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Nouvelles romancées

Nouvelles romancées
 

 écrites par des élèves de ZEP et corrigées par moi. Elles ont gagné un prix du concours de la Nouvelle.


 

Le livre mystérieux

 

C'étaient les vacances, le soleil brillait dans le ciel bleu, les oiseaux gazouillaient dans l'air. Les fleurs embaumaient sous la rosée, les feuilles des arbres frémissaient, doucement agitées par la brise matinale.
Julie, Olivier et Sylvie avaient décidé ce jour-là d'aller rendre visite à leur grand-mère en passant à travers bois. Ils partirent en chantant, mais une fois engagés dans les premiers sentiers inextricables, ils ne retrouvèrent plus leur chemin. Ils s'égarèrent près d'une grotte, à peine visible tant elle était cachée par la végétation et, poussés par la curiosité, ils y pénétrèrent. A l'intérieur, chose curieuse, ils y découvrirent un livre et une carte qui semblaient les attendre depuis des siècles... Malheureusement, cette carte n'indiquait pas leur itinéraire.
Ils s'en allèrent un peu plus loin, ils errèrent longtemps, et atteignirent une clairière où ils aperçurent enfin une maison. Ils frappèrent à la porte et un vieillard leur ouvrit.
- Nous sommes perdus, dirent les enfants.

- Entrez, car il commence à faire froid, la nuit va tomber, je vais aussi vous donner de quoi manger car vous devez être affamés.
Ils pénétrèrent dans la demeure et montrèrent au monsieur le livre qu'ils avaient découvert.
Leur hôte le regarda attentivement:
- C'est très mystérieux, leur dit-il, car la date portée sur la dernière page est ancienne et le pirate dont il est question est mort. Son bateau a coulé il y a plusieurs siècles. Il avait sans doute caché un autre document qui nous apprendra certainement où il a enfoui son trésor.
Le vieil homme affable étudia ensuite attentivement la carte. Mais il ne découvrit rien de particulier.
- Allez dormir les enfants, il fait nuit et vous devez reprendre des forces.
Le lendemain matin, lorsqu'ils se levèrent, leur hôte préparait le petit déjeuner et Sylvie soudain lui demanda:

- Comment vous appelez-vous?

- Ridoule dit le vieillard en riant.
- Pourquoi ce drôle de nom, demandèrent les enfants...
- Parce que je suis toujours de bonne humeur, surtout avec les enfants... Mais mangez vite car il vous reste une longue route à faire. Quand vous aurez fini, je confierai à chacun de vous un porte-bonheur.
Peu après, Ridoule leur donna trois magnifiques médaillons attachés au moyen d'un lacet en cuir noir.

Quand ils quittèrent la maisonnette, le soleil brillait déjà dans le ciel. Les enfants avaient un peu oublié leur aventure de la veille et ils étaient surtout pressés d'aller rassurer leur grand-mère.
Dans l'après-midi, ils devaient de rendre au cinéma et ils téléphonèrent à des camarades pour que l'ambiance soit plus agréable encore...
 

Dring....
- Allô? c'est Stéphane à l'appareil?
- Oui !
- C'est Sylvie, peux-tu venir au cinéma avec nous?
- Désolé, mon grand-père vient de découvrir un vieux livre dans les bois et je crois pouvoir en déchiffrer le code avant ce soir.
Sylvie est abasourdie:
- Et si tous les camarades et moi, nous venions t'aider? Cela nous intéresse au plus haut point. Nous te raconterons...
- D'accord, à tout de suite.
Sylvie raccrocha et tout le groupe se prépara pour se rendre chez Stéphane.
Olivier impatient s'emportait contre les filles qui ne savaient pas comment s'habiller... Comme si cela avait de l'importance pour découvrir un trésor! Lui n'avait pas de problème de ce genre, il garderait son jean habituel!
Quand ils arrivèrent chez Stéphane, celui-ci avait déjà traduit une partie de l'énigme et donc trouvé le code. Mais il restait désemparé car il ne comprenait pas les sens de ce début de message. En effet, il pouvait lire : dans la cave de Ri...
Tous les enfants, doublement étonnés, et qui avaient passé une nuit chez Ridoule, avaient déjà compris. Mais le livre était bien plus ancien que le vieux monsieur! Et ce Stéphane qui ne connaissait pas le surnom de son grand-père.
Tous se rendirent dans la forêt et pénétrèrent de nouveau chez leur vieil ami. Lui-même fut très surpris par le message.
- D'où te vient ce surnom demanda Stéphane à son grand-père?
- Un jour, en rangeant ma cave, j'ai trouvé des inscriptions: " Que celui qui aime bien rire et qui aime bien les enfants, accepte de porter ce nom, et prenne soin de mes porte-bonheurs". c'était signé
Ridoule.
Chaque enfant examina son porte-bonheur de la veille. sur chacun il y avait Ridoule : " C'est par le rire et la bonne humeur que la vie devient agréable". Et sur chaque porte-bonheur se trouvait le plan d'une cachette, mais il était si petit que le vieil homme n'avait jamais pu le lire.
Chacun de ces plans s'ajoutait et conduisait à travers le sous-sol de la maison de la clairière, à un tunnel rempli de toiles d'araignées.
Brr... Les filles avaient un peu peur, pourtant chacun se risqua dans les souterrains. Après une demi-journée de recherches et de fouilles, ils parvinrent à leur but. Ils croyaient bien découvrir un trésor et faire fortune... Cependant ils trouvèrent, bien protégés de la poussière et de la moisissure, un ensemble de marionnettes, la plus belle représentait un pirate chargé de son trésor !

