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Mes poèmes

Mes poèmes

A mes enfants

  

Poèmes écrits pour le mariage de mes enfants. Les souvenirs que je garderai dans mon cœur, de chacun, après leur nouveau départ dans la vie.

Pour mon aînée

  
 

Ma petite fille au regard de velours noir,
Ma fille réservée, sensible et dynamique,
Mon aînée, ma très jeune fille,
A l’aube d’une vie de mystère et d’espoir,

Avec un homme aussi gentil et sympathique
Que Stéphane, un nouveau fils…
Nous te renouvelons notre amour parental,
Pour que tu saches, que si chacun de tes pas

De bébé doux et étonné,
Nous l’avons suivi avec tendresse et régal,
A l’avenir encore, pour chacun de vos bonds,
Nous resterons à vos côtés,
Chaque fois que nous le pourrons,

Chaque fois que vous le voudrez.

Pour ma seconde fille
  
  

Ma fillette aux yeux pers, avec des nuances
D’eau claire, de clartés et de fleurs de printemps,
Tu as connu ton destin au cours d’une danse
Et tu as suivi ton chemin, le nez au vent.
Ma fillette, tu as grandi
Vite, toi qui aimes la vie;
Tu as grandi avant même d 'avoir le temps
D’apprécier ta vie d’enfant.

Fillette aux longs cheveux ondulés et châtains,
Aux pommettes rosées, au teint
De pêche velouté,
Au rire clair et gai,
Tu as été l’enfant la plus rieuse et calme,
Celle à qui on confiait le tout petit frère,
Tu sauras certainement dédier la palme
De ton affection, de ta sensibilité,
A ce conjoint inquiet,
Pour une nouvelle ère…
Avec ce bébé potelé que tu désires...

Un bébé blond aux mèches folles comme toi,
Un bébé brun qui serait comme un petit roi,
Qui aurait ton joli sourire,
Ton caractère ouvert, serviable et câlin.
Un bébé qui guérirait tes derniers chagrins.
Toi qui aimais les longs voyages,
Toi qui aimes la famille, la vie au foyer,
Toi qui sais régaler,
Toi qui sais avoir du caractère... mais plier,
Toi qui sais t’oublier
Pour penser aux autres, quel que soit leur grand âge,

La vie que tu as choisie,
La solitude qui t’a soudain envahie…
Est simplement à ton image,
Une grande preuve d’amour,
D’amour désintéressé, sage et un peu fou.
Trouve en toi le moyen, non de tourner la page,
Mais d’entraîner Thierry

Vers ton si grand rêve, d’une nouvelle vie.

A mon I. qui ne s'est pas mariée mais qui vit toujours avec son T. pour " le meilleur et pour le pire "...

Les poèmes en surimpression sur une photo ou sur un fond neutre correspondent à ceux affichés au moment de la " grande lessive " à G.

 

Pour mon fils

 
poemefils.jpg


Mon beau garçon au regard noir si chaleureux,
Mon grand garçon, tendre et rieur, au corps d'athlète,
Valeureux, courageux,
Dans l'effort, si alerte...
Au sourire charmant.
Mon dernier, le fils, je l'avoue, si vivement
Désiré après deux filles. Tu as grandi !
Je les ai aimées, mais je t'ai tant souhaité...
Le temps a passé vite !
Qu'un bel avenir s'ouvre devant tes pieds,
Qu'un bel avenir, je l'espère désormais, vienne
Mon grand garçon à la peau couleur terre de sienne,
Vienne vers toi, monte et te redonne foi
En ta grande valeur,
Toi qui es en quête de justice et bonheur,
Toi qui es fier et droit,
Si la vie ne t'a pas toujours très bien choyé,
Depuis que tu connais ta jolie bien aimée,
Tes yeux de velours noir pétillent de lueurs.
Être père sera un gouffre de bonheur,
Un fils sera ta grande joie, une valeur
A ne pas négliger,
Une vie à guider;
Mon fils devenu grand, devenu homme et père,
Ta mère est vraiment fière,
Mon fils au profil fin,
Au regard si coquin,
Tu as su t'aguerrir,
Réagir, Réussir,
Tu as mon affection
Et mon admiration.

