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Ethiopie, plans rapprochés

Plans rapprochés d'Éthiopie


 
L'aéroport international de Bole est le principal aéroport desservant Addis-Abeba en Éthiopie. Il situé près de la commune de Bole, à moins de 10 km du sud-est du cœur de la capitale.

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Femme bien enveloppée dans son châle, accompagnant l'âne surchargé sur les collines d'Entoto

 
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Tout ce que peut supporter un âne et parfois pire... Ils en gardent parfois des plaies béantes...

Addis Abeba


Addis-Abeba, la "nouvelle fleur" en amharique, est une ville récente, d'à peine plus de 100 ans.
Elle a été fondée en 1886-87 par Menelik II alors souverain du royaume du Shewa.

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Au Musée Archéologique d'Addis Abeba


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Entrée du Musée Archéologique



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Une école visite le Musée

 
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Le squelette de Lucy

MUSEE ADDIS ABEBA

Le musée national d'Éthiopie est situé à Addis-Abeba, près de la faculté de technologie de l'université de la ville. Le musée est notable par ses fossiles hominidés comme Lucy ou Selam. Il expose l'héritage historique, culturel et archéologique du pays. Le plus célèbre est bien sûr Lucy, squelette d'Australopithecus afarensis.  

Le squelette de Lucy a été découvert en 1974, en Ethiopie. En analysant les 52 os retrouvés, les chercheurs ont trouvé qu'il s'agit d'une jeune Australopithèque qui vivait il y a plus de 3 millions d'années. Elle mesurait 1,10 m et 1 m 20 et avait environ 20 ans.

Lucy  : Ce fossile est complet à 40 % et date d'environ 3,2 millions d'années. Longtemps considérée comme une espèce à l’origine de la lignée humaine, Australopithecus afarensis est aujourd'hui interprétée comme une espèce cousine du genre Homo. Lucy constitue le premier fossile relativement complet qui ait été découvert ( par une équipe de recherche internationale avec entre autre un certain Johanson, américain, Maurice Taieb, un français, Yves Coppens, dans le désert de l'Afar, en 1974 ) pour une période aussi ancienne et a révolutionné notre perception des origines humaines, en démontrant que l’acquisition de la marche bipède datait de 3 à 4 millions d’années.
 Lucy a été surnommée ainsi par ses inventeurs car ces derniers écoutaient la chanson des Beatles Lucy in the Sky with Diamonds le soir sous la tente, en répertoriant les ossements, qu'ils avaient découverts. Elle est parfois également surnommée Birkinesh, Dinkenesh ou Dinqnesh, qui signifie « tu es merveilleuse » en amharique.
Lucy est conservée au Musée national d'Éthiopie à Addis-Abeba et une copie y est exposée.

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Dans les rues d'Addis Abeba


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Débré zeit


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Au lac Basaka

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Awash

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Parc d'Awash

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Village Oromo
 
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Maisons et boutiques en tôles de récupération en Éthiopie
 
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Dans un restaurant local
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La gare de Dire Dawa

Sur la ligne de Djibouti à Addis-Abeba, via Dire Dawa.  Un train mythique, 785 kilomètres de rail enjambant montagnes et lacs, survolant de profondes fractures tectoniques, traversant les villages et la savane .
Le bâtiment initial en bois de la gare de Dire Dawa,  sera remplacé en 1915 par un bâtiment en pierre.
La société exploitante a été franco Éthiopienne en 1909... Quelques ouvriers attendent encore sur place une éventuelle reprise vers Dgibouti.
On peut voir rails, traverses, axes et essieux de BB, l
'intérieur des principaux ateliers datant certains de 110 ans, les machines outils dont certaines ont une centaine d’années, la fonderie, les magasins de pièces détachés, les wagons des années 50, les wagons pour le transport des chameaux,  les vestiges de l’organisation du travail …

Un train d'exposition, nous permet de visiter le wagon du dernier empereur d’Ethiopie, Hailé Sélassié qui avait des compartiments séparés, ses fauteuils, ses couchettes...
 

Gondar


 
A l'Ouest d'Addis Abeba
Église de Debré Berhan Sélassié, érigée au XVIII e siècle. Au mur et au plafond on distingue des fresques très colorées. Le guide nous fait reconnaître les figures de l'Ancien et du Nouveau Testament. La sainte Trinité, Jésus en croix, la Sainte Vierge, Adam et Ève, les patriarches, les archanges; au plafond des ribambelles d'angelots souriants; sur un mur, les images des supplices qui attendent les pêcheurs en enfer et une figure d'un noir bleuté, avec des cornes, de grands yeux qui parfois mâche un pêcheur : Satan.