 

 

 

Le voleur d'enfants

 

 

J'étais nouveau, je venais juste d'arriver à Capitale Belle Ville.
Je partis pour Bracaam, une boutique de vêtements parce que j'avais bien besoin de changer d'aspect. Au retour, je passai dans une rue pour rentrer à la maison. tout à coup, un homme d'âge mûr me brutalisa et me précipita dans une demeure insolite. Je criai:

- Au secours, mais personne ne m'entendit.
L'homme commença à m'enlever mes habits...
- Mais qu'est-ce que vous faites?
Il me fouetta de nouveau, je hurlai, hurlai à en pleurer, j'eus très mal.
Il y avait plusieurs jeunes garçons comme moi, que le traître avait également kidnappés...
Le lendemain matin, il nous fit transporter vers une destination inconnue. c'est dans la nouvelle ville qu'il exigea que nous volions dans les magasins et même dans les poches des passants. J'hésitai un peu, mais comme je savais qu'il allait encore me fouetter:
- D'accord, dis-je.
Il ajouta:
- N'oubliez pas les couteaux.
Je n'avais pas le choix.....
Sur la place, il y avait un vendeur de disques. L'un des garçons qui m'accompagnait fouilla immédiatement dans la poche du commerçant. Il y trouva une montre et un mouchoir brodé que, dans la cohue, il me passa promptement. Affolé, je partis en courant.
- Au voleur ! criait déjà le vendeur.
Il me semblait que le monde entier courait après moi. J'allais chercher une protection chez mon maître, mais il me poussa dehors en criant :
- Sors immédiatement !

- Je me cachais alors sous une charrette, mais je fus vite découvert et la foule continua à me poursuivre. Lorsque je fus épuisé, les poursuivants m'attrapèrent, m'insultèrent, me traînèrent jusqu'au tribunal. On m'y posa beaucoup de questions, puis le juge me déclara coupable...
Une seule personne eut pitié de moi, ce fut le vendeur lui-même... En effet, comme le vol n'avait pas été directement commis par moi, il ne me reconnaissait pas. Il décida de m'adopter et avec lui je fus tout de même heureux.

 

 

 

 

 

Découverte du centre de la terre

 

 

Il y a deux millions d'années, un homme nommé Sébastien voulait connaître le noyau de la terre. Il demanda à de nombreuses personnes de quitter leur village pour aller creuser de gros trous et transporter une énorme machine destinée à déplacer les maisons qui le gênaient. Un ouvrier monta ensuite dans un gigantesque appareil susceptible de creuser 20 m à la minute.
- Il ne faut pas commencer les travaux, leur dit Sébastien, sans avoir pris des précautions pour protéger les vestiges. Imaginez que vous découvriez des os humains ou même des villages très anciens.
En effet, personne d'autre n'y avait songé !
- D'accord, s'écria le héros. Faisons appel aux spécialistes.

