Cultures traditionnelles, surprenantes ou modernes
Agriculteurs, cultivateurs, pêcheurs et éleveurs dans le monde
Ressources et méthodes
Au Cap Agulhas
Albanie
Pêche à la truite - À seulement 1 heure de route de Tirana
Pour les amateurs de vin, ses nombreux cépages autochtones, son vignoble de 10.000 hectares et sa tradition viticole plurimillénaire sauront ravir les connaisseurs.
Trois grandes zones de productions avaient été planifiées en fonction de leur encépagement. La première, une région de plaine et de collines recouvertes de galets, comprenait les vignobles de Shkoder, Lezke et Durrès. Le cépage kallmet y prédominait, fournissant des vins puissants, aromatiques et tanniques. Ils étaient exportés en vrac vers la Dalmatie, la Hongrie et la Pologne où ils servaient de vins de coupage. Embouteillés et étiquetés Merlot, ils partaient vers l'Allemagne de l'Est et la Pologne.
La seconde zone regroupait les vignobles de Permet et de Lukovo. Le cépage vlosh y était cultivé en coteaux et sur terrasses. Ces terroirs donnaient des vins puissants et aromatiques qui étaient exportés en vrac et sans mention d'origine vers l'Italie. Enfin, les vignes du plateau de la Mirdité et celles s'étendant de Durrès à Fier, constituaient la troisième zone. Le cépage shesh y poussait sur des sols marno-argileux ou argilo-sableux. Les vins rouges, légers, fruités et tanniques étaient exportés en vrac pour le coupage vers la Hongrie et la Pologne. Les vins blancs, aromatiques, qui étaient embouteillés et baptisés riesling, étaient exportés vers les mêmes pays.
La production viticole étant organisée sur la base de "deux ensembles, trois éléments", seul le secteur collectif commercialisait ses vins. Il était subdivisé en deux, le secteur d'État, qui contrôlait 40 % des terres viticoles, et le secteur coopératif, sous la responsabilité d'un ou de plusieurs villages qui regroupait 28 % des vignobles. Le troisième secteur de production revenait à l'initiative privée, tant rurale qu'urbaine puisque traditionnellement toute maison d'habitation comportait une treille ou une pergola tant en ville qu'à la campagne. Il représentait 32 % des surfaces plantées en vignes.
L'Albanie, tout comme les îles Ioniennes de la Grèce, et le sud de la Dalmatie dans l'actuelle Bosnie-Herzégovine semble avoir été le dernier vestige de la vigne en Europe, après l'ère glaciaire. C'est ce qu'a pu déterminer le professeur Henri Enjalbert lors de ses recherches.
Les premières références d'une viticulture en Illyrie datent du VIIIe avant notre ère. Sous la colonisation romaine, les auteurs latins citent l'Illyrie comme la provenance d'une vigne à haut rendement introduite en Italie.
Mais la production de vin, sous l'influence de l'Islam, ne perdura pas au-delà du XVIIe. La progression du vignoble albanais reprit, entre 1912 et 1944. Seul le phylloxéra, apparu en 1933, perturba cette évolution. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il n'y avait plus que 2 737 hectares de vignes.
Pendant le demi-siècle de régime soviétique, en dépit du désintérêt officiel, le vignoble reprit sa progression pour atteindre 20 000 hectares. Sur cette superficie, 14 000 hectares étaient consacrés aux cépages de cuve1,4. En 1957, vingt-quatre caves produisaient essentiellement des vins secs et doux, des jus de raisin, ainsi qu'un distillat appelé raki rrushi pour la consommation locale et du brandy pour l'exportation.
Trois grandes zones de productions avaient été planifiées en fonction de leur encépagement. La première, une région de plaine et de collines recouvertes de galets, comprenait les vignobles de Shkoder, Lezke et Durrès. Le cépage kallmet y prédominait, fournissant des vins puissants, aromatiques et tanniques. Ils étaient exportés en vrac vers la Dalmatie, la Hongrie et la Pologne où ils servaient de vins de coupage. Embouteillés et étiquetés Merlot, ils partaient vers l'Allemagne de l'Est et la Pologne.
La seconde zone regroupait les vignobles de Permet et de Lukovo. Le cépage vlosh y était cultivé en coteaux et sur terrasses. Ces terroirs donnaient des vins puissants et aromatiques qui étaient exportés en vrac et sans mention d'origine vers l'Italie. Enfin, les vignes du plateau de la Mirdité et celles s'étendant de Durrès à Fier, constituaient la troisième zone. Le cépage shesh y poussait sur des sols marno-argileux ou argilo-sableux. Les vins rouges, légers, fruités et tanniques étaient exportés en vrac pour le coupage vers la Hongrie et la Pologne. Les vins blancs, aromatiques, qui étaient embouteillés et baptisés riesling, étaient exportés vers les mêmes pays.
La production viticole étant organisée sur la base de « deux ensembles, trois éléments », seul le secteur collectif commercialisait ses vins. Il était subdivisé en deux, le secteur d'État, qui contrôlait 40 % des terres viticoles, et le secteur coopératif, sous la responsabilité d'un ou de plusieurs villages qui regroupait 28 % des vignobles. Le troisième secteur de production revenait à l'initiative privée, tant rurale qu'urbaine puisque traditionnellement toute maison d'habitation comportait une treille ou une pergola tant en ville qu'à la campagne. Il représentait 32 % des surfaces plantées en vignes.
Actuellement, les principaux cépages locaux sont le Shesh i bardhe, pour les vins blancs, et le Shesh i zi, pour les vins rouges. Ils représentent 35 % de l'encépagement et tirent leur nom du village de Shesh qui se situe à 15 kilomètres de Tirana. Avec de faibles rendements, le premier exhale des arômes floraux, et le second produit des rouges de garde.
Le kallmet, cultivé dès l'Antiquité romaine autour du lac de Skadar, est toujours considéré comme le meilleur cépage autochtone pour le rouge. Le vlosh, dont les vignes entourent le village de Narta, est un cépage qui donne corps et tannin aux vins. Ceux-ci acquièrent, en vieillissant, les caractéristiques du rancio.
On y trouve aussi des arbres fruitiers :: pêchers, cerisiers, pruniers, pommiers, figuiers
Argentine
L'encomienda est un système utilisé à des fins d'exploitation économique et d'évangélisation dans l'empire colonial espagnol à l'époque de la conquête du Nouveau Monde.
Il s'agit du regroupement sur un territoire donné d'indigènes obligés de travailler sans rétribution dans des mines, des champs ou sur des chantiers de construction
L'hacienda est une exploitation agricole où se fait en même temps l'élevage du bétail. L'hacienda est plus importante que le rancho, qui est souvent plus pauvre. Les gauchos qui y habitent sont en général des descendants des espagnols, ils travaillent dans les haciendas, les estancias et sont de très bons cavaliers. Dans les haciendas on trouve des petits troupeaux, dans les estancias ils peuvent être de 100 000 têtes de bétail destinés à l'abattoir. Les animaux paissent soit en liberté, soit gardés par des gauchos à cheval, ils sont marqués d'un signe spécial pour chaque estancia. Le soir, parfois, les gauchos les rabattent vers le corral , sorte de terrain entouré de haies de cactus.Les argentins sont restés longtemps des exportateurs importants, pour un ou plusieurs produits agricoles : la viande bovine ( 18 % de sa production interne, soit 2,67 millions de tonnes ), la viande de Porc, le blé, le maïs, le soja et autres céréales; elle a atteint le 4 e rang pour l'exportation des céréales. Ressources autres : poissons, moutons, laine sont les principales, quelques vaches, canards, des industries de cosmétiques à base de gélatine.
