certitude n'est obtenue que par l'étude du caryotype du bébé réalisé sur son sang.


 

 

Femme enveloppée, voire obèse et grossesse

 

- Ma fille a eu sa première grossesse à l'âge de 32 ans et disons qu'elle était déjà en temps normal bien enveloppée. Mais finalement malgré les avertissements, tout s'est assez bien passé question poids. Elle n'a pas pris de poids

- J’ai accouché en août d'une petite fille de 3k150 et je n’avais pris que 4 kg sans vraiment faire attention. En temps normal, j’ai un sur-poids assez important. Mon gynécologue ne m’a jamais mis la pression et j’étais bien surveillée par l’équipe médicale,  tout s’est bien passé. Pas une seule fois je n'ai eu de réflexions de l’hôpital et je pense que si on se  sent bien, en général  tout ira bien.

- Je mesure 1,75 cm et je faisais 93 kilos lors du début de ma première grossesse. J'ai pris 12 kilos pour cette grossesse sans aucun problème. J'ai juste consulté une fois une diététicienne pour savoir quoi manger en étant enceinte et j'ai été surprise de tout ce qui m'était permis. J'ai commencé ma deuxième grossesse au même poids et j'ai pris 9 kilos, là aussi sans aucun soucis. Ma gynécologue ne m'a jamais fait la moindre remarque, je n'aurais pas apprécié et pourtant j'en ai vu des filles sortir de leur consultation chez leur gynécologue en pleurant car elles s'étaient fait gronder pour la prise de poids. Je trouve cela scandaleux.

- Je suppose que si les gynécologues font des reproches, ils ont une raison. L'immédiat, c'est un accouchement sans problème, mais il faut aussi penser à la santé de l'enfant et du bébé. Les risques de diabète et de cholestérol par exemple, puis plus tard, les problèmes cardiaques... Un bébé, d'autre part, forme ses cellules graisseuses avant 4 ans et s'il n'est pas surveillé avant cet âge, il risque à son tour de devenir obèse, maladroit et susceptible d'être fragile pour les maladies qui guettent les obèses...

- J'en suis à ma troisième grossesse... mais cette fois, j'ai commencé cette nouvelle grossesse à 77 kilos ( j'avais suivi un régime après ma deuxième grossesse) et à 5 mois de grossesse j'en suis a +3,5 kilos et franchement je ne vois pas beaucoup de différence avec mes grossesses précédentes. Une grossesse est la plus belle aventure à vivre à 70, 80 , 90 ou plus de kilos... peu importe. Ne stresse pas, donc. Profite de cette grossesse et change de gynécologue si ca se passe mal.

- Moi je pèse habituellement 89 kg pour 1,69 m mais j'ai pris 3kg lors de l'arrêt de ma contraception, soit 92 kg en début de grossesse. Je ne fais pas de régime mais je me suis imposé des règles diététiques et surtout de ne pas manger 2 fois plus mais 2 fois mieux comme dit ma gynécologue.
Elle me dit que si je fais attention sans pour autant me priver je pourrai être plus " légère " après ma grossesse.

- A la sortie de maternité je faisais 7kg de moins qu'avant ma grossesse. Mais j'ai malheureusement tout repris pendant l'allaitement qui me donnait une faim de loup... mais je n'ai pas eu de diabète gestationnel, d'hypertension, bien que rien n'ait été ...

- En général, la prise de poids ne doit pas excéder un kilo par mois, souligne le Dr Virginie André-Lapade, gynécologue, afin que la future maman, dans l'idéal, ne prenne pas plus de 9 kilos, sachant qu'elle aura tendance à en prendre un peu plus après.




 

 

 

Hématologie périnatale


J'ai moi-même eu un rhésus négatif et ma seconde fille également... C'est parce qu'elle est enceinte que tous ces problèmes ressurgissent dans la famille.
En résumé : Il n'y a aucun problème pour la première grossesse ou la première fausse couche ou le premier avortement. Il n'y a aucun problème si le sang de la mère et de l'enfant ( même de rhésus différents ) ne se mélangent pas. Enfin, il n'y a aucun problème si le père est également de rhésus négatif ou si l'enfant a hérité du rhésus de sa mère.
Donc il faut surveiller les RAI et peut-être faire une piqûre d'anticorps si le père est positif, la mère négative et si le sang de l'enfant s'est mêlé au sang de la mère...