Quelques jours plus tard, suivant les nouvelles instructions, ils se mirent à creuser, à creuser...
- Nous sommes bloqués !
- Arrêtez tout, nous terminerons à la pelle.
Impossible ! Il faudrait des années avec un outil aussi rudimentaire ! Demandons conseil aux géologues, puis des volontaires essaieront de nouveau la machine.
Personne n'osa s'aventurer. Sébastien se dévoua. Il mit le contact de sa machine infernale et démarra. La machine s'enfonça d'un coup à 14 000 mètres sous la surface du globe.
- Vite, essayez une corde !
- Inutile, aucune corde ne sera jamais assez longue.
La machine creusait toujours, creusait toujours...
Cela faisait bien deux jours que l'homme était descendu.
- Le pauvre, il doit manquer d'oxygène.
- Et si par miracle il vivait encore, nous devrions lui envoyer de la nourriture.

Plusieurs jours passèrent encore dans le bruit des machines. Et à la grande surprise de tous, Sébastien revint à la surface, mais il était méconnaissable. Son corps s'était adapté à la température infernale du centre de la terre, il n'avait plus ni chair, ni cheveux... Il ressemblait à une statue mobile et son cerveau n'était plus qu'un véritable ordinateur. Personne après lui n'osa jamais s'aventurer aussi loin dans le centre de la terre !

 

 

 

L'île au trésor

 

 

Il était une fois un garçon qui s'appelait Tomy. Tous les jours, il rêvait d'être un pirate... mais il savait bien que les pirates munis d'un grand sabre n'existaient plus ! Pourtant il rêvait encore à ces trésors de légende perpétués par les bandes dessinées.
Son frère Alexandre qui possédait deux tickets pour monter dans une mongolfière lui en offrit un. Pendant ce temps un camarade d'Alexandre jouait au skateboard et sans faire exprès, il détacha la nacelle au moment où les enfants la visitaient et tous les camarades s'envolèrent très haut. Ils ne pouvaient presque plus respirer.
- C'est de ta faute, si nous sommes là, grogna Tomy à son frère.
Alex demanda pardon, mais c'était trop tard !
Comme ils survolaient la mer. Tomy s'écria:
- Il y a une île !
Mais comment descendre ? Tomy trouva une idée, il éteignit progressivement le feu qui activait le ballon et ils purent atterrir sur l'île.
- Comme il fait chaud ici, murmura Marie.
- Quant à moi, cette aventure m'a donné faim, s'écria Tomy.
- A moi aussi, dit Alex.
Les uns partirent à la recherche de nourriture pendant que les autres fabriquaient une maisonnette pour la nuit.
Tomy découvrit des noix de coco, des ananas et beaucoup de bananes. Tout en marchant il arriva près d'une rivière.
- Tiens, je vais pouvoir ramener de l'eau aux autres, j'en remplirai une noix de coco évidée.
Il profita de son aubaine pour se rafraîchir, il se déshabilla, se baigna et but de cette eau limpide à loisir...
Alex et Douglas de leur côté rassemblaient de grandes feuilles lorsqu'ils découvrirent un homme très bronzé:
- Qui êtes-vous, demandèrent-ils inquiets?
- On m'appelle Arbre, dit l'homme en bégayant.
- Mais que faites-vous ici? C'est une île déserte.
- Je suis le seul habitant de cette île et je suis au service d'un ensemble de trafiquants. Mes maîtres sont comme les pirates d'autrefois, ils sont très cruels.
- N'aie pas peur, tu n'as rien à craindre de nous.
- Que cherchez-vous.
- De longues feuilles qui pourraient servir de toit et nous abriter.
- Venez avec moi, je vais vous trouver tout ce dont vous aurez besoin, mais vous ne pourrez pas séjourner sur l'île sans danger.
Quand Tomy rejoignit ses amis, il comprit, mais avec une certaine inquiétude cependant, que son rêve d'enfant allait se réaliser. Arbre leur fit découvrir non seulement la nature sauvage et luxuriante des pays tropicaux, mais encore le lieu où ses maîtres cachaient leur butin. Pourtant sa surprise fut grande quand il comprit quelle était la nature même du trésor. Ils venaient de découvrir la plaque tournante d'un trafic d'armes nucléaires et de cocaïne. Arbre leur apprit à remettre en usage leur mongolfière et à la diriger. Ils purent tenter de rejoindre leur famille. Ce qu'ils firent dès le lendemain et réussirent à faire démanteler le gang.