 Heureusement, les châteaux et bâtiments de la cité impériale ont résisté à de nombreux ravages et se dressent encore aujourd’hui comme les témoins d'une période historique d’ombre et de lumière. C'est aussi à Gondar qu'on peut voir la magnifique architecture de l'enceinte du Palais Royal construit au 17e siècle. C'est la  principale attraction touristique de Gondar: sa cité impériale :  le château Alem-Seghed Fasil,  ( 1632-1667 ). Alem Seghed : celui que le monde vénère.
Fasil Ghebbi. Il s'agit de l'ancienne résidence du souverain Fasilidas d'Éthiopie (1632-67 ). Cette résidence de l'empereur éthiopien  et de ses successeurs aux XVIe et XVIIe siècles est aujourd'hui classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979, époque à laquelle elle fut restaurée. Elle abrite quelques richesses architecturales civiles et religieuses qui témoignent du riche passé de la ville et quelques souvenirs de la vie quotidienne : le vestiaire et ses patères en cornes de bovins qui permettait à la cour d'y laisser armes et habits. Un important programme de restauration de grande qualité  a eu  pour but de transformer le château principal en musée de la civilisation de Gondar. Une plaque de béton coulé montre l'intervention des Italiens lors de leur occupation. Gondar avait abrité l'état major des forces armées italiennes...
On peut voir une étoile de David : La dynastie salomonide ( ou salomonienne ) est une dynastie dont le trône est souvent représenté avec une croix chrétienne ou une étoile de David  ...
La croix de David y est un signe de l'attachement aux salamonides.
La ville fortifiée regroupe à l'intérieur d'une enceinte de 900 m : palais, églises, monastères, bâtiments publics et privés d'un style très particulier. L'ensemble ressemble aujourd'hui à une imposante forteresse de type médiéval, marqué d'influences indiennes et arabes, et métamorphosé par l'esthétique baroque portugaise, transmise par les missionnaires jésuites.
 Le château de Fasilidas est construit en pierre basaltique. Les tours sont reliées par des murailles crénelées. Enfin une grande tour carré de 32m de haut surmonte l’édifice et renforce l’aspect défensif de ce château.
On peut même y voir un mausolée où est enterré " Zobel ", le cheval de l'empereur qui est mort épuisé après avoir franchi un précipice.
Les empereurs habitués à se déplacer, à camper autour du lac Tana, vont échanger leurs tentes contre des salles fixes dans le château de Fasilidas. Les tentes pour ses femmes, pour chaque église, pour les prêtres, les juges, les nobles, les pages, les artisans, les commerçants, pour tous ceux qui font partie de cette cour jusqu'alors ambulante vont être logés dans des bâtiments réservés.
Les bains de Fasilidas, sorte de Hammam sans doute utilisés plus par le médecin Poncet chargé de soigner Lyasu 1 er étaient chauffés...L'eau prenait la chaleur sur une pierre réfractaire, la vapeur chaude remontait dans la pièce suivante par une cheminée.

À côté du château de Fasilidas, le palais de Yohannes Ier, le fils de Fasilidas, parait bien inoffensif ce qui lui vaut le surnom romantique de « Palais de l’Amour ». C’est un bâtiment cubique à un étage au toit crénelé délicat.
Relié à ce palais par un passage protégé surélevé s’élève le château de Yasu 1er dit le Grand, fils de Yohannes. Construit vers 1700, il était du même style architectural que celui de Fasilidas mais plus fin et plus élaboré. Malheureusement il subit les bombardements anglais en 1941 au cours de la Seconde guerre mondiale.