 

Dr Françoise PARNET MATHIEU

Incompatibilités fœto-maternelles sanguines dépistage et prévention

Introduction

 

Les incompatibilités sanguines fœto-maternelles (IFM) correspondent à la fixation d’anticorps maternels. Actuellement, le nombre de femmes immunisées et celui des complications foetales liées à l’IFM ont considérablement diminué. Malgré tout, ses deux complications sont l’anémie et l’ictère hémolytiques. On voit ainsi l’importance d’une bonne surveillance des patientes enceintes pour, dépister ces grossesses " à risque ", identifier l’IFM et repérer les enfants les plus atteints pour leur permettre de bénéficier des thérapeutiques actuelles très sophistiquées (transfusion foetale in utero ou photothérapie intensive post-natale). Le dépistage des incompatibilités  peut se faire pendant la grossesse.

 

 

 

Rechercher une immunisation chez toute femme enceinte

 

 

Le dépistage précoce chez la femme enceinte est obligatoire, car dès son apparition tous les moyens de surveillance clinique et biologique du risque hémolytique fœtal doivent être mis en place pour pouvoir appliquer à temps les thérapeutiques adaptées. Ce dépistage se fait grâce à un examen biologique clef, la recherche d’agglutinines irrégulières (RAI). Elle a pour but de rechercher et d’identifier la présence d’anticorps  dans le sérum des patientes. La recherche d’agglutinines irrégulières (RAI) s’effectue au laboratoire en deux étapes.  Une étape de dépistage qui regroupe un minimum de techniques simples. Il s’agit de mettre en contact des hématies test possédant les principaux antigènes des globules rouges avec le sérum des patientes. Lorsque cette étape de dépistage est négative la RAI est rendue négative, elle sera renouvelée selon un certain calendrier. Une étape d’identification est nécessaire si le test de dépistage est positif. Elle fait appel à des techniques plus variées, avec des panels d’hématies test beaucoup plus larges.


- Les filles j'ai un souci, j'ai un problème de rhésus négatif et le papa est positif et quand je suis allée chercher mes résultats, la nana m'a dit qu'ils ont été envoyés au médecin, que ce n'est pas grave mais moi je sais que c'est assez grave cette histoire des R.A.I, alors j'angoisse un peu ...Quelqu'un connaît ces problèmes ??

- Oui je connais. Je suis rhésus - et mon chéri +, tout s'est bien passé pour le premier, il est rhésus- et cette fois je suis comme toi à surveiller tous les mois. Si les résultats ont été envoyés au médecin, c'est sûrement pour refaire un contrôle. Tu sais, du moment que tu n'as pas de perte de sang, il ne faut pas t'inquiéter.

- J'ai le même problème que toi. Il faut savoir que si tu as eu une injection  "anti d " celle-ci peut rendre positif tes résultats de laboratoire pendant au moins 2 mois.
J'ai eu le cas après une injection " anti d ", mes résultats de laboratoire ont été renvoyés en centre de transfusion sanguine pour analyse complémentaire et les résultats m'ont dit que la positivité n'était due qu'aux résidus de la piqûre.
Voilà pas simple à formuler par écrit j'espère que ça peut t'aider.
Bon courage

- Quand tu fais une injection anti d, c'est normal que tes RAI soient positifs, moi j'ai eu ça l'année dernière, pour mon fils; j'avais perdu un peu de sang et ils m'ont fait une injection anti d et mes RAI ont été positifs, pendant au moins deux mois.

- Je suis également de rhésus négatif et mon homme est  + et je suis enceinte de 5 mois et demie et je n'ai pas de problème. En fait, si tu es enceinte du premier il n'y a pas de problème, c'est pour les suivants que ça risque. C'est durant l'accouchement que tu risques d'échanger ton sang avec celui de bébé et si le sien n'est pas du même rhésus que le tien, ton corps va fabriquer des anticorps. Et au cours des grossesses suivantes, cela risque de finir par des fausses couches...

 

 

 



Doppler des artères cérébrales pour le fœtus:

 

 

Le Doppler des artères cérébrales possède une valeur diagnostique élevée pour la souffrance fœtale dans une population à très haut risque.