 

 

L'amour s'en va

 

 

Elle s'appelait Paméla et habitait dans une petite maison près de la ville. Sa mère était couturière, son père travaillait dans une usine. Sa famille vivait tranquillement, sans problème et Paméla était une enfant plutôt heureuse. Elle travaillait bien à l'école et ses parents étaient fiers d'elle.
La seule ombre à son train-train familier, était la brutalité de son père chaque fois qu'il avait des ennuis personnels, car alors, il fouettait sa fille... Comme si elle était responsable ! En réalité, il lui en voulait d'être là à la place du petit garçon qu'il aurait souhaité.
Paméla était fille unique, mais plus pour longtemps, car sa mère attendait un bébé. Dans un mois tout au plus, elle aurait un petit frère ou une petite sœur. Elle se sentait heureuse de penser qu'elle ne serait bientôt plus la seule enfant de la maison.
Mais un mois plus tard, un grand malheur se produisit, car sa mère mourut au cours de l'accouchement. Ce fut le plus triste jour de sa vie. Plus de mère, donc plus d'amour, et son père n'arrêterait pas de la corriger au moindre bruit qu'elle ferait... Sa mère ne serait plus là pour la protéger. Elle était donc terrorisée et son cœur battait très fort à l'idée de la première rencontre avec un père veuf !
Mais au contraire, il devint pour elle le père le plus gentil du monde. Il essaya de faire honneur à sa femme qu'il avait tant aimée. Il regrettait maintenant d'avoir été aussi sévère. Il avouait même qu'en ce temps-là il était fou.
Le rêve de Paméla fut de devenir institutrice et elle parvint à réaliser son vœu juste au moment où son père mourut. Elle avait alors 18 ans.
Seule au monde et désespérée, elle dut rejoindre sa grande école. Mais c'est au fond du désespoir qu'elle fit la connaissance d'un garçon très intelligent qui enseignait la physique dans un collège. Ils eurent deux enfants qu'ils appelèrent Genifer et Cyril, deux ravissants garçons.
Tout cela pour vous dire que si l'amour vient d'abord d'une mère, celui du père ou du fiancé sont aussi nécessaires et qu'au plus profond des désespoirs, il y a toujours une lueur d'espoir.


 

Dans l'espace
 

Il y a bien longtemps, dans l'espace, une fusée qui avait été lancée depuis une station Américaine, s'était perdue. Il y avait à bord quatre personnes : Jean-Pierre, Marc, Mireille et Christelle...
Leur vaisseau spatial avait pris une direction inconnue, et une force surnaturelle les guidait.
- Sais-tu où nous sommes, demandait de temps en temps Jean-Pierre à Marc.
- Non !
Puis soudain :
- Cette fois, nous allons tout droit sur des débris de vaisseaux et une nuée de métaux de fusées. Des humains ont déjà été anéantis ici.
Mireille et Christelle étaient les mécaniciens de bord, très versées en informatique. Jean-Pierre et Marc étaient l'un capitaine, l'autre lieutenant... Mais ils demeuraient impuissants devant les événements qui se précipitaient.
Ils firent cependant virer leur vaisseau sur la gauche, puis sur la droite pour contourner les obstacles...
- Nous avons eu de la chance pour cette fois, dit Marc.
- Regardez tous, une planète, s'écria le capitaine ! Peut-être trouverons-nous là la solution à notre problème ou tout au moins une base qui nous aidera, même si c'est une base secrète.
En réalité, la planète était habitée par des êtres bizarres. Alors qu'au premier abord elle leur avait paru déserte ou tout au moins secrète, ils réalisèrent au moment de l'atterrissage qu'ils étaient attendus par une véritable nuée d'êtres presque transparents. C'est pour ctte raison qu'ils ne les avaient pas vus... Trop tard pour reculer ! Ils furent faits prisonniers... Ces êtres avaient à peu près la taille de l'homme, mais de longs bras et de longues jambes terminées par des pattes d'ours. Leur tête était celle du lion.
Les prisonniers furent enfermés dans une cage et surveillés par quatre gardes. Chaque fois que l'un d'eux se réveillait, un des gardes le rendormait d'un coup de pistolet.
Très vite la base principale d'Amérique essaya de capter le vaisseau terrien, mais en vain. Alors, un autre capitaine nommé Julien partit à sa recherche. Mais il ne partit pas tout seul, il amena à son bord une véritable armée dont chaque soldat était muni d'une mitraillette paralysante et d'un rayon laser.

