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Divers maux


 Le Baume du Tigre dont le camphre calme la douleur a un effet anesthésiant ...
 
 Avez vous pensé au baume du tigre lors de vos entorses ?

J'ai avalé une arête, un os, ...

http://sos.orlfrance.org/page.php?id=27&file=J%27ai%20aval%E9%20une%20ar%EAte%20%28ou%20os%20ou%20autre%29

La capsulite rétractile, ou « épaule gelée », est une affection douloureuse de l'épaule responsable d'une impotence fonctionnelle majeure du membre atteint. Cette affection est actuellement classée parmi les raideurs de l'épaule.
Il est admis que l'enraidissement de l'épaule est en rapport avec une inflammation de la synoviale qui entraîne la fibrose de la capsule articulaire.

Différentes explications physiopathologiques ont été avancées, mais aucune ne semble prépondérante ( rôle de facteurs de croissance,  d'anticorps ...), on admet que toute cause active sur la synoviale peut être responsable.

Elle survient le plus souvent après un traumatisme du membre supérieur et surtout si celui-ci a été l'occasion d'une immobilisation prolongée; mais on la décrit également au cours de maladies cardio-vasculaires ( dans les suites d'un infarctus ), de maladies neurologiques ( AVC, parkinson ), de maladies comme diabète, dysfonctionnement thyroïdien ou de maladies pulmonaires. On décrit également des capsulites rétractiles dans les suites de radiothérapie, et plus rarement après la prise  de certains traitements. Certains auteurs notent une prédominance féminine surtout en période périménopausique. Mais souvent on ne retrouve aucune cause évidente si ce n'est parfois un traumatisme psychique.

Cliniquement, on constate une épaule bloquée ( « épaule gelée » des anglo-saxons frozen shoulder ). Elle évolue en trois phases:

   * Une phase algique avec douleur diurne et nocturne, voire insomniante. Les mouvements augmentent l'intensité de la douleur, et le patient va progressivement limiter ceux-ci.
  * une phase de blocage avec une limitation très importante de toutes les amplitudes.
Le malade par exemple ne peut écarter le coude du corps qu'en faisant basculer son omoplate.
Cette phase s'accompagne d'une diminution progressive des symptômes douloureux. La capsulite rétractile peut être associée à des troubles, des douleurs, un œdème de la main.
   * Une phase de récupération fonctionnelle : la raideur articulaire est quasiment indolore et s'estompe ; le malade récupère progressivement ses amplitudes articulaires, mais cette récupération peut durer plusieurs mois.
    * Au stade IV, les amplitudes passives récupèrent progressivement et la douleur a quasiment disparu.

A l'examen macroscopique, la capsulite rétractile correspond à un épaississement ( jusqu'à 2 mm parfois ), un raccourcissement et à une sclérose de la capsule articulaire; le raccourcissement est tel qu'il est impossible d'écarter les deux surfaces articulaires ( on peut les écarter de 1 cm sur une épaule saine ) Lors de l'intervention on retrouve ces lésions dans la majorité des cas avec parfois des lésions associées:

A l'examen microscopique, on retrouve un épaississement fibreux de la capsule avec quelques éléments inflammatoires.

    La radiographie de l'épaule est peu contributive, de même que la scintigraphie osseuse. Les images sont plus faciles à interpréter en présence de clichés comparatifs.
    L'IRM et l'arthro-scanner sont les examens de choix car ils permettent de visualiser les différents éléments précédemment décrits. L'IRM retrouve une réaction synoviale et une inflammation des structures ligamentaires et périarticulaires après l'injection de gadolinium.
    L'arthrographie offre en plus de son intérêt diagnostic une possibilité thérapeutique en dilatant la capsule articulaire par hyper-pression libérant ainsi des adhérences. Elle montre une diminution importante du volume articulaire ( normalement de 38 cm3, elle peut diminuer jusqu'à 10 à 12 cm3).


