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Vie ss 1 certain regard

Quelques définitions

Vie sous un certain regard
 
Pour beaucoup de phénomènes sociaux, nous ne tenons pas assez compte des changements de points de vue, des interprétations différentes, des croyances qui ne peuvent être imposées, de l'insertion dans la société choisie...
 

Aimer

Aimer ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction.
Ennui morosité des amants

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Amitié
 

Un vraie amitié implique la sincérité entre deux ou plusieurs êtres, même si les propos ne sont pas toujours ceux que l'on désirerait entendre ou lire. Une franchise faite pour aider et non pour écraser. Le véritable ami n'est pas enfermé dans son égoïsme, au contraire, il est ouvert aux autres, il cherche à les comprendre, il fait ainsi preuve de générosité. C'est une très grande qualité, assez rare, il faut le dire.
- " L’égoïsme est un poison de l’amitié " ( Balzac ).

- Je pense que l’amitié est proche des sentiments que suscitent les livres. L’ami est comme une création de notre cœur. Il comble nos désirs.

Nicepinkgirl

Mais je peux te dire dans un poème
Tous les mots interdits, les mots que j’aime
Ils sont pour toi, pour te faire plaisir
Et peut-être un instant tu vas frémir

Ikram, j’ai ressenti ta gentillesse
C’était peut-être un moment de faiblesse
Où j’aurais serré ta main dans la mienne
Me confiant ton amitié sereine

Mais maintenant, tu t’es bien envolée
Jolie jeune femme aux ailes dorées
Qui mérite la plus grande attention,
Un homme t’aimera avec passion.

Il aura l’âge des belles années,
Tu vivras sa tendresse abandonnée
Rassembleras le reste de ta vie
Noyant un si bel instant dans l‘oubli.

Auguinou ( jepoeme )

 


Expression d'une belle amitié. Des moments heureux et fugitifs parfois s'envolent, mais il reste le souvenir. Notre cœur est pétri d'une foule complexe de sentiments qui nous traversent comme des épées, laissent une petite blessure. Mais la vie est un torrent qui nous emporte et ce torrent complexe recherche toujours son calme sur sa rive, sa fidèle compagne, son amour enlacé qui l'apaisera toujours s'il ne déborde pas ...


 

Amitié amoureuse


L'amitié entre sexes différents est rare et difficile.

- " J'ai beau essayer de maintenir les gars qui correspondent sur les ondes de l'amitié, je n'y arrive pas... comme si eux ne voyaient en nous que le sexe "
L'amitié amoureuse de certaines rencontres sur le net et dans les relations extra-conjugales...  Tout cela ne correspond pas à un don de soi que l'on fait comme dans l'amitié réelle, c'est comme un rêve, avec une personne imaginée.

- Quelle amitié peut avoir un homme avec une femme ? Je me vois mal discuter tricot avec elle, lorsque nous aurons épuisé tous les autres sujets... Tu n'en trouveras pas un seul parce que leur but est de trouver une compagne, si tu ne leur laisses pas le moindre espoir, ils iront chercher ailleurs; pour les garder ces relations, il faut lâcher du lest, sans rien promettre... mais une femme peut se faire avoir par leur boniment et souffrir après.
- Ces hommes qui écrivent sur le net, que cherchent-ils à ton avis ? Certainement à vouloir te rencontrer pour combler leur manque d'amour physique. Et tu as refusé ... internet est rempli de ce genre d'hommes; tu as su éviter de te laisser embarquer dans une aventure, en rejetant tout contact  dans la vraie vie, ce qui prouve ta maturité et ton honnêteté dans ce domaine.

- Il est vrai que si on trouve du plaisir dans ces rencontres, de l'excitation, cela reste des relations un peu particulières, virtuelles, proches de l'imaginaire; mais je pense qu'on peut parfois donner aussi de la tendresse...

Tu vois lorsque tu dis
" l'amour ne peut naître qu'avec une rencontre ", je ne suis pas d'accord avec toi, je crois au virtuel, toi non, qui est dans le vrai ?
 - Le thème que tu abordes ici est selon moi, celui des couples à la dérive. Ce thème a été traité au théâtre et au cinéma... Je
parlais d'amitié et non d'amour même virtuel.
 -Une personne délurée est rarement vraiment aimée d'amour profond, et longtemps…


" Tu es mon/ma meilleure amie, je tiens beaucoup à toi ", ces mots que l'on dit en parlant d'amis proches vous sont peut-être familiers. Cependant vous est-il arrivé un jour qu'on vous demande de choisir entre vos amis et la personne que vous aimez ? Il est courant que cette phrase, au sein d'une relation de couple, crée une ambiance de peur et de suspicion. Pourquoi me direz-vous ? simplement parce que l'être cher se sent envahi par des amis trop présents à son goût et qu'il doute de cette amitié.

Contrairement à l'image populaire, il reste difficile de tout concilier, les réflexions du style " je n'aime pas ton pote, oh ta copine, elle est énervante " sont le lot quotidien des amoureux. En effet, même si votre partenaire n'est pas d'un tempérament jaloux/se, il sera toujours à l'affut du " loup dans la bergerie ", de celui ou celle qui vous fait rire et dont vous parlez si souvent. Mais la véritable question est : que faire ? ignorer ces amis qui sont pour vous une source continuelle de bien-être et de confiance ?

Des mots à la réalité, il y a souvent tout un monde... Ainsi, d'après une étude menée par des auteurs de Psychosociologie de l'amitié ( Ed. PUF, 1993 ), 80 % des hommes affirment être disponibles pour une amitié avec une femme. Mais dans les faits, seulement 40 % déclarent avoir au moins une femme dans leur constellation amicale. L'amitié entre les hommes et les femmes semble d'ailleurs assez peu courante : 83 % des meilleurs amis des femmes sont des femmes et 72 % de ceux des hommes sont des hommes, selon l'étude menée par Claire Bidart ( Ed. La Découverte, 1997 ).
En amitié, évitons le mélange des genres, telle semble être la devise !

- Pourquoi tant de frilosité ? « Par réalisme, tout simplement », répond Louis, 43 ans. « Dès l'instant où on apprécie une femme, qu'on atteint un certain degré d'intimité avec elle, tôt ou tard se posera le problème de l'attirance physique. Il ne faut pas se voiler la face : n'appelons pas amitié ce qui n'en est pas et ne peut pas en être », estime-t-il, catégorique.
De son côté, Hélène, 48 ans, après avoir cru qu'elle allait faire mentir cette suspicion ambiante contre les amitiés mixtes, est aujourd'hui dubitative. "J'ai rencontré Fabien il y a trois ans, dans la chorale que je fréquente. Nous nous sommes découvert une passion commune pour la musique baroque et sommes devenus amis. Je l'ai présenté à mon mari, il m'a présentée à sa femme. Je pensais qu'on avait une relation riche, hors des sentiers battus, sans la moindre ambiguïté. Et puis, il y a six mois, il m'a écrit une lettre pour me dire qu'il ne souhaitait plus me voir : il éprouvait pour moi plus que de l'amitié et ne voulait pas mettre son couple en péril. J'ai été très déçue. "

 Peut-être que l'amitié entre une femme et un homme est impossible, mais peut-être surtout de la part de l'homme ???... »


 

Amour

 Quand on est triste, on n'a plus le cœur à parler d'amour... Pour un Romantique, un grand amour suffisait cependant pour dépasser sa douleur quotidienne.

Pourquoi faut-il que le mot " amour " ait tant de significations et varie en fonction des personnes ?  L'amour " amour ", c'est quand il reste quelque chose d'ardent après l'acte???
La relation maternelle, présiderait aux configurations amoureuses ultérieures. Mais qu’un seul terme existe pour dépeindre aussi bien l’attraction sexuelle entre un homme et une femme que l’attachement  chaste entre parent et enfant, frère et sœur, ami et amie… ne va pas sans brouiller les pistes. Comme par ailleurs, là où le grec possédait deux termes Éros et Agapé pour distinguer l’amour possessif de l’amour divin, le latin ne nous en a légué qu’un seul, il est difficile de ne pas se perdre parmi ses nuances. On peut cependant convenir que l’amour est un mouvement d’attraction qui tend à réunir, tandis que la haine tendrait à diviser. Rarement pur, souvent teinté de cette passion dévastatrice qui le dénature, l’amour est parfois mis à mal.


Amour physique :

-  Manque d'amour physique ? Vous les femmes, vous vous adaptez mieux que nous à cette situation car vos besoins sont surtout d'ordre sentimental.
- Non, deux corps allongés nus, c'est un acte qu'on appelle d'amour, c'est la conséquence de l'amour, c'est un mélange de désir, de besoin... Mais ce n'est pas l'amour en soi.
- Les prostituées font l'amour pour gagner leur vie, ça c'est peut-être immoral mais c'est comme ça, elles ont leur place dans la société, elles régulent l'agressivité des hommes et diminuent ainsi la criminalité d'ordre sexuel.
- " Comment arrives-tu à dissocier ces trois phénomènes : désir, amour intense et passade ???" Tu arriveras un jour à le comprendre, je pense. Tu rejettes cette pensée parce que ton " surmoi " guette. Contrairement à la femme, en général, l'homme éprouve d'abord un attrait physique proportionnel à son tempérament et à son goût !!! s'il a le choix, disons qu'il est polygame de nature, son instinct le pousse à s'accoupler pour assouvir ses besoins sexuels. En fait, c'est la seule différence en matière sexuelle entre l'homme et l'animal, exceptés quelques espèces, ( il paraît que le dauphin fait aussi l'amour par jeu !!! ); la femme d'aujourd'hui cherche souvent à devenir dans ce domaine l'égale de l'homme en le copiant et parfois même en le dépassant, mais c'est moins dans sa nature que dans celle de l'homme; je dirais que l'homme est plus jouisseur que sentimental alors que la femme est tout à fait l'inverse avec des états d'âme proportionnels aux sentiments éprouvés.
 
