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Monde médical

Généralités et réflexions instinctives sur le monde médical...

Avant tout je tiens à préciser que les médecins sont des gens très bien, en général. Bien des médecins en effet, nous ont aidés à guérir d'un cancer, mon fils et moi, et mon mari est en rémission. Je connais le culte qui est voué aux médecins lorsqu'ils sortent d'affaire un patient. Mais...il me semble qu'avec les progrès techniques, le côté humain du médecin se dégrade.

 La dernière remarque dans ce domaine est assez révoltante. Si on élimine le fait que les médecins deviennent rares et ne font plus les visites à domicile alors que le nombre d'élus au concours est dérisoire ??? Reste des faits affolants.

Une jeune fille a eu le pouce infecté après avoir eu le pied écrasé par un camarade. Elle a été soignée  par un antibiotique et la bactérie s'est immunisée. Il a fallu opérer, enlever l'ongle, nettoyer et toujours avec le même antibiotique la maladie a repris le dessus. Les vacances d'été sont arrivées. On décide de revoir un médecin sur les lieux de vacances. Impossible d'obtenir les dossiers des premiers soins de la ville d'origine. On recommence. L'adolescente passe une semaine à l'hôpital. On refait analyses diverses, on opère de nouveau. On redonne le même antibiotique, la maladie recommence. Retour après les vacances à la maison, après avoir demandé instamment que les dossiers soient bien envoyés. Refus. Entre temps, la maman désespérée fouille sur internet et apprend par hasard que le miel de thym est efficace dans ces cas-là. Elle commence à soigner. Une amélioration évidente se remarque vite mais le rendez-vous chez le docteur arrive. On explique l'affaire. Il stoppe tous les soins et à la stupeur des patientes, sort son petit pot de miel de thym. Le pied a guéri.

Nous avons parfois l'impression d'être des cobayes. On mesure tout et personne ne t'écoute... Plus personne n'a le temps. Ce sont les résultats de ta prise de sang qui les intéressent, pas tes états d'âme. Les résultats ? On ne te les envoie pas
,
on les envoie au généraliste, comme si nous n'étions pas concernés.
Dans le monde médical comme ailleurs, tout est pour le rendement, même la santé. Autrefois être médecin était une vocation. Pas toujours aujourd'hui. Je ne suis pas pour la médisance, mais nous avons le droit et le devoir d'êtres lucides aussi. Pourquoi un enfant qui ne voit pas bien à l'école doit-il attendre des mois un rendez-vous chez l'ophtalmologiste... ?  Pourquoi les urgences sont-elles encombrées par l'afflux des gens à bobos. Parce que ailleurs les toubibs demandent des dessous de table. C'est comme cela que j'appelle les dépassements d'honoraires ainsi que tous leurs jeux de mots pour nous faire croire que c'est normal. Ce qui n'est pas normal non plus, , c'est que les médecins ne s'entendent pas entre eux pour ne faire faire qu'un scanner, qu'une radio. Si vous avez deux cancers, au lieu d'un scanner pour chaque cancer et à la même période, il serait bon qu'il y ait une entente entre les médecins. Ils prétendent que ce n'est pas dans le même but. Je n'y crois pas, ils pourraient s'arranger. Non seulement ils bombardent le malade de rayons, mais ils puisent à pleines mains dans les caisses de la sécurité.

Lorsque j'étais enfant, je me suis cassé une jambe : fracture du tibia et péroné fêlé. Il a fallu trois médecins pour en arriver à cette conclusion et obtenir des soins. J'étais en vacances chez une tante, la mère adoptive de mon père. J'étais allée ce jour-là chez une voisine qui avait des échasses et j'admirais sa dextérité à se déplacer ainsi. J'ai voulu essayer, mais il aurait fallu que je fasse des essais sur des échasses plus basses, au début !!! Bref, je suis tout de suite tombée et mon tibia a cogné violemment l'échasse avant mon arrivée au sol !!! Le premier médecin qui est venu, comme c'était l'été, était un remplaçant, un jeune. Il a vu le désarroi de ma vieille tante et comme je ne suis pas trop douillette, que ma jambe tenait par un fil au péroné et parce qu'il ne me connaissait pas..., il en a conclu que je faisais un caprice ou de la comédie. Il m'a obligée à marcher, je hurlais... Il est parti en disant que je jouais la comédie. Mes parents et ma tante ont attendu quelques jours. Je ne pouvais pas me lever et j'étais terrorisée à l'idée de voir un autre médecin !! La semaine suivante, le médecin de ma tante revenait de vacances. Il m'ausculta et ne trouva rien. Mais comme tout le monde lui disait que je n'étais habituellement pas  douillette, il en conclut que j'avais peut-être un muscle déchiré et qu'il me fallait du repos. Mes parents n'étaient pas satisfaits. Allongée, je ne me plaignais pas et malgré le temps qui passait, je ne pouvais pas me lever. Ils firent enfin venir leur propre médecin. Celui-ci ne me toucha pas. Il décida immédiatement qu'il fallait me mettre des atèles et me mener faire une radio. Ma peur grandissait depuis que le premier médecin m'avait fait hurler. Mon père sur ce... avec ses étranges habitudes éducatives me répétait dans la voiture : " On va sans doute te tirer la jambe pour mettre les os en place ! Je me serais bien passée de son commentaire !!!

