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L'homme, le pire des animaux

L'homme n'est-il pas le pire des animaux ?

 

Spectacle de la torture
 
De tout temps et dans tous les pays, une certaine catégorie d’individus, par ignorance, lâcheté, cupidité ou pur sadisme, a toujours aimé se réjouir du spectacle de la torture d’autrui. Les jeux du cirque, l’exécution publique de prisonniers, le lynchage des hommes aux cheveux roux ou des chats au pelage noir sont-ils vraiment le fait d’un âge révolu ? Le combat de coq dans le Nord, à Madagascar...la corrida en Espagne, dans le sud de la France, les combats d’ours avec des chiens au Pakistan et les femmes lapidées sur la place publique au Nigeria ou exécutées dans un terrain de football en Afghanistan se déroulent au XXIe siècle et non au Moyen Âge.

 

Les combats de coqs

Les défenseurs des animaux peuvent pousser de hauts cris,  le combat de coqs est une tradition fermement ancrée dans la culture des îles

Tradition héritée des premiers colons espagnols, les combats de coqs se déroulent dans les pitts, des arènes rustiques surplombées de gradins, et rassemblent un grand nombre d’amateurs et quelques touristes attirés par la curiosité.
Les coqs qui s’affrontent dans ces duels sont de véritables athlètes, choyés, entraînés et massés avec des herbes dans des élevages spécialisés en coqs de combat. Ces gladiateurs gallinacés se battent armés d’éperons d’acier tranchants comme des rasoirs et fixés sur leurs ergots pour frapper le poitrail. Le combat se déroule dans une succession d’assauts, de volte-faces, de feintes, et de parades toutes plumes dressées destinées à intimider l’adversaire. Il ne s’agit pas d’une mise à mort, néanmoins, au final, les honneurs reviennent au gagnant, la marmite pour le vaincu !

Qu'est-ce qui plaît aux humains : vertige de mouvement, de couleurs, de tension, de paris. Deux bêtes mêlées, ailes, plumes qui volent et têtes indifférenciées dans le tumulte. Les gens sont enivrés par l'alcool qui coule souvent à flots, la bataille, le sang, les paris, les clameurs pour un monstre furieux, un chaos collé, une sauvagerie brutale, nés de cette mêlée. Mais dans cette apparente confusion de plumes, de sang, en réalité, les coqs sont précis, rapides,réfléchis même pour mieux cibler leurs coups .

 

Les corridas
 


La préparation du combat

 Avant le combat, le taureau est préparé. Yeux enduits de vaseline ( afin de le désorienter ), usage en dose massive de tranquillisants, hypnotisants, et même sprays paralysants ( les mêmes utilisés parfois par les forces de l'ordre qui ont pour effet d'altérer provisoirement la vue). Pattes enduites d'essence de térébenthine qui lui procure des brûlures insupportables, dans le but de l'empêcher de rester tranquille. Aiguilles cassées dans les testicules, dans le but d'empêcher le taureau de s'asseoir ou de s'affaler. Coton enfoncé dans les narines et qui descend jusque dans la gorge, dans le but de rendre plus difficile la respiration. Coups de pieds et de planche sur l'échine et sur les reins, pour ne laisser aucune trace. Les sabots sont limés, voire incisés et on enfonce des coins de bois entre les onglons, 10 cm des cornes sont sciées pour que l'animal perde tout repère de l'espace et éprouve  en plus une souffrance atroce. Et juste avant de rentrer dans l'arène, on lui laissera tomber une trentaine de fois des sacs de sable de 100 kg sur les reins, après l'avoir immobilisé.
Une pratique commune est de scier les cornes des taureaux de quelques centimètres. Les cornes des taureaux, comme les moustaches des chats, aident les animaux à s’orienter, donc un changement soudain détériore la coordination du taureau - il percevra alors différemment les distances. Le sciage est pourtant illégal et les cornes sont parfois inspectées par un vétérinaire, après un combat. Mais en 1997, la Confédération de Professionnels de Tauromachie, incluant 230 matadors de l’Espagne, a fait une grève pour s’opposer à ces inspections vétérinaires. Les grévistes ont prétendu que les vétérinaires n’étaient pas “ qualifiés ” pour inspecter les taureaux.
Cependant, la plupart reconnaît que cela est juste une nouvelle preuve de la corruption qui infiltre un business qui rapporte chaque année plus d’un million d’euros à un matador professionnel. En 1996, la vente de billets rapporta 1.4 milliards d’euros à l’Espagne.
L’état français ( avec l’argent des contribuables ) a multiplié le budget taurin de la ville de Nîmes par 4 en 10 ans, si bien qu’en 1992, il atteignait 27 millions de francs.

Et maintenant, le spectacle peut enfin commencer.