L'amour parfait  : ne serait-il pas l'amour imaginaire ? Celui né dans notre adolescence, dans notre cœur. Le véritable amour est humain, variable, c'est celui qui se renforce avec les obstacles, les pièges et les soucis de la vie.
 
L'amour sur le net

 L'amitié amoureuse de certaines rencontres sur le net... Tout cela ne correspond pas à un don de soi que l'on fait comme dans l'amour réel; pour les garder ces relations, il faut lâcher du lest, sans rien promettre... mais une personne naïve et franche peut se faire avoir. L’amour naît parfois d’une image de l’autre que nous nous créons de toutes pièces. L’homme trouve du plaisir dans ces rencontres, de l'excitation, cela reste des relations un peu particulières, proches du rêve et de l'imaginaire; le désir chez l'homme est une énergie difficile à maîtriser face aux femmes manipulatrices. Mais ce n'est souvent qu'un amalgame de fantasmes.
Il va tout faire pour séduire croit-il !!! Mais elle a déjà jeté son dévolu, c’est elle qui choisit, pas lui, c'est souvent comme cela... La femme d'aujourd'hui cherche souvent à devenir dans ce domaine l'égale de l'homme en le copiant et parfois même en le dépassant, mais c'est moins dans sa nature que dans celle de l'homme; si elle le fait c'est par besoin de pouvoir, de domination.
Un homme peut très bien aimer sa femme, y tenir énormément, et pourtant être entrainé presque malgré lui. La femme aussi, mais elle a plus besoin d'amitié que d'amour physique. Il faut alors apprendre à se parler, à partager ses besoins, ses soucis...

Tout cela n'est pas de l'amour, le véritable amour, c'est celui qui se renforce avec les obstacles, les pièges et les soucis de la vie.

 

L'amour passade :

- Tu te trompes aussi sur les " jeunes femmes d'un soir ", je leur dois le respect pour ce qu'elles m'ont apporté, nos relations bien qu'éphémères ont duré plus d'un soir ou d'une journée, elles étaient courtes mais intenses
et se sont terminées d'un commun accord.
- J'ai souvent couché avec des femmes plus âgées que moi, jusqu'à 15 ans de différence mais il y a assez longtemps déjà, elles étaient plus tendres, plus attachantes, plus maternelles et très amoureuses...
- Qui a parlé de rupture ? A tes yeux, un couple qui se forme doit obligatoirement s'engager à long terme, voire pour toujours, mais ni elles, ni moi avions prévu un tel engagement...
Il y a toujours un problèmes de couple à l'origine des relations extra-conjugales...  ( J'ajouterais pourtant que l'homme qui parlait ainsi prétendait aimer son épouse, ne pas vouloir la quitter et parlait d'un besoin d'exotisme sexuel. )
- Toutes les femmes que j'ai " aimées " me plaisaient et contrairement à ce que tu peux croire, le physique n'a jamais été le critère déterminant, au contraire, d'ailleurs les plus belles sont malheureusement les plus "coincées" et en souffrent, en général elles se marient avec les mecs les plus moches, peut être pour mieux les mener, va savoir. J'ai regretté certaines femmes avec qui j'aurais pu vivre très longtemps mais le prix à payer était trop cher : détruire deux foyers.

 
L'amour à l'âge mûr :

Avec l'âge nous avons appris ensemble à être raisonnables et notre amour s'est doublé de tendresse, d'affection et même si c'est plus rarement de désir il n'en est sans doute que plus profond. C'est le partage de chaque joie, de chaque souci.
 
- Je suis tout à fait de ton avis concernant l'amour dans un couple, la sexualité est capitale au début de la relation, puis l'affection, l'intimité, la solidarité, la générosité, le dévouement ( don de soi ), la complicité, le pardon, le respect... prennent le relais au fil du temps, les ennemis du couple sont : la jalousie et l'égoïsme.

L'amour fantasme :

Oui l'amour est une chose vitale, on en a toujours besoin. et être en manque c'est dur aussi. L'homme heureusement a de grandes facultés d'imagination. Des fois certaines personnes qui souffrent de ce manque, imaginent des scènes d'amour quand elles sont seules dans leur chambre.
- J'apprécie lorsque tu écris un roman, ta façon d'évoquer les prémices de l'amour, la montée en puissance du désir jusqu'à la douleur, dans l'attente, c'est beau ce que tu dis là..
Chaque être humain a autour de lui comme un vaste champ mystérieux, un réseau de relations pas toujours connu des autres et des pensées pas toujours accessibles aux autres. L’amour naît parfois d’une image de l’autre que nous nous créons de toutes pièces.
L'amour difficile d'une vie :

Certains hommes, je pense maintenant qu'il sont assez souvent plus fragiles que nous, sexuellement parlant disons,  mais plus solide  dans leur tête. Facile de s'évader !!! et de se cacher derrière des mensonges pour mener son train train, dans tous les domaines, sans embêter personne. Très habile dans les mensonges aussi parfois, mais ils finissent toujours par s'embrouiller !!!
Pour ce qui est de la confiance à leur accorder... ?  Ceux qui travaillent beaucoup ont dans ce domaine un dérivatif. Ceux qui ont une vie sociale très entourée également ( disons que c'est valable pour certaines femmes.
Pourtant il ne faut pas espionner. C'est humiliant et en plus cela détruit les racines profondes de cet amour d'une vie, fait de confiance. Mais s'il n'a pu se contrôler une fois, pourquoi pas deux ? Mais ne pas accepter tout.


Après plus de 15 ans de mensonges, comment va réagir celui qui est humilié dans une nouvelle vie ? Surtout si la vie de l'autre a été difficile aussi.
Et je pense que ce tournant dans sa vie c'est comme une maladie.
Il ne faut accepter les mots durs... Mais il ne faut pas non plus sauter les étapes. Je pense que tu attends trop, trop vite : le bonheur c'est une adaptation à l'autre aussi. Elle doit être réciproque. Mais entre vous il y a deux blessures à accepter : la tienne et la sienne.
Le passé est lourd mais c'est aussi un tremplin pour redémarrer

Il ne faut pas lui répéter que tu es malheureuse car je pense que lui aussi fait ce qu'il peut et il est malade. Il a un côté un peu masochiste quand il te dit peut-être de le quitter

Mais il ne faut pas non plus tout accepter. Ses colères c'est aussi une façon de se faire souffrir quand il a honte comme lorsqu'il est malade. Et en ce moment il a honte de s'être fait rouler à ce point
L'homme franc, direct, est facilement honteux. Il a tendance à se détruire lorsqu'il est malheureux. Il faut peut-être aussi mettre en valeur ce qui est positif. Il ne faut jamais insister quand il se replie.

Il a en ce moment moins confiance en lui alors que celle-ci était revenue. L'amour d'un homme s'appuie sur cette confiance. Leur véritable amour est inconsciemment protecteur.
Si tu insistes sur ton besoin personnel d'amour, de communication, que je comprends aussi, tu ajoutes un désagrément, une sorte de harcèlement à une liste de désagréments qui se bousculent en lui. De plus, à contre temps, et cela lui fait réaliser qu'il ne te comble pas, c'est en plus pour lui une grande déception sur ce qu'il t'apporte et sur lui-même. Il va se juger incapable vis à vis des femmes. Sous l'armure, c'est un sensible. Pense à ses écrits, ils sont nés de sa souffrance. Remarque qu'il n'écrit plus. Je suppose que tu n'y es pour rien... Il remonte, tu ne crois pas ?
L'humiliation, la honte, chez un homme sont terribles.
Prends peu à peu ta place dans le foyer. N'accepte cependant pas d'humiliation personnelle mais informe-le calmement si c'est le cas; attends pour cela qu'il soit calme et reposé. Pas de lutte  frontale et  brutale. S'il te sent sur la défensive, il se refermera encore plus. Ce sera un dialogue de sourds. Il se sentirait soit agressé, soit encore et toujours  incapable et ce serait pire.  Sa bulle le ressource. Il sera obligé d'en sortir. 

Et moi, dans tout cela me diras-tu ? Tu as droit au bonheur aussi. Mais je crois que la plupart des jeunes croient au mythe du bonheur absolu, immédiat. Le bonheur est fait de mille petits soucis au jour le jour, à résoudre... qu'on est fier de résoudre et de mille petits bonheurs presque invisibles mais qui rassurent.
Je crois que tu l'aimes et j'en suis heureuse. Aimer c'est aussi accepter certaines choses. Et réciproquement donner mais de façon invisible, sans insister. Se rendre indispensable sans le faire remarquer.
Je suis certaine que lui aussi t'aime à sa façon un peu rude, un peu masculine, un peu maladroite. Il a besoin de toi, d'amour, et surtout de confiance. D'une part, comme toi, il a été échaudé et il se méfie encore plus de la vie. Il se remet sans doute plus difficilement qur toi. Il est plus âgé, toute sa jeunesse s'écroule, toute sa spontanéité. Lui qui déteste le mensonge a vécu presque 15 ans dans le mensonge. Il était étudiant quand il a connu son ex., elle l'a poussé vers l'artisanat alors qu'il était en licence. Besoin d'argent immédiat ?  Je me le demande ... Profite de ce qu'il te donne et montre-lui dans ces moments-là qu'il compte pour toi. Pas dans les mots, dans ton épanouissement personnel, si c'est possible. S'il n'a pas à affronter tes problèmes , s'il sent qu'il t'apporte quelque chose, sa propre confiance le débloquera. Je le pense.
J'adore mes enfants et ils ont tous du caractère. Ils ont aussi des qualités : aucune tromperie de leur part. Je leur apporte ce que je peux. J'essaie de ne pas m'imposer, d'être là tout simplement.