Les élevages d'autruches font partie des nouvelles fermes.
On peut également envisager du tourisme d'aventures.
L'eau qui descendant des montagnes permet la viticulture et l'agriculture.
Aujourd’hui, cependant, le pays n’est même plus en mesure de subvenir aux besoins alimentaires de sa propre population. Que s’est-il donc passé? En fait, l’Argentine a été prise dans l'engrenage mondial mû par la logique néolibérale de la mondialisation et de l’exclusion qui l’a éloignée d’un développement social durable et enfermée dans un modèle qui ne profite qu’aux grands acteurs économiques. Le pouvoir de décision s’est retrouvé entre les mains des grandes entreprises et, depuis, le peuple ne cesse d’en subir les conséquences.
L'élevage et la production de viande demeurent, toutefois, l'une des principales activités économiques. Le cheptel bovin se situe au cinquième rang mondial. Le nombre d'ovins, par contre, ne cesse de décroître, mais le pays demeure le sixième producteur mondial de laine.
Les moutons d' Argentine sont très connus, la Patagonie leur offre des plaines d'herbe jaune à perte de vue : la pampa où l'on trouve aussi des bovins. Mais c'est l'Australie qui est après l'Espagne en son temps, la mère-patrie de la laine Mérino la plus fine et de la meilleure qualité possible. La laine d'Argentine est de seconde qualité. Les races actuellement prédominantes sont, par ordre d'importance, la " Corriedale " ( laine fine ), croisement entre Mérino et Lincoln, l’agneau Lincoln, l’agneau argentin
La corriedale est aussi bonne pour la viande. La plupart des éleveurs se concentrent sur la production de laine pour l'exportation mais la rentabilité a diminué avec la baisse du prix de la laine, tandis que l'industrie du gros bétail continue de croître.
La laine a été l'or blanc d'Argentine avant la guerre et l'ouverture de Panama. Des caravanes de charrettes emportaient de 100 à 120 kg de laine. Aujourd'hui le transport se fait par camions.
On extrait aussi la graisse de la laine qui donne la lanoline.
La production d'agrumes est particulièrement importante et en croissance continue.
Mais pays très diversifié en réalité :
Mais la vie agricole liée au climat : Exemple Salta. Les pluies de Salta cessent pendant l'hiver; leur concentration pendant les mois d'été ( novembre à mars ) permet de pratiquer sans irrigation, la culture du maïs qui se contente de pluies d'été. Mais si l'on suit de Salta vers le Sud la vallée de Lerma, la récolte du maïs devient de plus en plus incertaine, et il cesse d'être semé en terrain sec à 30 kilomètres de Salta. Les pluies d'été, qui mûrissent les maïs, sont au contraire néfastes à la vigne et gâtent le raisin. Aussi la limite méridionale des cultures de maïs en terrain sec correspond-elle à peu près à la limite septentrionale de la vigne : là est vraiment l'entrée du paysage typique des vallées.
Dans le Nord de l'Argentine, l'hiver c'est une saison sèche. Toute la végétation est de l'amadou. Les gens en profitent pour faire du nettoyage; pour brûler les repousses d'arbrisseaux épineux et les mauvaises herbes, pour défricher de nouvelles parcelles.
Des vallées agricoles :
Humahuaca : maïs pommes de terre, courges étaient irrigués et entreposés en souterrains après la récolte.
La vallée de l'Aconcagua, au Nord de Santiago est une vallée agricole fertile.
Dans la vallée du Chubut on peut trouver de nombreux fruitiers, mais pas des agrumes. On y trouve toutes sortes de légumes arrosés grâce à de nombreux canaux.
Dans la vallée de Lerma foisonnent les cultures maraîchères pour la ville. La plupart des plantations sont échelonnées dit notre guide à cause du travail, toujours manuel, pratiqué.
La vallée de la Lerma, à 80 kms au sud de Salta ( n'a pas de grandes estancias, elles seraient de 2000 ha environ ) se trouve une coopérative laitière toujours selon notre guide. On pratique encore la jachère. Cette pratique permet une production deux fois plus importante.
Salta Jujuy sont des régions agricoles irriguées c'est pour cela que prédomine le tabac...
D’un point de vue socio-économique, la culture du tabac se caractérise par un très fort besoin en main d’œuvre. Des milliers de saisonniers ( 30000 selon notre guide ) vivent donc de cela dans la région. On estime que pas loin de 20% de la population dépend directement de la filière du tabac dans cette vallée !
La main d'œuvre travaille toujours manuellement...
Une graine de tabac fait moins d’un demi-milimètre de diamètre. On “sème” avec un arrosoir : les graines mélangées à l’eau passent à travers les trous ! Le kg de semence coûte près de 300€ ! Les patrons se baladent avec leur semence de l’année dans la poche !
Au cours des trois mois de pépinière on sarcle, après on repique, tout à la main. S’en suivent trois mois de pousse où il s’agit essentiellement de préserver le tabac des mauvaises herbes : outils à griffes, houes, glyphosphates avec une pompe à dos ( attention à ne pas toucher les feuilles de tabac ! ) sont les moyens employés. L'ensemble bien jauni, il va falloir songer à la récolte...
Puis la récolte qui commence en décembre dure jusqu’en mars. Encore une fois tout se fera à la main. Il faut passer 5 ou 6 fois dans chaque parcelle, récoltant 3 feuilles par plant à chaque fois. Un gros travail…
Avant-dernière étape : une semaine dans une étuve à gaz, où le tabac va perdre son eau et 90% de son poids. Certains travaillent encore avec des étuves chauffées au bois qu’il faut surveiller 24h/24 ( quand les étuves à gaz sont toutes automatisées ).
Pour terminer, ce sera la classification par qualité. Il y a trois critères de qualité différents : couleur, classe ( l’apparence et la texture de la feuille ) et le niveau de la feuille sur la plante ( plus elle est haute, meilleur c’est ).
Le tabac, ses parfums parfois différents seraient mis en balles de 45 kg avant d'être acheminés vers les sociétés, ( selon notre guide ).
Les cultivateurs vendaient aux plus grands groupes internationaux : Philip Morris, Alliance One… Et après tout cela ira directement dans les poumons des fumeurs ! Les vaches mangent les restes de tabac.
Aujourd'hui la concurrence fait rage !