Le château de Bakkafa et de son épouse Mentawab ont été restaurés par les italiens.
La cage aux lions :

Dans l'enceinte des palais, sur le côté Ouest du château de l'empereur Dawit, on peut encore voir la cage aux lions. La dynastie a gardé ces animaux et par conséquent ce symbole pour plusieurs raisons : la première parce que le lion de Juda était l'emblème de la dynastie davidique et salamonique. ( Le titre complet d'un empereur est " Négus = roi des rois, lion de Juda, défenseur de la foi... ) D'autre part, le lion a pour ainsi dire mondialement symbolisé le roi des animaux sauvages, il a donc aussi désigné le Christ, le créateur et maître des hommes. Il représente pour les hommes le pouvoir. Cette cage daterait du règne de Dawit ou David III, un des fils de Lyasu 1er, et les lions, de petite taille en fait, participaient à la vie quotidienne du château, la cage pour eux n'était pas une prison, mais un abri. Le dernier lion serait mort en 1992. Le dernier empereur de la lignée de David est Haïlé Selassié qui se faisait appeler " lion conquérant de la tribu de Juda.


 
Lalibela
 

Lalibela, est la capitale religieuse de tous les chrétiens d'Ethiopie
Les églises rupestres sont désormais enchâssées dans des auvents tendus sur des piliers de fer de l'Unesco, pour les protéger de l'érosion. Les prêtres y bénissent sans fin les fidèles et présentent leurs grandes croix d'argent.

Des enfants, des diacres dansent, chantent des mélopées au son des sistres.

D'après les traditions locales, on date les
11 églises rupestres de cette « nouvelle Jérusalem, la Jérusalem noire » du 12e au 13 siècle, donc lors du règne du roi Lalibela.
La tradition dit que vers 1200, roi Gebra Maskal Lalibela,roi de la dynastie des Zagwé, transfère la capitale du royaume d’Aksoum à Roha dans le Lasta où il fait creuserdans la roche de nombreuses églises monolithiques et donne son nom à la ville.
Le roi voulait permettre aux chrétiens orthodoxes éthiopiens d'avoir sur leur terre leur propre Jérusalem, les pèlerinages vers la ville sainte étant de plus en plus difficiles suite à l'expansion de l'islam. L’aménagement du site a été conçu pour que sa topographie corresponde à une représentation symbolique de la Terre Sainte, d'où son appellation de « Jérusalem Noire ».
Les fidèles de l’église orthodoxe éthiopienne s'y rendent en pèlerinage, à l’occasion de l’Épiphanie et du Noël éthiopien qui coïncide avec l’anniversaire de la naissance de Lalibela.

 
Harar


Harar, est la 4e ville sainte de l'Islam.  Elle fut fondée il y a 1000 ans
Harar Jugol ( "Jugol " désignant les murailles de 4 m, érigées au XVI e , elles permettaient aux habitants de se protéger des raids menés par les chrétiens voisins et des tentatives d'invasion Oromo ) est une ville située à l'Est de l'Éthiopie. Elle est considérée comme la quatrième ville la plus sainte de l'islam; la vieille ville est retranchée derrière son mur d'enceinte.
R, la ville d'Harar. Elle comprend  quelques 99 mosquées et les hyènes y nettoient les rues
Le pére d'Hailé Selassie était gouverneur d'Harar, son fils y a passé une certaine partie de sa jeunesse.


Pendant des années, la ville resta fermée aux chrétiens. Les portes de Harar en jours vieux ont été fortement gardées, et ont été strictement fermées la nuit. En 1854, le fameux explorateur britannique Richard Burton fut le premier non musulman à avoir le courage de défier l'interdit et de pénétrer dans la ville ( déguisé en marchand musulman, après avoir exploré les environs et réfléchi aux moyens d'y pénétrer, à la tête d’une caravane de vingt chameaux chargés de livres ) par la seconde porte, la porte d'Erer.
Par la suite, de nombreux « farangis » (étrangers) sont venus d’Inde, d’Arménie, d’Angleterre et de France.

De grandes murailles de 5 mètres de haut entourent encore aujourdhui la vieille ville. Chacune de ses portes a joué un rôle différent dans l'économie de la ville et des terres voisines. La porte nordique, par exemple, a été connue comme Assum Bari, parce qu'elle a été employée par des commerçants important l'assu, ou poivre et sel, du Golfe de la côte d'Aden de l'Afrique; tandis que la porte orientale s'appelait l'Argob Bari parce qu'elle a servi les négociants manipulant le commerce lucratif d'Argobba, une des régions intérieures de l'Éthiopie.
La porte principale, nommée « porte de Harar », ou « Porte du Duc », tient son nom du premier duc d’Harar, Ras Mekonnen. Entre chien et loup, des nourrisseurs, postés à chacune des 5 portes de la ville donnaient à manger aux hyènes pour protéger la population.
 Les murs ont eu un certain nombre de trous placés pour permettre le drainage de l'eau et des eaux d'égout et pour permettre aux hyènes, qui ont constitué les principaux collecteurs d'ordures, d'entrer la nuit et de partir avant l'aube.
Certains parlent de sept  portes, d'autres de 6. A l'origine, il n'y en avait que 5 et une au moins a été ajoutée 1889 par le roi Ménélik. Peut-être une autre aurait été construite dans les années 50 par Halié Sélassié. Ces portes ferment encore aujourd'hui à la tombée de la nuit.
Cependant, les noms des portes et leur origine étymologique ont suscité de nombreuses interprétations, mais peu font l’objet d’un consensus :
Shoa Ber,  Fallana qui permettait l'entrée des caravanes...