 

Et l'amour parental : les émotions sont refoulées par la société. L'amour parental est peu à peu refoulé par les codes de cette société qui impose la pudeur des sentiments. Un adolescent refuse une caresse de sa mère qui cherche à ébouriffer ses cheveux. Un jeune est en admiration devant son père et souffre de ne pas lui ressembler au lieu de chercher à épanouir sa propre personnalité.

 

Angoisse
 

L'angoisse apparaît comme une émotion simple, très voisine de la peur, très analogue à la simple appréhension. On peut simplement dire que c'est une peur sans cause, une crainte sans objet.

La névrose d'angoisse serait la conscience d'un manque, d'un vide. Cela empêche d'agir : glacé d'effroi, paralysé psychologiquement par cette angoisse qui l'étreint, l'homme se retrouve privé de soutien. Il sent venir la catastrophe. Mais la terreur vient ici du mystère : elle est inexplicable.

 

Attente

 L'attente est toujours accompagnée de toutes les choses qu'on imagine.
 

Attention
L'attention spontanée est celle d'un moi dispersé.
L'attention volontaire est l'expression du pouvoir de synthèse mentale. Elle se confond avec lui.
Avidité
L'avidité est une maladie incurable qui rend aveugle et sourd.
Bonheur
Au fond de chaque malheur, n'y a-t-il pas un bonheur caché ?
Le bonheur est une jouissance infinie. Le bonheur est difficile. Le bonheur est repos.
Caricature
Le caricaturiste, à force de se moquer, réussit finalement à rendre populaire.
Charité
Elle aide à avoir bonne conscience, mais n'aide en rien les pauvres. Ce n'est pas de charité qu'ils ont besoin, mais de justice.
Colère

Elle est souvent spontanée et incompréhensible pour les autres. Pourtant il y a des moments parfaits.
Mon conjoint a par moment des colères. Il se braque, parfois il se ferme complètement. Son caractère l’emporte au point de chsser de sa vie celui ou celle qu'il aime. Même si la personne ne fait rien de répréhensible, il ou elle s'emporte. L'autre a la sensation de ne pas le combler. Est-ce son caractère ?
- Non c'est parce qu'il est mal, surtout quand il n'a pas ses enfants. Il ne faut pas accepter ses colères. Il ne faut pas non plus le heurter de front.  C’est électrique. C’est douloureux. Il n’y a pas forcément un sujet déclencheur Il faut laisser passer un moment et discuter calmement. Il doit bien y avoir un point de départ : problème au travail,  ou autre... Son métier est dur. Il est humilié aussi par son ex. Dans ces moments- là il ne doit pas être capable de raisonner. Mais il ne faut pas non plus accepter des paroles dures.


Une personne colérique est avant tout une personne qui a mal. Quand tout va, la colère disparaît peu à peu d'elle-même.
Il ne faut pas ignorer cette colère, sa souffrance augmenterait, il se sentirait seul, abandonné. Il ne faut pas lui demander, avec condescendance, de se calmer. Furieux, il ne le peut plus... Il ne faut pas lui dire qu'il te chagrine, cela le culpabiliserait sans atténuer sa colère, au contraire, il se détruirait lui-même car il se sentirait de plus en plus incapable et te conseillerait de le quitter.  La solution ? Je crois : ne pas avoir peur de ses colères, le regarder franchement sans agressivité, plutôt avec douceur, plutôt avec un geste tendre, attendre quelques secondes ( tu sais : tourner 7 fois la langue dans sa bouche !!!)  et réfléchir avec lui à ce qu'il faudrait faire pour arranger la situation.
La colère intervient quand petits et grands désagréments viennent bousculer  le quotidien. Elle ne te concerne pas directement. Je ne le crois pas. Tu en igores la cause première et peut-être que lui l'ignore aussi. L'homme fait des tranferts inconscients de sa colère. Elle peut concerner sa journée, son passé, le vide dû à l'absence des enfants pris par la mère et surtout, surtout, sa propre opinion sur lui-même.
Ce n’est pas la colère en soi qui est mauvaise conseillère, ce sont les réactions qu’elle génère en toi. D’autant que la colère est souvent un paravent derrière lequel se cache une part de vulnérabilité qu’on préfère éviter de montrer.

 

Confiance
Il ne faut pas faire confiance aux hommes. Les animaux ne trahissent pas. Avec les hommes, c'est différent ! Ils passent leur existence à tricher, à tirer des profits, à multiplier des escroqueries.
Conseil
On ne devrait donner des conseils à des adultes que dans deux occasions : lorsqu'on vous le demande et en cas de vie ou de mort !
Sinon que sont les conseils ? : de l'orgueil, du mépris, l'expression d'une fausse supériorité.
Courage

- Je me demande parfois ce qui pousse les gens à être bénévoles ou volontaires ? Certainement pas la pureté du geste. Sauf lorsque c'est spontané, pour sauver quelqu'un en difficulté. Là c'est du courage. Pour le reste, je n'y crois plus depuis longtemps ou alors il faut être mère Thérésa !!! Je me demande si ce n'est pas comme pour Sarkozy, le besoin de se faire valoir et pourquoi pas aux yeux de Dieu !

Désespoir
 

La satisfaction de l'homme tranquille et content de lui, de l'optimiste, reste stérile. S'abandonner à son sort d'humain, être désespéré, c'est souvent être tragique. Être pessimiste, c'est s'élever par l'inquiétude permanente; le pessimisme est créateur, il nous pousse. Il faut dépasser notre existence quotidienne...
Mais le désespoir, l'angoisse, la conscience d'un vide, d'un manque, le spleen, la nostalgie bouleversent et peuvent difficilement s'apaiser. C'est par le désespoir que nous pouvons peut-être nous élever au-dessus de la monotone passivité. Certes le désespoir passe par la déchéance, par une sorte d'abandon, de celui qui le subit. Mais le désespoir surmonté est ce qui nous grandit. Le surmonter est une preuve de force. C'est la preuve que l'on assume sa condition humaine ...
Le désespoir peut donc posséder une force, une énergie qui nous pousse à l'action bien qu'il soit la marque de notre impuissance. Parmi les désespérés, il y a les faibles qui s'abandonnent à leur douleur et restent incapables de surmonter leur angoisse.
Ils sont honteux de leur malchance, craintifs dans la société, dans la vie, incapables d'assumer leur désespoir. Ils s'abandonnent, ils sont dominés.
Les désespérés ne sont pas tous des faibles. Parfois le désespéré a  l'espoir d'un changement. Pour ces gens-là, il n'est pas question de rester dans un désespoir stérile. A travers ce désespoir provisoire, l'homme fort, l'homme sain parvient à un désespoir constructif, à une possibilité d'entrevoir la joie.
 Celui qui arrive à se sortir de son propre désespoir atteint une sorte de plénitude. C'est par conséquent dans la manifestation d'une prise de conscience douloureuse du manque que l'homme saisit réellement le mystère de la difficulté d'être et l'accepte, la surmonte et se grandit.


Désir

C'est tout simple " le désir " : Un désir intense peut-être éprouvé en voyant un corps nu, ou dénudé; mais il peut aussi être éveillé par une voix, un mot tendre, des photos. Les hommes et les femmes n'ont pas tout à fait les mêmes réactions…

- " Malgré une sexualité débordante, je suis toujours autant asservi à la chair, si tu savais..." dit un homme.

Penser à l'être désiré finit par décharger le potentiel accumulé dans le train train journalier, tout en procurant du plaisir. Et c'est humain.
Désirer c'est peut-être aussi apprécier le talent de l'artiste qui a su mettre en valeur un corps, être touché par les qualités du maître mais aussi par le charme du modèle...

Le désir c'est surtout ( je crois ) ce qui précède l'acte d'amour quand il se réalise.

Dieu

Croire en Dieu : Je ne crois en rien et pourtant il m'arrive de dire " mon Dieu ", j'aurais tant aimé qu'il soit vrai, le bon Dieu; mon inconscient se comporte parfois comme s'il existait, cela vient sûrement du patrimoine ancestral, mais en y réfléchissant un peu, rien ne m'incite à croire en une puissance divine; notre monde entier, comme notre existence découlent des milliards de combinaisons du hasard.

Douleur

la douleur signale un danger à l'être vivant

Écologie

Deux courants : l'un qu'on peut appeler humaniste, considère qu'il faut protéger la nature pour faire le bonheur de l'homme. Dès qu'un progrès apparaît ils s'y opposent. Ils sont contre le nucléaire, les O.G.M., les nanotechnologies, la société industrielle, le pétrole, la recherche pharmaceutique... C'est une perspective morale dans laquelle l'essentiel reste l'être humain et son avenir. C'est la version modérée, raisonnable : il y a le nucléaire en question, l'effet de serre, les déchets toxiques...Ils prennent pour cible la société industrielle et ses méfaits.
L'autre courant, au contraire est anti-humaniste. Ils s'en prennent à la démographie dans le tiers monde qui aboutirait à la condamnation rituelle de l'Occident. Pour les tenants de cette conception, l'être humain n'est qu'une espèce parmi d'autres. Il s'est approprié indûment tous les pouvoirs et tous les droits. Il faut le remettre à sa place. Défendre la nature suppose de donner des droits à toutes les espèces et même aux végétaux, aux roches, aux rivières. La nature est un tout en elle-même. Elle peut vivre sans l'homme tandis que l'inverse n'est pas vrai. L'écologie doit se faire contre les hommes. Ce sont les équilibres qu'il faut préserver. Pourquoi aller contre les génocides ? Pourquoi les sauver à tout prix ? Dans la nature, l'individu ne compte pas.