Comme la culture du tabac requiert de gros besoins d'eau, elle est arrosée par les eaux du fleuve ( La Vina ), de lacs, soit par des retenues d'eau, soit par canaux, puits, citernes de plusieurs milliers de litres, tuyaux. Elle a aussi de gros besoins financiers ( construire les étuves et surtout payer la main d’œuvre en temps et en heure ), les moyens et grands agriculteurs sont plutôt favorisés. Les petits producteurs disparaissent progressivement, incapables d’effectuer ( et d’amortir ) les lourds investissements qu’impliquent chaque progrès technologique, progrès indispensable pour suivre la baisse des prix réels du tabac. Une histoire très classique, qui rappelle celle de nos éleveurs laitiers et de nos céréaliers depuis les années 50…
Dernier point intéressant : le tabac est une des seules cultures subventionnées en Argentine… Quand 20% de la population en dépend, on évite les secousses…
L'économie de la " Valle del Tulum " est centrée sur l'agriculture, et principalement sur la culture de la vigne pour la production de vin. D'autres productions agricoles se sont cependant développées. C'est la cas du raisin de table, du melon, de l'olivier, des coings et de l'abricot, ainsi que de diverses productions horticoles orientées vers l'exportation : raisins de Corinthe ( raisin sec ), ail, oignons, maïs, asperges et tomates.
Le Valle del Tulúm est principalement irrigué par le río San Juan. Plusieurs barrages ou digues y ont été construits.
L'activité maraîchère de la capitale argentine présente la spécificité d'être entre les mains de migrants boliviens qui ont une stratégie de commercialisation particulière liée au troc.
L'essentiel de la production fournie par la région très fertile de la Pampa est le blé, le maïs, le tournesol et surtout le soja transgénique. En effet, aujourd'hui, la quasi-totalité de la production argentine de soja appartient à cette variété, 50% des terres cultivées étant occupées par le soja. Ainsi en quelques années, l'agriculture argentine a complètement changé de visage et le soja est devenu la première culture du pays. L'Argentine est désormais le 3 e pays producteur de soja au monde derrière le Brésil et les États-Unis et le 1er exportateur au monde. Le soja occupe des sols jadis destinés à l'élevage de bovins, réduisant ainsi les petites et moyennes exploitations, empêchant la variété des cultures, entraînant un épuisement massif des éléments nutritifs du sol et la déforestation.
Les éleveurs des Pampas au Sud ont des chèvres et font des fromages. Ils ont même des chèvres angoras.
Autour de El Calafate on trouve de nombreuses estancias avec près de 20 000 moutons, et des surfaces de 200 000 à 244 000 km carrés. Ces fermes ( un habitant par km carré ) empêchent la ville de se développer. Un mouton a besoin de 2 à 3 ha dans cette région plus aride, comme vers Santa Cruz où il faudra 7 à 8 ha.
El Calafate est née dans les premières décennies du XXe siècle. Ce ne fut d'abord qu'un point d'approvisionnement des transports de laine, qui se faisaient en charrette depuis les estancias de la région. Quelques hommes s'y sont installés pour travailler avec des animaux et surtout des moutons. Parmi les premiers, peut-être un français du nom d'Armand Guillot.
Carlos Saúl Menem président de l'Argentine du 8 juillet 1989 au 10 décembre 1999 a décidé de consacrer la Patagonie à l'élevage. Il confie celui-ci à de grandes compagnies qui élèvent des moutons à laine pour l'exportation, ce qui va faire baisser les prix.
Vers la Péninsule de Valdez, le propriétaire d'une des plus grandes estencias ( elle ferait environ 55000 hectares ) aurait fait fortune en faisant le commerce du sel.
Pêche : En Patagonie, les suspensions de glace rendraient la pêche difficile, mais non impossible. On y trouve : truite arc-en-ciel, truite de lac et perche. Les truites, les perches et les saumons sont les variétés les plus recherchées de la région. On mentionnera aussi le saumon et la truite saumonée... ou encore : dorado, surubi, piranha, fario, truite arc-en-ciel...Cabra coral est aussi un lieu de choix pour les pêcheurs des provinces de Salta, Jujuy et Tucumán. On y rencontre diverses espèces de poissons : poissons-chat, anguilles...
Le pays a connu au cours de son histoire, une succession de « cycles » économiques pour la plupart fondés sur une production agricole :Des productions agro-industrielles viennent s'ajouter : le café et le caoutchouc. Ce dernier connaîtra cependant assez rapidement une reconversion vers la production de latex naturel en raison du développement de la production de caoutchouc à partir du pétrole dans la première moitié du XXe siècle.
Les monstrueux incendies que Parcs Canada a dû combattre dans l'ouest du pays ne l'empêchent pas de se lancer dans le brûlage – intentionnel – de milliers d'hectares de forêts protégées. C'est que la science le confirme : les flammes jouent un rôle indispensable dans le maintien des écosystèmes. Ces boutefeux sont des spécialistes de la gestion des incendies à Parcs Canada. Une petite unité de pompiers d'élite qui protège les parcs nationaux. Il s'agit de réduire en cendres une trentaine d'hectares de forêt, par exemple, l'équivalent de 20 terrains de football.
Pourquoi? Pour éviter que deux espèces, le pin blanc et le chêne rouge, ne disparaissent. Cette forêt n'a pas l'air malade, au contraire. Mais elle est « vieille », trop dense, trop fermée. En la protégeant efficacement contre les incendies, depuis des décennies, on l'a dénaturée en quelque sorte. « Le feu fait partie de la nature. Certaines espèces d'arbres sont non seulement adaptées au feu, mais elles en ont besoin pour se régénérer. C'est le cas du pin blanc et du chêne rouge. »
En l'absence de feu, ils vont mourir avant 10 ans », déclare l'expert. Il y a trop peu de lumière pour lui dans cette vieille forêt bouchée. Si rien ne change, le pin disparaîtra pour de bon de cet écosystème.
Normalement, c'est le feu qui permet à cette espèce de se régénérer, en éliminant la « compétition », face aux sapins et aux bouleaux, explique le spécialiste. Les quelques pousses meurent à l'ombre des autres arbres. Les flammes s'arrêteront naturellement quand elles atteindront la forêt humidité alentour.
On sait, par exemple, que la cendre enrichit le sol de minéraux. Un jeune chercheur a aussi démontré que certains insectes viennent coloniser les zones brûlées immédiatement après un feu. C'est le cas de coléoptères, dont la population a explosé sur les sites du brûlage recensés.
« Et ça va plus loin que ça : certaines espèces colonisent spécifiquement les forêts de chênes brûlées, et d'autres, les forêts de pins ! » Les insectes attirés par le bois mort attirent à leur tour des pics, qui s'en régalent. Repoussent aussi des bleuets, des framboisiers, des rosiers, qui attirent des ours et des orignaux.
Bref, c'est toute une cascade de bouleversements que déclenche le brûlage. Une cascade naturelle qu'on avait bloquée en retirant le feu de l'équation.
Le Canada est un exportateur significatif de blé, de viande de bœuf, d'orge et de soja comme le Texas.
L'Alberta du Sud est constituée de plaines avec des fermes à céréales, des ranchs, des fermes irriguées, dont les principaux centres sont Calgary .
Migrations rurales
Cent des 350 millions de paysans actifs, sans compter leurs familles, seraient en trop sur des terres cultivées trop exiguës. A cause aussi des progrès agricoles, une partie d'entre eux a déjà quitté la terre pour des emplois semi-industriels ou pour la ville.
