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Yves Duteil

Yves Duteil

Prendre un enfant par la main

http://www.youtube.com/watch?v=McnXN2BA5co

Prendre un enfant par la main
Et lui chanter des refrains
Pour qu'il s'endorme à la tombée du jour,
Prendre un enfant par l'amour.
Prendre un enfant comme il vient
Et consoler ses chagrins,
Vivre sa vie des années, puis soudain,
Prendre un enfant par la main,
En regardant tout au bout du chemin,
Prendre un enfant pour le sien.

C'est une langue belle

Yves Duteil : chanson que j'aime beaucoup et qui m'a été remise en mémoire par notre guide Vietnamien. Il nous l'a chantée au cours du voyage en bus

https://www.youtube.com/watch?v=AAu47tEp0wM


 

C'est une langue belle avec des mots superbes
Qui porte son histoire à travers ses accents
Où l'on sent la musique et le parfum des herbes
Le fromage de chèvre et le pain de froment

Et du Mont-Saint-Michel jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant parler les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il en a gardé toutes les harmonies

Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
Où la saveur des choses est déjà dans les mots
C'est d'abord en parlant que la fête commence
Et l'on boit des paroles aussi bien que de l'eau

Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux
Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux

C'est une langue belle à l'autre bout du monde
Une bulle de France au nord d'un continent
Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
Enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan

Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs

Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout,
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu'on y parle encore la langue de chez nous

C'est une langue belle à qui sait la défendre
Elle offre les trésors de richesses infinies
Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie

Et l'Île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie

Et de l'Île d'Orléans jusqu'à Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie.

 

Petite fille

http://www.youtube.com/watch?v=2XvAJiT73cM

Petite fille qui ris dans ma maison,
Tes yeux sont des soleils, ton cœur un horizon.
Tes cheveux de ruisseau coulant sur tes épaules,
Tu t'envoles et me frôles.
Un grand vent est entré dans ton cœur un matin
Pour chasser les nuages au fil de tes chagrins,
Et tu sais déjà dire les plus beaux mots d'amour
Que j'ai su dire un jour.

Petite fille, ton cœur c'est ma maison,
Tu vis dans un soleil qui défie les saisons.
Il faut garder ton âme aussi claire que l'azur,
C'est un souffle d'air pur.
J'ai la gorge serrée quand je pense à demain.
Ce garçon qui viendra me demander ta main,
C'est déjà mon ami, c'est déjà mon copain.
Comme tu as grandi soudain !

Petite fille, tu dors dans ma maison,
Et pendant ton sommeil, moi, j'écris des chansons.
Je n'ai jamais aimé d'un amour si profond,
D'un amour si profond.
La vie ne m'avait fait de cadeau plus subtil
Que la pincée de sel qui brille entre tes cils
Depuis que ton destin s'enroule à mon histoire.
Regarde ton miroir !
On dirait que le monde a créé le printemps
Pour fêter tes quinze ans.

Vous avez appris la danse, danse.

http://www.youtube.com/watch?v=0MJNiPlJr8M

 

Vous avez appris la danse, danse.
Vous avez appris les pas.
Redonnez-moi la cadence, dence
Et venez danser avec moi.
Ne me laissez pas la danse, danse,
Pas la danser comme ça.
Venez m'apprendre la danse, danse
Et la danser avec moi.

Vous savez la tarentelle, telle
Qu'on la dansait autrefois.
Moi je vous montrerai celle, celle
Que, demain, l'on dansera.
Si vous donnez la cadence, dence,
Moi je vous donne le "la".
Je vous l'apprendrai là dans ce, dans ce,
Dans ce joli petit bois.

Et si vous aimez ma danse, danse,
Et si vous aimez mon pas,
On pourra danser, je pense, pense
Aussi longtemps qu'on voudra
Mais ne me laissez pas là dans ce, dans ce
Pas là dans cet état-là.
Ne pensez-vous qu'à la danse, danse
Dans ce joli petit bois ?