Pourtant il existe une écologie débonnaire, celle du recyclage des déchets, de la circulation améliorée pour les vélos...

Tout comme la haine, l’Envie est destructrice. L’envie concerne la possession d’objets, d'amis,  convoités avec hargne.

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Espérance

L'espérance est le propre de la conscience malheureuse parce qu'elle est conscience d'un manque.

Faveur
Quand on demande une faveur, c'est toujours pour soi. En particulier si elle concerne quelqu'un d'autre.
Fidélité
La fidélité est-elle possible toute une vie ? Oui, des cas l'ont prouvé, mais elle est difficile. Le raisonnement doit aider le désir... Chacun a un recoin secret, chacun a su se créer des limites
Pourquoi ne peut-on aimer selon les désirs de son c
œur se disent certains...Pourquoi la qualité et la force d'un amour doivent-elles dépendre de la difficile sélection du choix... La dispersion des sentiments c'est aussi lla condamnation à n'en jamais connaître une très grande intensité. Il faut penser aussi à la douleur de l'autre, à la souffrance des enfants...Mais pour rrester fidèle il faut aussi penser à l'autre, à ses désirs pour qu'il puisse vous le rendre en amour réciproque.
 
La générosité

Donnée sans partage
Le geste d’un sage
Si rare aujourd’hui
C’est comme la pluie

Au fond du désert.
Ce qui est offert
Réchauffe le cœur
Instant de bonheur

Fugace d’un soir
Dans l’âme on peut voir
La sincérité
Et la pureté.

C’est comme un oiseau
Qui passe là haut
Libre de voler
Et de dessiner

Dans le bleu du ciel
Avec ses deux ailes
Dans l’immensité
« générosité »

Certains n’en ont pas
Trop lourd est leur bras
Leur cœur est fermé
Par du barbelé.

 
Gentillesse

La gentillesse peut être de l'hypocrisie polie.

Guerre et clémence
La guerre est l'une des pires dépravations de l'espèce humaine.
La clémence arrête-t-elle les guerres et les conflits ?
On peut au contraire développer la certitude d'avoir affaire à un faible
.
Les guerres devraient être une honte pour l'humanité, la preuve qu'elle est une race de plus en plus dégénérée, manipulée par des forces psychologiques puissantes qui n'inculquent que des idées de violence.
Les hommes peuvent être cruels. La folie meurtrière peut s'emparer d'eux. La guerre est comme un vice caché en l'homme, elle est la tare qui détruit toute forme de civilisation.
Grandir
Grandir, c'est ressentir des émotions qu'on ne peut partager avec personne.
Haine

A force du cultiver la haine, on finit par passer à côté de tout le reste. A quoi ça sert ?
Si amour vient sans détour du latin amare sur lequel se sont greffés ami, amitié, amical, aménité et amant ( ancien participe présent du verbe aimer ), haine a une origine germanique, « hassen », dont on retrouve la trace dans son équivalent anglais « hate »…
La simplicité apparemment sans mystère de l’étymologie de ces deux concepts contraste avec leur inhérente complexité ?

Ne pas aimer, ce n’est pas haïr : la haine n’est pas le contraire de l’amour, mais quand elle s’amorce, entre en jeu, se déclare à cœur ouvert ou agit en sourdine, entre deux personnes unies par un lien amoureux, elle transforme ce lien en son contraire, c’est-à-dire en inimitié. Traversant les générations, elle est tenace. Quand on lui offre de la résistance, elle insiste pour s’exprimer. Plus son objet est enfoui, mieux elle enfle, croît, infiltre, tendant à se révéler avec ruse ou violence comme pour ne pas se faire oublier. Impliquant une hostilité passagère ou définitive, à l’instant où elle s’exprime, l’amour, n’a plus de place. J’aime, je hais…le désespoir pointe, c’est l’asphyxie, on se sent partagé, torturé de ne savoir aimer qui on aime…
Qu’elles soient présentes ou absentes, les personnes de la famille,  les proches, les amis permettent aux jeunes de se construire à travers elles. Un jeune peut alors nourrir à leur égard amour ou haine selon ce qu’il en reçoit  ou surtout ce qu’il en perçoit.


Ressource compensatoire comblant la faille que creuse l’absence d’un être cher, la haine procurerait à certains solitaires une jouissance comparable à celle qu’ils ne savent tirer de l’amour et dont les bénéfices, plus intellectuels que charnels, plus cérébraux qu’émotionnels, fantasmatiques que réels, ne seraient jamais satisfaisants.
Quelle qu'en soit la cause apparente, on haïrait ce qui signifierait notre mort.

Sensation de désaveu, de dépit ou de trahison, jalousie ravageuse, discrimination, impression d’étouffer ou de soudaine mise en danger, volonté meurtrière, soif de vengeance… nombreuses sont les pulsions destructrices qui incitent à la haine. Un voleur s’incruste dans l’intimité de votre appartement, un inconnu s’en prend à votre enfant… Couvant parfois à l’insu de celui que la haine habite, qu’elle s’exprime de façon impulsive ou donne lieu à des actes mûris, comme pour intensifier sa malignité, elle dépasse le plus souvent ses causes : c’est ce qui lui confère un caractère énigmatique. Mouvement violent, désordonné ou révélateur de désordre, qui prend racine dans une souffrance intime, elle s’impose en réponse à des menaces réelles ou fantasmées, entraînant celui qui l’éprouve.

 Lorsque celui qui occasionne une blessure, qu’elle soit physique ou morale, n‘a d’autre raison que de blesser pour blesser, on peut à juste titre dénoncer une hostilité de sa part. Mais la haine à l’état pur  a des limites; elle  peut toucher sans avoir été sciemment provoquée, et meurtrir sans que la personne ait vraiment eu l’intention de blesser, si elle n'a pas été mûrie au préalable, si elle a jailli sur un coup de colère irrépressible..
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Écho probable d’un authentique désespoir, la haine n’en est pas moins un appel à la limite.

C’est lorsque la frustration lui donne conscience de sa dépendance et de son impuissance que le nourrisson devenu agressif éclate de… rage ? de colère ? de fureur ? de désespoir ? Est-ce pour autant de la haine ? Expressions de cette agressivité primitive, jalousie, envie, désir de posséder, résulteraient de la nécessité de la contrôler.
Un enfant au comportement violent qui cogne hurle et chaparde sera peut-être un enfant incompris qui appelle au secours, désespéré par son impuissance à vivre sans souffrir. Mais l’enfant qui met au point – car il se sent lésé ou menacé dans ses privilèges - une stratégie pour détruire l’objet de son dépit, pourra lui, être soupçonné de haine. Et si après avoir pris l’argent du goûter du frère, piétiné le dessin de la petite sœur, détruit le portable du père… il ne se heurte pas à la loi, il partira probablement diriger son ressentiment contre la société.


Si l’amour est reconnaissance de l’autre

 Que l’on soit mère, fille, maîtresse ou amante, père, fils, amoureux ou amant, adulte ou enfant, parfois l’amour nous abandonne pour laisser place à un sentiment… peu aimable qui allume un foyer de douleur et attise la peur. Un ami vous trahit et la rancune s’installe. Un enfant malade ? Un accident ? À qui la faute ?… Quand il s’agit de trouver un responsable, la haine a vite fait d’entrer en jeu avec sa dose d’irrationnel. La peur est un des sentiments qui y président le plus souvent. Peur de ne parvenir à être efficace, juste, bon… peur de ne pas réussir, peur d’être mis en danger, d’être dévoilé… Peur pour une mère de ne savoir marquer les limites à son enfant dont l’appétit de vivre se traduit par un besoin d’indépendance qui soudain la dépasse : happée par l’angoisse de ne savoir faire valoir son autorité, et perdant son sang froid, c’est avec agressivité qu’elle le laisse transparaître ou le dissimule. L’enfant, ni tout à fait maître ni tout à fait conscient de sa force, vivra la réaction maternelle comme du désamour ou un refus de le voir grandir. Un élan de haine en sera la réplique.
Passagère, tel un langage parallèle qui traduit ses perturbations corollaires, cette «haine» est nécessaire pour marquer la distance. Et, paradoxe de l’enfance, signifier son incompréhension dans l’espoir d’être compris !!! Un mot, un geste de sympathie, dans l’après-coup, s’ils ne sont pas dictés par la culpabilité, inviteront à sortir de la haine en désamorçant le cercle vicieux des offenses et des représailles, une fois l’agitation retombée.

La haine est souvent un rappel d’une blessure narcissique initiale.

