Voyages-evasion vie - Poèmes reçus ou appréciés

Une maman
Apprivoise la différence
Avec un fils dans son enfance

Une maman
serre un bébé dans ses bras
Pour éviter les tracas

Une maman
Guide un enfant par la main
Pour effacer le chagrin

Une maman
Caresse un front si rebelle
Et Voit un être en colère

Une maman
Accusée de tous les maux
Est pourtant un lien si beau

Qui craint par-dessus tout de décevoir

Ce poème semble dater de 1945 ou bien il a été recopié par ma mère en 1945 et lu par elle au mariage de notre fille : preuve qu'elle l'aimait et qu'elle y tenait...

Ils sont assis tous les deux, le maître avec sa jeune élève
Elle a 16 ans, lui vingt
Elle a le front joyeux
Lui demeure pensif comme on l'est quand on rêve.
Et qu'on interroge les cieux.
Elle s'en aperçut et levant sur son maître
Ses yeux si purs : " Je sens dit-elle trembler votre main ".
Si vous souffrez, il vaut mieux remettre notre leçon à demain.
Il se tut, le cœur plein d'une émotion profonde.
Puis il dit, penchant son front méditatif.
Ah, qu'est-ce donc qu'aimer ? ...
" Aimer ? dit l'enfant blonde, c'est un verbe à l'infinitif... "
Mais comme à l'horizon qu'une ombre épaisse voile et s'éclaire soudain par les rayons du jour
Elle sentit au front la clarté d'une étoile
Et son front s'éclaira d'amour.
Elle comprit soudain cette vague tristesse,
Cette main qui tremblait, ces subites pâleurs,
Ces mots entrecoupés qui parlent de tendresse,
Et qui parlent mieux de bonheur.
Elle comprit soudain ce ravissant problème
" Qu'il faut aimer pour vivre "
Et mettant dans sa voix tout son cœur, elle dit " puisqu'aimer
est un verbe, il faut un sujet, je crois ?... "
Le jeune homme frémit; quand je dis le mot j'aime,
Je deviens le sujet de ce verbe si doux,
Et si je complétais cette phrase suprême
Le complément... Ce serait ... Vous ?
Infinitif présent, conjugaison bénie,
Verbe fait de tendresse et d'aveux palpitants
J'aime, je veux aimer pendant toute ma vie,
Je veux aimer dans tous les temps.
Le vieil oncle survient, c'était son habitude.
" Et bien, ce jeune esprit paraît-il se former ? "
Pas trop répond l'enfant, j'ai grand besoin d'étude
Nous n'en sommes qu'au verbe " aimer ".

Très beau poème écrit par une personne que je ne connais pas. Il m'a été envoyé dans les commentaires de mon blog " cancer "et il m'a touchée.

Mon cœur crie, mon cœur souffre
Le désarroi se fait jour en moi
Cette maladie semble faire la loi

Maudit cancer
Qui un jour est venu sans prévenir
"Assommée" ...
C'est le mot qu'ils ont trouvé
Pour définir ma réaction

Insidieuse, sournoise...
Le mal est fait et je n'avais
que peu de temps
Pour accepter ...
Ils ont dit "on va vous sauver"

Cher cancer,
Me laisseras-tu le bonheur de préserver
Mes enfants, mon mari,
Ma famille, mes amis ...
Au lieu de n'accorder qu'un sursis.

Je te trouve dur
Dans tes façons de faire
Qui ne sont pas ordinaires

Colère ...

Ma seule rengaine ... Je suis foutue ...

J'ai le cœur en miettes
J'ai le cœur rempli de hargne
C'est difficile d'accepter.
Cette bataille il faut la livrer
Mais aussi il faudrait la gagner.
On m'a dit de me battre contre toi...

Il ne faudrait pas que ce soit lutte perdue.

Cette bataille il faudra la gagner...

Ils ont dit "on va vous sauver"

Shoan

Voici des textes qui m'ont amusée ou frappée et que j'ai parfois transformés moi-même en poèmes:

Nous nous convainquons que la vie sera mieux
Une fois que nous serons mariés...
Nous aurons un bébé, puis un autre...
Puis nous sommes frustrés
Parce que nos enfants ne sont pas assez vieux
Et que tout ira mieux lorsqu'ils seront plus grands...

Larmes de femmes

Un petit garçon demande à sa mère:
"pourquoi pleures-tu" ?
"Parce que je suis une femme" lui répond-elle
"Je ne comprends pas" dit-il.
Sa mère l'étreint et lui dit:
"Et jamais tu ne comprendras"

Plus tard le petit garçon demanda à son père:
"Pourquoi maman pleure-t-elle?
"Toutes les femmes pleurent sans raison", fut tout ce que le père put lui dire.