Cancer quand tu nous tiens...

  

Comme Baudelaire cherchait les Fleurs du Mal, je cherche, mais plus modestement, l'espoir et la vie dans le mal

 

Le cancer, ce n'est pas un sujet agréable,
Le cancer, ce n'est pas un mal-être acceptable,
Mais il fait partie de ma vie,
Mais il fait partie de nos vies.
Dès le diagnostic, la détresse nous submerge,
Dès le diagnostic, de notre horizon n'émergent
Que des petits mois de sursis,
Que des pensées de mauvais sort,
Que d'horribles craintes de mort.
Comment ne pas être étreint par la folle angoisse ?

Par de grands sentiments de tristesse et de honte,
De colère hideuse, après une telle annonce ?
Comment ne pas voir notre vie changer de voie ?
Pour fuir la hantise du problème qui lancine,
Et l'obsession des récidives.
Pourtant, si ce n'est pas trop tard,
D'ailleurs, ce n'est jamais trop tard,
Profite de la vie,
Profite de ta vie,
Vis chaque élan, vis chaque instant,
Comme s'il était le dernier,
Comme s'il était le premier,
Car je veux te transmettre une note d'espoir.
Malgré la lutte avec le temps,
Malgré la lutte avec le noir,
Malgré la peur, la houle et le temps qui s'écoule
Comme l'eau, comme la joie et comme le vent,
Pense que l'avenir te garde d'autres bonheurs.
Pense à aimer, pense à guérir.
C'est une maladie qu'il ne faut pas subir.
Sans espoir on n'attend plus rien,
Sans amour on est presque rien.
Si tu n'as qu'une seule chance, saisis-la,
Si la maladie te touche, méprise-la.
Quand tout est calme en toi, le mépris est ta force.
Quand le mal s'éloigne, l'oublier te rehausse,
Renforce et enrichit tes moyens de lutter.
C'est comme au combat, tu dois plier sans sombrer.
Regarde autour de toi jusque sur les hauteurs,
Voyage, éloigne-toi du banal quotidien,
Reprends confiance en ta vie, en ta valeur.
Abandonné brutalement par la santé,
Abandonné brutalement par l'amitié,
Submergé par les regards de peur, de pitié,
Après tant d'horribles souffrances,
Après tant de nausées et de longues séances,
C'est extraordinaire de pouvoir encore
Se libérer, pour faire fonctionner son corps.
C'est merveilleux de se sentir encore libre
Et fort, face à un avenir douteux qui vibre,
S'estompe, s'affirme, s'enrichit de ta force
Morale; tu avances comme un funambule
Sur sa corde. Tu recules aussi dans ta bulle...
Ton expérience malheureuse t'a mûri,
T'a grandi, t'a éloigné de ton entourage.
Bien sûr, je te souhaite beaucoup de courage.
Mais tu seras désormais tellement riche
D'humanité, de force, d'audace, de vie,
Que celui qui malgré tout t'aimera,
Que celui ou celle qui te méritera,
Comprendra à son tour le moyen de t'aider,
Le moyen d'oublier, de lutter, de créer,
De créer une nouvelle optique de vie,
Et... tu seras peut-être encore, longtemps, en vie.


 

L'automne

Quand j'atteindrai le riche automne de ma vie,
Pour que mes froides soirées d'hiver soient chauffées,
Par le souvenir de mes tendres amitiés,
Par le souvenir de tous ceux qui ont peuplé

D'affection, de beaux sourires, mon printemps,
J'arrêterai le temps,
Je colorerai l'automne de mes vieux jours,
De mes rêves d'amour,
De mille couleurs, d'éclat et de nostalgie,
Je colorerai d'orangé, de feuilles mortes,
D'or d'écarlate et de vie,

Cette saison qui n'est pas morte.
 

