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Traditions provençales

Les traditions provençales
 


Les petites maisons de pierres jaunes ou blanches, aux volets verts et aux toits rouges, soulignés de cyprès sombres et minces, les vieux oliviers tordus, les amandiers en fleurs, les plaisanteries, les rires, le son des jours de fête, du galoubet et des tambourins, la vivacité du langage, les treize desserts donnent une ambiance à ces rêves du passé. Rêves tristes, rêves monotones, mais rêves que le soleil dynamise toujours.
Nostalgie de l'enfance ou de la région ?



La célébration de Noël, génération après génération a fait naître beaucoup de traditions. En Provence, tout se passe comme si l'étoile annonciatrice avait brillé au-dessus des garrigues pour prévenir les bergers... Bethléem est en Israël, mais aussi en Éthiopie, alors pourquoi pas en Provence ? Ils y tiennent autant que le Éthiopiens !.

Le 4 Décembre est le jour où l'on sème le blé de la sainte Barbe. Cette période s'achève le 2 Février, jour de la chandeleur. On peut simplement semer des graines sur du coton humide dans 3 soucoupes et ce jardin miniature garnira aussi la crèche. Le chiffre trois symbolise la trinité, le blé la prospérité, le bonheur à venir ( quand le blé vient bien, tout vient bien. ) Mais on peut également semer des lentilles tout comme on peut mettre les soucoupes  sur la cheminée ou sur une table. Les grains vont germer et donner des pousses vertes que l'on entourera d'un ruban rouge. Au jour de l'an ces pousses vont fertiliser le jardin. On peut aussi les faire sécher et les conserver. Elles sont aussi symboles de protection..

 

L' Avent

 

Il s'annonçait autrefois avec des fifres et des tambourins pour permettre aux pêcheurs de faire le point.

 

Le gros souper ou souper maigre !

Selon la tradition le gros souper était sans viande. Il avait lieu le soir du 24 Décembre, avant la messe de minuit. C'est un repas de fête tout de même, une prolongation de la période de l'Avent. Le couronnement de la période de pénitence. La table doit être recouverte de trois nappes blanches et  trois chandelles sont allumées à côté des trois soucoupes de blé ou de lentilles germés. Toujours le rappel de la Trinité. On décore avec du houx à boules rouges. Il ne faut pas oublier de réserver symboliquement la place du pauvre. La place du pauvre pouvait représenter le pauvre, bien sûr, mais beaucoup pensent qu'il s'agit des défunts car dans la tradition on dit toujours : " Il est mort le pauvre ! "
On y mange entre autres beaucoup de soupes ( de chou fleur, de pois cassés, de lentilles, à l'oignon ), en légume de la carde ou cardon en sauce blanche, à la crème ou au gratinés, des raviolis à la courge et au fromage râpé, crustacés, coquillages, moules, du mulet aux lives, ou du cabillaud en sauce, du thon, de la dorade...ou de la morue frite à l'huile, bouillie ou en brandade, des escargots ( les poissons sont accompagnés de poireaux, salsifis, de salades, une omelette aux artichauts ou aux épinards,  une anchoïade, de l'aïgo boulido avec de l'ail. Parfois  le pain y était abondant. On faisait des parts pour les invités, pour les animaux, pour les pauvres aussi. La tradition voulait que ce soit plusieurs pains parce que l'un représentait le Christ, les douze autres, plus petits, les apôtres. Avant de servir le pain il fallait faire une croix dessus avec la pointe d'un couteau..

 

La bûche de Noël

Ce fut d'abord une bûche dans le foyer de la cheminée. Si le feu prend bien, c'est un bon présage. " Les personnes disent : " si une autre année nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins. La bûche doit brûler jusqu'au premier jour de l'année suivante.

 

Veillée avant la messe de minuit
 

Bavardages, souvenirs et rires au coin du feu vont de pair avec les jeux, le loto par exemple...  en attendant l'heure de la messe. Ensuite n se prépare, on s'emmitoufle pour aller à la messe.


