Sur ces sept merveilles nouvellement désignées, nous les avons toutes visitées :
La grande muraille de Chine
La grande muraille de Chine remonte au 3 e siècle avant JC. Ce rempart long de plus de 3 000 km servait à protéger la Chine des invasions.
Nous en avons escaladé une grande partie et en haut il y avait une boutique ambulante vendant des souvenirs. Nous avions acheté un Tshirt sur lequel était écrit : " We've have done it, nous l'avons fait " !!!
Le mausolée du Taj Mahal
La cité troglodyte de Pétra en Jordanie... Qui m'a particulièrement émerveillée
Le Colysée de Rome
Les ruines Incas du Machu Pichu au Pérou. J'ai eu un certain plaisir à me promener dans ces ruines étranges qui soulèvent l'admiration...
L'ancienne cité maya de Chichen-Itza
Chichén Itzá est un complexe mondialement connu de ruines mayas situé dans la péninsule du Yucatán, au Mexique. Une immense pyramide à degrés, appelée El Castillo, domine les 6,5 km² de l'ancienne cité, qui a prospéré d'environ 600 ap. J.-C. jusqu'au XIIIe siècle. Des sculptures graphiques en pierre peuvent être observées sur diverses structures comme le terrain du jeu de balle, le temple des guerriers et le mur des crânes.
Ainsi que les pyramides de Gizeh, la " merveille du monde d'honneur ". Par contre là, j'ai été déçue. Elles sont moins impressionnantes dans la réalité, et le site est mal protégé puisque la ville les côtoie de plus en plus....Leur beauté est dans leur résistance au temps et leur symbolique.
La beauté contribue lorsqu’elle est perçue, à révéler nos sensations les plus profondes, des parcelles de notre personnalité. La beauté des paysages, les horizons immenses me laissent admirative et prêtent à la rêverie, à la philosophie, à la sagesse.
Le Christ Rio de Janeiro Brésil
Le colosse de Rhodes Grèce
Ephèse Turquie
Egypte pyramides
Lac de Tiberiade
Pont Brooklin New York
Empire State building
Ile de Pâques
Autres merveilles du monde, réputées
Le tapis persan
Le tapis persan est un élément essentiel et des plus distingués de la culture persane, son tissage est devenu un art. On le fait remonter à l'Âge du bronze.
Le luxe auquel est associé le tapis persan fournit un contraste saisissant avec ses débuts modestes parmi les tribus nomades de Perse. Le tapis était alors l'article nécessaire contre les hivers rudes. Depuis, il est devenu un mode d'expression artistique par la liberté qu'autorise notamment le choix des couleurs vives et des motifs employés. Les secrets de fabrication sont passés de génération en génération. Les artisans utilisaient les insectes, les plantes, les racines, les écorces et d'autres matières comme source d’inspiration.
À partir du XVIe siècle, la fabrication des tapis s'est développée jusqu'à devenir un art à part entière.
Le cinéma
Avec un budget avoisinant les 45 millions de dollars " La Cité interdite " est le film le plus cher du cinéma chinois
L'intrigue de La Cité interdite se déroule pendant la dynastie des Hou Tang. S'étalant de l'an 923 à 936, cette période montre que l'histoire chinoise a été marquée par la corruption du gouvernement et la guerre.
Tableaux et objets d'artistes et d'artisans du monde
aperçus au cours des voyages
Objets d'art par pays
Afrique du Sud
Louis-Michel Thibault ( 28 septembre 1750 - 15 novembre 1815 ) était un architecte et un ingénieur français, émigré en Afrique du Sud.
De 1786 à 1790, Thibault dessine tous les nouveaux bâtiments publics de la colonie d'abord seul puis à partir de cette date en association avec le sculpteur Anton Anreith et l'architecte Hermann Schutte.
En 1795, Thibault est ingénieur militaire en chef de la colonie du Cap. Durant les dernières années de sa vie, il est affecté à la surveillance de la construction des demeures situées sur la route entre Le Cap et Simonstown.
Quelques réalisations architecturales :
- Le Drostdy de Graaff-Reinet, ( 1804-1805 ou 07 ) Manoir de Groot Constantia rénové par Louis-Michel Thibault
- Le perron surmonté d'une marquise du château du Cap
- Le Loge maçonnique de Bonne Espérance ( 1801-03 ),
- La Maison des douanes ( 1814 ), Le Cap
- La Maison des esclaves convertie en cour suprême ( 1814-1815 ) puis en musée de l'histoire culturelle, Le Cap
- La Facade du manoir Tokai, Constantia (1795)
- Koopmans-De Wet House, Cape Town
- Groot Constantia ( rénovation de la façade en 1791 )
Dans les arts Sothos, l''utilisation de la corne est fréquente pour réaliser des objets.
La pointe de Corne blonde ( cornes de vaches d'Afrique du Sud ) est un matériau exceptionnel. Travaillés en pleine masse, les objets en Corne sont tous uniques et très différents les uns des autres. On peut faire des manches de couteaux, des pipes...