 

 

Ma Provence…

 

Quand, dans mon univers limité de collines
Calcaires, la mélancolie
Vient frapper à ma porte,
C'est vers le midi qu'à nouveau,
Les souvenirs si beaux,
De tiédeur
Et de douceur
M'emportent.
Je remonte le temps
Et n’ai pour horizon,
Que d'autres collines calcaires,
Aérées par les pins,
Sous le vent marin,
De vastes paysages au soleil pour nous plaire,
Des coins de ciel purs et bleus,
Des vallonnements gris et mauves,
Et le feu orangé des soirées au couchant...
Mais aussi, des senteurs d'herbe et de lavande,
D'huile d'olive et d'épices odorantes,
Des touffes de buissons,
Et surtout la mer, la mer bleu azur, si bleue,
Et ses voiliers poussés par le vent,
La mer " toujours recommencée ",
La mer qui clapote et s'étale
Doucement sur la plage.
Mes souvenirs se mêlent et s'éparpillent,
Surgissent du passé.
Les petites maisons de pierres jaunes ou blanches,
Aux volets verts et aux toits rouges,
Agrémentés de cyprès sombres et minces,
De vieux oliviers tordus,
Des amandiers en fleurs
Dès les prémisses du printemps;
Les plaisanteries, les rires,
Le son, les jours de fête,
Du galoubet, des tambourins,
la vivacité du langage,
les treize desserts de Noël
Donnent encore une ambiance
A ces rêves passés.
Rêves tristes parfois, rêves très monotones,
Mais rêves que le soleil dynamise.
Nostalgie de l'enfance ou du pays ?
De la région et du temps, sûrement...
Depuis que je vis à la campagne,
Je regrette un peu ma Méditerranée,
Le printemps y est plus beau,
les lavandes, les mimosas et les amandiers
Quand ils fleurissent, embaument.
Les très belles journées comme je les aime,
Quand le vent du nord est tombé,
Que le ciel limpide se confond avec la mer,
Quand la brume même s'efface,
Et qu'on voit nettement l'horizon,
Consolent de tous les maux.

 

 Avant d’être maman…

 

Je n’avais jamais trébuché sur des jouets,
Je n’avais jamais chanté de douces berceuses,
Je n'avais jamais fait arrêter la perceuse,

Je ne m’étais jamais, mais jamais demandé
Si mes plantes pouvaient être toxiques,
Si ma maison pouvait être pratique;

Je n’avais jamais songé aux vaccins,
Je n'allais pas très souvent chez le médecin;

J’avais le plein contrôle de mon temps,
Depuis un certain temps.
Je dormais chaque nuit,
Sans qu'il y ait de bruit,
Avant d’être maman…


Avant d’être maman
Je n’avais jamais tenu un enfant
Sur mes genoux,
Sur mon cœur tendre et doux,
Je n’étais jamais restée éveillée
   Juste pour regarder dormir un beau bébé…
Avant d’être maman…

Et maintenant je sais,
Qu'avoir un enfant endormi
Dans ses bras un moment
C'est l'instant le plus paisible.

 

Avant d’être maman
Je n’avais jamais eu un bébé enfoui
Dans mon doux et soyeux lainage tricoté,
Je n’avais jamais eu un bébé endormi
Dans mes bras tendrement serrés,
Parce que je voulais le regarder plus longtemps,
Parce que je voulais faire durer ce moment.
Je n’avais jamais senti mon cœur se briser
Parce que je ne pouvais pas guérir un bobo,

Je n’avais jamais senti mon cœur s'emballer
En caressant doucement un front tendre et chaud.
Je ne savais même pas que j'étais sensible,
Je ne savais pas même pas qu'il était possible
           D’aimer autant…
Avant d’être maman…