Traitement :

Il consiste à calmer la douleur et à lutter contre l'enraidissement. Il est :

    * médicamenteux : utile au stade douloureux, il comprend
antalgiques, infiltrations intra-articulaires de corticoïdes solubles, parfois additionnés d'un anesthésique local. Au stade de blocage, même si la douleur n'est plus au premier plan, on peut répéter ces infiltrations car elles facilitent la rééducation qui est moins douloureuse.
    *  rééducation fonctionnelle : la kinésithérapie est le traitement de choix de cette affection. Cette rééducation commence le plus précocement possible et, classiquement, ne doit en aucun cas être douloureuse; cependant une étude de 2006 montre que les patients qui s'astreignent à une auto-rééducation à base d'un protocole d'exercices établi sur la base de gestes de la vie quotidienne, en s'efforçant d'aller au delà du seuil douloureux, obtiennent des résultats plus rapides. Il est parfois difficile de dire si l'amélioration obtenue est le fait de la rééducation ou de l'évolution naturelle de l'affection. L'hydrothérapie ( en piscine ) amène un gain de temps et peut permettre une récupération fonctionnelle en 3 à 6 mois. La physiothérapie est utilisée pour ses actions antalgiques et relaxantes; la thermothérapie, parce qu'elle diminue les contractures musculaires, et les ultrasons en application directe sur l'épaule ( les ultra-sons sont antalgiques, spasmolytiques et ils diminuent la sclérose ). Les ionisations de différents produits antalgiques ou anti-inflammatoires ( par exemple : iodure de potassium à 1 % )
par l'intermédiaire de courants uni-directionnels d'électrothérapie apportent du soulagement..
   * chirurgical : passé ce délai, si aucune récupération n'est obtenue, on peut envisager une mobilisation de l'articulation sous anesthésie générale, suivie d'une prise en charge très rapide en kinésithérapie. La chirurgie est quasiment toujours réfutée car elle recrée un traumatisme qui peut être responsable d'une reprise évolutive de la maladie. L'arthroscopie peut être cependant bénéfique en créant une dilatation de la capsule articulaire; elle permet de plus de prendre en charge les lésions surajoutées.

 


Kyste sébacé

Cavité pathologique formée par tuméfaction d’une glande sébacée (glande de la peau sécrétant une matière grasse dite sébum ), contenant des cellules de l’épiderme ( partie superficielle de la peau ) et du sébum.

 


Santé et environnement
 

- Le nouveau né arrive au monde déjà contaminé.
 La question n'est pas anodine. L'environnement chimique aurait un impact sur l'enfant, sur son développement et sur la reproduction. Il y aurait augmentation des malformations génitales de l'appareil reproducteur masculin, des maladies des glandes endocrines... dans les environnements riches en pesticides, fongicides, PCB, phtalates, bisphénols, d'après un pédiatre endocrinologue de Montpellier.
Cette pollution se trouve dans l'eau, l'air, l'environnement... Les phtalates se trouvent même dans les jouets, les crèmes, les biberons, les bouteilles en plastique, les peintures, les boîtes de conserve, les tapis, les rideaux, le bois...Les substances chimiques bloqueraient les hormones mâles : d'où diminution de 50 % de la production des spermatozoïdes depuis 50 ans.

La caféine provoque une sensation de plaisir et de confort. Pour certains la caféine est une drogue, car elles suscite des effets qui incitent à des usages réitérés, qui bientôt confinent au besoin. Mais la caféine est une " bonne drogue " qui loin d'altérer le jugement ou la vigilance, facilitent au contraire l'éveil, l'attention et les apprentissages, la mémoire dit-on parfois.

    L'insuffisance veineuse au quotidien
  

Depuis quelques temps, vous avez remarqué avec inquiétude que vous aviez des bleus de manière spontanée, sans avoir pris de coups. Quelles peuvent être les causes ce ces bleus spontanés ? Quels examens votre médecin va-t-il vous prescrire ? Réponses du Pr Stéphane Leprêtre, hématologue au centre Henri Becquerel à Rouen, et du Dr Philippe Blanchemaison, phlébologue parisien.

Face à des bleus spontanés, il faut déjà voir s'il n'y a pas une baisse du taux de plaquettes dans le sang. L'autre cause de bleus spontanés est l' insuffisance veineuse.
Bleus sans coup : il y a bleu et bleu

" Un bleu spontané est une ecchymose qui apparaît sans coup ou après un traumatisme minime qui n'aurait pas dû donner de bleu", explique le Pr Stéphane Leprêtre. A ne pas confondre avec un hématome qui est un syndrome hémorragique plus important : " Un hématome est une poche dans lequel il y a du sang ; il peut être localisé, par exemple, au niveau de certaines articulations", indique l'hématologue.

