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Littérature et histoire

Littérature et histoire

Il doit y avoir un lien étroit entre littérature et Histoire. La littérature va permettre d’immerger dans un contexte historique particulier, de faire des  rencontres virtuelles avec des témoins, des objets, des événements et surtout d’étonner. Cet univers est celui d’un auteur de littérature qui n’est pas forcément un spécialiste de la période étudiée et par conséquent, les informations proposées sont à vérifier. Là,  débute  le  travail  en  Histoire. La littérature créée l’étonnement et l’Histoire les moyens de vérifier.

Présence  du  passé  historique  dans  la  vie contemporaine

Nous  vivons  entourés  de  monuments  historiques,  de musées  et  de  sites  archéologiques,  de  dates  anniversaires  chargées  historiquement  et de  récits  relatant  les  grands  événements  du  passé, mais  une  question  demeure  : Prenons-nous  vraiment  conscience  de  la  signification  de  cette  présence  constante  du passé  historique  autour  de  nous ?  Et,  de  quelle  manière  influence-t-il  effectivement notre vie ?  Dans   une   époque   que   nous   jugeons   souvent   comme   spirituellement   et culturellement  affaiblie,  nous  constatons  toutefois  un  intérêt  pour  le  passé dans certains domaines. Nous  nous  référons  surtout  à  la  production  littéraire ayant comme thématique le passé historique. Et, ce qui nous intrigue plus  encore  est  le  fait  que cette   production   romanesque   constitue   une   réalité   mondiale.
Νous désirons expliquer cette tendance qu’ont des écrivains de s’inspirer de l’histoire.

Nous devons ajouter un constat unanime : nous vivons à une époque qui est constamment traumatisée, soumise à une série incessante de chocs. Notre époque n’est pas plus complexe  mais plus agressive et plus violente, ce qui entraînerait alors que la conscience n’arrive pas à  assimiler  les  circonstances.  Nous sommes les héritiers d’un siècle particulièrement  violent : « le siècle de la peur ».

" Écoute les paroles des anciens, recueille leur enseignement, lis leurs livres. L'homme disparaît, son corps devient poussière. Mais les œuvres permettent que son être demeure." ( Christian Jacq )
 
 Certaines  femmes dans l'histoire

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Culture - Civilisations, croyances/Pays visités




 
XVI e siècle
 
Parenté du français avec la belle langue grecque montrée par les érudits.
François 1er a joué pour la Renaissance française le rôle d'Auguste au temps de Virgile, le rôle que jouera Louis XIV pour le classicisme. François
1er attire en France les artistes italiens : Léonard de Vinci, Benvenuto Cellini, Le Titien. La cour de France y gagne en faste. Le style de la Renaissance s'inspire de l'architecture italienne. Telles sont les caractéristiques des châteaux de la Loire.

Luther : un moine allemand Martin Luther ( 1883 - 1546 ) proteste contre divers abus qui se sont introduits peu à peu dans la religion catholique. Il voudrait réformer le christianisme et retrouver la ligne stricte de l'Église primitive. Condamné par Rome, mis au ban de l'empire, il est suivi par l'Allemagne du Nord. Au lieu d'une réforme, on aboutissait à une scission.

Calvin : La Réforme ne prend pas en France la forme luthérienne : elle s'inspire des idées de Calvin. Genève devient le foyer du calvinisme. L'unité du christianisme en France est définitivement rompue. La doctrine et la morale de Calvin se caractérisent par une extrême austérité.

On emploie la force contre la religion réformée

L'animisme d'Agrippa d'Aubigné : une conception religieuse selon laquelle une âme ou une personnalité est attribuée non seulement aux hommes mais encore aux plantes, aux objets, aux phénomènes naturels.

Marot : Je ne suis point des excessifs
              Importuns, mais j'ai la pépie

pépie : maladie de la langue = avoir soif.


L'éducation selon Montaigne :

Montaigne lui-même avait appris le latin selon la méthode directe. Quelqu'un lui parlait latin.
Il condamne l'éducation collective des collèges. C'est le seul point sur lequel il se sépare profondément de la pédagogie du XX e siècle. Le précepteur, qui sera lui-même plutôt un sage qu'un savant, doit avant tout former le jugement de son élève : il ne s'agit pas tant de lui enseigner beaucoup de choses que de lui apprendre à réfléchir et de développer son intelligence et sa personnalité. Il pratiquera toujours la douceur : Montaigne a horreur des châtiments corporels et de la contrainte sous toutes ses formes. Il ne faut pas faire de la vertu un épouvantail, mais la peindre au contraire sous les couleurs les plus riantes..