Avant d’être maman…
Je ne connaissais pas ce très tendre lien
Qui unit une mère à son enfant,
Qui soutient un cœur dans son impulsif élan,

Je ne savais même pas bien
Que quelque chose de si petit et fragile,
Comme dans les bois un petit faon,
Qui tente
Sa première échappée aventureuse,

   Pouvait me faire sentir si habile,
Si importante,
Et si heureuse…

Avant d’être  maman  


Avant d’être  maman  
Je ne m’étais jamais levée la nuit
Juste pour m’assurer que tout allait bien,
Je ne m'étais jamais inquiétée de la pluie,
Je n'envisageais  pas mon giron comme un lien,
Je ne connaissais pas la joie,
l’amour et la douleur,
L’émerveillement et la satisfaction
D’être  maman…
Je n'avais pas la foi,
Je ne connaissais pas la peur,
Je ne connaissais pas l'action
Permanente d'une maman

Et…avant d’être une très grand-maman…
Je ne savais pas, vraiment pas,
Que tous ces sentiments
Éprouvés par une maman,
Que tous ces bons repas
Imaginés par une attentionnée maman

Sont plus que redoublés
Quand tu vois un tout petit bébé
Dans les bras de ton cher bébé…

 

Un ami


Tu l'as choisi avec ton cœur
Tu l'as choisi avec chaleur;
Tu l'as choisi en toute sagesse
Et tu as fait naître la tendresse.
Tu peux compter  sur lui,
Car jamais il ne fuit.
Il respecte ta créativité,
Il respecte ta volonté,
Il est présent quand tu as besoin d' une épaule.
Pour te soutenir il joue un grand rôle,
Quand tu as besoin qu'on t'embrasse,
Quand tu as besoin qu'on t'enlace,
Il le comprend, il le sent bien ...
Il est prêt à tout te donner,
Il est prêt à tout oublier, à pardonner...
Il ne te demande rien,
Si vous êtes fâchés, il revient,
  C'est ton tendre ami pour la vie.
Pour toi il est touchant,
Pour toi il est patient.
Sache bien que,
C'est difficile de trouver un bon ami,

C'est difficile de trouver un bon parti.
Alors, prends à ton tour le temps, le temps d'aimer.
Car il doit à son tour
Recevoir ton amour,
Tu dois tendre la main, ouvrir ton cœur,
Donner du bonheur.

 

 

 Pour connaître le BONHEUR

Les grands pessimistes
Ne te conviennent pas.

Ne laisse pas
Ton esprit à l'abandon suivre des pistes
Au hasard, ton esprit inoccupé...
Ris, ris,
 Ris, chaque fois que tu le peux.
Et ris surtout de toi-même !
Fais le pari
De la gaîté, des moments chaleureux,
Aime...
Quand malgré tout viennent les larmes,
Trouve en toi la force et les armes,
Lutte...
Accepte, souffre mais…continue d’avancer.
Je te souhaite la force des éléments,
L'affection de bien des gens.
Accueille chaque jour qui va naître
Comme une nouvelle opportunité,
Écoute, cajole ton être
Intérieur,
Laisse tomber la vulgaire routine.
Prends le temps de choisir tes amitiés,
Efface le gris de ta vie
Et allume en toi, tes vives couleurs,
Exprime des sentiments chaleureux.
Pour ne jamais rien laisser échapper
Des beautés, des paysages si merveilleux
Qui t’entourent, qui t'apportent la paix.
Que ta joie rejaillisse sur ton entourage.
Entoure-toi de tout ce que tu aimes :
Le bonheur n'a pas d'âge.
Ton foyer est ton refuge le plus précieux,
Mais, n’en deviens pas prisonnier.
Ton meilleur capital est ta  santé,
Ton meilleur capital est une vision
Claire, de ton destin, de ton horizon.
Profites-en si tu l'as, ne t’ attarde pas
Sur les très mauvais souvenirs.
Tourne cette page
Et vis intensément tous les instants,
Tous ces moments
Où ton cœur bat très fort :
            De rires, de surprise, de joie. Et  mords
Surtout la vie à pleines dents,
Ose, tant qu'il est temps.
Il faut aimer, donner
Sans rien compter,
C'est le secret de la jeunesse,
De l'éternelle jeunesse.
Aimer les êtres et les choses.
Fais d’une simple tache jaune,
Un véritable soleil,
Une véritable merveille
Qui brillera  et reluira dans tes veilles
Comme dans ton sommeil
. 