Diabète gestationnel

A surveiller pour que le bébé ne devienne pas trop gros et n'ait pas de diabète. Sinon il faut faire un régime sérieux.
 

 

Le  test o'sullivan est à faire vers le 6 ième mois. C'est un test pour vérifier que la future maman ne fait pas du diabète gestationnel. Il faut aller au laboratoire à jeun où ils vont  lui faire une première prise de sang puis une autre une heure après lui avoir fait boire  100 g de glucose.



Qu'est-ce qu'une mycose vaginale?
 

La mycose vaginale, ou candidose vaginale, est la colonisation du vagin par des champignons microcopiques de l'espèce Candida albicans. Cette affection n'est pas exactement une maladie sexuellement transmissible, bien que ce champignon puisse éventuellement être transmis par un partenaire sexuel: les candida sont des hôtes normaux de la muqueuse vaginale, au même titre que d'autres micro-organismes. Ils sont normalement présents en faible nombre, et ne donnent aucun symptôme. Ce n'est que lorsque les candida deviennent dominants que les symptômes apparaissent.
 
Cette affection est très fréquente puisque 75 % des femmes développent un jour ou l'autre une mycose vaginale , et que 40-50 % des femmes ont au moins 2-3 épisodes de vaginite au cours de leur vie .


 

Quels sont les symptômes de la mycose vaginale?

 
L'affection se caractérise par certains des symptômes suivants :
 
-    des démangeaisons de la vulve, qui est inflammatoire,  présentant parfois un peu d'œdème;
-    des pertes blanches, d'aspect "lait caillé" ;
-    de petites fissures de la muqueuse vulvaire, souvent très douloureuses;
-    des douleurs lors des rapports sexuels;
-   parfois quelques brulures en urinant (par contact de l'urine avec la muqueuse de la vulve). 


 
 

Quels sont les facteurs qui favorisent les mycoses vaginales?

 
Les facteurs pouvant déclencher des mycoses vaginales sont :
 
-    la prise de médicaments antibiotiques (ceux-ci détruisent les bactéries vaginales, mais sont sans effet sur le candida: la place étant "libre", celui-ci se multiplie et devient dominant);
-    des facteurs locaux: macération, hygiène insuffisante, ou au contraire excessive;
-    des rapports sexuels fréquents non protégés (perturbation du pH vaginal par le sperme?);
-    le troisième trimestre de la grossesse, et les semaines suivant l'accouchement;
-    le port d'un stérilet;
-   certaines pilules contraceptives;
-  certaines maladies: diabète, hypothyroïdies, maladies immunitaires, infection par le VIH.
 
 

Comment diagnostique-t-on une mycose vaginale?

 
Le médecin réalisera un examen gynécologique complet, avec pose d'un spéculum et toucher vaginal. Les symptômes décrits par la patiente, l'aspect des pertes et de la muqueuse vaginale peuvent suffire à faire le diagnostic.
 
Il est toutefois souvent nécessaire de confirmer les données de cet examen clinique, par un examen complémentaire: le prélèvement cervico-vaginal. Celui-ci est réalisé en laboratoire d'analyses médicales : la patiente est installée en position gynécologique, un spéculum est introduit dans le vagin, et les pertes vaginales sont prélevées au niveau du col et du vagin à l'aide d'un petit écouvillon (l'examen est indolore). Un "examen direct" peut être réalisé immédiatement au microscope, qui pourra confirmer la présence du candida albicans. Les pertes sont par ailleurs mises en culture, et quelques jours plus tard le résultat de la culture est disponible.
 
L'intérêt de cet examen est :
 
-    de confirmer le diagnostic de mycose vaginale;
-    surtout, de rechercher une autre infection associée, en particulier une maladie sexuellement transmissible qui peut être masquée par les symptômes de la mycose. Cela explique pourquoi, dans certains cas, votre médecin ajoutera au prélèvement un bilan sanguin (recherche d'une infection par le VIH, d'une syphilis, d'une hépatite B...) et parfois un examen urinaire.
 