La région de Pékin a toujours été pauvre en produits agricoles. Il y a un manque d'eau chronique dans la capitale chinoise et la plaine du nord. L'agriculture est réalisée à l'extérieur de la zone urbaine de Pékin, avec essentiellement des cultures de blé et de maïs
Selon notre guide il n'y a dans cette région qu'une récolte de blé, une de maïs et pas de riz.
L’arrivée sur le marché d’un nouveau textile à base de bambou et l’importante publicité faite autour de cette matière permet sans doute de se poser quelques questions sur ces tissus présentés comme naturels, bactéricides et « 100 % bambou ».
Comment le bambou peut-il donner ces fils souples et soyeux ? On imagine naïvement une technique voisine du rouissage, comme pour le lin. Une méthode écologique qui permet de tirer du chaume des fibres naturelles utilisables. Par quel procédé obtient-on ces fibres aussi douces et fines que le coton et la soie ?
Les industriels et les fabricants interrogés sont restés muets ou se sont retranchés derrière des secrets de fabrication.
De toute évidence, l’examen au microscope du tissu annoncé 100 % bambou permet d’affirmer qu’aucune fibre de bambou n’est présente. L’analyse de quelques échantillons en laboratoire confirme que ce textile est en réalité de la viscose ou de la rayonne, pur produit issu de la chimie, c’est-à-dire 100 % artificiel.
Costa Rica
Anones
Il y a quatre écosystèmes qu'on peut découvrir en traversant le pays. Une zone humide au sud, une zone de transition, une zone dite forêt de nuages et une zone sèche au nord.
32 % de la surface du pays est protégé
En Amérique Latine, l’existence des grands domaines représentait un point commun, mais les relations sociales et les formes d’organisation de l’espace variaient d’un cas à l’autre.
La population indigène a conservé une certaine maîtrise de l’espace durant l’époque coloniale et jusqu’à l’époque républicaine. Les grands domaines nouèrent des liens étroits avec la population indigène. Une partie de celle-ci s’y trouva englobée, alors que les habitants des communautés indigènes indépendantes étaient aussi obligés de leur fournir régulièrement des journées de travail.
En Argentine, Chili, Uruguay, le latifundio ou la hacienda, s’organisèrent sur la base d’une différentiation sociale forte entre immigrants « riches » et « pauvre », après l’extermination presque totale des populations amérindienne. Dans les
pays comme le Costa Rica, le Brésil ou le Venezuela, la population amérindienne était peu nombreuse et n’a pas été maintenue à l’écart de la population des colons, de telle sorte que rares sont les lieux où elle a développé des formes originales de maîtrise de
l’espace. La constitution de grands domaines a été très facile.
En Argentine, au Venezuela et dans le Nord du Mexique, l’occupation de la terre se réalisa à partir de l’élevage extensif autour des points d’eau distribués par la Couronne d’Espagne aux colons.
PLANTATIONS DE PALMIERS
Le cœur de palmier se consomme de préférence frais récolté ( cuit ou cru ) pour avoir toute la perception de sa délicate saveur ; en Europe il est importé en conserve.
Les fruits du palmier « pejibaye » ( pronocez pé-ri-ba-yé ) sont aussi récoltés. Une fois bouillis, ils sont succulents accompagnés de mayonnaise !Les indiens cultivaient déjà ce palmier et s’en servaient à la fois comme nourriture et matériel de construction pour les maisons et les armes. Actuellement le palmier pêche est la principale espèce cultivée. Son tronc est armé d’anneaux d’épines noires. Les fruits regroupés en grappe ont une forme ovale, une peau fine de jaune à rouge et une large pulpe orange au goût de châtaigne
Vous verrez les plantations de cœur de palmier dans la région de Sarapiquí et dans le nord du Costa Rica.
L'huile de palme, extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile, ( parfois contestée ) est l'huile végétale la plus consommée au monde ( 25 % ).
La moitié des aliments transformés en contiennent, car elle leur confère du moelleux et facilite leur conservation. Tout d'abord elle a un coût de production défiant toute concurrence car le rendement à l'hectare du palmier à huile est dix fois plus élevé que celui du soja. Et ensuite elle peut être stockée sous forme solide et permet de conserver les aliments. 100 kg de fruits donnent environ 22 kg d'huile.
Sur la côté pacifique notamment, les plantations de bananes font progressivement place à la palme.
Il est clairement choquant qu'en Asie du Sud Est, l'huile de palme soit la cause de la déforestation de vastes et précieuses forêts primaires. Médias et associations ont largement diffusé des images choc de forêts massacrées en Indonésie. On serait alors tenté de boycotter l'huile par conscience écologique, et pourtant ! Le palmier africain ( palma africana ) est cultivé dans bien des pays tropicaux, par des grandes entreprises mais aussi par des coopératives, des milliers de petits producteurs.
Mais depuis une décennie, ce ne serait pas le palmier à huile qui pose problème en matière de déforestation au Costa Rica mais … l'ananas !
Le corozo :
C'est cet ivoire végétal qui est appelé corozo ou tagua se trouve ... entre le Panama et la Bolivie. Huit espèces existent qui peuvent servir à fabriquer des boutons et des petits objets d'ornement.
L'ivoire végétal, est l'albumen du fruit du palmier à ivoire ( les espèces de genre Phytelephas ) qui pousse dans des forêts denses et ombragées, au flanc des vallées, entre 300 et 1 200 mètres d'altitude. On le trouve au cœur de la forêt amazonienne. Avant de mûrir, le fruit de ces palmiers contient un lait sucré que les Indiens apprécient. Puis cet albumen se durcit pour devenir l'ivoire végétal.
Les fruits sont des caryopses. Ils possèdent une première coquille dure qui se détache rapidement et puis une deuxième coquille qui colle à la graine : une peau marron qui protège le germe et l'albumen ( liquide visqueux et blanc )... C'est en retirant cette dernière que l'on obtient la boule d'ivoire végétal. Lorsque les fruits sont mûrs, les Indiens les ramassent. Les arbres produisent chaque année environ 20 kilogrammes de graines, parfois beaucoup plus. C'est à peu près le poids des défenses récupérées sur un éléphant de 6 tonnes.
Les Indiens consomment aussi le bourgeon terminal de ce palmier et se servent de ses immenses feuilles ( jusqu'à 6 mètres de long ) pour recouvrir leurs huttes. Dès le moment de sa découverte par les Européens, l'ivoire végétal connaît un certain succès. Les fruits peuvent atteindre 25 centimètres de diamètre ( un petit ballon ). Pour élaborer un bouton, on utilise seulement 7 %, le reste, qui représente 93 %, est utilisé de plusieurs façons. D’abord, le résidu moulu en poudre sert comme aliment pour les animaux, les coquilles comme combustibles. Par exemple, la peau de la tagua s’utilisait pendant très longtemps pour paver les rues.
La concurrence du plastique fait tomber la tagua en désuétude. Il faut dire que la récolte de l'ivoire végétal n'est pas facile. Les tagueros, qui le récoltent, doivent vivre dans la jungle humide pendant quatre mois et transporter les lourds fruits à travers la végétation inextricable jusqu'aux embarcations qui amèneront la récolte à la ville.
Le café :
Télécharger cafe Costa RicaCroatie
La Croatie possède un grand potentiel agricole. Elle est autosuffisante en céréales.