 

Chevaux, les autres victimes de la barbarie

Les taureaux ne sont pas les seules victimes dans l’arène. L’éditeur d’un magazine américain pro-tauromachie admit que les chevaux employés dans les corridas “ reçoivent une injection de drogue derrière l’oreille. Les chevaux sont drogués, leurs yeux bandés et ils sont très souvent sacrifiés. ”  Ces chevaux, qui reçoivent souvent un coup de corne, ont habituellement les oreilles bouchées avec du papier mâché pour détériorer leur audition, leurs cordes vocales sont aussi coupées afin que leurs cris ne distraient pas la foule. Ce sont souvent de vieux chevaux de charrue donc sans valeur marchande qui finissent par être renversés par le poids du taureau.

Des jeunes  vivent de cette passion, soit. Mais c'est néanmoins la torture d'animaux sous sa forme la plus abjecte, la torture élevée au rang de culture et de tradition. Un aspect particulièrement condamnable de l'endoctrinement du peuple et de la perversion de la jeunesse. Ces créatures font partie intégrante, comme nous-mêmes, de la création,  le respect que nous nous devrions leur porter fait partie intégrante de notre dignité humaine.

La corrida, sous couvert d’un aspect “ pseudo folklorique ”, est avant tout un lucratif business, en partie subventionné avec les impôts des citoyens !
Trop peu de contribuables européens ( Français compris ) savent que leurs impôts sont employés à élever des taureaux pour les corridas. En effet, chaque sélectionneur de taureaux pour corrida reçoit une subvention de 210 euros par animal mâle. La Commission Européenne est parfaitement consciente que ces animaux sont élevés pour la torture, malgré cela, elle refuse d’exclure les éleveurs de taureaux pour corrida des subventions de la PAC. Les aides de l’UE aux quelques 1200 éleveurs atteignent 22,5 millions d’euros par an ( Source : Courrier International ). En France et rien que pour l’année 2004, les subventions publiques allouées aux villes organisatrices de corrida s’élèvent à 465 808 euros ! ( source Alliance pour la suppression des corridas ).

 Le spectacle du lynchage humain et non-humain est dans les deux cas, toujours présenté comme un divertissement. La corrida est non seulement ouverte aux enfants, mais aussi à des groupes scolaires. En effet, depuis plusieurs années, l’industrie de la tauromachie va jusqu’à démarcher les écoles en proposant aux enseignants des places gratuites pour aller “ visiter ” une corrida avec leurs élèves. L’objectif “pédagogique ” de la tauromachie est de chercher ni plus ni moins à séduire de futurs potentiels CLIENTS.
Selon le Dr Albert Schweitzer, célèbre humaniste : “ ’un qui s’est habitué à considérer la vie de n’importe quelle créature vivante comme sans valeur, finit par penser qu’une vie humaine ne vaut rien ”. Tous les jours en France et à travers le monde des humains et non-humains, sont lynchés par des individus éduqués dans l’esprit que torturer c’est normal, voire divertissant.
Parlant de la corrida, l’humaniste Albert Jacquard déclara : “ Au fond, comment peut-on justifier de transformer en un spectacle, la souffrance et la mort d’un animal, que ce soit un taureau ou même un humain ? Vraiment, c’est invraisemblable ! Cette banalisation de la violence me semble très grave parce qu’elle va entraîner la justification peu à peu de toutes les violences .” Il est vital d’inculquer à nos enfants les valeurs de respect et du droit à la vie pour TOUTES les espèces vivantes en condamnant énergiquement tout acte de barbarie, que le bourreau porte un “ habit de lumière ” ou non. Le bozkashi est le “ jeu national afghan ”, au lieu d’un taureau, c’est une chèvre qui est lynchée.
Albert Jacquard  : Il ne s’agit pas seulement d’éviter la souffrance infligée absurdement à des taureaux mais de lutter contre la sinistre tentation de violence qui se répand dans toute notre culture. En étalant le sang, en mettant en danger la vie même du torero, ces spectacles font appel à ce qu’il y a de plus inavouable dans les réactions les plus primitives de chacun de nous . Comment les enfants peuvent-ils respecter leurs parents lorsqu’ils les voient se satisfaire d’émotions aussi barbares ?



 

Les Iles Féroé

 

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La honte du massacre du dauphin " Calderon "
Chaque année ce massacre brutal et sanguinaire se reproduit dans les iles Féroé qui appartiennent au Danemark, membre de l'Union Européenne. Ce massacre sanguinaire est le fruit de jeunes hommes qui y participent pour démontrer qu'ils ont atteint l'âge adulte !!! Une barbarie contre un dauphin jugé intelligent qui a la particularité de s'approcher des gens par curiosité.
 


Date de création : 10/12/2012 • 08:50
Dernière modification : 05/12/2013 • 08:38
Catégorie : Culture philosophique
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