Devenu adulte, il demande à Dieu:
" Seigneur, pourquoi les femmes pleurent-elles aussi facilement?"
"Quand j'ai fait la femme, elle devait être spéciale.

J'ai fait ses épaules assez fortes pour porter le poids du monde...
Et assez douces pour être confortables".
"Je lui ai donné la force de donner la vie, celle d'accepter le rejet qui lui vient souvent des enfants;"
"Je lui ai donné la force, pour lui permettre de continuer, quand tout le monde abandonne."
"Celle de prendre soin de sa famille en dépit de la maladie et de la fatigue."
"Je lui ai donné la sensibilité pour aimer ses enfants d'un amour inconditionnel, Même quand ces derniers l'ont blessée durement."
"Je lui ai donné la force de supporter son mari dans ses défauts, et de Demeurer à ses côtés sans faiblir."
"Et finalement, je lui ai donné des larmes à verser, quand elle en ressent le Besoin."

"Et tu vois mon fils, la beauté d'une femme n'est pas dans les vêtements qu'elle Porte, ni dans son visage, ou dans sa façon de se coiffer les cheveux.

La beauté d'une femme réside dans ses yeux.
C'est la porte d'entrée de son cœur;
La porte où l'amour réside.
Et c'est souvent par ses larmes que tu vois passer son cœur."

A ceux et celles qui t'ont fait sourire quand tu en avais le plus besoin....
A celles qui t'ont fait voir le bon côté des choses, quand tu ne voyais seulement Que le pire....

Le bonheur, c'est de savoir s'émerveiller
Peu importe son âge
Le bonheur, c'est de rire de bon cœur
En agréable compagnie
Le bonheur c'est de savoir dire : " je t'aime "
Le bonheur c'est de se planifier des moments de tendresse
Le bonheur c'est de savoir relever des défis
Même si cela fait peur
Le bonheur c'est d'avoir assez de grandeur d'âme
Pour pardonner
Le bonheur, c'est de profiter de moments de solitude
Pour enfin faire des choses pour moi seulement
Le bonheur c'est de regarder un bon film
Et de laisser libre cours à mes sentiments
Le bonheur c'est de regarder ce que j'ai accompli
Et non ce qu'il me reste à faire
Le bonheur, c'est d'être maître de soi
Et non des autres.
Le bonheur, c'est de posséder l'humour
Nécessaire pour surmonter les difficultés de la vie
Le bonheur c'est de reconnaître que le négatif existe
Mais de décider de ne pas lui ouvrir la porte
Quand tu as le bonheur dans ta vie
N'oublie pas de le cultiver
Pour qu'il reste longtemps

MON PANIER AUX GESTES D'AMOUR.

L'autre jour, je me posais une question
Que vais-je laisser derrière moi
Lorsque je partirai ?

Sur le coup, je n'ai pas eu de réponse,
Mais le lendemain matin,
J'ai senti quelque chose dans ma main gauche.

C'était un petit panier....
Dedans,
Il y avait des regrets,
Des... j'aurais dû,
Des... si j'avais su...

Ce panier que je portais
Était complètement inutile.
A quoi servent tous ces regrets ?

Aussitôt,
Je l'ai laissé tomber,
Et il a disparu à tout jamais.

Peu de temps après,
J'ai senti quelque chose dans ma main droite,
C'était un autre panier.

En regardant de plus près,
J'ai vu des choses
Que j'avais reçues,
Déposées,
Tout au long de ma vie...

Des sourires,
Des caresses,
Des gestes,
Des mots d'amour,
De belles réunions,
Des repas,
Des appels téléphoniques,
Des regards...

Et j'en passe !...
Il y en a pour tout le monde,
Du plus petit
Au plus grand.

Il est tout petit mon panier,
Mais il est unique et il est à moi.
Je continue à le remplir
Avec beaucoup de joies

Je l'appelle
MON PANIER DE GESTES D'AMOUR.