Mais non, à partir de ce moment-là, j'ai bien été prise en charge. On m'a mis un joli plâtre et j'ai dû rester un mois allongée. On ne donnait pas de béquilles à l'époque et il n'y avait pas de séances de kiné pour la rééducation. Mais je m'en suis bien sortie. Cela m'a fait grandir soudain ( pas trop!!), mais j'ai fini ma croissance et j'ai, l'année suivante, fait des progrès surprenants en sport.

Lorsque mon fils est né : il était à terme, mais il avait la peau un peu brune. Cela m'inquiétait et les infirmières m'ont donné raison. Lorsque le médecin, (un blondinet qui avait entendu dire que nous avions vécu au Maroc... !!! ) est passé, il m'a regardée et a dit : " mais la mère non plus n'est pas blanche !!!). Évidemment, en bonne Méditerranéenne qui venait de passer 6 ans au Maroc, j'étais plutôt bronzée. J'ai protesté. Il a voulu voir la couleur de ma peau dans les coins les plus intimes. a plaisanté sur le fait que j'étais plus blanche à certains endroits...! et a admis enfin qu'il fallait examiner le nourrisson qui avait une belle jaunisse.

J'ai refusé de faire faire des radios et des examens qui n' étaient pas pris en charge par la sécurité sociale. Quand la sécurité ne prend pas en charge, c'est je pense qu'on estime qu'il n'y a aucune obligation ??? !!! Le médecin ne m'avait donné aucune explication sur le fait d'exiger ces examens. Quand ils ne savent que répondre, ils font traîner et multiplient les recherches, même inutiles. Je pense que ce médecin doutait de mon mal de dos ou que la densitométrie par scanner ne lui semblait pas probante. Les médecins se liguent peut-être tous pour rentabiliser un nouveau procédé et donc un nouvel appareil? Comment continuer à faire confiance en des procédés douteux?

En ce qui me concerne, quelques années après, je me suis rendue compte que si certains médecins travaillaient pour aider et guérir, d'autres ne travaillaient que pour gagner grassement leur vie.

J'ai connu le médecin qui défendait les intérêts des banques. Cela, lors d'un emprunt pour un logement étudiant. Comment un cancéreux encore jeune et qui veut aider ses enfants étudiants, peut-il emprunter de l'argent ? C'était à l'époque presque impossible. Les démarches duraient, un médecin intervenait et exigeait des examens...

Ma mère a aujourd'hui 87 ans. Elle a tendance depuis la disparition de mon père à énumérer avec acharnement et  à intervalles réguliers, ses petits malaises. Conséquences? Elle a été, à Marseille, prise en charge par la cardiologue, la généraliste, l'ophtalmologiste... On lui a multiplié les examens : du scanner, à la coloscopie en passant par le doppler. Plus on l'examinait, plus elle était malade. Elle avait des vertiges à s'évanouir, mais on n'a rien trouvé de grave..

Je me suis rendu compte qu'elle craignait tout simplement les médicaments donnés par la cardiologue contre le mauvais cholestérol et pour la tension. La cardiologue avait été jusqu'à exiger le 100% et parlait de peut-être lui mettre une pile alors qu'elle n'avait rien au cœur et, aujourd'hui qu'elle a changé de médicament, elle revit son petit train train , après 6 mois de malaises.

- Je suis de ton avis, les médecins d'aujourd'hui sont souvent plus intéressés par leurs préoccupations personnelles, parfois il faut attendre plus de deux mois pour avoir un rendez-vous.