Souffre douleur ou complice, un enfant élevé dans la haine sera probablement un parent maladroit, inquiet quant à ce qu’il transmet à ses enfants. Une fille négligée, non appréciée pour les qualités inhérentes à son sexe, un fils idolâtré qui fait figure de référence, et la sœur devenue mère éprouvera des difficultés à aimer le fils dont la vision lui rappellera le traitement discriminatoire dont elle fût l’objet. Envie, rivalité, identification admirative, la gamme des sentiments fraternels varie entre haine et amour selon les âges, l’ordre d’arrivée, les humeurs, les époques, les enjeux. Quand l’un est attiré vers l’autre, celui-ci le rejette. À chacun sa part de déconvenue et l’expression de sa jalousie. Différente de l’un à l’autre, si elle n’est ni avouée, ni mise en mots, ni relativisée, grâce au soutien d’adultes aimants et responsables, la jalousie s’exacerbera sous l’effet des rivalités qui pour être naturelles n’en sont pas moins menaçantes. Et l’amour entre frère et sœur risque de n’être plus qu’un terme vidé de son essence sous le linceul duquel se cache la haine et le reflet de toutes les guerres. Guerre des peuples, guerres des civilisations, guerres des religions, guerre des sexes. Quand il s’agit de la volonté de prédominance de l’un sur l’autre, l’amour n’a pas de place.
Ni les notions de partage, de rapprochement, de complémentarité, de répartition équitable, de réciprocité, ou d’aimable respect n'interviendrontAu culte du garçon correspondra la haine de la fille. Quand un sexe est magnifié, l’autre se voit sous estimé, et le ressentiment qu’il en conçoit se travestit  faute d’avoir le droit d’être formulé. Guère plus salutaire qu’une inimité déclarée, l’adoration est plus le double de la détestation que la proche parente de l’amour.

À l’adolescence, avec l’éveil de nouveaux émois amoureux, les relations infantiles sont remises en jeu. L’attrait de l’aventure rend l’enfant impulsif, tandis qu’une appréhension de l’avenir le fragilise.

La dépendance, passée un certain âge est effrayante, et dès que la conscience de son emprise se fait ressentir, elle encourage l’être qui en souffre à des sentiments d’hostilité envers celui ou celle qui la lui fait subir. La violence verbale ou physique en est une des manifestations. C’est moins la mère qui est en cause que la sensation d’enfermement provoquée par une relation devenue inadaptée et à laquelle il voudrait se soustraire, sans blesser, sans perdre son amour ni le désavouer, sans engendrer de plaintes maternelles ni subir de griefs…



On ne peut gagner sans perdre, exister à l’extérieur signifie être moins aimé à l’intérieur et renoncer à l’idéal symbiotique avec sa mère, avec l’univers. Menaçant autant qu’attirant, le « dehors » met en porte-à-faux avec soi-même puisqu’il pousse à se détourner de qui on aime. De la réponse en retour à ses (im)pulsions agressives, unique façon pour lui de marquer sa différence dépendra son aptitude à aimer.

La haine qui perce à l’adolescence préfigure celle dont le spectre nous hante au long de l’existence, prête à surgir dès qu’il s’agit de concilier l’inconciliable. C’est dans la difficulté d’établir une continuité entre intérieur et extérieur que se localiseraient ses germes. Brèche dans laquelle s’infiltrent toutes les fragilités et se font ressentir les tiraillements entre les deux mondes, l’intime et le social…

Les sentiments hostiles ne sont pas forcément destinés à la personne au contact de laquelle ils surgissent. Mais en écho à des histoires enfouies dont chacun se fait le relais provisoire. Celui d’adversité prend sa source dans l’intimité de la personne qu’il ébranle, et s’exprime à propos d’une relation qui en évoque d’autres dont on porte les traces sans en avoir la conscience. Des réactions que suscite un « conflit » est lié à l’émotion soudaine qu’avive la réactualisation d’un drame familial douloureux en son temps.

L’emprise psychologique  exercée empêche la pensée de s’élaborer, pèse sur l’enfant même devenu adulte, entrave ses prises de responsabilité, le maintient dans la dépendance.

Inscrits dans la mémoire, des souvenirs planent qui guident les réactions quand rien dans l’actualité du sujet ne justifie d’inquiétude.

La haine ne serait ni le revers ni l’envers de l’amour. Souvent liées ces deux passions sont parfois comme des jumelles dont chacune aurait les moyens biologiques de son indépendance sans pouvoir en jouir tout à fait. La haine a sa propre dynamique : on peut haïr un temps des gens que l’on n’a jamais aimés. Tel cet intrus qui nous persécute sans que l’on sache pourquoi.

En général, même si nous avons couvé de la haine à l’égard de père et mère - se serait-ce que pour réaliser la séparation et parachever « l’accouchement » - tout se passe avec le temps comme si on avait besoin de les aimer plutôt que de les haïr, quelques furent leur méchanceté et la gravité de leurs défaillances à notre endroit. Quand on a choisi de cultiver la vie. Quand on a eu la chance, le bonheur de pouvoir le faire aussi. Comme si haïr ses parents sans partage revenait à se haïr soi-même. Rien ne nous oblige à tout accepter sans discernement, mais rien ne nous autorise à tout rejeter avec haine. Il ne s’agit pas de pardon. Mais de devenir soi-même, par-delà les hostilités, avec nos ombres et nos lumières, nos contradictions et nos complexités. Apprendre à mieux se connaître, et par heureux contrecoup, mieux comprendre les autres.  La séparation est indispensable, même si elle doit admettre de la haine. C’est à ce prix que d’heureux et épisodiques rapprochements, quelle qu’en soit la forme, pourront se produire.

La victoire de l’amour sur la haine et le détournement de ses pulsions agressives vers des buts « nobles » est la démarche de toute une vie. Quand on est entré dans la haine, porté par un contrat familial, en sortir, apprendre à se soustraire à cette puissance qui nous affecte, à ne pas rester l’objet désigné d’un transfert appelle à la vigilance. Long apprentissage s’il en est un mais aussi ferment d’ententes qui préfèrent les relations d’amitié à celle d’inimitié.

D'après Virginie Megglé


 
Homme
L'homme ne se réduit pas aux horreurs commises par certains. Cependant Le mal n'est jamais vaincu et la manière de tuer venant des animaux et même des serpents est plus noble.Difficile de changer les hommes. Il ne faut pas accorder grande confiance en l'individu. Quant aux hommes de pouvoir, ils sont souvent prêts à tout pour le conserver. Abandonné à lui-même il n'est souvent que trahison et lâcheté. Les hommes sont aussi souvent pervers et rusés ou encore plus ou moins esclaves d'une ambition qui finit par les rendre petits et infirmes.  Et nous appartenons tous à cette race, ce qui nous permet d'en connaître les côtés retors.
Idéologie
L'idéologue est souvent jeune, s'il reste idéologue longtemps, c'est que son esprit et non son corps reste jeune. Les étudiants sont souvent des idéologues mais à la sortie de l'Université, très souvent, peut-être même par force, ils rejoignent ce monde qu'ils avaient pu pouvoir changer durant leur belle jeunesse. Si la frontière entre le bon et le mal devient floue, c'est peut-être parce que vous vieillissez et que vous devenez sage et tolérant.
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Imprévu

Il faut disait Nietzsche, " vivre dangereusement. " C'est une morale de surhomme, de héros, de génie ? L'imprévu a toujours fasciné les hommes forts, tout comme l'attrait d'une vie stable et rangée avec un lendemain parfaitement identique, a pu être un idéal pour d'autres. Ce sont deux rêves d'existence opposés.

Il y a ceux qui vivent dans la crainte, dans la panique du lendemain non assuré.
Il y a ceux qui aiment le danger, car lorsqu'on est sûr du danger, le courage s'impose à nous naturellement.
N'être pas sûr du futur provoque la conscience d'un manque, une sensation d'angoisse.
" Jamais un coup de dés n'abolit le hasard, " dit un vers célèbre de Mallarmé. Il faut tout risquer pour certains, s'engager sans cesse.

La crainte du péril est parfois le fait des anciens et non des jeunes. Mais parfois on peut être un vieillard à 20 ans. La jeunesse est celle de l'esprit et non du corps. C'est cet esprit qui pousserait l'homme ou l'adolescent à se jeter dans de nouvelles aventures. Il est alors capable de se jeter de façon éperdue dans l'aventure, de tout risquer, de tout essayer de faire. Il vit dans le présent et non dans le futur ou dans le passé. Sa volonté, son être agissent dans l'instant et dans la réalité pratique, sensible et immédiate. Souvent l'aventure est associée à la joie.

 
Infidélité


- Selon moi, l'infidèle, c'est celle ou celui qui trompe la confiance, si tu éprouves du désir et que tu l'avoues, que tu es de connivence avec ton époux, tu ne trompes personne, si tu dissimules, tu trahis la confiance. Pour celui qui espionne c'est kif kif, voilà ma définition de l'infidélité, je ne suis pas net à ce sujet, en amour, c'est mon plus grand défaut depuis toujours.

Interprétations

 Plusieurs personnes peuvent lire le même texte, entendre le même discours...et au moment de mettre en commun leurs analyses, les interprétations, les opinions, s'avèrent complètement différentes. Nous ne lisons souvent que ce que nous voulons voir dans le texte, nous sommes formatés par différents facteurs : famille, religion, enseignement, lectures... et il nous est très difficile de changer.

Instinct


 

L'instinct : " Une activité qui agit sans conscience ". ( Hegel )  " Une habitude privée de réflexion " ( Condillac ), une manifestation de l'élan vital " ( Bergson ).
Pour Descartes, l'animal n'est qu'une machine.
Pour Watson, l'instinct n'est qu'un enchaînement de réflexes.
 

Jalousie

Dépit que l’on a de ne pas obtenir ou posséder ce qu’un autre obtient ou possède, comme la richesse, les succès, la gloire, les talents, etc.