La messe de minuit

 

Elle peut être accompagnée d'un cérémonial avec arrivée de bergers et d'offrandes. Le prêtre dépose l'enfant Jésus dans la crèche. Les bergers pénètrent au son des cloches Ils portent les vêtements traditionnels, le chapeau enrubanné et la cape de bure et s'appuient sur le bâton. Suivent des personnages en costume provençal, des enfants des brebis. La procession avance lentement au son des fifres et des tambourins... Puis la messe se poursuit avec les chants de Noël traditionnels. L'émotion est grande. Rentrés chez eux, tous ces gens mettront le petit Jésus dans la crèche...Parfois, on grignote encore en puisant dans les restes des 13 desserts.

Il est bon de rappeler les trois messes de minuit d'A. Daudet et le diable sous les traits de Garrigou !.


Les 13 desserts de Noël en Provence


 C'est une tradition provençale originaire de Marseille. Ils se mangent au retour de la messe de minuit et s'accompagnent de vin cuit. C'est à Mistral et au félibrige que l'on doit l'idée adoptée par toute la Provence de ces 13 desserts, même si les composants eux-même existaient déjà.
Le soir de Noël, de retour de la messe, les provençaux avaient pour habitude de préparer 13 desserts qu'ils disposaient sur une table.
Les 13 desserts étaient autrefois un véritable rassemblement festif. En effet c'était l'une des rares occasions où les familles pauvres pouvaient déguster autant de sucreries à la fois.
La tradition veut aussi que toutes les personnes présentes goûtent tous les desserts.
 

Liste des 13 desserts :
 

1- La pompe à huile, ( sorte de galette ronde et aplatie avec 5 trous figurant les 5 plaies de Jésus ), gage de réussite. Elle est confectionnée avec de la farine, du levain, de l'huile d'olive.
2- Le nougat noir
3- Le nougat blanc, pour l'humeur des jours.
Ils sont fabriqués avec amandes et miel...


Les fruits secs sont appelés " les quatre mendiants " :

4- Les noix ou noisettes ( symboles de la robe des Augustins ou des Carmes  )
5- Les figues sèches ( symboles de la robe grise des Franciscains )
6- Les amandes ( symboles de la robe des  Dominicains )
ou des Carmes
)

7- Les raisins secs remplacent parfois les noisettes.


Les fruits frais :

8 - Les dattes
9 - Les oranges
10 - Les mandarines, pour la réussite des vœux émis dans le silence du cœur
11 - Les pommes
12 - Les poires
13 - Les raisins frais ou quasi confits car suspendus après la vendange dans un lieu sec, pour la vitalité

Si vous n'avez pas tous ces fruits et ces sucreries sous la main, peu importe ce qui compte vraiment c'est l'esprit de Noël que vous communiquerez à votre entourage au travers de votre table de desserts, ainsi que les histoires que vous raconterez à vos enfants et petits-enfants.
D'ailleurs, plus tard ont été ajoutées les papillotes avec leurs blagues et leurs pétards. La noix est très bonne si vous la mettez à l'intérieur d'une figue sèche.
 
 
Le repas de Noël
 
 
On y mange la dinde en général. Mais parfois , dans certaines familles on sert lapin, pintade, daube avec tarte au fromage blanc, gratin de céleris, salades et les desserts se finissent et les enfants récitent des poèmes.
 

La crèche et le monde merveilleux des santons

 

Jusqu'au moment des fêtes, les santons dormaient dans quelque boîte en carton, soigneusement enveloppés.

Ce serait St François d'Assise qui aurait inventé la première crèche vivante  : une reconstitution faite par les habitants. Puis les figurines ont été vendues par des colporteurs. Elles peuvent être en bois, en carton-pâte, en cire et même en mie de pain ou en verre pilé.
Aujourd'hui ils sont en argile. Le premier mouleur qui a eu cette idée de génie d'appliquer la technique du moulage était de Marseille, à la fin du XVIII e siècle.