 
XVII e siècle
Le roman jusqu'à Prévost
Ni au XVII e siècle, ni au début du XVIII e, le roman n'est considéré comme un genre défini. S'il existe des règles précises pour la tragédie, il n'y en a pas pour le roman, et le romancier n'est lié par rien. Cette absence de contraintes et de principes réduit d'ailleurs la valeur que l'on accorde, littérairement, u roman et à son auteur : le succès ne saurait être la gloire, tout romancier est à priori un auteur secondaire.
De roman en roman cependant le Roman s'enrichit. L'Astrée publiée de 1607 à 1627 trouve d'innombrables lecteurs. C'est le type même du roman-fleuve, aux personnages nombreux ( des bergers surtout ) et aux multiples péripéties, qui répond à une mode ( celle de la pastorale ) et aux dispositions mêmes des esprits : après les guerriers de religion de la fin du XVI e siècle, la France connaît une période relativement calme et heureuse, de 1610 à 1630 environ, et ce calme retrouvé incite aux lectures de détente. L'Astrée a le mérite, d'ailleurs, d'apporter au Roman un cadre vrai ( le Forez ) et de donner à l'analyse psychologique ( prolongeant ainsi Montaigne ) une place essentielle.
Dans la période agitée de la Fronde, la tragédie remplace la pastorale : l'héroïsme est à la mode, et non plus les alanguissements des bergers. Le Roman alors se fait rman d'aventures, en renouvelant son cadre, qui devient antique, et en accordant à l'action la primauté sur la psychologie. C'est l'heure de la Calprenède, auteur de Cassandre ( 1642-1645 ) et de Cléopâtre ( 1647 ). Mademoiselle de Scudéry tente cependant de marier le mieux possible aventures et psychologie, et, quoi qu'en pense Boileau, fait faire à la psychologie de l'amour et de l'honneur un pas décisif avec le Grand Cyrus ( 1649-1653, 10 volumes ) et Clélie ( 1654-1671 ) Au Roman, ces œuvres d'aventures apportent un cadre pseudo-historique, des intrigues très compliquées, une conception aristocratique de l'amour, très noble, très idéale ?
Avec le roman réaliste de Scarron ( roman comique, 1651) et de Furetière ( Roman Bourgeois, 1666 ) la satire en scène; on caricature les mœurs contemporaines dans des œuvres rapides, simples de ligne, et s'intéressat avant tout à l'aventure vraie. C'est, au sein du genre romanesque, la catégorie la moins connue et la moins estimée.
La " princesse de Clèves ( 1678 ) de Madame de Lafayette ne saurait rentrer sous aucune rubrique et marque une étape essentielle de l'évolution romanesque : peu de personnages et peu d'avebture, dans une atmosphère de vraisemblance obtenue par la vérité historique des détails et le souci de dépayser  le moins possible les lecteurs. c'est le roman de qualité, qui rassemble en gerbe des qualités jusque-là éparses : finesse psychologique, simplicité et concentration, langue choisie.
Dernière rubrique enfin avant d'en arriver à Prévost : les romans d'idées, qui caractérisent la fin du XVII e siècle
et le début du XVIII e. Un cadre exotique et bien souvent utopique, les hasards d'un voyage et les rencontres qu'il entraîne, sont un prétexte à peindre des mœurs étranges, qui ne sont pour le vrai qu'étrangères à exposer des idées réformatrices sur la société, la morale, voire la religion, à retrouver enfin un paradis perdu. Par de là le voyage au Pays de la lune et du soleil de Cyrano, l'Histoire des Sévarambes de Denis Veiras ( 1678 ), l'Histoire de  l'Ile Caléjapa de Gilbert ( 1700 ), on pensera au Télémaque de Fénelon (1715).
Comme Madame de La Fayette en son temps, Prévost va d'abord décanter tout cela..
D'autre part, au Roman ainsi épuré il apporte des richesses nouvelles, qui vont caractériser cette deuxième étape de l'évolution romanesque : un nouveau type de personnage, l'homme sensible, une interprétation fatale de la passion qui n'est pas sans rappeler Racine et le Jansénisme, le rôle social de l'argent ( et l'on entrevoit cic Honoré de Balzac ), le réalisme du cadre particulier dans lequel évoluent les personnages et la vérité, des réactions psychologiques de ses héros. L'abbé Prévost a donc traversé tous les milieux dont il parle, il a pu être Des Grieux lui-même. Il a certainement rencontré quelque Manon. Si sa vie n'est pas, à proprement parler, la source de ses romans, elle leur sert en tout cas de répondant.
Indiquons enfin pour terminer cette revue qu'elle n'explique pas tout : ce n'est pas un des moins grands mystères de la création littéraire que l'auteur d'une centaine de romans, elle leur sert en tout cas de répondant.
Indiquons enfin pour terminer cette revue qu'elle n'explique pas tout : ce n'est pas un des moins grands mystères de la création littéraire que l'auteur de Manon, ce roman exceptionnellement réussi, soit aussi l'auteur d'une centaine de romans fort médiocres.