Peintures Bushmen :
Leurs ancêtres ( le peuple san ) d'il y a 25 000 ans ont peint sur les parois des grottes des peintures rupestres illustrant la collecte du miel sauvage, des scènes de chasse qui sont de la même époque que les peintures rupestres préhistoriques d'Europe. On y voit aussi des hommes armés de massues et d'arcs, des prédateurs ( léopards )... Jusqu'à la fin du XIXe siècle, ils ont continué à peindre ainsi. Certaines zones sont jonchées de pierres gravées où l'on retrouve toute la faune de la région. 2 700 peintures rupestres très anciennes décrivent la vie des Bushmen et des animaux qui les entourent. Les plus anciennes peintures datent de 2000 ans à 5000 ans.
Les perles jouent un rôle considérable dans l’ornementation vestimentaire zoulou. Elles servent à confectionner les « minijupes » portées par les jeunes filles qui dansent devant le roi lors de la cérémonie des roseaux. Ils utilisent aussi dans leurs parures des coquilles d'œufs, des œufs d'autruches décorés qui proviennent d'une ferme d'Afrique du Sud...
Le travail des perles
La forme d’expression la plus traditionnelle et la plus répandue chez tous les peuples noirs sud-africains, en particulier chez les Ndebeles, concerne le travail des perles. Encore pratiquée dans les campagnes et dans certains bidons villes, c’est tout de même une tradition relativement récente puisque les premières perles de verre furent introduites en Afrique par les marchands arabes. Les Anglais commencèrent à en faire commerce dans la province du Cap en 1780. Colliers, bracelets, boucles d’oreilles, broches et ornements divers ne sont pas seulement des bijoux décoratifs, ils ont parfois une signification bien précise.
On peut trouver aussi des statuettes, des œufs en stéatite ( pierre à savon et pierre des artisans par excellence ), en serpentine. La serpentine n'est pas une espèce minérale mais une famille de minéraux du groupe des silicates. Leur coloration olive ainsi que leur aspect souple et écailleux est très utile. Le terme générique de serpentine couvre toutefois une large palette de minéraux.
Les œufs d'Autruche décorés proviennent d'une ferme d'Afrique du Sud.
Les carreaux d'Afrique du Sud servent à répandre la civilisation.
Le cénotaphe qu'un rayon de soleil éclaire à midi le 16 décembre. Les Afrikaners ont érigé entre 1937 et 1949 un monstre de granit sur le modèle des murailles du Grand Zimbabwe. Sur les quatre faces du cube, se trouve une frise de 54 chariots. Avec ses 92 m de long sur 2,3 m de hauteur, ce bas-relief serait la plus grande frise de marbre du monde. Toute l'histoire du grand Trek défile, avec, bien sûr, l'épisode célèbre de la Blood River ( rivière de sang ) , une bataille qui vit 530 Bœrs l'emporter sur plus de 12 000 Zoulous. On peut monter jusqu'au balcon, d'où l'on aura une vue panoramique sur Pretoria. Dans la crypte, il faudra se pencher sur un cénotaphe en granit contenant symboliquement les restes des héros du grand Trek et portant l'inscription : « Ons vir jou, Suid-Afrika » ( Nous tous pour toi, Afrique du Sud ). Chaque année, le 16 décembre à midi - jour de la bataille de la Blood River -, les lettres sur la pierre s'éclairent d'un rayon de soleil. Au sein de la crypte, une torche désignée comme le symbole de la « lumière de la civilisation » brûle depuis 1938.
A Mossel Bay, la Maison des artistes
Au cap Agulhas
Albanie
L'Albanie vénitienne est le nom donné aux anciennes possessions vénitiennes en Albanie. Elles ont été influencées par l'art vénitien.
Argentine
Le musée national des beaux-arts d'Argentine ( MNBA ) est situé à Buenos Aires. Le patrimoine du musée atteignait en 2005 : 12 713 œuvres ( qui comprennent entre autres : des peintures, des sculptures, des tapisseries... ).
Sont aussi également importants en Argentine, les éléments de vannerie de fibres végétales, surtout dans le Nord-Ouest, une des régions de l'Argentine les plus riches en artisanat : tapis en tissus rustiques, sculptures en bois de cactus à la Quebrada de Humahuaca, céramique noire à Cafayate...On trouve aussi des céramiques dans le nord tropical.
Les Wichi, aborigènes du Chaco Salteño dans le nord Ouest de l'Argentine s'inspirent de la nature pour créer. Exemple : le blanc de leur oeuvres provient des os de vache...
Le Musée paléontologique Egidio Feruglio conserve les vestiges du patrimoine paléontologique de la Patagonie qui est l'un des plus importants d'Amérique du Sud.
Brésil
Au parc des ruines de Rio de Janeiro
Attraction touristique de la ville, un escalier a la particularité d'être orné, sur toute sa longueur, de plus de 2 000 carreaux de faïence venant de 120 pays différents. Il a été réalisé à l'occasion de la coupe du monde de football de 1994. L'escalier est une œuvre de l'artiste d'origine chilienne Jorge Selarón ( 1947-2013 ), résident du quartier et arrivé au Brésil en 1983. Il a décoré plusieurs lieux publics de Santa Teresa et de Lapa.
L'escalier Selarón, également connu sous le nom d'escalier du couvent de Santa Teresa, est situé entre les quartiers Santa Teresa et Lapa de la ville de Rio de Janeiro.
L'escalier Selarón fait 125 mètres de longueur et comporte 215 marches.