 

Le vaisseau du capitaine Julien n'était plus très loin...
- Une planète en vue, annonça Julien.
- Compris, répondirent les membres de son équipage.
Quand ils eurent atterri, les êtres apparurent nombreux, mais le capitaine ne se découragea pas, il donna cependant l'ordre de décoller immédiatement...
- Maintenant, branchez les radars... Stop ! criait Julien. J'ai aperçu les prisonniers, ils sont dans une cage. Branchez les écouteurs, car vu le nombre des adversaires, il faut appeler du renfort. Utilisez les codes secrets... on ne sait jamais.
- Allo ! Ici Aigle Royal à Condor Volant. M'entendez-vous ?
- Oui, ici Condor Volant...
- Envoyez du renfort !
- Bien reçu, mais où ?

- Vous n'aurez aucun mal à trouver, car dès la limite du système solaire, une attraction puissante et insolite vous y conduit. terminé !
- ouf ! les renforts vont arriver dans quelques minutes...
- Impossible, tu rêves, rectifia Julien, aucun renfort ne peut nous parvenir en quelques minutes !
- Si parce qu'ils vont arriver avec le vaisseau ultra secret.

- Le super-vaisseau que je devais piloter ?
- Urgence oblige, chef !
- En attendant, nous allons attaquer, sortez les canons à rayon laser. Allez, machine avant.

Dans leurs objectifs très puissants, ils découvrirent que les êtres qui peuplaient la planète étaient aussi organisés que les humains, car ils avaient très vite mis en place une capsule volante qui s'apprêtait à décoller à la rencontre des humains envahisseurs.
- Virez de bord, hurla le capitaine ou nous allons être touchés.
- Profitez de la confusion pour tirer à votre tour.
Les radiations atteignirent les dix lions-ours-homs qui apparemment se désagrégèrent rapidement dans l'espace.
- Hourra ! les renforts sont là ! s'écrièrent joyeusement les humains et nous avons remporté la première bataille !
Mais hélas, ce fut la stupéfaction, car dans le même instant, dix hommes à l'intérieur du vaisseau se désagrégèrent... Julien et ses hommes ne comprirent pas pourquoi...
Chacun eut une tâche à accomplir, tandis que la capsule de renfort devait attaquer et occuper les lions-ours-homs, Julien et ses hommes furent chargés de libérer les prisonniers..
Ils réussirent à libérer leurs compatriotes, cependant la bataille finale fut terrible. Il y eut des morts, mais tandis que les humains disparaissaient peu à peu, les lions-ours-homs se régénéraient et leur nombre augmentait.

Aucun humain ne revint sur terre expliquer le phénomène, mais sans doute ces êtres transparents représentaient-ils l'âme de chacun d'entre nous. Comment prétendre attaquer des âmes et surtout comment prétendre explorer l'inconnu?



 

 

Le secret de l'émeraude

 

 

Il était une fois un jeune couple qui partait en vacances vers la forêt de l'Amazonie, pour un mois. Le jour arrivé, ils prirent les bagages, les remplirent. Stéphanie dit à son mari :
- Prends la tente, Philippe, et tous les outils, nous irons camper.
Stéphanie de son côté choisit un grand sac dans lequel elle fourra provisions et vêtements légers.
Le moment venu, le grand jour arrivé, les bagages dans le coffre, le campement et les réserves de nourriture prêts, ils s'engagèrent sur la route. Ils étaient pressés d'arriver au terme de leur voyage. Tandis que Philippe conduisait, Stéphanie consultait les cartes routières et traçait leur itinéraire au moyen d'un crayon.
Le premier soir Stéphanie remarqua /
- Nous avons fait beaucoup de kilomètres, alors nous allons nous arrêter près d'un lac pour manger, et nous reposer, puis demain de bonne heure nous repartirons.
Le soir arriva, le mari prépara le campement pendant que Stéphanie allait chercher du bois dans la forêt. Elle s'aventura un peu et tout à coup elle trouva sur son chemin une belle émeraude; étonnée, elle se baissa pour la ramasser et heureuse de sa découverte, elle poursuivit son chemin. Elle ne remarqua pas qu'avec le soir tout le paysage avait pris une teinte tamisée, douce à dominante vert tendre. Elle entendit des pas, elle se retourna et demanda :
- Il y a quelqu'un ?
Personne ne répondit. Elle continua son chemin pour ramasser des brindilles. Les pas continuaient toujours à la suivre. Elle attendit un moment et se retourna brusquement. Elle vit alors que c'était un lapin qui cherchait à manger.
- Bonsoir, lui dit-il.
Elle revint au campement et raconta l'histoire à son mari. Il se moqua d'elle, cependant, il trouva cette histoire bizarre et tandis que Stéphanie dormait déjà à poings fermés, il resta debout muni de son fusil.
Un moment après, il entendit un bruit étrange, il se leva et s'approcha de la forêt, attendit un moment. Un hibou se mit alors à rigoler... De plus en plus inquiet et sans lui donner d'explication, il réveilla sa femme et ils reprirent la route au petit matin.
Le voyage évidemment était long : quatre ou cinq jours plus tard, ils parvinrent à un petit village. Stéphanie avoua :
- C'est drôle, ce village n'est pas marqué sur ma carte.
Philipe arrêta la voiture, descendit et demanda à une femme où ils se trouvaient exactement. La passante répondit :
- Ici, c'est Raka, et je ne connais pas l'Amazonie dont vous me parlez. Allez vous renseigner dans cette maison là-bas. Le propriétaire connaît tout.
Philipe suivit la direction du doigt de la dame et frappa à la porte de la maison. Un très vieux monsieur lui ouvrit.