Les santons d'argile peinte ou habillée, grands ou petits vont venir peupler la crèche. Et cette tradition dure et se développe.



provencecreche.jpg
 

avec les véritables santons de Provence...la crèche peut être plus ou moins élaborée, elle symbolise le village provençal traditionnel. Laissez place à votre imagination; sur un meuble couvert de papier kraft aux couleurs des collines de Marseille mettez une grange, un moulin ( comme celui de Maître Cornille des Baux ), un pont, un puits, et quelques maisons; un ruisseau argenté ( grâce au papier d'aluminium  ou à un miroir sur lequel peut se mirer un canard, un cygne ), un peu de mousse pour la verdure, des branches de thym ou de buis représenteront les arbres du sable pour les sentiers finiront le décor... saupoudrez de neige artificielle ou de farine et installez les différents santons...Les santons confectionnés et achetés en ville à Marseille sur les allées, sont un véritable univers miniature de bêtes domestiques et de personnages appartenant à divers corps de métiers : le poissonnier venu du Vieux Port, le tambourinaire, le gendarme, le garde champêtre, le pâtre menant ses moutons, pistachier ( le garçon de ferme un peu simplet ), le facteur et sa sacoche, le boulanger, le meunier et son âne, le maire arborant son écharpe tricolore, le rémouleur, le gardian juché sur son cheval...dotés de leurs outils donc.  En de hors des travailleurs, il ne faut pas oublier le boumian ( bohémien ), le joueur de boules, les vieillards, le ravi ( l'innocent qui rit aux anges ), la belle arlésienne dans son costume du Dimanche... Dans l'étable ou dans une grotte faite de papier froissé, on dépose Marie, Joseph, l'âne, le bœuf qui vont apporter un peu de chaleur au bébé; et le jour de Noël, on ajoute l'enfant Jésus. Tous les santons doivent se diriger vers l'étable dans laquelle veillent Marie et Joseph. L'ange boufareu est là. Il s'époumone pour annoncer la bonne nouvelle. Les gens arrivent et agenouillés font offrande à l'enfant qui leurs poulets, qui leurs agneaux...
Mais on trouve aussi parmi eux des rois mages ( Melchior, Gaspard et Balthazar ), ils arriveront quelques jours après, pour l'Épiphanie, guidés par l'étoile,; ils sont partis d'Europe, d'Afrique ou d'Asie, avec des dromadaires ou des éléphants et de riches présents...
La crèche évolue et se modernise. De nouveaux santons sont créés : le chasseur, le garagiste, Marie enceinte...
Les crèches vivantes sont aussi de plus en plus nombreuses. Elles ont lieu au cours de la messe de minuit. Chacun est costumé, chacun apporte des présents : fruits, pâtisseries. Même des bergers entrent parfois dans l'église avec leur troupeau et accompagnés des tambourinaires, ils offrent un agneau tout en chantant de vieux chants de Noël.

 

Le tambourin utilisé par les tambourinaïres de Provence est un instrument à percussion, Usuellement, les tambourins actuels mesurent entre 35 et 40 cm de large, et entre 75 et 80 cm de haut. Ce modèle de tambourin est parfois utilisé en orchestre par un percussionniste, mais généralement il ne va pas sans la flûte à trois trous appelée galoubet. Ces instruments animaient les fêtes.



La pastorale et son ambiance envoûtante



Pièce de la nativité, parlée et chantée au moment de Noël.

Il existe actuellement de nombreuses Pastorales en Provence. De nombreux villages présentent leur propre pièce écrite par un habitant en français ou en provençal; généralement elles sont jouées par les villageois eux-mêmes. D'autres sont plus connues comme la Pastorale Audibert.

Cependant la plus renommée en Provence est la pastorale Maurel qui est jouée à l'époque de Noël. En cinq actes, entièrement en provençal sauf le 4e qui est en français (l'acte d' Hérode) mais rarement présenté. Elle est l'œuvre d'Antoine Maurel, ouvrier ( il fut tour à tour tonnelier, doreur, ouvrier miroitier, comptable puis directeur du dépôt de Mendicité ) qui l'a écrite en 1844 à la rue Nau à Marseille, où se trouvait le siège du Cercle Catholique d' Ouvriers, dirigé par l' Abbé Julien. Antoine Maurel, né en 1815, dans cette ville était membre de ce cercle, et c' est à la demande de l'abbé Julien qu'il écrivit ce drame qui se rapproche par la forme et par le fond, des mystères du Moyen âge que l'on jouait sur le parvis des églises.