Escadaria Selaron : l'escalier couvert de céramiques
L'intérieur de la cathédrale de Rio
Devant la cathédrale
Intérieur du couvent de Saint Antoine ( Santo Antonio )
Balade à la découverte de l'art de rue de Rio ... Magnifique théâtre municipal ou plutôt c'est l'opéra de Rio de Janeiro.
Mon oncle de J. Tati
1958 : Plaques d'Or du meilleur film et du Meilleur Acteur, Plaques d'Argent du meilleur scénario et de la Meilleure Musique au Festival du Cinéma Français, à Rio de Janeiro
1959 : Meilleur Film, Meilleure Musique et Meilleure Photo, de la part des Critiques Brésiliens
Maison du Brésil
Histoire de la maison : Un bâtiment signé LE CORBUSIER
La Maison du Brésil, dont la construction fut financée par l’Institut brésilien d’études pédagogiques, a été inaugurée le 24 juin 1959. Au départ, sa conception avait été confiée au grand architecte brésilien Lucio COSTA. Ce dernier fit appel à son ami LE CORBUSIER, déjà auteur de la Fondation suisse, pour l’aider à développer le projet. Mais ce dernier modifia si profondément l’esquisse initiale que Lucio COSTA lui abandonna la paternité de la maison !
Le courant architectural moderniste de LE CORBUSIER et Lucio COSTA s’est notamment illustré lors de la construction de la nouvelle capitale du Brésil, Brasilia. L’un des joyaux de la Cité internationale.
La Maison du Brésil est l’une des œuvres architecturales les plus marquantes du XXe siècle. Elle se présente comme une barre d’habitation de cinq étages reposant sur sept portiques en béton, dont la façade est traitée en loggias colorées. Sous la barre des logements, un volume indépendant installé en oblique abrite les espaces communs, les bureaux et l’appartement de la direction.
L’édifice a été inscrit à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques le 4 novembre 1985.
Dégradée par le temps et l’absence d’entretien, la Maison du Brésil a été fermée en 1997. Les architectes Bernard BAUCHET et Hubert RIO ont été chargés de sa réhabilitation. Les travaux, lancés en 1999, ont été menés en liaison étroite avec la Fondation LE CORBUSIER et l’architecte en chef des monuments historiques, Benjamin MOUTON. La maison a rouvert ses portes à la rentrée 2000.
Lors des travaux de réhabilitation, une chambre historique avec son mobilier d’origine signé Charlotte PERRIAND a été reconstituée.
Canada
Chili
Ile noire : la tombe de Pablo Neruda
Santiago palais de la Moneda, statue de Salvador Allende et phrase qu'il a écrite
Chine
Il y a à Pékin un quartier des calligraphes et des antiquaires.
Il est possible de demander une initiation à la calligraphie chinoise. A la fois écriture et peinture, pratique spirituelle et exercice de santé la calligraphie tient depuis la plus haute antiquité, une place privilégiée au sein de la civilisation chinoise.
Le temple du ciel à Pékin
Huitres perlières
En 2013, 95 % des perles du marché sont produites en eau douce en Chine. Les perles d'eau douce ou perles de nacre.
Les perles faites de la nacre de mollusques à coquilles sont des perles semi-précieuses.
Le traitement le plus courant consiste à plonger la perle dans une solution contenant un sel d’argent comme le nitrate d’argent. La perle de culture absorbe le précipité d’argent qui est ensuite noirci par exposition à la lumière ou à un gaz, le sulfite d’azote. La couleur ainsi obtenue devient permanente et ne se délave pas.
Au palais d"été
Visite d'une fabrique de cloisonnés, art ancestral de la région de Pékin. Vers Shanghaï, visite d'une fabrique de soie.
EMAILLAGE DS FOUR 800 °
Le cloisonné est une technique de fabrication de vase, bijoux et d’autres nombreux objets et accessoires de décoration en émail.
C’est une des techniques artisanales les plus raffinées de la culture chinoise, qui remonte à la dynastie des Yuan ( 1271-1369 ), mais principalement celle des Ming ( 1368-1644 ), où les œuvres étaient collectionnées et offertes aux familles royales.Tout est fait à la main, pièce par pièce. Chaque résultat est unique.
Cette fabrication est très élaborée et suit de nombreuses étapes précises.
La troisième étape est tout simplement le remplissage de ce qui a été fait sur l’objet : l’émaillage.
C’est de la poudre minérale de différentes couleurs qui va tout simplement colorer le dessin.
On va chauffer le résultat à presque 1 000°C.
Après le chauffage, le produit est placé dans un four jusqu’à ce que l’émail se rétracte avec la chaleur.
La cinquième étape soit l'ultime étape sera le polissage avec une pierre meulière et du charbon de bois
Côte Ivoire
Cuba
Les artistes trouvent leur inspiration dans les émotions de la vie de tous les jours.
Mariano Rodriguez ( 1912-1990 ) : Guajiros; Abela : milicias campesinas; et Cabrera Moreno ( 1923-1984 ) : Guajiros. Ils représentent des paysans, leurs chapeaux... Tout est dans le jeu des ombres et ds lumières..