La jalousie découle de l'égoïsme, je suis plus altruiste qu' égoïste mais dans ce monde de dingues d'aujourd'hui, l'âge aidant, j'ai tendance à faire comme la plupart, à tirer aussi la couverture à moi !!!

My husband can read all I'm writing, it's difficult to believe it for me. Ce que j'écris, c'est à la fois sans conséquence pour notre vie de couple et j'aurais souhaité sa confiance. En même temps je me sens humiliée de devoir tout montrer tout expliquer alors que je n'ai jamais demandé la réciproque lorsqu'il partait en voyage sans moi. But he thinks our love must be as if we were one being only.

 

Peut être que ton mari essaye de savoir ce qui te pousse à écrire et avec qui tu le fais; il craint que tu ne partages ton affection ailleurs; il faut le rassurer sinon il va finir par s'énerver.

 

Tout comme la haine, l’envie est destructrice. L’envie concerne la possession d’objets convoités avec hargne.
Enfin, la jalousie caractérise les affects d’une personne face à une relation entre deux (ou plusieurs) autres personnes. Elle désigne une configuration ternaire, au moins. Elle manifeste le souhait, le vœu d’être inclus au sein de la relation convoitée, d’en bénéficier, parfois d’en avoir l’exclusivité, quitte à prendre la place d’un protagoniste, même en l’excluant, en le mettant hors jeu.

Si l’on confond très souvent envie et jalousie, la complexité des prises de conscience est accrue par les masques que peut porter la haine pour se camoufler, grâce à l’ambivalence des sentiments et au « renversement en son contraire. La violence et l’agressivité sont surtout l’expression de la révolte, de la colère, de la rage, etc. La haine, elle, se pare fréquemment de froideur, d’insensibilité, de politesse, de bonnes manières, voire d’enjouement, de bonne humeur (de façade) …

La jalousie envers soi-même

La difficulté vient alors d’une voie inattendue : l’être humain a quelques fois tendance à faire son propre malheur. Ainsi, une forte jalousie ressentie dans l’enfance envers la relation privilégiée et intense qu’entretenait un parent avec une personne, un animal ou une chose, peut avoir été incorporée  au point de créer un sentiment de jalousie retourné sur soi. Il s’agit là d’un autre « destin » de la pulsion : le « retournement contre soi-même ».

 

Joie

la joie est liée à l'acte. le plaisir  est lié à l'instant, la joie suppose le temps, un but qui transcende l'instant.

Justice

Il y a eu de nombreux problèmes de justice à propos de faux pédophiles. Nous avons connu un cas chez nous. Cet homme à la retraite, ancien ingénieur, avait décidé de faire monter à des enfants un réseau pour un petit train. Mon fils et son copain y allaient tous les mercredis jusqu'au jour où un instituteur a lancé son accusation de pédophilie. Le monsieur accusé a été libéré avec un non lieu, mais sa vie a été détruite. Mon fils et son copain n'avaient rien trouvé à redire. Nous les avions interrogés. Ils n'allaient pas à l'école du village et n'étaient donc pas au courant des accusations non plus...Fait curieux ??? Le même instituteur, qui avait été muté pour d'autres raisons, il préférait sans doute travailler en ville, a été arrêté pour pédophilie quelques années après.

Liberté

Impossible de supprimer totalement la liberté car il reste souvent, à moins de détruire quelqu'un psychologiquement et intellectuellement, de lui faire un lavage constant de cerveau, il restera toujours la liberté de pensée.  On aura beau enfermer quelqu'un, le brutaliser, l'obliger à se contredire, la personne ne sera jamais intellectuellement ou intérieurement captive. Elle pourra toujours s'évader en esprit.

Mort, Mourir

Mourir, c'est comme naître, un changement...
On finit par oublier les morts. Ils ne nous obsèdent pas à chaque moment sauf bien sûr, les personnes très proches... Pourtant les funérailles sont presque toujours un événement. Les morts deviennent parfois des saints et les gens discrets mais honnêtes se retrouvent isolés pour leur départ. D'interminables discours exaltent parfois les seules vertus que le mort n'a pas possédées. Jamais l'orateur ne saisit vraiment le caractère de la personne. D'interminables processions défilent pour donner aux vivants des poignées de main. Des veillées se terminent en bavardages futiles. Les voix sont tristes et pourtant presque rien ne subsiste de tout cela dès le lendemain.

 

Nostalgie

La nostalgie, c'est de la tristesse, mais c'est aussi un peu de bonheur.

( Milena Agus )

Objets

Un objet peut nous rappeler des souvenirs. Il peut nous rappeler une personne. Mais il n'est pas cette personne et il ne rend pas le bonheur d'un être trop tôt disparu par exemple. Pourtant un objet devant lequel la personne a passé du temps est plus chargé de sa personnalité..

Orgueil

L'orgueil est-il une vertu ? S'il est exigence et dépassement, oui...
La vanité et l'orgueil sont choses différentes, bien qu'on emploie souvent ces deux mots l'un pour l'autre, on peut être orgueilleux sans être vaniteux. L'orgueil se rapporte plus à l'opinion que nous avons de nous-mêmes, la vanité à celle que nous voudrions que les autres aient de nous.

Parler

Les gens ne se parlent guère. Ils s'approchent avec des mots qui finalement tiennent à distance : " Ça va ? ...Parler ainsi, ça sert d'abord à ne rien dire. Si on commence vraiment à dire les choses, c'est comme si on retirait un cuirasse de protection !

Perception

Taine : " La perception est une hallucination vraie "

 

Peur

La peur est quelque chose d'intérieur à nous-mêmes.
Elle est fille de l'imagination
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Pitié

Elle occupe une place centrale à mi-chemin entre la charité et l'amour. Elle peut être contagion d'une souffrance sentie ou supposée en autrui.

Avoir pitié, c'est beaucoup plus qu'un simple devoir de charité ou qu'une obligation de générosité, c'est beaucoup plus que faire preuve de justice; c'est retrouver une attitude candide de l'enfance, des tout premiers élans du coeur. La pitié est donc étroitement en rapport avec l'innocence. Ceci lorsqu'elle est spontanée ou avec tendance au sacrifice... Mais lorsqu'elle est socialisée, elle est proche de l'orgueil.
 

Plaisir

- Mépriser une femme qui cède, tu dis n'importe quoi là, une femme ne cède pas, quand elle veut un homme, elle le prend; il propose, elle dispose, pour elle, ce qui est pris, n'est plus à prendre, après, elle décide de le garder ou de le virer.

Pour moi c'est un discours ambigu. " une femme ne cède pas! dis-tu ? Et après tu ajoutes " il propose " !!! Ce n'est pas de l'amour, ce dont tu parles, ce n'est que du plaisir. Et encore... le plaisir en amour est louable. Là tu es à la frontière du non amour recherché volontairement !!!

- J'imagine mes mains frôlant un beau corps, je les imagine enserrant le galbe de seins fermes, ma bouche gourmande mordillant leur bout, mes lèvres cherchant les siennes...
Laisse-moi te prendre maintenant, accepte...

- Tu délires à la frontière du plaisir, de l'imagination...

 

- En relisant ce que je t'ai écrit à propos d'améliorer tes rapports avec ton mari, j'en ri encore tant la phrase me parait ambiguë; évidemment, je ne vois pas comment je pourrais améliorer votre façon de faire l'amour (mdr) après 33 ans de vie commune; je voulais te dire seulement, qu'on peut s'aider, en parlant de choses comme le plaisir, les fantasmes, l'orgasme et la jouissance, la frigidité, l'éjaculation précoce, l'impuissance, etc...
La relation, Il faut qu'elle allie le plaisir et la découverte de l'autre.

Le problème du plaisir : plaisir, joie, bonheur ? Voir dans le bonheur une somme de plaisirs, c'est penser que le bonheur est sur le même plan que le plaisir.
Nature du plaisir ? Le héros du plaisir, c'est Do, Juan. C'est celui qui ignore toute fidélité. Le plaisir s'éprouve dans l'instant

 

Psychologue
Je comprends que la solution devra venir de moi. Même un psychologue n'est là que pour que je la trouve en moi.
Racisme
 
Parler du racisme : Il ne faut pas être raciste, je suis bien d'accord. Les races n'existent pas, on devrait parler d'ethnies...Lepen n'est pas un exemple...Mais ce qu'il faudrait aussi, c'est ne pas tout transformer en racisme. On ne peut plus critiquer ouvertement un Africain, un Israélien...l'acceptation de la critique méritée, est justement l'abolition du racisme.

La notion de race humaine ?

est une tentative d'application aux humains du concept de race, qui définit des sous-groupes dans une espèce animale. On a longtemps cru pouvoir définir des races humaines par la couleur de la peau, ou l'origine géographique supposée (races blanche, noire, jaune...). L'état actuel des connaissances en génétique et en anthropologie physique a permis d'invalider ce concept et d'établir qu'il n'y a pas de sous-groupes dans l'espèce humaine.

Je suis révoltée quand des journalistes disent "races " et surtout lorsqu'ils font un amalgame entre ethnies et religions. Par exemple lorsqu'ils citent : arabes et Juifs ou lorsqu'ils englobent tous les musulmans dans l'ethnie arabe...


Même si récemment la génétique moderne a montré l’existence, au sein de l’humanité, de sept «groupes d’ascendance» aux contours flous sans différences biologiques nettes et sans aucune hiérarchie, ce ne sont cependant pas des «races» au sens ancien du terme, qui associe à la couleur de peau des comportements, des qualités et des défauts, des forces et des faiblesses qui seraient héréditaires et radicalement différentes d’une communauté à l’autre. Même si l'humanité n’est pas pour autant totalement homogène, elle n’est pas divisée en «races» fondamentalement distinctes comme on le prétendait jadis.