Quand le feuillage est si dense, dense,
Quand le soleil est si bas,
Que voulez-vous que l'on danse, danse
Dans les jolis petits bois ?
Quand votre robe s'élance, lance
Moi j'ai le cœur en éclats.
Si vous perdez la cadence, dence
Serrez-vous bien dans mes bras.

Et s'il arrive que même, même
Tout doucement, dans le bois,
J'aille vous dire je t'aime, t'aime,
Et si le bonheur était là
Pour nous donner la cadence, dence,
Pour nous donner le "la"
Et pour que tout recommence, mence
À tout petits tout petits pas ?

Vous avez appris la danse, danse.
Vous avez appris les pas
Pour qu'on vous aime et je pense, pense
Que je vous aime déjà.
C'est là que finit la danse, danse
Là dans l'ombre des bois
Mais notre amour qui commence, mence
Jamais ne s'arrêtera.

C'est là que finit la danse, danse
Là dans l'ombre des bois
Mais notre amour qui commence, immense
Jamais ne s'arrêtera.

J'ai la guitare qui me démange,

https://www.youtube.com/watch?v=UFIE_-92V6E


J'ai la guitare qui me démange,
Alors je gratte un petit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange
Mais ça fait pas très sérieux.
Pardonnez-moi, c'est très étrange,
Ça me prend là où ça veut.
C'est la guitare qui me démange,
Alors je gratte un petit peu.

J'aurais pu, c'est héréditaire,
Être officier d'État major,
Archevêque ou vétérinaire,
Clerc de notaire ou chercheur d'or.
Le hasard et la génétique
En ont voulu tout autrement.
J'ai mis les doigts dans la musique,
Et c'est ainsi qu'à présent...

J'ai la guitare qui me démange,
Alors je gratte un petit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange
Mais ça fait pas très sérieux.
Dans l'industrie, l'électronique,
Le commerce et les assurances,
J'avais des dons pour la pratique,
Oui, mais côté références...

J'ai la guitare qui me démange,
Alors je gratte un petit peu.
Ça fait du bien dans les phalanges,
Mais ça fait pas très sérieux.
Y a rien à faire pour que ça change,
Faut se faire une raison.
J'ai la guitare qui me démange,
Alors j'écris des chansons.

J'ai appris à lire, à écrire
Et je compte sur mes dix doigts
Pour composer de doux délires
À partir de n'importe quoi.
Ne croyez pas que je m'amuse,
Que je cours après les honneurs.
Si je taquine un peu la muse,
C'est pas pour les droits d'auteur.

J'ai la guitare qui me démange,
Alors je gratte un petit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange,
Mais au bout d'une heure ou deux,
Quand je me prends pour un artiste,
Ça donne un résultat miteux,
Ça me rend profondément triste,
Et quand je suis malheureux...

J'ai la guitare qui me démange,
Alors je gratte un petit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange,
Mais c'est un cercle vicieux.
Y a rien à faire pour que ça change,
Faut se faire à cette idée.
J'ai la guitare qui me démange,
Alors j'essaie de chanter.

J'ai consulté un spécialiste
Pour me guérir, mais sans succès.
Il m'a dit "Si le mal persiste,
Essayez de prendre un cachet."
Avant même que je le comprenne,
J'étais déjà devenu chanteur,
Et c'est pour ça que sur la scène,
Entre les deux projecteurs...

J'ai la guitare qui me démange,
Alors je gratte un petit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange
Et si c'est pas très sérieux,
C'est la plus belle leçon de musique
Que j'ai reçue depuis toujours;
C'est la meilleure thérapeutique
Quand j'ai des chagrins d'amour.

J'ai la guitare qui me démange,
Alors je gratte un petit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange
Et quand je serai très vieux,
À ma mort, je veux qu'on m'installe
Avec ma guitare à la main.
Si vous voyez ma pierre tombale
Qui gigote à la Toussaint...