Fréquemment, il arrive que le médecin demande à sa patiente d'aller faire un prélèvement et, en attendant les résultats, conseille un traitement par ovules vaginaux. Il est très important, si un tel prélèvement doit être fait, de ne mettre aucun ovule vaginal avant la réalisation du prélèvement (par contre ils peuvent être mis après sa réalisation, en attendant le résultat). De même, il ne faut pas pratiquer de toilette vaginale avant le prélèvement .


 

Quelles sont les complications des mycoses vaginales?

 
Les mycoses vaginales sont rarement sources de complication. Le principal problème est la récidive, parfois assez fréquente, qui impose de rechercher soigneusement avec votre médecin; les facteurs favorisants  en cause.


 

Comment traite-t-on une mycose vaginale?

 
Lorsque la mycose vaginale est isolée (pas d'autre infection associée), le traitement est simple et repose sur un traitement local, que vous prescrira votre médecin: ovules anti-mycosiques, crèmes locales, pendant quelques jours.
 
En cas de mycose récidivante, il faut parfois renouveler cette prescription locale à intervalles réguliers, ou associer un traitement par voie orale.


 

Quelles précautions pour éviter une mycose vaginale?

 
Pour éviter les mycoses vaginales ou leur récidive, un certain nombre de recettes sont à connaître:
 
- Éviter les endroits chauds et humides (piscines, jacuzzi);
- Préférer les douches aux bains, sécher soigneusement la région vulvaire (au besoin au sèche-cheveux);
- Laver les sous vêtements à 70°C au moins;
- Éviter les vêtements serrés, synthétiques, les déodorants, les sprays, savons parfumés;
- Utiliser des savons peu décapants, éviter les gels douche.
-
Éviter les antibiotiques lorsqu'ils ne sont pas indispensables (NB: la plupart des bronchites sont virales et ne nécessitent aucun traitement antibiotique!)
- Lorsqu'un traitement antibiotique est nécessaire, mettre un ovule vaginal contre mycoses à la fin du traitement antibiotique;
-    Utiliser des ovules faiblement dosés en œstrogènes.
-    Utiliser des préservatifs.
-    Utiliser des ovules contenant des bactéries saprophytes vaginales.
- Dépister, et bien équilibrer un éventuel diabète.

 

 


Le fibrome gêne-t-il la survenue d’une grossesse ?


Oui et non… Certains fibromes, développés à l’intérieur même de la cavité utérine, jouent par exemple un rôle de corps étranger qui  gêne la survenue d’une grossesse : ils s’accompagnent parfois d’avortements à répétition. Mais la plupart des fibromes se développent dans la paroi musculaire, ou vers l’extérieur de l’utérus, et ne gênent nullement le développement d’une grossesse.



Le fibrome gêne-t-il le déroulement d’une grossesse ?

Dans l’ensemble non : l’immense majorité des grossesses développées sur utérus fibromateux se déroule normalement. Dans certains cas, la déformation de la cavité utérine due au fibrome peut être responsable d’implantations anormales du placenta, justifiant une surveillance accrue, ou d’anomalies de présentation de l’enfant au moment de l’accouchement.

Le fibrome contre-indique-t-il la contraception orale ou le traitement hormonal substitutif de la ménopause ?

Bien que les œstrogènes favorisent le développement des fibromes, il n’a pas été observé que la prise d’une contraception orale (oestroprogestative, ou progestative pure) ait d’influence sur l’évolution d’un fibrome. Il en est de même du traitement hormonal substitutif de la ménopause.





Le fibrome utérin est une tumeur bénigne du corps de l’utérus.
 
 

C’est une prolifération de fibres musculaires, plus ou moins localisée, responsable d’une augmentation de volume, ou d’une déformation de l’utérus. Le fibrome utérin est une affection bénigne, qui ne se cancérise jamais. En revanche, il peut augmenter de volume plus ou moins rapidement, et peut entraîner certaines complications. Son traitement est parfois nécessaire, médical, ou chirurgical.



Quelle est la fréquence des fibromes utérins ?

Elle est mal connue, car probablement 50% environ des fibromes ne donnent aucune manifestation particulière. C’est en tous cas une affection banale.



Quels sont les facteurs favorisant un fibrome ?

Des facteurs hormonaux interviennent : les œstrogènes (une des hormones féminines naturelles) favorisent leur développement, comme en attestent l’augmentation de volume des fibromes lors de certains traitements oestrogéniques, et la réduction de leur volume après la ménopause.