PEINTURES MUSEE BACARDI
Vous pourrez contempler des objets très variés comme une collection d’armes, des peintures de l’école espagnole du costumbrismo et même la seule momie égyptienne de l’île de Cuba. Le musée, qui a été pensé en 1899 mais dont le bâtiment n’a pas été construit qu’en 1922, est constitué de trois salles d’exposition qui correspondent avec les trois étages du bâtiment.
Au rez-de-chaussée se trouve la Salle d’Archéologie, où vous pourrez observer de différents objets appartenant aux cultures mésoaméricaines et précolombiennes, ainsi que d’autres objets intéressants tels que deux momies péruviennes et une momie égyptienne.
Au premier étage, se trouvent les objets appartenant à la période qui va de la colonisation à la République. On appelle cette salle la Salle d’Histoire.
Enfin, le second étage, qui accueille la Salle d’Art, vous offre l’opportunité de contempler des pièces magnifiques d’artistes nationaux et internationaux.
Au musée Emilio Bacardi de Santiago de Cuba est exposée une statue équestre de saint Jacques. À l'origine, en 1823, il s'agissait d'une statue du roi Ferdinand VII qui décorait une des places du centre ville. On décida à Santiago de Cuba de supprimer l'effigie royale ou mieux de la convertir en statue de saint Jacques, soldat du Christ. On remplaça la couronne par un chapeau de type "panama", on remodela les habits et on fit brandir au cavalier, d'un côté une banderole comme Jeanne d'Arc et de l'autre une épée. En 1833, Ferdinand VII mourut.Le premier soulèvement sérieux d'indépendance de cette colonie espagnole se produisit en 1868. Les autorités fidèles à l'Espagne trouvant l'aspect du saint apôtre trop révolutionnaire, trop "mataespagnols" avec le devant de son chapeau redressé comme les insurgés, décidèrent de déboulonner la statue et de la remiser dans la prison municipale (sic). Plus tard, elle passa à la cathédrale puis fut sauvée par Emilio Bacardi en fin 1888 dans son Musée de Santiago de Cuba où elle se trouve encore.
À travers les rues de Santiago
"Si vous vous promenez dans les rues de Santiago de Cuba, vous sentirez dans chaque pâté de maisons, coins, maisons et même sur les pierres et les murs, l'histoire du passé et du présent."
Le projet de la ville, des rues et de leurs noms, s'inspire de la vie et de l'œuvre de l'illustre fils de la ville, Don Emilio Bacardí et Moreau, qui, dans les premières décennies du siècle dernier, ont dit aux jeunes qu'ils n'oublient pas que renouveler à tout moment la mémoire de ceux qui ont été nos pionniers avec gloire est un devoir..
Sara Inés, profonde connaisseuse de la vie d'Emilio Bacardí, transmet l'enthousiasme, le souci d'investigation et la puissance créatrice à ceux qui collaborent au sauvetage de l'histoire des rues. Ce projet culturel a également été dédié aux chroniqueurs de Santiago Rolando González Rodríguez et Ramón Cisneros Justiz.
Espagne
Les peintures et les gravures de Goya : la série des désastres de la guerre... Comment des choses aussi horribles peuvent -elles être en même temps aussi belles?
Éthiopie
Des panneaux peints, d'une grande finesse, évoquent la vie du Christ et des saints
De saints cavaliers éthiopiens, aux yeux démesurément ouverts.
Au Musée Archéologique d'Addis Abeba
La peinture éthiopienne est fortement marquée par le christianisme orthodoxe éthiopien.
À partir du XIVe et XVe, la peinture évolue, les couleurs se raffinent.
Au début du XVIIe, les couleurs naturelles utilisées sont le vert, le jaune, le rouge, le gris, le marron et le bleu. Ces nouvelles tendances se manifesteront également dans les manuscrits, tels que ceux de la collection des Miracles de la Vierge.
Après 1730, l'art pictural perd progressivement son élégance et son aspect raffiné et tend vers une polychromie plus criarde. Les monastères du lac Tana ont des peintures aux couleurs vives.
Notre guide a cité la saponaire. La saponaire n’est pas en principe une plante tinctoriale mais sa particularité est sa couleur. Elle présente souvent une fleur blanche.
On peut en trouver des roses. Elle est constituée d'un rhizome de couleur orangée.
Cloche en pierre de douille d'obus vue au Musée. La partie supérieur d'un obus se nomme la cloche.
Une enfilade de trois petites pièces servent d'atelier à Asmeraw dans une ruelle cabossée de Mekele, à quelque 600 kilomètres au nord d'Addis Abeba et environ 120 kilomètres de la frontière érythréenne. Dans son atelier aux murs défraîchis au fond d'une ruelle poussiéreuse du nord de l'Ethiopie, Azmeraw Zeleke recycle des douilles d'obus qui ont servi pendant la guerre contre l'Érythrée, pour les transformer en machines à café " made in Ethiopia ".
D'autres en font des cantines en cuivre de 18 cm.
Finlande
Helsinki monument Sibelius
France
Le Corbusier ou cité radieuse appelée par les marseillais la maison du fada.
Le bâtiment a été construit par le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme entre 1947 et 1952, après la seconde guerre mondiale. Il a dès 1964 mis sur la liste des immeubles à protéger. En 1966, et en 1995 il a été classé Monument historique pour certaines parties.