C'est la guitare qui me démange,
Alors je gratte un petit peu
Dans les nuages avec les anges
Et tout là-haut dans les cieux.
Pardonnez-moi si ça dérange:
Ça me prend là où ça veut.
C'est la guitare qui me démange,
Alors je gratte un petit peu.
Y a rien à faire pour que ça change,
Et si, dans un jour ou deux,
Y a la guitare qui vous démange,
Alors c'était contagieux.

Dans la maison de Normandie

https://www.youtube.com/watch?v=xz6_7yeulG4

Dans la maison de Normandie
Tout a rouillé, tout a jauni,
Mais le bonheur est encore là,
Blotti dans les détails, dans les taillis,
Dans les fleurs qui n'ont pas fleuri,
Et le bonheur est dans mon c?ur aussi.
L'herbe rase et les pommiers morts,
Rien n'est triste dans ce décor;
On dirait de l'amour qui dort.
Ici les arbres ont une histoire,
- c'est mon passé, c'est ma mémoire -
Et mon chagrin s'est endormi un soir.

L'herbe rase et les pommiers morts,
Rien n'est triste dans ce décor;
On dirait de l'amour qui dort.
Ici le temps s'est engourdi,
Rien n'a changé, rien n'a vieilli,
Et la pendule s'est arrêtée aussi.

Il ne meurt que ce qu'on oublie
Et la fête était si jolie.
Rien n'a pu l'effacer depuis.

Dans la maison de Normandie,
Les tuiles s'envolent, l'air chaud s'enfuit,
La cheminée refoule un peu la nuit.
Dans la maison de Normandie,
Tout a rouillé, tout a jauni,
Mais le bonheur est toujours là, blotti.
La la la la...

Dans la maison de Normandie,
Tout a rouillé, tout a jauni,
Mais le bonheur est toujours là, blotti.

Mélancolie

https://www.youtube.com/watch?v=qyQHR5KhVZo

Il y a des jours où, quand le jour se lève,
On voudrait rentrer tout au fond d'un rêve
Et puis, soudain, lorsque le clocher sonne,
Il y a des jours où l'on n'est plus personne.

Alors, on ferme les yeux un instant.
Quand on les rouvre, tout est comme avant.
Les gens vous voient et leur regard s'étonne.
Il y a des jours où l'on n'est plus personne.

Comme au milieu d'un cinéma désert,
On rembobine et tout passe à  l'envers
Et quand on pense aux gens qu'on abandonne,
Il y a des jours où l'on n'est plus personne.


La la la la la la
La la la
La la la...

Ouvrir son cœur à  tous les vents qui passent,
Et, qu'un matin, tous les chagrins s'effacent
Pour oublier, dans le bonheur qu'on donne,
Qu'il y a des jours où l'on n'est plus personne,

Qu'il y a des jours où, quand le jour se lève,
Ou voudrait rentrer tout au fond des rêves
Et s'endormir lorsque le clocher sonne.
Il y a des jours où l'on n'est plus personne.

Les chemins de la liberté

https://www.youtube.com/watch?v=KMsnftvTljo

Paroles et musique: Yves Duteil
{Refrain:}
Il nous a montré le chemin
Qui montait jusqu'à  la maison,
Dans le brouillard, dans le crachin.
On se serait perdu, sinon.
Il avait l'air heureux, serein,
Et quand on est entré chez lui,
La cuisine avait des parfums,
Le couvert était déjà  mis.

Le sourire lui montait du cœur.
Son regard avalait nos yeux
Et quelquefois, au fil des heures,
Il était grave et silencieux.
Tout était vraiment comme avant,
Et pourtant rien n'était pareil.
Le lendemain, c'était beau temps,
Couleurs d'automne et plein soleil.
On a marché dans les collines
Et couru dans la boue des champs
En s'accrochant dans les épines,
Comme feraient de petits enfants.


En venant, j'étais un peu triste
Et le cœur me serrait un peu.
Il y a des jours où tout résiste.
On a du mal à  être heureux.
Lui venait de finir sa peine
Où les mois ressemblaient aux années.
Il voulait voir couler la Seine,
Écouter les oiseaux chanter
Et c'est lui qui sans le savoir,
Et c'est lui qui sans s'en douter,
M'a fait redécouvrir l'espoir,
Les chemins de la liberté.