- Bonjour monsieur, pouvez-vous m'indiquer la direction de l'Amazonie ?
- Monsieur, répondit le vieil homme, ici nous ne connaissons aucun lieu déterminé, car nous vivons hors du temps !

 

 

 

Le plaisir méconnu de Laurent

 

 


Laurent, c'était un jeune garçon qui vivait dans la région parisienne avec ses parents. Ce jeune garçon avait à peine douze ans et demi. Sa famille n'était ni riche ni pauvre. Il allait à l'école et avait de nombreux amis comme beaucoup d'enfants de son âge. Quand il n'avait pas classe, il invitait des camarades pour jouer, travailler et aller se promener; sinon il allait en ville avec son père, sa mère et son petit frère Grégory qui avait cinq ans et demi. Ils allaient parfois au marché, dans les magasins de jouets ou les magasins de vêtements. Le Samedi et le Dimanche, ils partaient à la campagne, voir des parents du côté de leur mère ou à Marseille chez des oncles paternels. Sa vie était donc très régulière... et elle devenait monotone.
Un jour, Laurent voulut connaître l'aventure et ne rentra pas à la maison. Comme il errait dans la ville endormie, un homme arrêta sa voiture et l'invita à monter avec lui...

 

Jamais les parents de Laurent ne le revirent !

 

 

 

L'enfant et le chien

 

 

Un soir d'automne, un enfant âgé de dix ans qui se surnommait Pierre aperçut un chien errant qui avait été battu. cet enfant était maigre et logeait sous une vieille planche, mais lorsqu'il vit le chien, il s'approcha de lui et lui dit :
- Tu as été battu et tu n'as pas de toit pour dormir.
Il le prit dans ses bras et l'amena près de la planche, ils se mirent dessous pour ne pas se mouiller, car il pleuvait. Ils s'assirent l'un près de l'autre.
- J'espère que tu es bien là, s'inquiéta Pierre, c'est modeste, mais la planche nous protège de la pluie.
Au bout de trente minutes, le petit garçon et le chien s'endormirent. La nuit passa vite. Le lendemain matin, le chien réveilla son compagnon d'un coup de langue. Pierre se leva et regarda tendrement le chien. Il savait que désormais il ne serait plus seul dans la vie.

 

 

 

L'enfance d'une petite fille

 

 

Quand j'étais toute petite, je rêvais d'être une princesse riche avec de belles robes, je rêvais de voyager partout dans le monde, par exemple en Thaïlande, en Afrique, en Floride... Aujourd'hui, il me tarde de me marier pour avoir plusieurs enfants. J'espère que mes enfants m'aideront quand ils seront grands, j'espère qu'ils m'écouteront, qu'ils seront polis, mais surtout, nous pourrions nous promener ensemble, chercher des champignons de rosée, des cèpes, vivre à la campagne et même garder des moutons comme les jeunes gens d'autrefois.
Pour ma part, je ne suis toujours levée à sept heures et couchée à huit heures et demie, après un bain toujours à la même heure ! pour libérer mes parents, à midi, je mangeais à la cantine, le soir, je restais à l'étude ou à la garderie, le mercredi au patronage et l'été je partais en colonie de vacances. Le Dimanche cependant, nous allions en famille, à la campagne ou chez les grands parents. Ce sont les plus beaux jours de mon enfance et c'est pour cette raison que je désire les revivre avec mes enfants.