Si vous avez des petites taches rouges-lie de vin sur la peau, c'est du purpura, infiltration de sang sous la peau, due à une baisse ou un dysfonctionnement des plaquettes, à une maladie du sang ou à un dysfonctionnement des capillaires sanguins. " Si ces taches rouges sont plutôt localisées au niveau des jambes, elle peuvent être liées à une fragilité capillaire", précise le Pr Leprêtre.
Bleus sans choc : une baisse de plaquettes

Bleus spontanés " En cas de bleus spontanés, votre médecin va vous prescrire une analyse de sang pour voir votre taux de plaquettes ", informe le Pr Leprêtre, car " la première cause de bleus spontanés, c'est en effet une baisse du taux de plaquettes". Celle thrombopénie peut avoir de nombreuses causes. Elle peut être périphérique, c'est-à-dire que les plaquettes sont détruites à l'extérieur de la moelle osseuse. " La thrombopénie périphérique peut être associée à une maladie auto-immune ou être médicamenteuse ( aspirine, anti-inflammatoires non stéroïdiens, antibiotiques...)". La baisse des plaquettes peut aussi avoir une origine centrale. Dans ce cas, la production de plaquettes est diminuée dans la moelle osseuse. " Toutes les maladies hématologiques ( leucémies, maladie de Hodgkin, drépanocytose, anémie...ndlr) peuvent donner une thrombopénie centrale", précise le Pr Leprêtre.

" Si le taux de plaquettes est normal, il pourrait s'agir de troubles de l'hémostase ", ajoute-t-il. Ceux-ci peuvent être primaires (liés aux plaquettes) ou secondaires. Toujours par prise de sang, on va regarder les marqueurs de l'hémostase secondaire : TP ( taux de prothrombine) et TCA ( temps de céphaline activée). " Si les plaquettes sont normales mais le TP ou TCA anormaux, il peut s'agir d'une maladie de Willebrand , d'une hémophilie ou d'un déficit constitutionnel en facteurs d'hémostase", indique le Pr Leprêtre. " Ces troubles donnent plutôt des hématomes", nuance-t-il.

" Si le TP ou le TCA sont normaux mais les plaquettes anormales, il s'agit d'une thrombopathie , trouble fonctionnel des plaquettes non pas quantitatif mais qualitatif". Ce trouble peut être lié à la prise d'aspirine, d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, d'antibiotiques. Quid de la prise en charge ? " S'il y a thrombopénie ou thrombopathie, cela implique une consultation en hématologie ou en médecine interne", informe le Pr Leprêtre.
Bleus spontanés : insuffisance veineuse

" Lorsque le médecin a éliminé un problème de plaquettes, il faut envisager un problème veineux, autre cause de bleus spontanés", indique le Dr Philippe Blanchemaison. " Beaucoup de femmes font des bleus spontanés sans se cogner à cause d'un mauvais retour veineux ", informe-t-il. " La paroi des veines est alors trop fragile pour supporter le poids du sang quand la femme est debout ou assise, les veines se dilatent, la pression des grosses veines retentit dans les petits vaisseaux, ce qui explique que les veinules soient plus sensibles au moindre coup", explique le phlébologue. Les bleus spontanés sont dans ce cas un reflet de fragilité de la microcirculation. Ils accompagnent souvent des sensations de jambes lourdes et gonflées. " Si les veines sont fragiles, il peut y avoir des bleus ailleurs que sur les jambes, par exemple sur les mains", précise-t-il.

Cette insuffisance veineuse peut être traitée par le port de bas ou collants de contention et par la prise de veinotoniques. En parallèle, des règles hygiéno-diététiques vous seront conseillées : éviter de rester longtemps debout ou assise, éviter les sources de chaleur (bain chaud, sauna, exposition au soleil...), pratiquer une activité physique, perdre du poids en cas de surpoids, bien s'hydrater, dormir les pieds surélevés...

Anne-Sophie Glover-Bondeau

Mis à jour le 18 juin 2013

 


 


Date de création : 05/01/2008 • 06:03
Dernière modification : 24/01/2014 • 18:39
Catégorie : Santé au quotidien
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