Du point de vue historique, le terme a été employé pour désigner des groupes se différenciant par leur religion (Juifs), ou encore par leur nationalité, par les courants nationalistes au XIXe siècle (race allemande, race germanique...).

Au Québec on utilise le terme d'origine " ethnique ", suivi de la nationalité. En France le terme consacré est celui de « type », suivi d'une région géographique : européen, maghrébin... Il serait cependant illusoire de croire que le mot « race » ait disparu des usages anglophones ou francophones et même de discours pour le moins officiels.

En anglais, l'expression the human race est souvent employée pour désigner l'ensemble de l'Humanité. En français, l'expression appropriée est l'espèce humaine en sciences, et parfois le genre humain en littérature.



 
Responsabilité
Les humains ont besoin de trouver quelqu'un à qui imputer leurs malheurs et leurs fautes
Rêves et rêveries
 
Il ne faut pas trop vivre replié sur soi-même. Il ne faut pas non plus rester dans le seul culte du souvenir. Cependant si parfois le bonheur remémoré et embelli du souvenir peut se confondre avec l’instant présent il enrichit alors l’émotion ressentie. Le bonheur d’un rêve ou l'illusion  passagère d’un fantasme pas nécessairement assumé,  peut aussi nourrir la banalité de la vie. Un instant de plaisir rêvé donne de l’audace, de l’assurance, deux forces qui adoucissent le caractère, qui égaient le quotidien.
 

Sentiment

On peut appeler sentiments les affections dans lesquelles l'homme ne perd pas la maîtrise de soi.

Le sentiment ne rapproche pas au contraire, il consacre la distance entre les êtres.

Silence
 

"Si le silence est plus beau que ce que tu as à dire, alors tais-toi"

Dans la vie de l'homme, le silence apparaît en mille formes que, bien souvent, l'on ne peut nommer : dans le matin qui se lève sans bruit, la nuit qui tombe comme à la dérobée, le printemps qui s'éveille ou le " langage des fleurs ", dont parle Baudelaire. Il y a donc le silence des choses, mais aussi le silence des hommes, car dans les secrets des cœurs, le silence peut être recueillement, rêverie, pudeur, refus. Dans ce vaste domaine du silence il semble nécessaire de chercher une unité.
Pour Littré, c'est
l'état d'une personne qui s'abstient de parler ... calme absence de bruit."
Pour Bachelard, le grand silence porte une vertu " toute féminine ".
" Peut-être le mot silence a-t-il reçu la dureté masculine (
en français !!!) parce qu'on lui donne le temps impératif : " silence ", dit le maître qui veut qu'on l'écoute les bras croisés. Mais quand le silence apporte la paix dans une âme solitaire, on sent bien que le silence prépare l'atmosphère pour une aura tranquille"
Dans la vie quotidienne, des temps morts de repli, de silence s'insèrent entre les hommes. Le silence sera donc d'abord l'attitude de l'homme qui, dans la conversation retient quelque chose au fond de lui, ou simplement le fait de ne pas parler.
Le silence est le plus souvent ce que Bachelard appelle : "
Une retraite pleine d'hostilité, de rancune, de bouderie ".
Mais le silence n'est pas seulement attitude, il est aussi absence de bruit..
Dans une autre acception, le silence devient plus complexe - on sent comme dit Bachelard:
" qu'il faut franchir une barrière pour... entrer dans un domaine qui ne s'observe pas ". Le silence ne consiste plus seulement dans le fait qu'un bruit s'évanouit dans le lointain ou qu'un homme cesse de parler. Pourtant, il se manifeste de façon positive.

 

Souffrance

la souffrance et le mal

Aux doctrines qui visent à nier la souffrance, d'autres opposent celles qui nous demandent d'approfondir la souffrance pour notre perfectionnement spirituel.

Souvenir 

Toute émotion ressentie est enrichie par un souvenir. C’est la richesse heureuse ou malheureuse des souvenirs qui cerne  et déclenche l’émotion  comme la souffrance. Le souvenir reste le regret d’un certain moment privilégié ou d’une forte contrariété comme le disait Proust.

 

Sublime


Le sublime est une notion particulière car elle tient à la fois de l'esthétique, de la morale, de la philosophie et de la rhétorique. Notion floue, proche de la démesure qui dépend du contexte et souvent se vide de son sens premier, justement, dans la démesure, la notion s'évapore !
 

Supériorité

Se croire supérieur à quiconque est le plus méprisable des vices.

Suicide

J'ai appris qu'une de mes premières élèves qui souhaitait devenir institutrice au Maroc, s'était suicidée. Je ne la connaissais pas beaucoup. Mais à cause de cela, son visage est resté gravé en moi.

Un de mes collègues s'est suicidé. J'ai quelques souvenirs de lui. Je le trouvais assez macho et assez imbu de sa personne. Il supportait mal les élèves. Il avait caché sa demande de mutation à la mutuelle des enseignants car il avait des soutiens et craignait que je lui prenne la place. En effet je travaillais à 80 km de chez moi à l'époque, mais je serais restée enseignante. Un jour, comme je disais, au cours d'une discussion à la cantine, que j'avais appris à changer les roues de la voiture... surtout au Maroc, car je ne souhaitais pas me faire aider, j'avais peur sur les routes !!!, ce monsieur s'était moqué de moi et après le repas, il avait volontairement serré très fortement ma roue avec le X, pour m' humilier devant tout le monde et montrer que j'étais incapable de la défaire. Il avait prétendu que mon mari faisait semblant de serrer pour me laisser croire... etc... Même si mon mari serrait moins, c'était pour un côté pratique, il vaut mieux une femme qui se débrouille, qu'une femme qui l'appelle " au secours " et l'oblige à se déplacer !!! Cet homme buvait beaucoup aussi. Il avait une femme petite et très timide. Cela ne m'étonne pas. Mais il n'avait pas que des défauts. Un jour je l'ai croisé, en ville. Il s'est retourné, nous nous sommes regardés et je ne sais pas pourquoi chacun a poursuivi son chemin. Il y avait déjà des années que nous ne nous étions pas vus. Entre temps j'avais été malade. Lui aussi peut-être. C'est ce dernier regard que j'ai gardé en moi. Il s'est suicidé peu de temps après. Avait-il besoin de parler ?

Une de mes amies, (c'est elle que j'ai le plus connue des trois), s'est suicidée. Nous avons été collègues, amies, mais pas amies intimes et je n'ai rien vu venir. Son plus gros problème, à mon avis est qu'elle n'avait pas d'enfant à elle. Elle avait fini par adopter, mais l'adoption n'avait pas été une réussite. L'enfant est devenu un peu voyou. Son mari ne la supportait plus. Elle s'est noyée et je regrette parfois de n'avoir rien vu venir, comme si j'étais responsable. La dernière fois que nous nous sommes vues, c'était il y a un bon moment déjà, lors d'un méchoui de judo. Elle accompagnait son fils et nous étions invités par notre neveu. bref, nous avons longtemps bavardé et j'étais stupéfaite par l'éducation qu'elle donnait à son petit adopté. Il y a des parents qui permettent tout. Elle, elle interdisait, en plein été, à son fils, d'aller jouer avec d'autres enfants qui s'arrosaient et riaient. Il était tenté et dès qu'il s'éloignait elle était derrière lui. J'ai essayé de lui dire que notre fils avait été bien plus osé au même âge. Il partait parfois seul à pied ou à vélo, dans les bois, savait se diriger avec des cartes et une boussole, dès l'âge de 10 ans. Souvent je l'accompagnais, mais pour lui apprendre à se débrouiller et non pour imposer des interdictions. Le problème à mon avis venait de la différence d'âge entre la mère et le fils, à cela s'ajoutait un problème de génération, et d'enfant unique dont l'adoption devait combler un vide sentimental. Or, éduquer, c'est apprendre aux jeunes à se passer de nous. Il faut être attentifs, aider dans la mesure du possible, mais toujours leur apprendre à participer à cette aide...
Je me suis interrogée sur les suicides à partir de mes expériences et de mes lectures.

Étymologie et définition
" suicide " du latin " sui " = soi et " caedere " = tuer. C'est l'action de causer volontairement sa propre mort en général pour échapper à une situation intolérable.

Conception du suicide par certains auteurs

Pour Vigny, le suicide est un crime religieux et social.
Pour Balzac, il est de trois natures : le suicide qui est le dernier accès, ou plutôt qui semble le dernier accès possible, lors d'une longue maladie par exemple, en plein désespoir ou encore le suicide par raisonnement. Lorsque la personne a pesé le pour et le contre.
Pour Ste Beuve, c'est comme " une fin légitime, presque naturelle de la vie," il en parle comme d'une sortie soudaine et volontaire d'une existence, à la façon des anciens.
Pour Valéry, il procède de l'impuissance où l'on se trouve d'abolir exactement un certain mal. Le suicide apparaîtrait comme une solution grossière.
Pour Ch Morgan, le suicide est un voyage comme un autre que tout être raisonnable a le droit d'entreprendre.
Pour Camus, il n'y a qu'un problème philosophique sérieux, c'est le suicide.


Causes du suicide

Suicides inconscients : alcoolisme et drogue

Certains étudiants qui quittent pour la première fois leur famille deviennent fragiles. Ils changent de milieu brusquement, sombrent dans la déprime, la boulimie et ne résistant plus à de mauvaises influences extérieures, plongent dans la drogue ou dans l'alcool pour mourir.