 

 

 

La guerre ou la route ?

 

 

- Dîtes Finiels, c'est la route ou la guerre que vous préférez ?
- Comment ça la route ou la guerre ? Que veux-tu dire ?
- La construction d'autoroutes, de routes...
Finiels hésita. Il ne savait que répondre sur le moment. Soudain son visage devint triste. Il accepta de réfléchir à la question de l'enfant pour lui répondre honnêtement :
- Alors, qu'est-ce que tu préfères ?
-Tu sais, c'est assez difficile de répondre. La guerre sert, si on veut, à défendre la nation. Je ne dirais pas que la guerre est bien pour cela, la guerre n'est jamais bien. Mais défendre sa nation est un honneur. C'est ce qu'on nous rabâchait avec la propagande qui nous montait la tête. Nous pensions être plus forts et ce fut une boucherie. Ce qui est lamentable, finalement, ce n'est pas la guerre elle-même, mais, c'est de provoquer la guerre. Il faut toujours essayer de résoudre les problèmes, par un autre moyen. Par exemple par les débats, les discussions, les accords. Il ne faudrait jamais combattre. La guerre est quelque chose d'atroce. Autour de toi, tu attends les gens crier de souffrance.J'ai perdu beaucoup d'amis à cause de la guerre et ça fait très mal de perdre un ami. Moi, j'ai eu de la chance de n'être ni blessé, ni tué. Je m'en suis bien tiré répéta-t-il...Les blessés, les morts n'ont pas cette chance. Il y en a qui ont perdu soit une jambe, soit un bras, d'autres sont devenus handicapés ou complètement fous d'avoir vu tant d'horreurs. Et puis il y a ceux qui ont laissé derrière eux une famille désespérée...
- Et de la route, qu'est-ce que tu en penses ?
- C'est curieux ta comparaison, le parallèle que tu fais entre les deux, non ?
L'enfant ne répondit pas.
- La route, l'autoroute, tous les moyens de transport, c'est utile pour l'économie d'un pays. Les marchandises circulent partout, les gens peuvent voyager, découvrir.Les gens vont plus vite qu'autrefois avec les carrioles tirées par des ânes ou des chevaux !!! La route si tu veux c'est la modernisation, mais c'est aussi la pollution de notre monde moderne !!! Et puis, il faut penser que des gens ont souffert pour la construire, le soleil leur brûlait la peau, les yeux; il faut penser aux accidents, aux morts, aux blessés graves, à ces jeunes qui gâchent leur vie sur un virage. Voilà...
- Finnels, tu ne m'as toujours pas dit ce que tu préfères.
- C'est la route que je préfère bien sûr.
Quand nous regardons une belle route, nous sommes fiers du résultat, tout de même. Je la préfère même s'il y a des morts par accidents, car ils sont moins nombreux que nos morts pour la guerre. Nos milliers de morts...

 

Les nouvelles suivantes ont aussi été écrites par mes élèves et corrigées par moi...

 

La fusée

 