La capitale est dans une région de vignes
La viticulture en Croatie place ce pays au 21e rang mondial des pays producteurs de vin. Actuellement, il y a plus de 300 régions viticoles classées pour assurer la qualité et l'origine. La majorité des vins croates sont blancs, avec quelques vins rouges et un faible pourcentage de vins rosés.
La viticulture remonte à l'âge de Bronze : des découvertes récentes le démontrent, les Illyriens cultivaient déjà la vigne. Lors de la colonisation par la Grèce antique, voilà 2500 ans, la fondation des premiers comptoirs grecs développe la production de vin sur les îles de Vis, Hvar, Korcula, au sud de la Dalmatie. Avec l'arrivée des Romains, la vigne prend une nouvelle extension dans toute la Dalmatie.
À la fin du Moyen Âge, les villes libres prennent des dispositions statutaires pour protéger leurs vignobles.
Lors de l'appartenance de la Croatie à l'Empire austro-hongrois, au cours du XIXe siècle, la production de vin est rendue plus difficile par une « clause du vin » privilégiant l'importation italienne.
Depuis les années 1990, de nouvelles règles pour le développement de la viticulture ont été mises en place. Les propriétés viticoles sont majoritairement familiales.
De nombreux cépages traditionnels anciens survivent encore en Croatie, parfaitement adaptés à leur terroir viticole. Les méthodes de vinification modernes se multiplient dans les caves, et les règlements de l'Union européenne ont été adoptés, permettant de garantir la qualité et le style de vin de terroir.
Cuba
Appréciation à la tasse :
- Le café nature est très corsé et très typé.
- Pour le café lavé, il s'agit d'un des plus grands crus du monde, très doux, aromatique, particulièrement parfumé ( odeur de fleur ), très légèrement acidulé, et à la saveur très délicate.
Café exporté par l'Éthiopie : Allemagne (32%), Japon (17%), Arabie saoudite (11,5%)
Des décennies de déforestation, ( Le défrichement routinier de nouvelles terres agricoles, l’abattage des arbres pour le bois, le charbon de bois, le bois de chauffage et l’expansion d’exploitations agricoles commerciales ont menacé la forêt à Kafa comme dans les autres régions de l’Éthiopie, laissant de vastes régions desséchées, arides et incapables de soutenir les agriculteurs. ) causée par les petits agriculteurs ainsi que les grandes exploitations agricoles privées ou publiques, ont détruit 43 pour cent de la forêt pluviale de Kafa. Les agriculteurs de cette région pratiquaient la culture extensive et itinérante, rendant difficile la protection de la forêt.
KAFA, la forêt de Kafa est maintenant un modèle pour l’utilisation durable dans le pays. La Déforestation fait place à une nouvelle vision
Abritant plus de la moitié de la forêt restante de l’Éthiopie, elle est le centre d’origine du café sauvage arabic. Kafa est un enchevêtrement dense de forêts, de bosquets de bambous et de zones humides situé à 475 kilomètres au sud-ouest de la capitale Addis-Abeba.
Et, certaines fermes, aujourd’hui, offrent une autre vision pour l’avenir. Il faut se frayer un chemin à travers les hautes herbes pour marcher entre les rangées de caféiers alternées avec avocatiers ou bananiers..
Khat
Après les problèmes économiques du début des années 1990, dus à une chute des revenus de la pêche et à une mauvaise gestion économique, les îles Féroé sont revenues dans la course avec un taux de chômage ayant décru jusqu'à 5 % mi-98. En 2006, le chômage à décru jusqu'à 3 %, et est devenu un des plus bas d'Europe. Néanmoins, la totale dépendance de l'économie à la pêche implique une grande vulnérabilité de la région vis-à-vis des problèmes liées à cette activité. Les ressources dans ce domaine constituent 90 % des exportations.
En 2010, l'Écosse et la Norvège ont protesté contre les îles Féroé, accusant les pêcheurs féringiens de dépassements importants de leurs quotas de pêche au maquereau.
En 2013, les îles Féroé ont annoncé qu'en raison d'une augmentation des quantités de harengs se trouvant dans leurs zones de pêche, elles augmenteraient de leur propre chef leurs quotas de pêche. L'Union européenne ( dont les îles Féroé ne font pas partie ) a alors accusé l'archipel de pratiquer la surpêche et a imposé une interdiction d'importation des harengs et des maquereaux en provenance des îles Féroé sur le marché européen. Finalement, cette mesure d'interdiction a été levée en août 2014 à la suite d'un accord politique entre l'UE et les Iles Feroé.
La pêche sous la glace est une activité de prédilection pour beaucoup d'Inuits.
" Surtout à l’automne, nous éclusons le lit des rivières peu profondes pour rassembler les poissons avant de les capturer au harpon. Au printemps, nous nous contentons de percer la surface de la glace pour harponner les poissons. "
La pêche au harpon peut exiger beaucoup d’adresse, surtout lorsque la glace est très épaisse, car il faut alors savoir repérer le poisson sans vraiment le voir, puis lancer le harpon à l’instant précis où celui-ci passe à bonne portée. Il faut également connaître les habitudes de déplacements des poissons pour savoir à quel endroit il faut percer la glace. Nous pouvons trouver du poisson dans pratiquement tous les lacs et toutes les rivières. Les Inuits reconnaissent facilement les différents goûts des poissons selon le lac ou la rivière où il a été pêché et ils se targuent parfois de connaître les endroits où l’on peut trouver les poissons « les plus succulents ».
Les inuits sont donc de grands pêcheurs, et même si de nos jours leurs conditions ont bien changé, la pêche reste encore l'activité première dans de très nombreux villages. Et bien que l'on parle de " pêche ", les groenlandais eux, parlent plutôt de " chasse " à la baleine. Ils pêchent dans des trous d'eau.
L'hiver, les chiens, à l'odeur, localisaient les trous de respiration dans la banquise, que les chasseurs surveillaient. Dès qu'un phoque se montrait, il était harponné. Au printemps, les animaux étaient abattus lorsqu'ils se prélassaient au soleil. En été, ils étaient chassés en eau libre avec les kayaks.
L'activité suivante était le séchage du poisson destiné à être consommé pendant l'hiver.
Les morses, parents des phoques et des otaries, ne vivent que dans l'hémisphère nord. Au début du 17ème siècle, les morses étaient des milliers dans l'archipel et de grandes colonies peuplaient aussi l'Île aux Ours. Pourtant l'espèce a bien failli disparaître. En 1952, lorsque leur protection totale fut décidée, il en restait moins de cent, car pendant plus de trois cents ans ils seront systématiquement et facilement pourchassés pour leur graisse et surtout l'ivoire de leurs défenses.
Le morse occupe une place importante dans la culture de nombreux peuples autochtones de l'Arctique, qui le chassèrent pour sa viande, sa graisse, sa peau, ses défenses et ses os.
Reykjavik
Fin 18e, la ville se développa surtout grâce à la pêche, l'agriculture.