Certains drogués entrent en prison et ne reçoivent aucun traitement médical. Le manque brusque de drogue les pousse vers des actes insensés.

Certains alcooliques se suicident et même parfois leurs enfants.



Suicides inconscients : dépression nerveuse.

Cas de l'enseignante face à l'insolence et l'indiscipline de ses élèves.

L'ingénieur qui perd son emploi soit parce que son entreprise se déclare en faillite, soit pour compression de personnel... L'idée de se trouver sans travail peut faire perdre la raison. Les complexes d'infériorité, de culpabilité... font perdre tout sens à la vie.



Suicides conscients :

a) Maladies : cancers...cécité ( Montherland )

b) Causes morales : Affaires de famille, trahison du conjoint, personnes divorcées ou séparées, jumeaux séparés...
- Affaire sentimentale et sociale : Roméo et Juliette, mourir d'aimer, Andromaque et sa révolte sociale, sa recherche de pureté morale impossible dans la société.
- Drame de la retraite : arrêt brusque de l'activité, ennui, diminution des revenus...
- Drame de la solitude: cf :"Ballade pour un chien " Gérard Vergez
- Dégoût de la vie : celui qui ne trouve plus aucune raison de vivre. C'est le cas de certains prisonniers. Dans les prisons, on note une tentative de suicide par jour surtout parmi les petits délits.

c) Idéologie patriotique : suicides pour l'honneur, celui du capitaine qui ne devrait pas quitter son bord avant les passagers; celui du Japonnais et son Hara-kiri, celui des soldats qui s'exposent volontairement ou prennent du cyanure pour ne pas être faits prisonniers...


d) Idéologie politique : immolations d'étudiants, attentats perpétrés par des jeunes qui se lancent dans l'aventure couverts d'explosifs.

e) Causes économiques : dettes de couples

f) suicides rituels : les bonzes, certaines sectes..
.

g) Idéologie philosophique : le suicide stoïcien : pouvoir sortir à son gré de la vie. Marc Aurèle : " Es-tu réduit à l'indignité ? Sors de la vie avec calme " . Socrate accusé d'impiété fut condamné. Pour sauvegarder sa fierté, il but volontairement la ciguë avec " tranquillité douceur ".

Talent

Les gens normaux ne devraient tirer aucun fierté de leurs talents.

 

Tendresse

Par rapport à l’autre on est trop souvent sourd, aveugle, voire pernicieux dans ses paroles...
Il existe aussi des handicapés de la réception affective. Ceux-là ne savent pas recevoir. Ou des handicapés de l'affection. Ceux-là savent recevoir sans jamais rien donner...

En fait, la tendresse est un élan du cœur; en principe, elle ne demande rien en échange. Elle est gratuite. Ce n’est pas une relation de pouvoir. Elle prend son temps; il ne faut pas la confondre avec la bonté redoutable, proche de la pitié, ni avec la fausse tendresse de circonstance : le repas de famille, de Noël, par exemple, ni même avec l'amour qui est plus exigeant. Il demande la réciprocité.
Mais elle engendre parfois, si elle est trop forte, la peur de la perte de l’autre; si l’autre ne répond pas comme l’on s’y attend, on peut se sentir frustré. Et elle ne doit surtout pas étouffer l' Autre. Lui rappeler parfois qu'on a tout fait pour lui par exemple !!! En effet: "J'ai tout fait " sonne comme étouffé !!!. Elle ne doit pas non plus exister pour combler un manque.
Une certaine tendresse peut s'éprouver à l’égard du lieu où l’on a été enfant, puis du lieu où l’on a rencontré la première fois l’être aimé, etc... Proust a bien su mettre en valeur cette idée de l'attachement au pays de son enfance, dans sa " recherche du temps passé ". D’ailleurs on devrait avoir beaucoup d’égards pour le pays en général, le sol, la terre, et plus largement la planète. L’homme est un prédateur.
La tendresse s'éprouve en général malgré des rancœurs que l’on ressasse parfois, des contentieux très anciens.
La tendresse la plus forte et la plus gratuite est celle que l'on éprouve à l’égard de ses enfants, des petits enfants.

Enfin, la tendresse à l’égard de nous-même est nécessaire. Il est bien évident que nous ne pouvons pas aimer l’autre tant que nous ne nous aimons pas nous-même.
 

Timidité

C'est lorsqu'on devient conscient de ses lacunes sans vraiment encore les accepter, qu'on devient timide.

La tolérance sur jepoeme.

La tendresse sur la méchanceté
Et puis simplement la légèreté
Voir même des mots qui vont nous heurter
JePoeme, c’est tout ça mélangé.

Il est plus dur d’attirer les lecteurs
Avec ces mots, ceux qui viennent du cœur.
Qu’avec ces gros mots, ceux qui sont un leurre
Et tous nous cliquons, le front en sueur

Et un jour je me suis fait insulter
Ces gros mots si joliment étalés
Quel courage dans ce débit d’insultes !
C’est un homme totalement inculte.

Tu dois tourner le dos à la violence
Fuir les projectiles qu’on te balance
Lui répondre avec ta juste élégance
Et quand il crache, fais ta révérence.

C’est donc un site sans modérateur
Liberté du poète et du cracheur
Liberté d’écrire et de faire mal
De choisir les mots ou d’être banal.

Auguinou ( jepoeme )


La tolérance étant la capacité d'accepter ce que l'on désapprouve, c'est une attitude à la fois belle et difficile. Elle devrait cependant tous nous concerner.

Vie

La vie, c'est l'art de dessiner sans gomme à effacer...

 

Leçon de la vie

J'ai appris avec le temps que peu importe, parfois, ce qui peut arriver, car la vie continue et les choses iront mieux demain. De toutes façons on ne peut rien y changer et regarder les problèmes en face et avec calme donne plus de courage.

J'ai appris qu'une personne qui vous écrase de colère ou de mépris, est soit orgueilleuse, soit complexée.

J'ai appris que peu importe la relation que tu as avec tes parents, tu dois apprendre à les supporter et à les respecter car un jour tu t'ennuieras d'eux, tu regretteras tes attitudes négatives car ils ne feront plus partie de ta vie.

J'ai appris la différence entre réussir dans la vie et réussir sa vie. Les enfants de mon amie ont tous de brillantes carrières, ils sont envoyés à l'étranger... Mais ils ont eu du mal à bâtir une vie de couple. Peut-être plus tard. Mon fils a réussi sa vie sentimentale, mais il souffre dans son métier. Quoique... Il évolue et commence à l'apprécier. Pour lui ce sera peut-être plus tard aussi...?

 

Vieillir

Vieillir est-ce dépérir au fil des ans ?

La personnalité est en évolution continuelle. Peut-être est-ce cela vieillir? Chacun est aussi façonné par son métier, sa vie... Nous regardons parfois notre passé avec une pointe de tendresse, même face à nos maladresses. Nos révoltes s'estompent, nos soucis sont plus sérieux.

Nous voici en fin de semaine, j'ai l'impression qu'avec l'âge, le temps passe plus vite.

Il faut savoir vieillir sans regret, savoir aller de l'avant, car à chaque âge se rattache un bonheur. L'arrivée des petits enfants en est un et puis on n'a plus envie de tout recommencer.

Bien sûr notre corps vieillit aussi, il faut savoir le garder correct et sain le plus longtemps possible. La mort n'est pas un horizon qu'on regarde de loin, elle est seulement une fin, un jour...En attendant il faut être là pour les jeunes, pour les aider, pour leur permettre de ne pas passer à côté des petits bonheurs. Il faut savoir leur donner, sans attendre en retour.
Il ne faut pas pleurer ses souvenirs, mais en être fiers, être fiers aussi de chaque jour que nous avons gagné sur le temps, de chaque bonheur que nous pouvons encore cueillir.
Il faut savoir vieillir avec espoir, vieillir en gardant longtemps le sourire, vieillir en s'acceptant, en étant content de soi, en ajoutant, non pas des jours, des mois ou des années à sa vie, mais de la joie et de la vie à ses années. La vieillesse est la période suprême de la sagesse. Le sourire est le prolongement de la jeunesse.

 
Voyager
 

 

Quand nous voyageons, il ne nous suffit pas de regarder autour de nous. Il ne suffit pas de courir d'un monument à l'autre, d'une merveille à l'autre... Il faut interpréter la vision de ce monde à travers une culture différente. Il faut " vivre avec " le peuple, sympathiser avec... dans le sens étymologique de " souffrir avec ". De même s'intégrer, c'est accepter une façon de voir déroutante, et la faire peu à peu sienne.

J'ai par exemple connu un homme qui s'émerveillait devant un tronc éclaté et poli comme une statue. Il disait : " On dirait la mère et l'enfant " . Un Juif en colère qui participait à la même randonnée a répliqué que c'était du parti pris... Non, ce n'est pas du parti pris, c'est une culture qui refait surface, même si l'homme n'est pas croyant.

Notre guide en Chine ne cessait de répéter que les serveurs manquaient de formation et qu'il fallait tout leur expliquer pour être propres, polis, élégants ...Je n'ai pas pu m'empêcher de dire : " comment pouvez-vous affirmer que notre culture est la meilleure "? Il n'a pas apprécié.

Montaigne et Pascal disaient : Quelle vérité que ces montagnes bornent, qui est mensonge au monde qui se tient au-delà... "Vérité en deçà des Pyrénées; erreur au-delà "


Date de création : 04/01/2008 • 08:54
Dernière modification : 15/04/2015 • 08:31
Catégorie : Un peu de philo
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