Puis on a repris nos bagages
Avec l'envie de revenir,
Remplir nos yeux de son visage
Et nos cœurs de son souvenir,
Et c'est lui qui, sans le savoir,
Et c'est lui qui, sans s'en douter,
M'a fait redécouvrir l'espoir,
Les chemins de la liberté.

Le piano de Mélanie

https://www.youtube.com/watch?v=GVNLiF4Qqk8

Le Piano De Mélanie Video:
Paroles de Le Piano De Mélanie
Au plus profond de ma mémoire
Je l´ai cherchée sans la voir
Si son visage était doux
Son image était trop floue

Au plus profond de mon sommeil
Il n´y a qu´un grand soleil
Formant toile de décor
A la forme de son corps

Et sa silhouette s´anime
Et soudain je l´imagine
Elle ne vit que par mon rêve

Et du piano de Mélanie
Sous ses doigts qui prennent vie
S´élève une mélodie

Je m´éveille et je l´écris

Le bûcheron

https://www.youtube.com/watch?v=upYAIgMcQbw

Il a fallu qu'un jour un bûcheron se lève,
Abatte un beau cyprès pour vendre à  la scierie,
Qu'un amateur de bois, pour faire sécher la sève,
Attende patiemment la moitié de sa vie.

Il a fallu qu'un jour un bateau le transporte
Et qu'un vieil artisan le préfère au sapin,
Que je m'arrête enfin sur le seuil de sa porte
Et qu'avec un sourire, il m'ait serré la main.

Voilà  comment, ce soir, je joue sur ma guitare
L'incroyable voyage à  travers les années
D'une graine emportée par un vent dérisoire
Pour devenir guitare au fond d'un atelier.

C'est la chaîne sans fin des détails innombrables
Qui fabrique nos jours et ressemble au destin,
Qui fait tomber la pluie sur les déserts de sable
Et s'épanouir les fleurs au cœur de mon jardin.

Chacun n'est qu'un maillon de cette chaîne immense


Et ma vie n'est qu'un point perdu sur l'horizon
Mais il fallait l'amour de toute une existence
Pour qu'un arbre qui meurt devienne une chanson

Dont les mots, par hasard, par des sentiers bizarres
Vont trouver leur bonheur au bout de nos chagrins
Et le temps, peu à  peu, s'endort dans nos mémoires
Pour nous faire oublier qu'au début du chemin

C'est la chaîne sans fin des détails innombrables
Qui fabrique nos jours et ressemble au destin,
Qui fait tomber la pluie sur les déserts de sable
Et jaillir la musique aux doigts des musiciens.

Je n'étais qu'un maillon dans cette chaîne immense
Et ma vie n'est qu'un point perdu sur l'horizon
Mais il fallait l'amour de toute une existence
Pour qu'un arbre qui meurt devienne une chanson.

Mais il fallait l'amour de toute une existence
Pour qu'un arbre qui meurt devienne une chanson.

Le soleil sur l'agenda

https://www.youtube.com/watch?v=JdEDsYJ2nug

Ce jour-là, c'était un soleil
Griffonné sur mon agenda.
Le printemps faisait des merveilles, ce jour-là.
J'étais bien, tu étais sereine,
Et je sais qu'à cent lieues de là,
J'ai dû faire beaucoup de peine, ce jour-là.
L'amour fait de l'équilibre sur le fil de nos jours.
On se prend pour un oiseau libre, et un jour,
Un jour, on vous appelle "mon amour";
On est deux, tout paraît moins lourd,
Et la vie continue son cours.
On pleure, puis on rit d'avoir eu si peur.
On est bien jusqu'au fond du cœur,
On vous appelle "mon bonheur".