Certains couloirs sont des rues. A l'image d'un paquebot, l'image présente un jardin d'hiver, des services et commerces de proximité. Le toit-terrasse est un espace de loisirs avec un bassin pour les enfants, de sports et de culture. On y trouve même une école et sa cour de récréation. Cet espace rêvé par Le Corbusier, peu à peu tombé en désuétude renaît grâce à des initiatives. Le designer Ora ïto a reconverti le toit-terrasse en centre d'art contemporain. Tout en s'attachant à redonner son caractère originel à l'œuvre du grand architecte, le Mamo ( Marseille Modulator ), ouvre ses portes sur l'exposition du plasticien Xavier Veilhan.
Le Palais Longchamp musée des Beaux Arts est construit sur les plans de l'architecte Espérandieu. Il a été inauguré en 1869 pour célébrer l'arrivée de la Durance à Marseille. Les salles abritent l'un des ensembles les plus importants de Pierre Puget. On peut y admirer des pièces originales ou des copies moulées de ses œuvres dispersées. Ses peintures sont illustrées par deux toiles religieuses de 1652 et 1653, les baptêmes de Clovis et de Constantin. Son génie de sculpteur est révélé par de somptueux marbres comme la peste de Milan. Enfin le faune est la pièce la plus emblématique, inspirée par l'art de Michel Ange et la sculpture antique.
Quatre siècles de l'histoire de l'art du 16 e au 19 e s'offrent au visiteur. les plus grands maîtres italiens et français : Greuze, Rubens ( chasse au sanglier ), Pierre Puget, Courbet, Corot, Millet, Puvis de Chavannes...
Grèce
Inde
Miniature
Iran
Natanz potier
Israël
A Bethléem
Italie
Francesco Jerace
1853-1937 Peintre et sculpteur italien.
Frère du sculpteur Vincenzo et de Gaetano le peintre, oncle du sculpteur Fortunato longo.
Il fait ses études avec l'aide de son grand-père maternel, Francesco Morani et en 1870, il s'inscrit à l'institut des arts de Naples. Son œuvre oscille entre classicisme et naturalisme napolitain Auteur de nombreuses sculptures en Italie dont une dans le " Duoma " de Reggio di Calabre.
A Reggio di Calabre
Pise : des chef-d'œuvre de l'architecture médiévale
Fontaine de Trevi à Rome
Riace: Leurs armes ont aujourd'hui disparu mais sont aisément imaginables: un bouclier, une épée
Japon
Les jardins japonnais
Ne pas manquer l'Araignée de Louise Bourgeois, superbe de jour comme de nuit. Vous ferez alors connaissance avec « Maman », cette araignée monumentale aux lignes élancées; mais rassurez vous, il s'agit d'une sculpture de bronze réalisée le 25 Avril 2005, par la Franco-américaine Louise Bourgeois (1911-2010).
Les visiteurs de Roppongi Hills ont adopté la belle aranéide et ont pris l'habitude de se donner rendez-vous sous son impressionnante envergure. Située au centre de la Place Roku Roku et au pied de la tour Mori, elle symbolise l'esprit du lieu : un espace comparable à une toile, où tout est connecté dans un esprit épuré.
Le Mori Art Museum expose des artistes contemporains de renommée mondiale tels le plasticien chinois Ai Weiwei ou le designer nippon YUSHIOKA Tokujin.
Kevin Johio Lucas Rehn Eires, plus connu sous son nom de scène Yohio, est un auteur-compositeur-interprète suédois d'expression japonaise, né le 12 juillet 1995, à Sundsvall. Il s'est d'abord fait connaître au Japon pour ensuite devenir célèbre en Suède où son album Break the Border est arrivé numéro 1 des ventes.
Laos
Le paysage culturel de Champassak, y compris l'ensemble du temple de Vat Phu, représente une zone de paysage planifiée remontant à plus de mille ans et remarquablement bien conservée. Afin d'exprimer la conception hindoue des rapports entre la nature et l'homme, il a été façonné selon un axe compris entre le sommet de la montagne et les rives du fleuve dans un entrelacs géométrique de temples, de sanctuaires et d'ouvrages hydrauliques s'étendant sur quelque 10 km. Le site comprend aussi deux villes anciennes, construites sur les rives du Mékong et la montagne de Phou Kao, l'ensemble représentant un processus d'aménagement s'étendant sur plus de mille ans, du Ve au XVe siècle, associé surtout à l'empire Khmer.
De plus, d’autres ruines khmères, proches de Vat Phu, sont accessibles : les temples de Nang Sida et Tao Tao, le temple de Tomo ( Huei Tomo ou Oubmong ) de l’autre côté du Mékong.
Sur la crête, un peu au nord du complexe, un monolithe naturel haut de 15 m évoque la forme d'un linga, symbole du dieu hindou Shiva.
Les organes de la génération furent adorés comme des dieux, l'organe masculin fut représenté par la pierre debout, le bâton pointu et le phallus, l'organe féminin par les pierres. Le lingam est le symbole de la création adorée chez les Indiens sous la forme des parties sexuelles de l'homme et
de la femme en état de copulation.