Peu de nations au monde sont aussi dépendantes de la pêche que l’Islande. L’industrie de la pêche est la plus importante d’Islande. La seconde moitié du XXe siècle a été marquée par une forte croissance économique essentiellement portée par l’industrie de la pêche. La contribution du secteur de la pêche à l’économie islandaise est restée remarquablement stable. La tendance à la baisse de l’importance relative de la pêche au cours des deux dernières décennies serait imputable à une certaine diversification de l’industrie car l'industrie de la pêche n’a en réalité jamais cessé de croître, dans le monde.
Deux facteurs géographiques favorables font de l'Islande un champ de pêche privilégié de l'Atlantique Nord ! La plate-forme continentale islandaise s'étale largement au Sud, au Sud-Ouest et à l'Est de l'île. La dérive tempérée du Gulf Stream vient buter au Sud contre la plateforme islandaise ; les eaux profondes, riches en phosphates et en nitrates remontent et s'étalent sur ce plateau.
Les bateaux de pêche " nordistes " ( toute la côte de la Manche de la Normandie jusqu'à Dunkerque) et bretons se rendaient au sud de l'Islande. Les pays européens qui viennent en tête pour les pêches de capture sont la Fédération de Russie, la Norvège et l'Islande, dont la part de la production mondiale était respectivement de 5, 3 et 2 ...L’apogée de la pêche en Islande se situe entre 1850 et 1870 : plus de cent navires s’en vont chaque année vers " l’Île de glace ".
En 1952, l'Islande décide d'étendre sa zone de pêche de 3 à 4 milles marins ( sous la pression de la Grande Bretagne, au large de ses côtes ce qui engendre une vague de protestations. En 1958, de 4 milles ils décident de passer à à 12 milles.
L'Islande invoque malgré la richesse des eaux islandaises :
- l'urgente nécessité de conserver le stock de poisson des eaux islandaises, qui est en danger à cause de la surexploitation par les flottes de pêche étrangères.
L'amélioration de la gestion des stocks de poissons sera au cœur de toutes les solutions envisagées.
Le différend prit fin officiellement en 1976 avec la reconnaissance par les Britanniques des prétentions islandaises.
En 1976, après la rupture diplomatique entre les deux pays ( premier cas de rupture entre deux membres de l’OTAN ) et le retour à la table des négociations, la Grande-Bretagne accepte les nouvelles limites fixées par l'Islande.
La nature islandaise parfois rude a forgé les traits de caractère des islandais ( entraide, solidarité, capacité d'adaptation, indépendance ) qui en font un peuple très singulier. Les Islandais ont pour mission de faire respecter par les capitaines marchands les lois du droit maritime international.
La production totale de l'aquaculture dans la région a diminué depuis 1984, année où elle avait atteint 271 millions de tonnes ...
Après le déclin du à la diminution des stocks de morue et la crise financière des années 2007-8, l'état a mené une refonte drastique de l'activité par le contrôle des eaux islandaises, la réduction et la modernisation des bateaux. Il a imposé une règlementation lourde.
Mais la pêche s’effectue aux dépens des ressources de l’hydrosphère, quel que soit le milieu ( marin, saumâtre, continental ).
Les eaux islandaises renferment des zones de pêche très riches et certains des plus grands stocks de poisson de l’Atlantique Nord, y compris le stock de cabillaud
La morue ( cabillaud ) vit en Atlantique Nord, des eaux canadiennes ( Terre Neuve ) à la mer de Barents (Norvège). Poisson des eaux froides, il ne descend guère sous le 48e parallèle Nord. Sa reproduction a lieu en mer du Nord, de février à avril.
L'hémisphère Nord a été une des grandes zones de pêche, en particulier en bordure des côtes, sur le plateau continental. Il fournit encore maintenant un quart de la production mondiale.
Les courants froids reviennent riches en zooplancton : krill. Les poissons s'en nourrissent, aussi on y trouve presque de tout : harengs, merlans, caplans, poissons qui changent de lieu ...
Petit crustacé de quelques centimètres, le krill est le pilier de l'écosystème austral. Mais son abondance et ses qualités nutritionnelles en font aussi une ressource alimentaire potentielle pour des milliards d'êtres humains. Explications.
Ils sont restés miraculeusement intacts, loin des regards, dans les eaux furieuses et glaciales de l'océan Austral. Pourtant, ces immenses essaims écarlates de petits crustacés aux allures de crevettes, déployés parfois sur plusieurs centaines de kilomètres carrés, et qui sont au cœur de l'écosystème austral, constituent tout simplement la dernière grande ressource marine de la planète. Un seul chiffre : le krill représenterait à lui seul de 400 à 500 millions de tonnes de matière vivante, selon les dernières estimations des scientifiques. Soit cinq fois la masse de ce que, chaque année, les pêcheurs parviennent à extraire des océans du globe, toutes espèces confondues ! Une ressource si considérable qu'Euphausia superba ( le nom scientifique du krill ) devait arriver tôt ou tard sur les écrans radars de l'industrie de la pêche. C'est chose faite : depuis deux ans, de nouveaux bateaux sont régulièrement armés pour se lancer à sa poursuite, afin d'en faire de la farine de poissons destinée à l'aquaculture, mais aussi des compléments alimentaires, voire des produits à consommer directement. Ce qui laisse entrevoir de très substantiels profits qui, d'ores et déjà, inspirent de considérables investissements, sifflant le début d'une partie dont l'issue sera décisive pour la pêche mondiale.
L'enjeu ? Il est double : à la fois pour l'homme, en terme de ressource alimentaire, et pour le pôle Sud lui-même, en terme d'équilibre de son écosystème. « Que soit mise en place une pêche durable, respectueuse de l'environnement et des capacités de reproduction naturelle de l'espèce, et le krill pourrait représenter une source de protéines animales colossale, résume Angus Atkinson, de l'institut polaire britannique, le prestigieux British Antarctic Survey. Pour ce spécialiste d'Euphausia superba, « le krill a le potentiel d'un apport précieux pour, directement ou indirectement, nourrir les milliards d'êtres humains supplémentaires qui naîtront au XXI e siècle ». Mais à l'inverse, avertit le biologiste, que l'on assiste à une énième réédition de ces ruées incontrôlées auxquelles nous a habitués la pêche mondiale, et non seulement ce sera la fin de la poule aux œufs d'or, mais l'ensemble de l'écosystème antarctique sera saccagé…
Les crustacés copépodes composent plus de 80 % du zooplancton. Il remonte la nuit vers la surface pour se nourrir de phytoplancton et redescend pendant la journée vers les eaux plus profondes. Il échappe ainsi aux prédateurs et économise de l’énergie car la température est moins élevée. Ce mouvement du zooplancton, qui contribue au brassage des eaux et des couches de températures variées ou diversement oxygénées est appelé migration verticale ou nycthémérale — un nycthémère, du grec : nukt-, nuit, et hêméra, jour, désigne une durée de 24 heures. Certains prédateurs du plancton suivent ces mouvements. Sur certains littoraux, et berges urbanisées, il est possible que certaines espèces de zooplancton puissent être affectées par la pollution lumineuse. Les migrations verticales sont biquotidiennes, mais parfois aussi plus ou moins saisonnières selon les régions du monde, jouant un rôle important dans le mélange des eaux océaniques et des eaux douces arrivant en mer.