Ne te plains pas sans cesse 

Tu penses ne pas avoir de chance
Regarde autour de toi, il y a pire.
Tu penses que tu souffres dans ta vie,
Dans ta chair,  ta panse ?

Souffres-tu autant que le pauvre rescapé,
Éclopé, malmené
Par un tragique tremblement de terre,
Devant sa maison écroulée,

Sa famille, ses amis anéantis ?
Souffres-tu autant que l'enfant sans sa mère ?
Tu trouves ton salaire bas,
Voyage, éloigne-toi
Va voir là-bas...
Regarde ces si misérables toits,

Va voir plus loin, va voir ailleurs
Ce qu'ils gagnent;
Où se trouve un aussi grand bonheur,
Que celui caché par ta hargne ?

Tu penses que tu as très peu d'amis;
Tu as envie
d'abandonner,

Tu te plains des lents moyens de transport,
De la société,
De la hausse du porc,

De certaines injustices...
De certains préjudices;

Respire un bon coup,
Apprécie la vie comme elle est,
Personnellement je te souhaite,
De l'air à respirer,
Du feu pour te chauffer
Du bonheur pour tes fêtes,
Peu de haines;
De l'eau à boire sur une terre saine.
Redresse ton fier cou;
Apprécie la vie
comme elle vient;
Apprécie ce que tu tiens.

Apprécie l'eau, la terre, tes biens...
Sache bien sue les choses
Sont très souvent  plus horribles,
Plus terribles 
Pour tant d'autres,
A côté, à ta porte...

Les miracles de la nature

 

bryce_canyon.jpg

 

L' Amérique et ses fantastiques canyons
L' Amérique et ses si beaux horizons,
L' Amérique et certains de ses paysages
De rêve,  et de beauté,
Qui nous laissent muets
;
Des paysages sans âges,
Des paysages surprenants,
Tellement enthousiasmants,
Dans leurs formes et leurs couleurs,
Dans leur féérie, sous les rayons de soleil
,
Dans la brume ou la torride chaleur,
Dans les matins qui s'éveillent,
L' Amérique a toujours fait partie des rêves
En offrant ces panoramas si colorés,
Si raffinés,
Ces spectacles de lumière très nuancés,
Ces scènettes tellement brèves
Qu'au soleil couchant nous voyons danser,
Cachant leurs surprises au bref détour des rochers,
Un monde si digne des mille et une nuits,
Un monde où le son n'est pas bruit
Il n'y a qu'à regarder et apprécier

Vivre ses rêves

 

La force la plus grande
Est celle des éléments déchaînés,
Des tempêtes de la vie, comme des années.
L'amitié la plus forte est celle qui hante
Ton cœur.
La tristesse la plus lourde
Fait ton malheur
Et te rend sourd
Aux angoisses des autres êtres humains.
.Si la vie place beaucoup de personnes
Sur ton chemin,
Cela te permet de reconnaître les bonnes
Personnes, pour ton unique destin,
Celles que tu pourras apprécier.
Pour le reste de ton karma,
Il te suffit d'avoir de l'air à respirer,
Du feu pour réchauffer ton aura,
De l'eau à boire, de quoi bien manger,
Une terre saine pour y vivre tes rêves,
Sans aucune trêve,
C'est ce que je souhaite à tous.