Le lingam est le symbole de la création adorée chez les Indiens et au Laos, ainsi que le prouve l'appareil phallique des cérémonies.... La représentation du sexe féminin parait avoir été moins répandue, peut-être à cause de l'infériorité dans laquelle la femme a été généralement tenue
Lettonie
L'Art nouveau à Riga correspond à une période architecturale du début du XXe siècle qui a vu la réalisation dans la vieille ville médiévale (Vecriga).
Macédoine
LA CATHEDRALE STE SOPHIE et sa GALERIE DES ICONES
Cette galerie est le joyau des musées de la République de Macédoine. Elle ne réunit qu'une soixantaine d'icônes dans deux salles. Mais il s’agit là d’une sélection des images les plus précieuses et les plus marquantes de l’école d’Ohrid. Peintes du XIe au XIXe siècle, elles représentent le « best of » des 800 icônes byzantines et postbyzantines subsistant dans la région. Avant la visite, vous pouvez aussi lire l'encadré « Signification de l'icône ».
Madagascar
Les sculpteurs de pierre à Madagascar.
Mali
Dessins sur la falaise chez les Dogons
Maroc
L'Islam est aussi à l'origine d'une décoration picturale. Dans les arts musulmans si peu figuratifs, la nature n'apparaît que sous forme stylisée. Par contre la décoration géométrique abonde et les hauts murs, les plafonds sont en bois volontiers travaillés. L'art s'adapte à l'ornementation, il s'intellectualise et pousse à la réflexion.
Des balcons sculptés s'avancent avec des moucharabiehs.
Mexique
L'art et la littérature du Mexique. C'est un pays doté d'une vieille culture.
Les Indiens Wixaritari, plus connus sous le nom de Huichol, vivent dans le sud-ouest du Mexique. Ils sont connus pour leurs exceptionnels talents d'artistes. Leurs rites apparaissent d'une beauté saisissante et raffinée dans leurs tableaux.
Myanmar ( Birmanie )
LA PLAQUE D'OR de certains monastaires coûte cher
La pagode Shwedagon de Rangoon en est un parfait exemple, lors de son dernier lifting, pas moins de 16 000 plaques d'or à 600 dollars pièce
Namibie
Dessins sur parois rocheuses
La dame blanche, connue sous ce nom mais qui représente en réalité un homme, un guerrier.
Gravures de Twyfelfontain
Twyfelfontein offre l'une des plus remarquables concentrations d'art rupestre qui soient en Afrique. Des milliers de peintures et de gravures primitives illustrent les préoccupations des chasseurs de l'âge de pierre
Nicaragua
San Juan de Oriente : Ils vivent de donner forme à la boue... Ils utilisent de la boue dure qu'ils mélangent à l'eau. Le processus se fait en de nombreuses étapes, au moins 15 du point de départ à la finition. Sable, boue et eau sont malaxés comme de la pâte à modeler. Des ouvriers dansent dessus pendant 4 heures. Il faut 4 heures pour faire sécher le tout. Une roue parfois simplement de bicyclette, ( le tour) tournée au moyen du pied lisse, polit la pièce. Il faut ensuite graver, sculpter, perforer, couper, faire ressortir les coloris naturels de la boue, faire cuire au four à 825 ° C, le plus souvent avec une technique à basse température... Puis il faut faire briller de la façon la plus naturelle possible. Les artisans utilisent des oxydes minéraux naturels provenant des couleurs variées de la terre. La pièce perd 70 % de son humidité en 20 jours. Chaque pièce est unique. Certaines suivent la tradition d'autres ont un style plus moderne. Les vases sont essentiellement décoratifs. leur but n'étant pas de retenir l'eau.
Ouzbékistan
Boukhara mosquée Bolo-Haouz
Panama
Boutons en corozo :
C'est un ivoire végétal avec lequel les artisans fabriquent des boutons et de petits objets d'ornement.
Au début du XX es., la Colombie, le Panama et surtout l’Équateur exportaient de grosses quantités de graines de tagua en direction de l’Europe où des ateliers fabriquaient des boutons en ivoire végétal. En 1913, ces deux pays exportèrent quelques 42 000 tonnes de graines.
L’arrivée sur le marché des matières plastiques devait réduire considérablement ces quantités.
Vers les années 70, les Italiens recommencent à s’intéresser à l’ivoire végétal et de grands couturiers français font à nouveau fabriquer à la main ce type de boutons.
Depuis quelques années, des entreprises artisanales et semi-industrielles de ces pays se sont mises à créer des bijoux en tagua.
Chez les Emberas nous avons choisi parmi les objets d'artisanat familial, des colliers et des bracelets. Chaque peuple continue à cultiver ses traditions, qui se retrouvent dans leur artisanat dont les motifs sont généralement inspirés de l'art précolombien. Les Ngabe, issus des régions montagneuses reculées et notamment autour du volcan Baru, sont reconnus pour fournir de valeureux guerriers et des artisans talentueux. Les femmes portent notamment de grandes robes joliment décorées, très colorées, qu'elles portent avec des besaces ornées de formes géométriques. L'art des Kuna Yala dans l'archipel des San Blas au Nord-Est du pays est particulièrement connu à l'étranger pour ses fameux « molas », de l'artisanat textile marqué de superbes designs. Les ventes réalisées auprès des touristes fournissent des revenus substantiels. Les dessins ornent aussi bien les objets que les corps, les Wounaan dans la région du parc de Darien, continuent à se peindre le corps de motifs noir et rouge entrelacés, des couleurs naturelles obtenues à partir de différents végétaux, que ce soit depuis l'achiote, utilisée comme condiment, ou d'une plante appelée Jaguar.