Capelan À la suite de l'effondrement des stocks de harengs, la flotte de pêche islandaise s'est tournée vers le capelan dans les années 1960, jusqu'alors inexploité. Le capelan, est un petit poisson des océans Atlantique et Glacial Arctique.
La distribution et la migration du capelan sont liées aux courants océaniques et aux masses d'eau. Au voisinage de l'Islande, les capelans matures entreprennent de longues migrations pour se nourrir, au printemps et en été, la migration de retour ayant lieu entre septembre et novembre. La migration pour le frai ( La période de reproduction chez les poissons est appelée le « frai » ) commence au nord de l'Islande en décembre et janvier.
Il est l'espèce écologique la plus importante des eaux islandaises. Il joue un rôle important dans la chaîne alimentaire.
Les capelans se réunissent en bancs denses et migrent au printemps et en été, pour se nourrir dans les zones océaniques riches en plancton situées entre l'Islande, le Groenland et l'île de Jan Mayen. La distribution et la migration du capelan sont liées aux courants océaniques et aux masses d'eau.
En 2010, le total des captures des navires de pêche islandais a atteint 1 063 mille tonnes, pour un total de 133 milliards d’ISK.
La politique de quotas: L’Union européenne impose des quotas de pêche à l’Islande
Les quotas de pêche de l'Union européenne mettent régulièrement en rage les pêcheurs bretons, mais aussi espagnols, irlandais ou écossais, sans pour autant résoudre la crise économique qui étrangle depuis des lustres la filière sur le Vieux Continent.
Les négociations avec L’UE reprennent entre juin 2011 et janvier 2013. 70 % des accords de l’adhésion islandaise à l’UE sont acceptés. Cependant, le plus gros obstacle reste le dossier de la pêche. Les Islandais avec leur sang ancestral de Viking n’ont jamais accepté de se plier devant quiconque et encore moins devant les impositions des quotas de pêches de Bruxelles.
Il est estimé que le capelan représente 40 % de la source de nourriture de la morue. Lorsque le stock de capelan se déplace vers le sud et sud-ouest de l'île, il rencontre un large nombre de morues.
À partir de 1978, les prises annuelles étaient de l'ordre de 1 000 000 de tonnes, avec un pic de 1 500 000 tonnes en 1996 et 1997, mais depuis le début des années 2000, les TAC ( (Totaux Admissibles de Captures) ) sont devenus plus restrictifs pour faire face à la baisse des stocks. Alors que le TAC était 1 600 000 tonnes en 1996, il est tombé à 15 000 tonnes en 2009, pour revenir en 2011 à 390 000 tonnes.
Jusqu'à récemment, les prises de capelan étaient transformées en farine de poisson. Désormais, 25 % des prises sont destinées à une consommation humaine.
Le capelan commun (Mallotus villosus villosus) se trouve dans l'océan Atlantique jusqu'à la latitude de Terre-Neuve), et dans l'océan glacial Arctique, notamment en mer de Barents ainsi qu'à Caplan, en Gaspésie. La sous-espèce Mallotus villosus socialis, aussi appelée capelan du Pacifique, vit dans le Pacifique nord, depuis le Détroit de Béring jusqu'à la latitude de la Corée et du Japon. Le capelan se regroupe en bancs dont la biomasse peut atteindre plusieurs millions de tonnes. Le capelan vit entre la surface et 300 m de profondeur.
Les farines de poisson sont des farines animales produites à partir de poissons. Obtenues par séparation de la phase liquide (eau et lipides ).
La farine de poisson et surtout l'huile de poisson sont des ingrédients fondamentaux dans l'alimentation du saumon pour l'industrie aquacole
La surpêche est la pêche excessive de certains poissons, crustacés ou mollusques. Aujourd'hui, nous sommes partout en situation de surpêche en raison de la course aveugle de la pêche capitaliste. Cela menace à directement les populations qui vivent principalement de leurs petites prises, et cela détruit les équilibres écologiques marins.
Les espèces menacées sont de plus en plus nombreuses : le thon rouge en Méditerranée et dans l’Atlantique, la morue ( cabillaud ), le haddock de Mer du Nord, l'anguille d'Europe, la sardine en Californie, l’anchois du Chili / Pérou, voire le poulpe au large de la Mauritanie...
Comme dans la plus grande partie de océan Atlantique Nord, la morue a toujours été l'espèce la plus importante commercialement pour l'Islande. D'autres, comme l'aiglefin ou le lieu noir sont également pêchés. Les poissons pélagiques se concentraient exclusivement sur le hareng, avant l'effondrement des stocks dans les années 1960. Désormais, le capelan et le maquereau commun sont ciblés par la flotte de pêche, malgré le fait que ces stocks connaissent de nombreuses fluctuations. La pêche d'invertébrés a recommencé vers le milieu du XXe siècle, initialement basée sur la crevette nordique du Canada et la langoustine commune. La chasse à la baleine en Islande a été très importante à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, mais a connu ensuite un déclin important. Aujourd'hui, seuls les baleines de Minke et les rorquals communs sont chassés.
IL Y A DES IMPOTS SUR LES REVENUS des RECOLTES
SURTouT SI ON LOUE les TERRES
Malgré la portée nationale des textes, l'opposition entre les zones de plaines et celles de montagne est perceptible dans la politique. Dans les plaines, le processus est la constitution d'un cadastre individuel, tandis que sur les reliefs le zonage villageois est primordial.
Le processus aboutit à la publication d'une carte et à la signature d'un accord entre le village et l'administration locale, accord qui présente les caractéristiques d'un contrat de location de terres, où l'État est le propriétaire et les paysans les emprunteurs. Par cette convention, c'est la première fois que les agriculteurs reconnaissent formellement le droit éminent de l'État sur la terre, qui n'était jusqu'à présent qu'un concept théorique. Théoriquement, la convention et la carte sont régulièrement révisées par l'administration lors d'évaluations bisannuelles.
Le programme, dont la méthode est définie au niveau ministériel, est composé d'étapes qui s'articulent de manière hiérarchique. Les paysans sont impliqués dans l'étape de division du terroir, mais pas dans la décision d'appliquer ou non le programme à leur village. Le processus, malgré ses ambitions, dure moins de dix jours par village. Les fonctionnaires des districts se contentent d'une approche générale qui ne prend pas en considération la microgestion de l'espace par les paysans. En quelques mois, une liste impressionnante de villages « alloués » est publiée et des cartes polychromes de zonage trônent à l'entrée des villages, souvent avec le sigle de l'organisme de développement ayant cofinancé l'opération (Union européenne, Banque asiatique de développement, coopérations bilatérales suédoise, allemande ou japonaise, etc.). Les différents décrets encadrant la réforme prescrivent de prendre en compte les pratiques foncières coutumières, en conformité avec la constitution.
Les coutumes sont conservées à condition qu'elles n'aient pas d'impact durable néfaste sur l'environnement forestier. Toutes les interprétations, en fonction des intérêts et des rapports de force locaux, sont possibles.
Le programme n'a ni régulateur légal indépendant, ni médiateurs locaux. Les éventuels conflits doivent être réglés par les services exécutant le programme. S'il y a bien contrat entre le village et l'État, ce dernier n'a aucune obligation, notamment vis-à-vis du respect des promesses d'appui technique.