La conception de la médecine de nos jours ne tient pas compte de l’avis du malade. Le malade sera obligé d’avancer dans le sens imposé par le protocole, comme le héros des tragédies antiques avançait dans le sens de sa destinée. Cependant le héros assumait le destin imposé par les dieux alors que le malade subit souvent, en aveugle, le protocole imposé par les médecins. Le patient se heurte au côté inflexible, distant du médecin qui peut aussi agir en pensant à sa carrière, à ses rapports avec les collègues, au protocole, bien sûr, mais soit en aveugle et sans l'avouer, soit comme s'il était maître absolu de votre corps. Il ne s'explique pas, il juge le malade incapable de comprendre...Il en devient dans ces moments-là inhumain.. .

Aujourd'hui, je crois que peu de médecins soignent, pour soigner. Il y a même ceux qui vous engueulent parce que vous n'avez pas su faire telle ou telle chose. Il y a l'orgueilleux détenteur du pouvoir sur votre corps...

Lorsque j'ai eu mon cancer, mon gynécologue et mon généraliste ont tous deux commis une erreur. J'allais jusqu'à Béziers voir un gynécologue car je l'admirais, mes deux filles étaient nées dans sa clinique, et tout s'était passé à merveille. Oui, mais voilà, le jour où il devait m'ausculter, il a été appelé aux urgences. A son retour il avait oublié qu'il ne m'avait pas auscultée, il n'a donc pu rien détecter et j'avais pourtant un cancer. Bref, j'avais  fait 400 km pour rien. Je n'ai pas osé faire remarquer qu'il ne m'avait pas auscultée...  A cause de lui, mon mari se moquait de moi, lorsque je disais que j'avais une grosseur anormale...

J'ai fini par aller voir mon généraliste. celui-ci a à son tour commis une erreur en ce qui me concerne. Il a pris un de mes symptômes avec le sourire alors que c'était un début de cancer. Il m'a même dit, sans m'ausculter, lui aussi, que ce devait être des colites !!! J'ai dû, pour qu'il accepte de m'ausculter, aller demander à une infirmière ce qu'elle pensait de ma grosseur et c'est elle qui, très inquiète, a téléphoné au médecin. Depuis mon médecin refuse de me faire payer. J'ai confiance en lui car il a su reconnaître ses torts.

Pour me sauver de mon cancer, les médecins ont été bien au-delà du protocole indispensable!!! Je ne peux pas leur en vouloir ??? Ils m'ont guérie... Et je dois reconnaître qu'ils étaient bien intentionnés. Mais ils m'ont épuisée. J'avais dû cumuler opération, chimiothérapie, rayons, opération de contrôle ( second look ) longtemps après avoir appris que le CA 125 était redevenu normal…De même j’ai vu mon fils, un jeune homme en pleine santé, sportif, heureux, maigrir de10kgs en 10 jours et s’évanouir sous le matraquage des médicaments de la chimiothérapie. A Montpellier parait-il, ils auraient arrêté le traitement dès que le CA serait redevenu normal... Qui a raison ??? Ce traitement l'a anéanti moralement et physiquement.

Mon mari, lui, se renseigne énormément sur son protocole pour le cancer de la prostate. Le chirurgien veut l'opérer; mon mari ne veut pas être mutilé. La curiethérapie selon l'oncologue, le curiethérapeute... donne d'aussi bons résultats avec moins de problèmes secondaires.

J'avoue que je n'ai plus trop confiance dans certains chirurgiens - tant ils sont débordés ! ... Il faut attendre minimum une heure et demie en salle d'attente - pour les voir - et 5 mn après, il faut se rhabiller - Sans même avoir eu le temps de poser les questions qui nous tiennent tant à cœur ! Ils répondent froidement comme s'ils s'adressaient à des délinquants inconséquents.


- Oui, moi aussi il me font l'effet de glaçons...
En ce qui me concerne j'ai trouvé à l'hôpital un chirurgien et un cancérologue vraiment à l'écoute.... et moi aussi, je t'assure j'en ai posé des questions idiotes .... ils m'ont toujours répondu avec le sourire....
 Les médecins deviennent comme des vedettes, ils gagnent de plus en plus et ils sont intouchables, inaccessibles et contribuent à piller notre sécurité sociale..

- Moi aussi je confirme qu'à l'hôpital l'accueil est toujours chaleureux, mais le rendement est-il moindre ???