Panama - Centre Artisanat Amador : confection de chaquiras ( cols décorés ), de sandales en cuir, de chapeaux de paille, de vêtements en nagua aux couleurs et aux dessins pittoresques, des sacs tissés en henequén, des molas et des costumes traditionnels sont un échantillon de ce que le centre propose aux visiteurs.
Le mola, est une sculpture sur tissus produite traditionnellement par les femmes amérindiennes Cuna, ou Kuna, ( c'est le nom que leur donnent les étrangers ) du peuple Tulé ( c'est le nom que ce peuple se donne lui-même ), peuple vivant, pour l'essentiel, sur le territoire autonome de Guna Laya à Panama.
Les molas constituent les plastrons et les dossards des tuniques dont se vêtent quotidiennement les femmes Tulé. Ils sont faits de plusieurs couches de tissus de couleurs différentes assemblés par couture : ces tissus sont ensuite découpés aux ciseaux ce qui fait apparaître des dessins par différentiels de couleurs. C'est la technique dite d'appliqué inversé utilisée au XVIe siècle par les Huguenots.
Russie
HERMITAGE ST PETERSBOURG
L'Ermitage à Saint-Pétersbourg est l'un des plus grands musées de peintures et d'antiquités du monde
Fondé en 1764, c'est le plus grand musée du monde en termes d'objets exposés (plus de soixante mille pièces dans près de mille salles tandis que près de trois millions d’objets sont conservés dans les réserves). Avec ses 230 000 m2 de surface, dont 66 000 m2 consacrés aux expositions, il s'agit de l'un des trois plus grands musées d'art du monde aux côtés du Louvre et du Metropolitan Museum. Le musée présente, à côté de nombreuses pièces de l’Antiquité, une collection d’œuvres d’art européen de la période classique
Sénégal
Suède
Jean Sibelius (1865-1957) est la grande figure musicale de Finlande. Sa carrière débute sous les auspices du romantisme national qu'il illustre notamment en adaptant le Kalevala et en composant le poème symphonique Finlandia. Il évolue ensuite vers le modernisme. Au milieu du parc Sibelius, son buste jouxte une imposante sculpture (1967) non figurative due à Eila Hiltunen : plus de 600 tubes d'acier dessinent un orgue géant que le vent soufflant fait chanter sous le bruissement des bouleaux proches.
Thaïlande
Chalermchai Kositpipat né à Chiang Rai a d'abord été peintre. Maintenant il est connu dans le monde entier. Sa spécialité a été la décoration des temples Bouddistes. Il fut choisi pour peindre les murs du Buddapadipa à Londres. Il fallut 4 ans pour finir cet ouvrage.
Un de ses ouvrages récents est le Wat Ron Khun.
Situé à 13 km au sud de Chiang Rai, en Thaïlande, le Wat Rong Khun est communément appelé le temple blanc. Il a été construit par lui : très croyant il a voulu, dit notre guide, s'imposer un karma d'offrandes et de bonnes actions et créer un tribut durable à Rama IX . Ce temple dont il a couvert la plupart des travaux, qui ont commencé en 1996, et des frais, est devenu un des points forts de Chiang Rai.
Le musée d'Oub Kham à Chiang Rai ouvert par Julasak Suriyachai un professeur retraité : sa collection embrasse des objets appartenant ou affiliés au royaume de Lanna : la Thaïlande du nord actuelle et quelques régions de Myanmar du nord-est, de la Chine du Sud Ouest et du Vietnam. Indépendamment des objets de rituel, la collection se compose principalement d'objets utilisés dans les cours royales.
Bouddha Birman : les lobes allongés qui pendent jusqu'aux épaules sont une caractéristique du style Birman ancien, mais pas des plus anciens. Le prince portait dans sa jeunesse de lourdes boucles d’oreilles. Lorsqu’il les retira en devenant moine ascète, ses oreilles restèrent longues et pendantes.
A Chiang Rai, au Musée d'Oub Kham
L'État Shan, ou Union des États Shan, était une subdivision de la Birmanie nommée d'après le groupe ethnique qui y est majoritaire.
L'état Shan est limitrophe de la Chine ( Yunnan ), du Laos ( province de Luang Namtha, dont il est séparé par le Mékong) et de la Thaïlande (province de Chiang Rai, province de Chiang Mai et province de Mae Hong Son).
La collection du Musée Oub Kham, comprend des trônes sculptés, des costumes brodés et souvent royaux, des représentations du Bouddha, de vieux bijoux, des outils de sculpteurs, des statues de cuivre ou de bronze, de vieux livres sur la littérature populaire, des textes sacrés sur papiers de feuilles de palme...
A Chiang Rai, au Temple Wat Phra Kaew
A Chiang Rai, au musée de Wat Phra Kaew
Turquie
La production des tapis de prière Bellini, dits aussi « à trous de serrure », commence dans la seconde moitié du XVe siècle ; ils sont représentés entre 1490 et 1560. Servant à la prière, ils contiennent un grand médaillon central.