Mais d'autres facteurs jouent un rôle : facteur familial et génétique ( les femmes  noires sont plus exposées ), obésité, âge des premières règles inférieur à 12 ans.

La survenue d’une ou plusieurs grossesses diminue le risque de fibrome.



A quelle occasion découvre-t-on un fibrome utérin ?

· Un fibrome peut être responsable de sensation de pesanteur pelvienne.

· Plus souvent, il est découvert à l’occasion de saignements. En général, il s’agit d’une augmentation de la durée et de l’abondance des règles : on parle de ménorragies. La survenue de saignements en dehors des règles (on parle alors de métrorragies), même chez une personne connue pour porter un fibrome, impose toujours de consulter un médecin car un fibrome ne doit en principe pas provoquer de saignement en dehors des règles.

· Un fibrome peut également être découvert à l'occasion d’une anémie : les règles abondantes, pendant plusieurs années, peuvent en effet induire progressivement une chute du taux sanguin de globules rouges.

· Il peut être parfois remarqué par la patiente elle-même, qui perçoit une masse abdominale, ou une modification du volume de son abdomen.

· Il peut être diagnostiqué à l’occasion d’une complication d'un autre ordre.

· Enfin, le plus souvent, le fibrome ne donne aucun symptôme, il est découvert fortuitement lors de l’examen gynécologique.



Comment diagnostique-t-on un fibrome ?

· Le plus souvent, l’examen gynécologique effectué par votre médecin suffit à poser le diagnostic de fibrome. Lors du toucher vaginal, le médecin apprécie le volume et la forme de l’utérus.

· L’échographie pelvienne, examen indolore, permet de mieux apprécier les dimensions et la forme d’un fibrome, et d’éliminer les autres hypothèses diagnostiques.

· Certains fibromes, développés à l’intérieur de la cavité utérine (fibromes sous-muqueux), doivent être explorés par hystérosocopie (introduction d’un petit endoscope par le col de l’utérus).



Le fibrome peut-il se compliquer ?

Rappelons que la majorité des fibromes ne donnent jamais aucun symptôme. Toutefois, outre les signes de découverte mentionnés (pesanteur pelvienne, ménorragies, anémie), certaines complications propres au fibrome existent.  

Elles sont rares :

· La nécrobiose aseptique est une nécrose localisée du tissu fibromateux, due à sa mauvaise vascularisation. Elle se traduit par une douleur subaiguë ou aiguë, une fièvre, une altération de l’état général.

· La torsion d’un fibrome peut se produire lorsque le fibrome est pédiculé : douleur aiguë, survenant par crises, puis vite permanente, avec troubles digestifs, nausées, vomissements, ballonnement abdominal.

· Très rarement, le fibrome peut entraîner des compressions des organes de voisinage, en particulier de l’uretère (dilatation urétérale, retentissement sur le rein en amont).



Faut-il traiter un fibrome ?

Un fibrome qui ne donne aucune manifestation clinique, et qui ne risque pas de se compliquer (torsion, compression), ne justifie aucun traitement. Votre médecin en assurera la simple surveillance régulière par l’examen clinique et éventuellement par l’échographie.



Existe-t-il un traitement médical ?

Il n’existe pas à proprement parler de traitement médical des fibromes. Les dérivés de la progestérone peuvent avoir une action sur les manifestations du fibrome, en réduisant l’abondance des saignements. Ces médicaments n’ont pas d’effet sur le volume ou l’évolution du fibrome, et n'ont donc pas à proprement parler d'indication dans le traitement des fibromes. On peut utiliser, notamment avant une chirurgie, des médicaments de la famille des "agonistes de la LH-RH", qui suppriment toute sécrétion d’œstrogènes par les ovaires.



Quand faut-il opérer un fibrome ?


Il faut opérer en cas d’augmentation rapide de volume, de saignements importants ou rebelles, de complications. On opère aussi les gros fibromes, et ceux dont le siège expose à des complications : fibromes sous-muqueux (développés vers l’intérieur de la cavité), exposant à des saignements, à des risques de torsion, fibromes risquant de comprimer un uretère.

Date de création : 15/01/2008 • 08:19
Dernière modification : 02/05/2014 • 20:37
Catégorie : Santé au quotidien
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