* Lors du premier acte l'ange annonce la nouvelle aux bergers. Puis s'ensuit une présentation des différents personnages qui met en avant leurs caractères particuliers. L'aveugle à qui le " boumian " a volé son fils. Le meunier qui n'a comme famille que son âne et son chien (ou presque) Pimpara, le rémouleur qui aime bien lever le coude et caresser la bouteille. Jiget, le bégue et Pistachié le peureux qui se fait embobiner par le boumian à qui il vend son ombre (son âme) contre une bourse d'argent.

* Le deuxième acte met en scène la divulgation de la nouvelle de la naissance de l'enfant. Les bergers arrivent au village et réveillent Roustido, un vieux garçon, qui finira par réveiller son compère Jourdan le mari de Margarido qui souhaite rester jeune. Tout ce raffut fera que Margarido, sa femme, vieille acariâtre qui ne rate jamais une occasion d'engueuler son mari, ne tardera pas à descendre. Les trois vieux réunis partiront vers l'étable sans oublier de répandre la nouvelle au hasard du chemin.

* Tout ce petit monde se retrouve chez Benvengu, maître d'une grande ferme et beau-fils de Jourdan. Il est veuf et chez lui, tout nouvel arrivant est l'occasion de faire la fête autour d'un bon verre de vin. Après quelques agapes, la chute de Pistachié poussé par le boumian dans le puits et l'arrivée de l'ange qui confirme la nouvelle, tout ce petit monde se mettra en route vers la crèche.

* Le quatrième acte est l'adoration. Chaque personnage se présente devant l'enfant Jésus et lui offre son présent. évidemment quelques miracles s'accomplissent. Margarido et Jourdan se réconcilient, l'aveugle retrouve la vue et le fils que le boumian lui avait volé, le boumian devient gentil et Jiget, le bègue, retrouve une élocution normale.

La pièce se termine par un chant, "O rei de glori" dynamique et puissant exprimant toute la joie de ce petit peuple de Provence.

Si au départ l'argument de la pièce est très fortement imprégné de l'esprit religieux, petit à petit, du fait de la baisse de l'utilisation de la langue Provençale, cette Pastorale Maurel revêt un caractère plus culturel voire identitaire.

C'est pratiquement la seule pièce qui soit interprétée régulièrement, chaque année à l'époque de Noël, en Provence dans la langue de Frédéric Mistral. Aussi, chaque représentation attire de nombreuses personnes nostalgiques de cette langue, qui ne manquent pas d'amener avec eux leurs enfants voire leurs petits-enfants.

Concernant les troupes, ils s'agit le plus souvent de troupes d'amateurs issues d'un groupe folklorique, qui n'ont que cette pièce dans leur répertoire ou bien de troupes de théâtre le plus souvent théâtre en provençal.

Certaines ont leur salle fixe comme la Pastorale de la rue Nau ou celle de la salle Mazenod. D'autres représentent un village comme la Pastorale de Fuveau , celle de Chateau-Gombert,et celle d'Allauch interprétée par lou tiatre dou terraire d'alau. D'autres sont nomades et se déplacent comme un cirque, au fil des demandes, comme l'Escolo doù Miejour.

Mais toutes ont la conviction lors de chaque représentation de défendre une culture et de conserver un lien entre un peuple et sa langue.
 
 
Le jour de l'an
 
est très convivial : échange de vœux, d'étrenne, de pâtisseries, de bonbons, de pièces de monnaie..., on invite, on visite la famille, on fait des  souhaits de bonheur, de bonne santé...
 
 
Le gâteau des rois : l'Épiphanie

Le temps passe. Le premier Dimanche de Janvier, les rois mages sont arrivés avec leurs chameaux et leurs éléphants. On peut les placer près de l'étable dans la crèche. Ils vont offrir des présents, de l'encens, de la myrrhe...
Pour l'Épiphanie, il est de coutume de partager un gâteau en forme de couronne recouvert de fruits confits : la couronne des rois avec " fève ".