Il y a bien longtemps, dans l'espace, une fusée qui avait été lancée depuis une station américaine s'était perdue. Il y avait à bord 4 personnes : Jean-Pierre, Marc, Mireille et Christelle...
Leur vaisseau spatial avait pris une direction inconnue et une force surnaturelle les guidait.
- Sais-tu où nous sommes, demandait de temps en temps Jean-Pierre à Marc
- Non
Puis soudain:
- Cette fois, nous allons tout droit sur des  débris de vaisseaux et une nuée de métaux de fusées. Des humains ont été anéantis ici.
Mireille et Christelle étaient les mécaniciens de bord, très versées en informatique.
Jean-Pierre et Marc étaient l'un capitaine, l'autre lieutenant... Mais ils demeuraient impuissants devant les événements qui se précipitaient.
Ils firent cependant virer leur vaisseau sur la gauche, puis sur la droite pour contourner les obstacles...
- Nous avons eu de la chance pour cette fois, dit Marc.
- Oui, répondit Mireille, mais malgré tout, nous sommes perdus et le robot de bord n'obéit plus aux ordres !
- Regardez tous, une planète s'écria le capitaine ! Peut-être trouverons-nous une solution à notre problème ou tout au moins une base qui nous aidera, même si c'est une base secrète.
En réalité, la planète était habitée par des êtres bizarres. Alors qu'au premier abord elle leur avait paru déserte ou tout au moins secrète, ils réalisèrent au moment de l'atterrissage qu'ils étaient attendus par une véritable nuée d'êtres presque transparents. C'est pour cette raison qu'ils ne les avaient pas vus.
.. Trop tard pour reculer ! Ils furent faits prisonniers... Ces êtres avaient à peu près la taille de l'homme, mais de longs bras et de longues jambes terminés par des pattes d'ours. Leur tête était celle du lion.
Les prisonniers furent renfermés dans une cage et surveillés par quatre gardes. Chaque fois que l'un d'eux se réveillait, un des gardes le rendormait d'un coup de pistolet.
Très vite la base principale d'Amérique essaya de capter le vaisseau terrien, mais en vain. Alors, un autre capitaine nommé Julien partit à sa recherche. Mais il ne partit pas tout seul, il amena à son bord une véritable armée dont chaque soldat était muni d'une mitraillette paralysante et d'un rayon laser.
Le vaisseau du capitaine Julien n'était plus très loin...
- Une planète en vue, annonça Julien.
- Compris, répondirent les membres de son équipage.
Quand ils eurent atterri, les êtres apparurent nombreux, mais le capitaine ne se découragea pas, il donna cependant l'ordre de décoller immédiatement...
- Maintenant, branchez les radrs... Stop ! crait Julien. J'ai paerçu les prisonniers, ils sont dans une cage. branchez les écouteurs, car vu le nombre des adversaires, il faut appeler du renfort. utilisez les codes secrets...
- Allo ! Ici Aigle Royal à Condor Volant. M'entendez-vous ?
- Oui, ici Condor Volant...
- Envoyez du renfort !
- Bien reçu, mais où ?
- Vous n'aurez aucun mal à trouver, car dès la limite du système solaire, une attraction puissante et insolite vous y conduit. terminé !
- Ouf ! Les renforts vont arriver dans quelques minutes...
- Impossible, tu rêves, rectifia Julien, aucun renfort ne peut nous parvenir en quelques minutes !
- Si, parce qu'ils vont arriver avec le vaisseau ultra secret.
- Le super-vaisseau
que tu devais piloter ?
- Urgence oblige, chef !
- En attendant, nous allons attaquer, sortez les cannes à rayon laser. Allez, machine avant.
Dans leurs objectifs très puissants, ils découvrirent que les êtres qui peuplaient la planète étaient aussi organisés que les humains, car ils avaient très vite mis en place une capsule volante qui s'apprêtait à décoller à la rencontre des  humains envahisseurs.
- Virez de bord, hurla le capitaine ou nous allons être touchés.
- Profitez de la confusion pour tirer à votre tour.
Les radiations atteignirent les dix lions-ours-homs qui apparemment, se désagrégèrent rapidement dans l'espace.
- Hourra ! Les renforts sont là ! s'écrièrent joyeusement les humains et nous avons emporté la première bataille !
Mais hélas, ce fut la stupéfaction, car dans le même instant, dix hommes à l'intérieur du vaisseau se désagrégèrent... julien et ses hommes ne comprirent pas pourquoi...
Chacun eut une tache à accomplir, tandis que la capsule de renfort devait attaquer et occuper les lions-ours-homs, Julien et ses hommes furent chargés de libérer les prisonniers.
Ils réussirent à libérer leurs compatriotes, cependant la bataille fut terrible. Il y eut des morts, mais tandis que les humains disparaissaient peu à peun, les lions-ours-homs se régénéraient et leur nombre augmentait.
Aucun humai ne revint sur terre expliquer le phénomène, mais sans doute ces êtres transparents représentaient-ils l'âme de chacun d'entre nous. comment prétendre attaquer des âmes et surtout comment prétendre explorer l'inconnu ?
 

 


Date de création : 04/01/2008 • 08:52
Dernière modification : 11/03/2012 • 20:12
Catégorie : Des " Nouvelles " de collégiens
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