XVIII e siècle

Monsieur Scarron était alors un des beaux esprits de Paris et un auteur parmi les plus célèbres. Il avait fait représenter au théâtre plusieurs pièces qui avaient rencontré la faveur du public et même disait-on, celle du jeune roi Louis. Il venait de faire publier un roman burlesque, le " roman comique" dont on ne parlait qu'avec la plus grande estime. Il inondait Paris de ses odes, de ses stances, de ses élégies, de ses contes. C'était la mode d'aller chez lui, gens d'esprit, gens de la cour et de la ville et ce qu'il y avait de meilleur et de plus distingué.
Mademoiselle de Scudéry qui était fort célèbre aussi pour ses romans décrivit dans sa Clélie une femme qui semblerait être Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon : " grande et de belle taille, le teint fort uni et beau, les cheveux d'un châtain clair et très agréables, le nez bien fait, la bouche bien taillée, l'air noble, doux, enjoué, modeste et, pour rendre sa beauté plus parfaite et plus éclatante, les plus beaux yeux du monde, noirs, brillants, doux, passionnés, pleins d'esprit. "
" Quelles réflexions vous suggère l'exorde célèbre de Michelet : " Le Grand Siècle, Messieurs, ... je veux dire le 18 e siècle. "
Introduction : Michelet désireux de scandaliser en prenant le contre-pied d'une opinion communément admise.
Grandeur reconnue du XVII e siècle.
Aboutissement de plusieurs siècles; la France constitue peu à peu son unité autour d'un Roi et d'une foi.
a ) Gloire des armes : Condé, Turenne, Vauban, Jean-Bart, Trouville, Duguay-Trouin; abaissement de l'Autriche; France régissant les destinées de l'Europe.
b ) Gloire artistique : Architecture : Mansard, Perrault; Sculpture : Puget, Girardon; Peinture : Philippe de Champaigne, Le Sueur, Poussin.
c ) Gloire littéraire : Tous les genres traditionnels, portés chacun à leur apogée ( donner quelques exemples caractéristiques ).
Donc : pointe raffinée de civilisation; tout un passé de recherches, de tentatives, d'échecs, est ici couronné avec éclat; un de ces sommets  dont parle Voltaire, que la courbe sinueuse de l'histoire du monde atteint parfois.
Infériorité reconnue du 18 e siècle.
Pas de commune mesure avec le siècle précédent si l'on se place aux mêmes points de vue.
a ) Gloire militaire : la France, sous Louis XV, perd son prestige militaire et diplomatique.
b ) Gloire artistique : maniérisme en peinture, sculpture et architecture. Watteau est seul.
c ) Gloire littéraire : de piètres tragiques. Regnard, Marivaux et Beaumarchais n'effacent pas Molière. Florian : pâle reflet de La Fontaine. Massillon, au-dessus de Bossuet. Nul moraliste comme Pascal ou La Bruyère.
Donc : opinion commune paraît juste. Mais alors, pourquoi ce paradoxe dans la bouche de Michelet.
Le pourquoi du paradoxe
Michelet cède-t-il à un simple désir de scandaliser, ou bien son jugement répond-il à des conceptions personnelles, à des goûts et des préférences ?
a ) Michelet s'intéresse aux transformations du monde, à ce qu'il appelle le " travail de soi sur soi " : " La vie a sur elle-même une action de perpétuel enfantement, qui, de matériaux préexistants, nous crée des choses absolument nouvelles... Du pain, des fruits que j'ai mangés, je fais du sang rouge et salé qui ne rappelle en rien ces aliments d'où je les tire. Ainsi va al vie historique... " il se tourne donc vers ce qui est nouveau, ce qui se crée...
b ) Pour Michelet, le génie propre de l'âme française est dans son amour de la liberté, dans sa volonté d'être libre.
c ) Michelet  voit dans le peuple le sang même de la France, l'essentiel du pays : élément le plus laborieux.
d ) Ces trois  attitudes expliquent sa sympathie pour le XVIII e siècle, et plus exactement pour ses aspects nouveaux, ceux qui ont déterminé l'avenir de la France. Il apprécie dans ce siècle la croissance et l'épanouissement des préoccupations sociales et politiques qui vont résoudre les antinomies absolutisme-liberté, privilégiés-peuple, en faveur de la liberté et en faveur du peuple.
Donc : pour juger ce siècle nouveau, il se place à des points de vue nouveaux.
Le paradoxe éclairé
La grandeur du XVIII e siècle est dans sa variété et sa nouveauté.
a) Les genres : L'Histoire devient un grand genre littéraire; Montesquieu et Voltaire se placent délibérément au-dessus des compilateurs et des historiographes.
L'éloquence :  atteint son apogée avec Rousseau, qui la met au service de l'Homme et non plus, de Dieu.
La prose : devient alerte et incisive, arme de combat et non plus outil d'artiste.
b )  Les sentiments : naissance de l'individualisme. L'individu va se révéler tout entier, avec ses faiblesses, ses tares, mais aussi ses aspirations vers un idéal, ses exaltations, ses nobles instincts. A mesure que se déroule le siècle, la sensibilité joue un rôle essentiel, et le romantique qu'est Michelet n'est pas sans apprécier cet aspect nouveau cet aspect nouveau, source d'un avenir littéraire qu'il est en train de vivre.
c ) Les préoccupations sociales et politiques : c'est là l'essentiel pour Michelet. La Bruyère constatait qu'" un homme né chrétien et français se trouve contraint dans la satire, les grands sujets lui restant interdits ". Les écrivains du XVIII e siècle vont briser tous les tabous :
Idées scientifiques : tous les écrivains ont des prétentions scientifiques et tous les savants ont des prétentions littéraires. Parallèlement à Laplace, Monge ou Lavoisier, Fontenelle va vulgariser l'astronomie, d'Alembert contribuer à l'encyclopédie, Buffon composer son Histoire Naturelle, Montesquieu, Voltaire, Diderot, Rousseau, s'intéresseront aux sciences physiques, naturelles et mathématiques.
Esprit de libre discussion : la littérature devient militante, en liaison avec le développement de l'esprit scientifique. Au point de vue religieux : réfutation du dogme de la Providence ( Candide, Siècle de Louis XIV, Essai sur les Mœurs ), matérialisme philosophique ( Diderot ). Au point de vue politique : intérêt porté à la Constitution anglaise et discussions sur la meilleure Constitution ( Montesquieu, Voltaire ), idée du " contrat social " (Rousseau), attaques contre les préjugés nobiliaires ( Beaumarchais ).
Foi dans le progrès :  idée d'évolution historique, de perfectionnement progressif en politique, comme en science et en technique, avec l'esquisse des progrès de l'Esprit Humain de Condorcet. Parallèlement, revendication d'une amélioration des rapports humains par l'esprit de tolérance et de justice : Lettres Persanes de Montesquieu, défense de Calas, de Sirven, du Chevalier de la Barre et lutte contre le colonialisme che Voltaire, étude de réformes économiques par Quesnay et Turgot.
Le triomphe de tout cela, pour Michelet, ce sera la Révolution, à qui va toute sa sympathie profonde.
Conclusion : L'attitude de Michelet est compréhensible : l'historien voit dans le XVIII e siècle la préparation et la réalisation de grands événements historiques; l'homme y trouve l'écho de ses propres aspirations, énoncées ainsi dans son Journal : " Non, le monde n'est pas vide. Deux sentiments suffiraient à eux seuls à remplir un cœur d'homme : l'amour de l'humanité et l'élan vers la cause inconnue qui nous gouverne. "
Quant à nous, sans prétendre réviser l'opinion commune pour ce qui est de la littérature pure et de l'art, nous dirons que chacun des deux siècles a sa grandeur propre qui s'explique historiquement, et que les points communs nécessaires pour les comparer dans l'absolu font défaut.