En Provence cette fève est doublée par une vraie fève séchée ou grillée, c'est elle qui détermine qui sera roi ou reine. La personne élue choisit son compagnon de hasard, et l'autre, appelée " sujet " traditionnellement en terre cuite représente souvent un " santon ". Lorsqu'il y a un enfant, celui-ci doit passer sous la table, et tandis que la personne qui fait le service choisit un morceau, l'enfant désigne la personne qui l'aura. La galette est plutôt un gâteau brioché couvert de fruits confits et de sucre perlé et non une galette comme ailleurs.
Quand un jeu a lieu à la télévision, on parle de galette des rois ou de galette à la frangipane. Les gens du Sud n'apprécient pas ce terme de galette car elle n'appartient pas à leurs traditions. Ma mère s'est même fâchée un jour, elle aurait écrit à J Lepers parce qu'il avait refusé de compter juste pour un candidat, le terme de " gâteau des rois " dans son jeu !!! Il n'a bien sûr jamais répondu. Vexée, elle n'écoute plus son émission !!!
 
 

La chandeleur

 

On va démonter la crèche, ranger les santons.
Elle est à la fois la purification de Marie, la présentation de Jésus et la reconnaissance par Siméon de l'enfant comme " lumière des peuples ". La procession qui accompagne la messe se fait avec chandelles.

C'est l'occasion de manger des oreillettes, des beignets, des navettes, petits gâteaux en forme de barque, rappelant les embarcations dans lesquelles Sara et ses compagnent abordèrent la côte aux Stes Maries-de-la-mer.

Enfin et surtout, c'est le jour des crêpes dont il convient de faire sauter la première avec une pièce dans la main : gage de prospérité.

 

La pétanque

 

Le Petit Larousse Illustré définit la pétanque ainsi : " jeu de boules originaire du midi de la France, dans lequel le but est une boule plus petite en bois, dite cochonnet, et qui se joue sur un terrain non préparé ".
Dans la tiède et agréable Provence, sous les platanes, où arrivent des bouffées parfumées de romarin, de lavande, de thym ou de basilic, se déroule au cours de ce jeu, une pièce en plusieurs tableaux. Avec l'habitude, les acteurs y accomplissent de réels exploits; leur verbe truculent attire les foules, suscite les passions." Té, Marius, tire-la moi cette boule, elle gène ma trajectoire. " " O pechère, je l'ai manquée. " Ce jeu n'est nullement dépourvu de saveur surtout lorsqu'il est agrémenté après du pastis traditionnel.
Le jeu de boule a connu des périodes difficiles pour sa pratique qui s'est vue interdite en 1629, car devant la concurrence des boules, les fabricants de paumes (ancêtre du tennis) complotent et obtiennent l'interdiction du jeu de boules. Heureusement la fin du XIXième siècle a vu le jeu de boules remis à la mode en Provence, avec des boules cloutées en bois. L'appellation " pétanque " est née en juin 1910 au cours d'une partie disputée à La Ciotat. Un certain Ernest Pitiot permit à un ami, Jules le Noir, pris de rhumatismes, de jouer sans se déplacer les pieds tanqués dans un cercle tracé sur le sol à 2 ou 3 mètres du cochonnet. De là, une contraction du provençal "ped tanca" en " pétanque " (pieds joints) a donné le nom à ce sport. La pétanque est née.
Mais cette passion est probablement liée à son histoire qui remonterait aux civilisations antiques. La pétanque a traversé les siècles et les outils du jeu ont subi plusieurs transformations pour devenir les boules que nous connaissons aujourd'hui. Cependant les principes du jeu n'ont pas pris une ride. Jusqu'au début du XXe siècle, les parties se disputaient sur une distance de 15 à 20 mètres, par équipe de trois : pointeur, milieu et tireur. Pour tirer le joueur devait exécuter trois sauts successifs avant de lâcher la boule : c'est le jeu provençal.
 

 


Date de création : 02/01/2008 • 21:39
Dernière modification : 16/11/2013 • 14:17
Catégorie : Mes loisirs
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