. La confusion est entretenue par le fait que les tribus voisines amhara, oromo et argobba, donnent chacune aux portes un nom de leur propre langage, dont la signification renvoie à leur propre histoire. De nos jours, les portes ne se referment plus à la tombée du jour.
Le poète Arthur Rimbaud a passé quelques années dans la ville vers 1885. On lui doit d'ailleurs les premières photos de Harar. Une de ses activités fut le commerce d'armes pour le roi Ménélik.

Il y a tout de même une cathédrale : la cathédrale Medhane Alem, la mission catholique, depuis plus de cent ans qui y accueille des enfants déshérités, et qui se trouve non loin du tombeau de l'Emir Nur qui a restauré la ville et fait bâtir les remparts.

Dans les environs de Dire Dawa,  la grotte de Laga Oda,  ornée de délicates peintures de bovidés, est un des plus importants sites d’art rupestre du pays. Elles dateraient de 7000 ans.


Axoum fut la capitale des rois, descendants de la reine de Saba. Peu de traces nous sont parvenues de leur brillante civilisation. Par contre, ils ont dressé d'immenses stèles monolithiques. Les plus hautes sont sculptées de portes et fenêtres aveugles. Ces mégalithes n'ont pas livré leur mystère. Mussolini avait trouvé la plus grande très "déco". Elle vient d'être rendue au peuple éthiopien et a retrouvé place à Axoum. Un grand nombre d'autres l'entoure. L'une d'elles s'est brisée. Les saisons des pluies en enfouissent certains morceaux...

On dénombre aussi dans la région sud de l'Éthiopie, vers la vallée du grand Rift, la plus grande concentration de mégalithes de tout le continent africain. Peut-être 75 000 stèles de pierre monolitiques. Celles de Tiya certainement animistes, hautes de 2 à 5 m, sont classées au patrimoine historique de l’Unesco depuis 1980.
Certaines de ces sépultures, ou dolmens, sont d'une grand ancienneté puisque certains remontent au dixième millénaire avant notre ère.

Le lac Tana est une mer intérieure de l'Éthiopie et un réservoir naturel du Nil Bleu.  Sur la trentaine d'îles que compte cet immense bassin de 3500 kilomètres carrés ( 37 îles ), 19 accueillent ou auraient accueilli un monastère chrétien entre autres : Kebran Gabriel...
Le matin après l'excursion aux chutes du Nil Bleu, ( 20 minutes de marche) une demi-journée de navigation sur le lac nous conduit à la découverte des églises dissimulées sur la presqu’île de Zégué ou Tsegue. La piste y est d'environ 35 km.
La plupart de ces îles sont interdites aux femmes.
Seules rencontres humaines : quelques pêcheurs manœuvrant ou somnolant sur leur tankwa ou tankawa, esquif en papyrus qui remonte aux pharaons et qu’ils abandonnent après une quinzaine de jours pour en construire un nouveau. Ces embarcations ressemblent de loin un peu aussi à ce qui se fait au Pérou. Mais par elles, tout se transporte sur l'eau, .y compris le bois
Le  lac Tana comme beaucoup d'autres lacs pas loin, héberge plus de 890 espèces de poissons, dont près de 620 espèces endémiques ( elles remonteraient à Moïse selon la tradition locale ). Poissons d'eau douce :  tels  le tilapia du Nil, le poisson-chat, les barbeaux.

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Bahar Dar

Bahar Dar ou source du Nil Bleu.


Addis Abeba : en langue amharique : " la nouvelle fleur "


Date de création : 14/04/2012 • 08:48
Dernière modification : 22/01/2015 • 15:50
Catégorie : Afrique
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