Je suis allée chez le kiné à plusieurs reprises dans ma vie. La première fois après notre accident de voiture. Je n’ai pas poursuivi les huit dernières séances. Par contre, j’ai tenu compte des conseils. Il m’arrive encore de refaire certains exercices. Le kiné habitait loin, mais venait certains jours dans un village des environs. En plein hiver, il exigeait que certaines séances aient lieu chez lui, je pense que c'est surtout parce que cela l'arrangeait... Par contre, comme les enfants étaient encore jeunes et parce que j’étais en congé à la suite de ma fracture de vertèbres, parce qu’après l’accident il me restait une petite appréhension à l'idée de reprendre le volant, je n’étais pas très enthousiaste pour me rendre en voiture très loin. Un reste de peur compréhensible qui m'a passé depuis. J’avais cependant accepté de me déplacer, sans croire vraiment à l’efficacité de ces soins. En fait, je crois davantage en leur efficacité si les mouvements sont prolongés sur des mois, voire des années ou à la maison.

Par un jour de froid et de neige, j’ai téléphoné pour que ce monsieur veuille bien m’excuser de ne pas me déplacer. Le risque de verglas ne rendait pas selon moi le déplacement raisonnable, et de plus il n'était  pas recommandé après un accident et pour seulement quelques mouvements de gym. L’insolent se mit en colère car il perdait un client qu'il n'avait pas remplacé assez tôt. J’ai gardé un mauvais souvenir de cette expérience et je n'ai d'ailleurs plus été le voir du tout. Je me suis tout de même bien remise de cet accident, avec de la volonté et un effort personnel.

La fois suivante où j’ai eu affaire à un kinésithérapeute je n’ai pas éprouvé non plus le besoin d’y revenir, mais j’ai chaque fois tenu compte de ses conseils concernant les mouvements à faire. Le dernier kinésithérapeute m’avait été conseillé par mon cancérologue. J’y allais une fois par semaine. Il avait protesté car selon lui ce ne serait pas efficace une fois par semaine. Mais je voulais rester tranquille le reste de la semaine et les aller retours 25 km + 25 km, en voiture m’étaient déconseillés. Il habitait en effet à 25 km !!! J’y allais donc une fois par semaine soit disant pour faire des mouvements. En réalité il me massait, prétextant que mon dos était trop rigide. J’avais beau réclamer des mouvements et non des massages, ou des conseils pour apprendre les mouvements qui me seraient utiles ou qui seraient efficaces, il refusa…il fallait d’abord assouplir mon dos !!!.Les massages une fois par semaine était-ce plus efficace que des mouvements que j’aurais pu refaire seule ??? Il ne me donna des conseils de gym qu’aux dernières séances. Aujourd’hui encore je continue tous les exercices chaque fois que j’en ai le temps. L’année suivante, il me proposa un cours payant pour faire des mouvements ! C’est alors que j’ai compris le côté commercial de sa démarche !!! De même certains kinésithérapeutes de la famille boivent vulgairement avec les mots : " vive la sécu !!!"


- Tu me parlais du secteur de la santé.  Pour ma mère, j'ai su qu'elle devait aller dans une maison de rééducation (loin de chez elle et qu'elle n'appréciait pas). Il n'y avait soit disant pas de place ailleurs... , pas même où elle était au cours de sa dernière rééducation... Question réputation, elle tenait à cette clinique. Je suis allée sur place me renseigner dans un institut où elle avait déjà été soignée, à Marseille...et par miracle !!! avec son nom, bien français ( genre Dupont !!!) sa mutuelle... il pourrait y avoir des places!!! à condition qu'elle ne soit pas trop âgée (après 80 ans on peut mourir !!! et ils n'en veulent pas la responsabilité ) ou qu'elle ait de la volonté. Bref elle a été prise. Voilà comment se fait la sélection, même dans certaines cliniques. J'ai plein d''exemples de ce genre.
 

Je dénonce les quotas dans les facultés de médecine, le concours si difficile à l'entrée... et après nous manquons de médecins et nous en faisons venir de l'étranger. Les nouvelles générations de médecins pensent surtout à s'enrichir et encaissent ce que j'appelle des dessous de table avec leurs dépassements d'honoraires et ils mentent, jouent sur les mots. " Nous serons remboursés ? Mais oui... mais ils ne précisent pas... seulement sur le tarif de base.