Je trouve ce texte Dix-vins !
Il m'est arrivé une histoire
Dont il faut que je vous donne,
Si je puis dire, la Primeur
C'était il y a quelque temps
Au bal de la " Nuits Saint Georges "
Que j'ai rencontré Juliénas
Une fille drôlement Gigondas,
Un sacré beau Meursault, bien charpenté,
Et sous sa robe Vermillon au grand cru

L'ami dans toute sa grandeur

tu peux t'appuyer sur lui
...il respecte ta créativité même si tu rêves ...
... il est là quand tu as besoin d' une épaule ...
... quand tu as besoin qu'on t'embrasse.
il te comprend ...
... n'est pas raciste.
quand tu te réveilles,
... il écoute ta chanson.
si vous êtes fâchés il revient
... c'est ton ami pour la vie
pour toi il est patient
sache que,
c'est difficile de trouver un bon ami,
difficile de le laisser tomber,
et impossible de l'oublier!

Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.

Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.

Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.

Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.

Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.

Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.

Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.

Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.

Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.

RECETTE DU BONHEUR

Laisse de côté tous les chiffres non indispensables à ta survie.
Cela inclut l’âge, le poids et la taille.
Que cela préoccupe seulement le médecin. Il est payé pour ça.
Fréquente, de préférence, des amis joyeux.
Les pessimistes ne te conviennent pas.
Continue de t’instruire
Apprend tout, sur les ordinateurs, l’artisanat, le jardinage, etc
Ne laisse pas ton cerveau inoccupé.
Un mental inutilisé est l’officine du diable.
Et le nom du diable est Alzheimer.
Ris le plus souvent possible.
Et surtout de toi-même !
Quand viennent les larmes :
accepte, souffre et
continue d’avancer.
Accueille chaque jour qui se lève comme une nouvelle opportunité
Et, pour cela, ose entreprendre !
Laisse tomber la routine.
Préfère les nouvelles routes aux chemins mille fois empruntés.
Efface le gris de ta vie
Et allume les couleurs que tu possèdes à l’intérieur
Exprime tes sentiments
pour ne jamais rien perdre des beautés qui t’entourent.
Que ta joie rejaillisse sur ton entourage.
Et abat les frontières personnelles que le passé t’a imposées.
Mais rappelle-toi :
L’unique personne qui t’accompagne toute la vie, c’est toi-même.
Sois vivant dans tout ce que tu fais !
Entoure-toi de tout ce que tu aimes :
famille
animaux,
souvenirs,
musique,
plantes,
un hobbie,
Tout ce que tu veux
Ton foyer est ton refuge, mais, n’en deviens pas prisonnier .
Ton meilleur capital, la santé.
Profites-en.
Si elle est bonne ne la détruis pas ; si elle ne l’est pas, ne l’abîme pas davantage.
Sors dans la rue. Visite une ville ou un pays étranger
Mais, ne t’attarde pas sur les mauvais souvenirs.
Ne laisse passer aucune occasion pour dire je t’aime à ceux que tu aimes.
Et dis-toi toujours que la vie ne se mesure pas au nombre de tes respirations mais à celui des instants où ton cœur bat très fort :
            de rires
            de surprise
            d’extase
            de joie
          Et surtout...
d’aimer sans compter.
Il y a des êtres qui font d’un soleil une simple tache jaune, mais il y en a aussi qui font d’une simple tache jaune, un véritable soleil

S’il m’était possible de m’emparer d’un arc-en-
ciel,
Je le ferais.
Juste pour toi, afin de partager sa beauté.
Dans les moments de solitude,
Je construirais une montagne
Qui t’appartiendrait.
Un endroit d’honnêteté
Pour être seul.
Si je pouvais tenir tes
Problèmes dans mes
Mains,
Je les balancerais
Dans l’océan.
Mais tout ceci m’est impossible à réaliser.
Je ne peux,
Ni bâtir des montagnes,
Ni attraper un arc-en-ciel.
Par contre,
Laisse-moi être ce que
Je sais faire de mieux:
Un Ami
Qui sera toujours là
Pour toi.

L'été.

De chaleur lourde
Moite d’humidité
D’orage parfumé
Depuis la rosée froide d’un matin pâle
Jusqu’aux moments denses d’éternité

Le temps paresse
En piquants de roses solaires
En souvenirs brillants
Polis de rêves presque réalisés
En bouquets cueillis au cœur de l’été

J’ai choisi les fleurs bien arrosées
Par une pluie d’émotions argentées
J’ai touché mon million de rayons
Éclairant le jardin frais de lumière

Les frissons des ondes bleues fragiles
Ont pris les larmes d’un automne nuageux
Elles se sont brisées en points brillants
Comme bruine mélancolique
Recouvrant les visages et la peau

Comme désespoir tendre décoré
D’un reflet d’or silencieux
Dans mon été brûlant, émouvant,
Doucement merveilleux.

Auguinou ( jepoeme )