« L'arbre de vie » est souvent dessiné sur sa surface, un des plus beaux exemples de l’art du savoir-faire turc. En plus de l’arbre parfois ils représentent un clan nomade.
Le tapis est fait de laine et la coloration provient d’extraits de racines.
TAPIS
ON A CHERCHE LES RECETTES DES COLORIS
Les tapis turcs, que l'on appelle aussi tapis anatoliens, sont originaires de Turquie. Les tapis les plus anciens retrouvés en Turquie datent du XIIIe siècle et ils ont été découverts dans la ville de Konya, qui fut pendant longtemps le centre de la production des tapis en Turquie. Les tapis fabriqués aux XIVe et XVIIe siècles sont tout à fait comparables aux tapis persans.
Jusqu’au XIX e siècle, les teintures sont exclusivement végétales ou animales : garance ( très commune en Perse et répandue dans le Proche-Orient ) ou cochenille pour le rouge et le rose, feuilles de gaude, racine de curcuma, sumac, safran, sauvage ou cultivé, voire peau de grenade pour le jaune, genêt pour le vert, indigo macéré et fermenté pour le bleu ( une recette connue depuis l'Égypte antique ), brou de noix, écorce de chêne pour le brun. Une teinture d’origine minérale, l’oxyde de fer, sert à obtenir le noir; elle joue aussi le rôle de «mordant ››, comme l’alun, c'est-à-dire de produit qui aide la teinture à mieux pénétrer la fibre immergée dans le bain. Depuis au moins l’histoire naturelle de Pline l’ancien (23-79), l’usage des produits colorants fait l’objet de catalogues; suivant les recettes propres à telle ou telle région pour combiner et fixer les couleurs, on obtient le jaune doré du tapis persan Kerman, des teintes foncées au Béloutchistan ou Vives chez les Kazakhs. En Europe, les manufactures des Gobelins étaient célèbres pour la qualité de leur écarlate. Au XIX ème siècle, les chimistes s’efforcent d'extraire le principe colorant des plantes tinctoriales. Au cours de ses recherches, un jeune Anglais, Perkin, découvre et fait breveter en 1856 la méthode pour tirer un colorant de l'aniline, un produit lui-même extrait de l’indigo et découvert trente ans plus tôt par le chimiste allemand «Unverboden ». En oxydant de l’aniline impure avec du bichromate, Perkin obtient de la mauvéine qui donne notamment un coloris violet vif à la soie ou à la laine. S’en suivit en 1856 la fuchsine (rouge fuchsia), qui se combine avec l’aniline pour obtenir un beau bleu, et avec l’aldéhyde pour le vert. Pendant que se poursuit la course aux brevets les teintures de synthèse se répandent jusque chez les artisans orientaux Or l’aniline a plus long terme, se décolore et rétrécit la fibre des tapis d'Orient. Elle provoque une catastrophe industrielle dans le dernier quart du XIXème siècle et les autorités en Perse notamment, prennent des mesures pour en interdire l’usage. Les colorants chimiques modernes, largement utilisés même dans les tapis d'Orient artisanaux, sont maintenant beaucoup mieux maîtrisés.
(source : "Les Routes du tapis" - Editions "Poche")
Le kilim, également orthographié klim ou kélim (mot d’origine turque), est un tapis dépourvu de velours car il est brodé au lieu d’être noué. Le kilim est fabriqué dans diverses villes d’Anatolie et d’Iran (particulièrement Sanandaj).
L'appellation céramique d'Iznik désigne les productions réalisées à partir du milieu du XVe siècle dans la ville d'İzni (anciennement Nicée) en Turquie.
Ce n'est qu'à partir des années 1950 que les historiens de l'art ont attribué les nombreuses pièces céramiques, conservées dans les collections publiques et privées, à la production d'Iznik. Jusqu'alors prévalait les dénominations douteuses de "céramiques ottomanes", "céramiques de Rhodes" ou "faïences de Lindos".
Entre tous les musées d'Europe, le Musée des Arts Décoratifs, à Paris, possède une belle collection de carreaux de faïence turcs, eu égard à la qualité des pièces autant qu'à la variété des éléments décoratifs.
Le fond blanc y ressort aux dépens de l'unité du vase.
C'est ce blanc qui donne un aspect de porcelaine à la céramique d'Iznik.
Les céramiques sont recouvertes de silice. Le décor est ensuite peint à main levées. Le blanc, particulièrement lumineux, donne à cette faïence siliceuse un aspect de porcelaine, même si elle n'en a ni la dureté, ni la sonorité. La glaçure, très pure et transparente, pourrait s’expliquer par une étape de purification des cendres, technique utilisée à Venise pour produire le verre cristallo à partir du milieu du XVe siècle et qui a pu être connue des potiers d’Iznik.
La mosquée Selimiye à Antalya
A Konya dans la mosquée-musée 'Ala'ad-Dîn
A Konya dans la mosquée-musée 'Ala'ad-Dîn : coran du 16 e
A Konya dans la mosquée-musée 'Ala'ad-Dîn : coran
Vietnam
Cité Impériale décorations
Zimbabwe :
Fontaine : bois sculpté
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