Voyages-evasion vie - Charlie Chaplin

             Le jour où je me suis aimé (e) pour vrai...
Le jour où je me suis aimé( e) pour vrai ...
j'ai compris qu'en toutes circonstances,
j'étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j'ai pu me relaxer.
Aujourd'hui je sais que ça s'appelle : L'ESTIME DE SOI

Le jour où je me suis aimé (e) pour vrai,
j'ai pu percevoir que mon anxiété
et ma souffrance émotionnelle n'étaient rien d'autre qu'un signal quand je vais contre mes propres convictions.
Aujourd'hui je sais que ça s'appelle : L'AUTHENTICITÉ

Le jour où je me suis aimé (e) pour vrai,
j'ai cessé de vouloir une vie différente et j'ai
commencé à voir que tout ce qui m'arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd'hui je sais que ça s'appelle: LA MATURITÉ

Le jour où je me suis aimé (e) pour vrai,
j'ai commencé à voir l'abus dans le fait
de forcer une situation ou une personne
dans le seul but d'obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment.
Aujourd'hui je sais que ça s'appelle : LE RESPECT

Le jour où je me suis aimé (e) pour vrai
j'ai commencé à me libérer de tout
ce qui ne m'était pas salutaire.
personnes, situations, tout ce qui
baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait cela de l'égoïsme.
Aujourd'hui je sais que ça s'appelle : L'AMOUR DE SOI

Le jour où je me suis aimé (e) pour vrai,
j'ai cessé d'avoir peur du temps libre
et j'ai arrêté de faire de grands plans,
j'ai abandonné les Méga projets du futur.
Maintenant, je fais ce que j'aime,
quand çà me plaît et à mon rythme.
Aujourd'hui je sais que ça s'appelle : LA SIMPLICITÉ

Le jour où je me suis aimé (e) pour vrai,
j'ai cessé de chercher à toujours avoir
raison, et je me suis rendu compte de
toutes les fois où je me suis trompé ( e)
Aujourd'hui , j'ai découvert : L'HUMILITÉ

Le jour où je me suis aimé (e ) pour vrai
j'ai cessé de revivre le passé et de me
préoccuper de l'avenir. Maintenant, je
vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd'hui je vis une seule journée
à la fois. Et ça s'appelle : LA PLÉNITUDE

Le jour où je me suis aimé (e) pour vrai
j'ai compris que ma tête pouvait me
tromper et me décevoir.Et si je la
mets au service de mon Cœur,
elle devient une alliée très précieuse.
Tout ceci s'appelle
            SAVOIR ÊTRE
                        SAVOIR VIVRE
                                      SAVOIR AIMER

Un des meilleurs films : le dictateur

Date de sortie : 1 avril 1945 ( 2h 06min )
Réalisé par Charles Spencer Chaplin
Avec Charles Spencer Chaplin, Jack Oakie, Paulette Goddard
Genre : Comédie
Nationalité : Américain
Récompenses 2 nominations

Synopsis :

Dans le ghetto juif vit un petit barbier qui ressemble énormément à Adenoid Hynkel, le dictateur de Tomania qui a décidé l'extermination du peuple juif. Au cours d'une rafle, le barbier est arrêté en compagnie de Schultz, un farouche adversaire d'Hynkel...

C'est une merveille pleine d'audaces et d'humanisme. Réalisé à l aube de la seconde guerre mondiale, le film s'inspire du régime nazi mis en place par Hitler.Toute cette mise en scène dénonce franchement la manipulation de Hitler sur la population allemande.
De faire de la dérision sur la dictature pendant un temps de guerre est juste Incroyable. Proclamer Blancs et Noirs égaux dans l'Amérique de 1940 ? ! Oser ridiculiser Hitler ( Adenoïd Hynkel dans le film ) de cette façon tout en dénonçant les crimes et la terreur perpétués par les nazis, et bien il fallait avoir sacrément du cran à l époque !!!
Certes, Chaplin a écrit ultérieurement que s'il avait su l'ampleur de l'horreur nazie, il n'aurait pas tourné le Dictateur. On pourrait renverser la proposition : c'est parce qu'en 1940 Chaplin ne savait pas tout ( et surtout l'inimaginable ) que le Dictateur est un film génial, c'est-à-dire prophétique. Alors bravo Monsieur Chaplin. Le gouvernement Allemand a protesté officiellement contre sa réalisation et demandé l'abandon de ce projet. En s'opposant ouvertement à Hitler, Chaplin mobilise l'opinion Américaine contre les dictatures Européennes ( Mussolini est aussi là ). Le discours final est très beau, et nous montre à quel point Chaplin est un humaniste. Il est là pour rappeler des valeurs absolues qui semblent pourtant avoir été oubliées. Son message est et sera en quelque sorte toujours d'actualité. Rien que pour cette scène on se dit que Chaplin a bien fait de se mettre au parlant ! De plus le film anticipe de façon exacte la nouvelle guerre mondiale. Même si c'est son premier film parlant Chaplin reste dans son registre de prédilection, à savoir un style très visuel. Et sauf le discours final, les paroles n'apportent pas grands chose, notamment aux gags. En plus de ça, la dernière scène avec le discours du barbier que tout le monde prend pour Hynckel est exceptionnel et prend aux tripes quand on connait la situation de l'époque, et ce qui est encore plus exceptionnel c'est que le discours pourrait s'accorder à la société d'aujourd'hui.
Mais ça reste très marrant, ça n'a pas trop mal vieilli.
Tout est exceptionnel ! Les gags sont excellents ( la version française de Chaplin qui parle dans un pseudo-allemand complètement ridicule est à mourir de rire ). Chaplin qui joue à la fois un barbier juif, et le dictateur nazi lui-même se révèle extrêmement efficace et permet un changement de rythme absolument pas déplaisant.

Capable de s'adapter avec son temps Chaplin est l'un des plus grands cinéastes/acteurs de tous les temps. Ce film est un modèle de comédie et de satire.