Aurore

  

La petite Aurore
Du point du jour,
S'éveille à la lumière et s'y dore.
Elle est née avec le soleil levant.
Il était 6 heures,
Six heures pour le bonheur,
Pour le plaisir et le très grand amour,
De sa famille, de ses chers parents
Et de son frère, grand,
Fier, étonné qui s'initie aux gestes  doux
.

Aimer et savoir le dire

Aimer, d'amour comme de très fidèle
Amitié, c'est savoir apprécier
L'autre et le lui dire, voir en lui un modèle
A ne pas oublier.
Il n'est pas question de grandes déclarations
Mais d'une foule de petites attentions
Si simples, offertes sans raison et sans vrai
Calcul : un appel par téléphone,
Une soirée
Consacrée, un sincère message qui donne
Un peu de joie,
Pas besoin d'une loi,
Une petite surprise
jaillie d'un cœur
Aimant, c'est une onde de vrai bonheur.
Aimer, ce n'est  pas faire des reproches,
Mais au contraire des approches.
Aimer, c'est écouter,
Ne pas juger,
Ne pas sans cesse critiquer,
Ne pas sans cesse condamner.
Mais accueillir l'autre,
Apprécier l'autre
Tel qu'il est, tel qu'il nous paraît
;
C'est l'écouter, le voir avec son cœur,
C'est l'englober dans son bonheur,
Le regarder avec affection.
Aimer, c'est comme un clair rayon,
C'est un sourire lumineux
Qui fait briller les yeux.
. Jamais le regard ne ment
;
Aimer, c'est simplement
Pouvoir admirer sans envie,
Être présent chaque fois qu'on le peut.
Être attentif, chaque fois qu'on le  veut.
Que sommes-nous sans amis, sans amour ?
Sans amour? la vie n'est qu'un grand vide
Qu'un poids très lourd,
Et il nous manque tout,
Même la vie.
Aimer, c'est comme un clair rayon
Qui part de nous et qui éclaire ailleurs.
C'est un rayon
Qui réchauffe les cœurs,
Qui illumine la journée
D'une personne appréciée.
Aimer, c'est avant tout savoir le dire,
Sans aucun fard,
Avant qu'il ne soit bien trop tard;
C'est pourtant si facile
Et aussi, si difficile...

 

Pour un enfant

Pour un de mes enfants,
Je serais capable d'attraper la lune,
De m’emparer d’un arc-en-ciel,
Juste pour lui, pour son élan
De tendresse, douce comme le miel,
Juste pour la  petite
Et si gentille tête brune,
Juste pour la petite
Et si jolie tête blonde comme les blés,
Afin de partager avec eux la beauté.

Pour un de mes enfants,
Je construirais une montagne
, un océan...
Si je pouvais cacher ses problèmes
Dans mes petites mains,
Je les balancerais tous, dès demain,
Dans le néant.

Mais les problèmes sont sans fin, comme les thèmes
Posés en classe et à traiter.
Et c'est impossible à réaliser.
Je ne peux ni bâtir des montagnes,
Ni attraper un arc-en-ciel
...
Ni étouffer votre hargne
Qui s'accumule comme le miel
Dans l'alvéole,
Lorsque vous êtes malheureux.
Je n'ai pas appris ce qu'il faut à l'école...
Laissez-moi faire ce que je pense faire  mieux,
C'est-à-dire, être un cœur aimant, discret,
Mais parfois aussi, valeureux
Ou perturbé par vous...

Être un cœur aimant, discret,

Qui sera, je l'espère, très longtemps là,  pour vous.


Prière de l'arbre

Homme, écoute-moi,
Bûcheron entends ma puissante voix
Muette. Protecteur de la nature,
Je t'en prie, sauve-moi
De l'élimination, cette forfaiture.
Je suis aussi utile que l'abeille...
Qui veille
Sur son miel, sur sa ruche...
Qui cherche de ses provisions, la voie.