L'affaire Dreyfus

L'affaire Dreyfus est avant tout une affaire d'opinion.
Ce sont les littéraires, leur entrée en lice qui allait faire de la querelle une confrontation d'idées : Péguy, Jaurès, Lucien Herr, Barrès, Brunetière... )

L'affaire Dreyfus, c'est historiquement l'apparition dans le cadre libéral du régime parlementaire républicain enfin instauré, de la presse comme puissance d'opinion, liée, mais devenue égale à celle de l'argent.
Le triomphe des puissances d'opinion sur les forces traditionnelles (Parlement, Gouvernement, Justice, Armée ). L'affaire Dreyfus est bien, comme on l'a dit, une " révolution ". Son importance ne se mesure pas seulement au renouvellement du personnel politique et administratif qui en a été la conséquence, mais bien à la mise en question brutale et soudaine du régime parlementaire lui-même.
Quelle est en 1984, la situation politique de la France ? A cette date, la République a surmonté déjà bien des difficultés. Elle est sortie indemne du boulagisme. Depuis 1889, les opportunistes gouvernent. Les radicaux sont discrédités par l'appui qu'ont prêté certains d'entre eux en général Boulanger. Jusqu'en 1895, les opportunistes garderont constamment la présidence du Conseil, donnant quelquefois aux radicaux des miettes de pouvoir, dans des cabinets dits de " concentration républicaine ".t.
Ce sont
 

Date de création : 18/05/2012 • 22:04
Dernière modification : 25/08/2014 • 20:55
Catégorie : Littérature française et culture litt.
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