Ce jour-là j'avais rendez-vous
Avec le reste de ma vie
Sans savoir qu'il était si doux, si joli.
Aujourd'hui, c'est toujours pareil,
Et depuis, sur mon agenda,
Chaque année j'ajoute un soleil, ce jour-là.
L'amour est en équilibre sur le fil de nos jours.
On se prend pour un oiseau libre, et un jour,
Un jour, elle vous appelle "mon amour"
Avec tant de douceur autour
Que la vie en suspend son cours.
On meurt avec une infinie lenteur,
On est deux jusqu'au fond du cœur,
Elle vous appelle "mon bonheur".

Je venais retrouver mon cœur
Qui dormait à côté de toi.
C'était un matin de bonne heure, souviens-toi.
Ce jour-là, c'était un soleil griffonné sur mon agenda.
Le printemps a fait des merveilles, ce jour-là.

La maman d'Amandine

https://www.youtube.com/watch?v=TwvS9tj_gAc

La Maman d'Amandine
Veut que son amant dîne
Amandine a dit non

L'amant de la Maman
D'Amandine, indigné,
Redemande à dîner

- «Non, tu es mon Papa
Mais pourquoi n'es-tu pas
Le mari de Maman?»

Et Papa lui répond
Que quand on se marie
C'est beaucoup moins marrant

Amandine a mangé,
Tout s'est bien arrangé
Dans le petit salon

La Maman d'Amandine
Amidonne les jeans
Et recoud les boutons

Le Papa se bidonne
Et quand maman s'étonne
Il demande pardon

- «Je pars ce soir pour Vienne,
Attends que je revienne
Et nous nous marierons»

Pas de cloches qui sonnent
On n' dit rien à personne
Et tout est comme avant

Papa et Maman dînent
À côté d'Amandine
Et tout l' monde est content

Papa et Maman dînent
À côté d'Amandine
Et tout l' monde est content

Trente ans

https://www.youtube.com/watch?v=nG4Qg5xA4k4

 Qu'est-ce que c'est bien d'avoir trente ans
On se moque de l'air du temps
On est encore dans la jeunesse

A cheval sur les souvenirs
On a le temps de voir venir
La vieillesse

On parle beaucoup des tourments
Des problèmes avec les enfants
Des querelles et des jours de peines

Mais quand parfois on est content
Qu'est-ce que c'est bien d'avoir trente ans
Quand on aime

On croit toujours que les tourments
Font cortège avec les printemps
Qui se posent sur nos épaules

Mais la légende a fait son temps
Moi je suis plus heureux qu'avant
Comme c'est drôle

Qu'est-ce que c'est bien d'avoir trente ans
Quand je repense à tout ce temps
Je me souviens de ma détresse

De mes premiers chagrins d'amour
Des années tendres au coeur si lourd
De tristesse

J'aurais donné toute ma vie
Pour être plus vite aujourd'hui
Pour échapper à mon silence

J'ai gravi les marches du temps
Qu'est-ce que c'est bien d'avoir trente ans
Quand j'y pense

On croit toujours que tout s'éteint
Que le temps défait les chemins
Que les rues sont toujours les mêmes

Mais la légende a fait long feu
Moi mon chemin c'est un ciel bleu
Et je t'aime

Si je t'écris ces mots d'amour
C'est pour te dire que si un jour
Je t'ai fait pleurer, ma tendresse

C'était les derniers soubresauts
De mes peurs et de mes sanglots
De jeunesse

Et puis pour dire à ton petit
Dont les yeux se sont assombris
Que j'ai pleurer pour des nuages

Que j'ai passé par son chemin
Avec ma tête entre mes mains
A son âge

Je t'ai attendue bien longtemps
Mais pour t'aimer plus tendrement
Je n'ai plus rien qui me retienne