 Tous est pour le rendement, même la santé. Je ne suis pas pour la médisance, mais nous avons le droit et le devoir d'êtres lucides aussi. Pourquoi un enfant qui ne voit pas bien à l'école doit-il attendre des mois un rendez-vous chez l'ophtalmologiste... ?  Pourquoi les urgences sont-elles encombrées par l'afflux des gens à bobos. Parce que ailleurs les toubibs demandent des dessous de table. C'est comme cela que j'appelle les dépassements et tous leurs jeux de mots pour nous faire croire now que c'est normal. Je dénonce les dépassements d'honoraires, les remboursements mal calculés selon moi. Dans certaines maladies très rares, les recherches sont totalement financées par le patient alors que les fumeurs, les drogués qui se rendent malades en toute conscience sont remboursés
Ce qui n'est pas normal par contre, c'est que dans le cas de mon mari, les médecins ne s'entendent pas entre eux pour ne lui faire faire qu'un scanner au lieu d'un scanner pour chaque cancer et à la même période. Ils prétendent que ce n'est pas dans le même but. Tu parles, ils pourraient s'arranger. Non seulement ils le bombardent de rayons, mais ils puisent à pleines mains dans les caisses.

Fin Juin 2010 notre troisième petite fille est tombée gravement malade, c'était un week end. les parents ne se sont pas affolés tout de suite et suivant les nouveaux conseils ont donné un cachet pour la fièvre et ont attendu un jour. La fièvre a continué de monter et des symptômes méningés sont apparus. Là, les parents ont commencé à s'affoler et sont allés aux urgences à Toulouse, à Purpan, au grand centre du Sud Ouest pour les maladies des enfants. La fillette a dû attendre 3 heures, un samedi, dans la salle d'attente, après des banales diarrhées. Elles est restée assommée, allongée sur le sol jusqu'à son tour. Un interne de service a diagnostiqué une méningite et a donné des antibiotiques en attendant les résultats des analyses. Une ponction a été ordonnée.
La ponction a très mal été supportée. L'enfant de 5 ans et demi s'est trouvée éloignée de ses parents, attachée, saisie...La ponction douloureuse a provoqué un choc vagal et une paralysie passagère. Tout ceci pour se rendre compte que si des syndromes méningés étaient présents, il ne s'agissait pas d'une méningite et les antibiotiques n'étaient pas les bons. Plusieurs jours se sont ainsi écoulés. Le médecin du service est rentré de week end, et, pour rassurer les parents, il a parlé de maladie de Crohn !!! Une de ces maladies orphelines, encore mal soignées et mal guéries. Puis ils ont trouvé la bonne molécule qui soignait, enfin tout en continuant leurs recherches. Il fut question de yiersinose aussi... Après coup nous avons appris qu'on ne parle de maladie de Crohn que s'il y a récidive et antécédents génétiques. Au final, elle a guéri, est sortie de l'hôpital et nous ne savons toujours pas ce qu'elle a eu, si ce n'est une méchante bactérie avec syndromes méningés.
Pauvre petite fille de 5 ans et demi qui est venu me montrer les cicatrices des cathéters...

Nous sommes une fois encore dans les gros soucis de santéL. qui a 5 ans et demi est hospitalisée depuis une bonne semaine. Cela a commencé par de la fièvre, c'était un vendredi. Ils lui ont donné un cachet et l'ont couchée. Le Samedi elle avait la nuque raide et encore plus de fièvre. Ils l'ont amenée aux urgences. Elle a attendu 3 heures son tour à Purpan. Ils n'ont pas fait de diagnostic de priorité; elle est restée recroquevillée, allongée sur le sol. Évidemment pour le W.E. personne de très expérimenté en plus ! On a parlé de méningite puis de problème aux poumons avec syndromes méningés. Les analyses devaient prendre 4 heures, elles ont pris deux jours et trois pour certaines. Finalement l'accumulation d'antibiotiques donnés au hasard n'a pas été probante. Ils ont pensé à une mononucléose, les analyses ont prouvé qu'elle avait déjà eu une atteinte, passée inaperçue. Donc elle était immunisée. La tache aux poumons après seconde radio n'ayant pas bougé, ce n'était pas ça non plus. La fièvre et les marqueurs ont fait le yoyo et ils ont trouvé après échographie un épaississement de la paroi des intestins. Ils pensent maintenant à la maladie de Crohn. J'espère que ce n'est pas ça car c'est une maladie orpheline grave, avec espérance de vie très courte et héréditaire. Nous ne connaissons personne dans toutes les familles ascendantes qui l'ait eue. Mais cela peut sauter une génération, peut-être même plus...Voilà où nous en sommes. Il faut encore attendre les analyses ou les effets du traitement.

Bon tout s'est bien terminé... Mais les soins un W.E. laissent à désirer!!!

pour les campagnards aux confins de 3 départements


- Il y a un problème que je souhaite soulever à propos de "la santé".


Date de création : 04/01/2008 • 21:37
Dernière modification : 01/12/2013 • 09:57
Catégorie : Notre époque
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