Par les froides nuits,
Grâce à l'eau qui jaillit des puits
,
Je grandis, je m'épanouis.
Je fournis la chaleur à certains foyers,
Quand vient le si long hiver
Quand tout est bien vert.

Au cours des étés très torrides
lorsque l'écorce se ride,
Je suis cependant l'ombrage rafraîchissant.

Je suis aussi la charpente des maisons
Le mur même des modestes salons,
La planche des tables, si polie par les ans,

Le manche de certains outils
Le lit sur lequel tu reposes
Le coffre des objets que tu estimes utiles
Celui de tes chers souvenirs
Je reste malgré tout ton avenir.
Et même si par hasard tu oses

Préférer le plastique routinier,
Ne me transforme pas en pâte à papier.

N'oublie pas que je suis ton oxygène
Et donc ta vie

N'oublie pas que je ne suis pas une gêne,
Mais un ami.




La femme



La femme n'est pas un être faible
Qu'un rien parfois trouble.
Elle a la force de donner la vie,
Celle d'accepter rejet, colères
Qui viennent souvent de ses chers enfants
.
Pour aimer ses petits,
La force d'aller toujours de l'avant,
Même lorsqu'en apparence, sans but, elle va.

Quand les autres abandonnent,
Elle, encore et toujours donne...

Garde sa force et prend soin de sa famille.
Malgré la maladie,
Malgré la vie,

Malgré la fatigue,
Elle pardonne encore, toujours les vétilles.

Elle a la sensibilité
D'un amour sans digue
Pour l'arrêter, d'un amour inconditionnel,

Même quand ses enfants sans volonté
Affichée, déclarée
L'ont blessée durement;

Comportement émotionnel,
Ressenti très profondément.
Mais elle garde la force, de supporter

Bien des défauts cachés,
Chez les autres,
La force de bien soutenir
Ceux qu'elle aime sans même faiblir,
Par amour des siens, et par amour des autres.
Malgré les années qui passent,

Malgré les aléas de notre vie.
La beauté d'une femme amie

N'est ni dans les vêtements dont la mode passe,
Ni dans son visage, souvent plus fin

Que les beaux paysages du matin,
Ni dans sa coiffure ou son allure,

La beauté de la femme est dans son cœur.
Il est l'organe où réside l'amour qui dure.
Et c'est souvent que par ses larmes retenues,
Les siens voient saigner son cœur
.

Dans la vie

Il y a des moments
Où tout sourit
Il y a des instants
Où tout gémit

Dans la vie
Ne te fie pas aux apparences
Elles sont très souvent si trompeuses

Elles nous laissent un mauvais goût rance
Entraînant valseurs et valseuses

Dans une sombre danse

Dans la vie
Ne t'intéresse pas qu'à la richesse,
Elle peut si vite disparaître
Cherche, cherche plutôt la vraie tendresse

Cherche à devenir, ce que tu veux être

Dans la vie
Une personne te manque beaucoup
Fais-la  sortir par magie de tes rêves

En images brèves
Fais-la naître et renaître, chaque jour.

Parce que la vie est unique
Parce que ta vie est typique
Tente ce que tu souhaites réaliser
Va là où tu souhaites aller


Dans la vie
Le plus beau jour
Dépendra de la nécessité
 D'oublier les erreurs du passé
De la nécessité de faire le tour

De tout ce qui blesse ton cœur

Dans la vie
Vis  pleinement
Va au bout de toi-même

Vis et profite des enchantements
De ce qu'apportent ceux qui t'aiment

Mais finalement
La vie ne se compte pas en respirations
La vie ne se compte pas en aspirations

Mais en instants
Qui t'ont sorti du gouffre

Mais en moments
Qui t'ont coupé le souffle.

Voyageur, repose-toi

Lorsqu'au détour d'un tortueux chemin
Tu rencontres un ruisseau
Montre-toi très malin
Délasse-toi, écoute et regarde
Comme c'est beau !