Je n'ai plus mal à mon passé
Le présent a tout effacé
De mes peines

Le Petit Pont de bois

https://www.youtube.com/watch?v=sukVl-kpFCs

 
38 - Le petit pont de bois
1. Tu te sou-viens du pont
Qu'on tra-ver-sait na-guèr'
Pour pas-ser la ri-vièr'
Tout près de la mai-son
Le pe-tit pont de bois
Qui ne te-nait plus guèr'
Que par un grand mys-tèr'
Et deux pi-quets tout droits
Le pe-tit pont de bois
Qui ne te-nait plus guèr'
Que par un grand mys-tèr'
Et deux pi-quets tout droits
2. Si tu re-viens par là
Tu ver-ras la ri-vièr'
Et j'ai re-fait en pierr'
Le pe-tit pont de bois
Puis je l'ai re-cou-verts
De ron-dins de bois vert
Pour rendr' à la ri-vièr'
Son vieil air d'au-tre-fois
Puis je l'ai re-cou-vert
De ron-dins de bois vert
Pour rendr' à la ri-vièr'
Son vieil air d'au-tre-fois
3. Ell' suit de-puis ce temps
Son cours i-ma-gi-nair'
Car il ne pleut plus guèr'
Qu'un ou deux fois
 

https://www.youtube.com/watch?v=as5978P1bDk

Paroles de la chanson Le Mur De La Prison D'en Face par Yves Duteil

En regardant le mur
De la prison d'en face,
J'entends tous les ragots
Et les bruits des autos,
Boulevard Arago,
Qui passent,
Sur les toits des maisons
Qui servent d'horizon,
Un bout de la tour Mont-
Parnasse.

L'hiver on voit les gens
Dans les maisons d'en face,
L'été les marronniers
Les cachent aux prisonniers
Et les bruits du quartier
S'effacent,
Quand l'école a fermé
Combien ont dû penser
Au jour de la rentrée
Des classes.

En regardant le mur,
J'imagine à sa place
Les grillages ouvragés
D'un parc abandonné
Explosant de rosiers,
D'espace,
Les grillages ouvragés
D'un parc abandonné
Où les arbres emmêlés
S'enlacent.

En regardant le mur
De la prison d'en face,
Le cœur un peu serré
D'être du bon côté,
Du côté des autos,
Je passe
Et du toit des maisons
Qui ferment l'horizon,
Un morceau de la Tour
Dépasse.

Paroles de la chanson L'écritoire par Yves Duteil
 


https://www.youtube.com/watch?v=uks3Yu1_4kg

Le jeune homme écrivait, penché sur l'écritoire
Eclairé de la rue par une aurore avare
Et les mots se suivaient comme le fil des ans
Sans jamais s'arrêter un instant
Le jeune homme écrivait, penché sur sa mémoire
Le visage éclairé d'une lueur d'espoir
Et les mots se posaient comme font les flamants
Sans jamais hésiter un instant
Et les mots se posaient comme font les flamants
Sans jamais hésiter un instant

Et le monde tournait pourtant
Et le monde tournait pourtant ...

Le bonhomme écrivait, penché sur l'écritoire
Le soleil en tombant dessèchait l'encre noire
Mais les phrases coulaient comme autant de torrents
Sans jamais se tarir un instant
Le bonhomme écrivait, penché sur son histoire
Ses rêves d'autres vies, ses rêves d'autres gloires
Et les mots racontaient le fil d'un autre temps
Dans sa tête et sur le papier blanc
Et les mots racontaient le fil d'un autre temps
Sans jamais se tromper d'un instant

Et le monde tournait pourtant
Et le monde tournait pourtant ...

Le vieil homme écoutait, courbé sur son grimoire
Le regard fatigué dans la pâleur du soir
Mais les mots se taisaient comme font les tourments
Sans jamais disparaître vraiment
Puis enfin il dormait, tombé sur l'écritoire
Éclairé de la rue par une aurore avare
Et les mots s'envolaient comme font les flamants
De sa tête et de son papier blanc
Et les mots s'envolaient comme font les flamants
Sans qu'il sache ni pour qui ni pour quand ...

Et le monde tournait pourtant
Et le monde tournait pourtant ...

Virages
https://www.youtube.com/watch?v=t99PVJwTzNM


Date de création : 12/01/2013 • 17:54
Dernière modification : 09/11/2014 • 11:01
Catégorie : Culture artistique
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