Quelques cailloux ronds et polis

Rappellent le passage
Incessant de ses eaux
La nature environnante en folie,
Profite de ses  sages

Bienfaits. Repose-toi,
Rafraîchis-toi.
La vie y est présente
Dans l'onde comme dans la sente.
Cherche-y courage, paix et repos
Laisse couler l'eau

Tu n'arrêteras jamais son voyage
Laisse couler sa douce musique

Dont les notes si claires sont sans âge
Laisse couler son symbole d'espoir unique
En toutes saisons
Laisse couler son symbole de vie

Qui brouille ton reflet un peu trouble au fond
Le cours du ruisseau est source d'inspiration
De méditation
De  calme mais aussi de défi.

Le bonheur, c'est aujourd'hui

Nous nous convainquons régulièrement
Que la vie sera mieux
Certainement
Lorsque nous serons mariés

Lorsque nous aurons un bébé,
Puis nous sommes frustrés,
Parce que nos enfants
Ne sont pas assez vieux,
Parce que tout ira mieux
Lorsqu'ils seront plus grands
,
Parce qu'ils arrivent à l'âge de l'adolescence,

Parce qu'ils arrivent  à l'âge de l'effervescence
,
Et que nous devrons traiter avec eux.
Nous serons certainement plus heureux
Lorsqu'ils auront franchi cette étape.
Lorsqu'ils auront assisté aux noces, aux agapes.

Nous imaginons   notre vie comblée
Lorsque notre conjoint ira mieux
Lorsque nos parents aurons les soins dus à l' âge,
Lorsque nous aurons enfin la maison
Et que nous pourrons changer d'horizon,
Lorsque nous pourrons partir en voyage...

La vérité, pour être heureux

La vérité pour les chanceux,
C'est qu'il n'y a pas de meilleur moment
Que maintenant
.
 

La vie

Notre vie est remplie par d'importants défis
Notre vie se heurte sans cesse à des obstacles...
J'ai enfin et surtout compris,

Que ces obstacles étaient la vie.
Une épreuve très douloureuse à traverser,
Un travail épuisant à terminer,
Une famille à laquelle se consacrer
Du temps consacré à donner...
Puis, plus tard, la vie recommencerait.
Cette perspective m'a bien aidée
A voir qu'il n'y a pas de vrai chemin
Vers le bonheur

Vers le malheur
Le bonheur lui-même, c'est le chemin
Le malheur lui-même, c'est le destin...

Alors appréciez bien chaque instant,
Goûtez chaque moment.
Cessez d'attendre

D'avoir bien fini quelque chose
Cessez de craindre
D'avoir agi ainsi

D'avoir agi, comme on ose
entre tous nos amis

D'avoir agi comme, en général, on le peut
Parmi tous nos soucis.
Avant de d'aspirer à être enfin très heureux

Pensez que le bonheur
Est comme un long voyage
Ce n'est pas une destination
Pensez que le bonheur

Est une option sans âge

A saisir dans chaque situation

Les paradoxes de notre temps

C'est l'époque où l'apparence compte vraiment
Nous possédons de gigantesques bâtiments
Mais n'avons que de tout petits tempéraments
Le temps est court et nos points de vue très étroits
Nous construisons de larges routes dans les bois,
Nous avons du confort, des maisons luxueuses,
Beaucoup d'ordinateurs, peu d'idées vertueuses;
Nous dépensons plus, nous apprécions bien moins
Nous étudions mais notre bon sens est loin
Nos connaissances étouffent notre jugement.
Nous n'avons pas vaincu les préjugés de force
Et nos foyers sont tant détruits par le divorce
Nous avons ajouté des années à la vie
Pas de la fraternité, ni de l'amitié


Date de création : 03/01/2008 • 18:07
Dernière modification : 04/11/2014 • 12:34
Catégorie : Poésie
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