Dans ses fondements, la réforme ne choque guère : renforcer la sécurité foncière pour accroître la productivité et responsabiliser les paysans dans la gestion des ressources naturelles sont des principes classiques du développement rural. La confrontation de ces bonnes intentions aux réalités locales aboutit pourtant à des résultats souvent contradictoires avec les objectifs affichés.
Les animaux domestiques : cochons, vaches ou buffles
ELEPHANT :
Ce n’est qu’avec l’invention de l’agriculture, 6000 ans avant notre ère, que cet étrange animal devint l’un des meilleurs alliés de l’humain. Apprécié pour ses incroyables capacités physiques, il permit leur transport, la traction de matériaux ou le labourage des champs. Par sa faculté d’exécuter des ordres comportant plusieurs actions enchaînées, cet animal allie force et intelligence.
Les Hmongs en particulier, élèvent aussi des bovins, des cochons, des buffles et des poules, plus.pour le troc que pour la vente.
Edmond Albius est célèbre pour avoir découvert le procédé pratique de pollinisation de la vanille alors qu'il n'avait que 12 ans et était alors esclave. Il le restera d'ailleurs toute sa vie même après cette découverte.
Son procédé révolutionne la culture de cette épice et permet à La Réunion de devenir pour un temps le premier producteur mondial et le berceau d'un nouveau savoir-faire.
REGION AGRICOLE SANTO
Les régions de Haute Lituanie se sont spécialisées dans les cultures céréalières et de betterave à sucre. Ces régions sont souvent occupées par des exploitations aux larges parcelles.
La réforme agraire a débuté par la loi du 18 juin 1991, qui a permis la restitution de terres collectivisées dans les années 1940, à leur anciens propriétaires ou à leurs héritiers. La superficie maximum de restitution par personne est de 80 ha de terres ou 50 ha de terres agricoles. En 2002, 556 692 propriétaires de 2,7 millions d'hectares de terres agricoles ont bénéficié de cette restitution. Cette superficie représente près de la moitié de la superficie agricole de la Lituanie.
La privatisation des 1250 kolkhozes ou sovkhozes a débuté avec la loi du 30 juillet 1991, qui permettait le transfert de propriété vers les salariés et les retraités de ces exploitations collectives, au prorata de leur nombre d'années de travail. Cette privatisation a donné lieu ainsi à 4276 associations agricoles et à 576 sociétés à responsabilité limitée ou par actions, qui réunissait les anciens travailleurs des kolkhozes ou sovkhozes. Au fil des années 1990, le nombre de ces associations agricoles ou sociétales a diminué au profit d'exploitations familiales ou individuelles.
En plus de ces deux réformes, les ménages ruraux et les propriétaires de lopins de terres ne bénéficiant pas des mesures de restitution ou de privatisation précédentes ont reçu en usufruit 3 hectares de terres.
Le secteur agricole représente 24 % du PIB en 1992 et emploie 19 % de la population active. En 1992, environ 48 % des terres arables sont utilisés pour les céréales, 41 % pour les cultures fourragères, 5 % pour les pommes de terre, et 3 % pour le lin et la betterave sucrière. Les cultures ont ainsi représenté un tiers et de l'élevage les deux tiers de la valeur totale de la production agricole.
Transumance
Le développement agricole peut sauver l'économie: culture vivrière et élevage extensif, rizicultures, pâturages, forêts : cultures sur brûlis, café, sizal, vanille, canne à sucre, pêche, letchis, asperges...
L'île n'est plus la belle île verte, mais une île rouge où les incendies continuent à faire rage malgré les interdictions.
Les rizières en terrasses sont fréquentes sur les hautes .terres et le long de la RN 7. Le riz est l'aliment de base des malgaches.
Les immenses étendues de rizières ne fournissent pas assez de riz pour couvrir les besoins de la population. Ils vendent 1 kg de riz de bonne qualité contre trois kg importés de moins bonne qualité.
Une nature généreuse, mais des problèmes d'exploitation...
Enfin, à ne pas manquer "le mercado dos Lavradores", marché de la ville aux fleurs, légumes et fruits exotiques... sans oublier la poissonnerie où sont étalés notamment les fameux sabres noirs ! Les producteurs locaux vendent sur le marché exotique et coloré de Funchal. On peut y découvrir un large choix de fruits, légumes et fleurs. Pourtant ils n'offrent pas assez pour la consommation locale.
L'auxiliaire fondamental du travailleur reste le bœuf, quelques chevaux ou encore plusieurs ânes et mulets car les terrains sont petits, dans la montagne...
L'entrée du marché " des cultivateurs " est occupé par les fleurs magnifiques et les vendeuses sont en costume traditionnel. Le marché a trois étages.
A l'étage, les étals de fruits et légumes s'étendent devant nous, très bien approvisionnés. Monstera deliciosa, le cériman, aussi appelé faux philodendron, est une liane vigoureuse à larges feuilles persistantes, qui peut atteindre jusqu'à 20 m.
FRUITS PASSION : non pas un type de fruit de la passion, mais plusieurs variétés
Banana-maracuja, banana-ananas, fruit du philodendron avec le goût de l'ananas mais seulement la forme de la banane car l'intérieur est composé d'alvéoles et de grains noirs.
Parmi les fruits et plantes exotiques : Chayottes, grelos, anones, mangues, oranges des canaries, papayes, figues de barbarie, bananes, goyaves, nèfles, avocats...
Au rayon poissonnerie, ces longs poissons nous ont intrigués. Ce sont des " espadas " spécifique à l'île de madère ils sont pêchés en eaux profondes ( à + de 1000m ) ont de gros yeux énormes, des dents en forme d'aiguilles et un long corps flasque.
ESPADA : Poisson noir effilé typique des eaux de Madère (sabre: Trichiurus lepturus).
SABRE NOIR THON ROUGE ROUGET
On trouve aussi des sabres noirs, du thon et des rougets, au marché de Funchal, à Madère.
Attention : dans les restaurants, le prix du poisson est indiqué au kilo
À l'ouest de Funchal, l'adorable petit port de pêche de Câmara de Lobos se blottit entre mer et rochers. On pêche ici l'espada, le poisson-épée noir de Madère.
Le village de Caniçal ( à l'est de Funchal ) à Madère est devenu un des premiers ports portuguais pour la pêche au thon rouge
Maroc
En France, sur les marchés, les oranges ont l'air tristes, elles sont pâles. A l'heure où elles arrivent, c'est en plein hiver pluvieux.
Pour bien connaître les oranges, il faut les avoir vues sur place, au Maroc, sous le soleil, dans les petits bois, les vergers d'orangers. Là, elles sont belles ! Dans le feuillage sombre, les fruits ont de l'éclat.
Les bananiers agités par quelque souffle. Carrés dans les jardins de menthe, de fèves ou de tomates arrosés par des séguias.
La terre aride du Sud marocain n'offre qu'une maigre nourriture aux troupeaux. Les chèvres grimpent dans les arganiers à la recherche des fruits qu'elles aiment.
La vie humaine se plie aux exigences de la terre et du climat. Ainsi les nomades errent à la recherche de l'eau et de quelques rares herbes sèches pour les animaux.
Agriculture
En France, sur les marchés, les oranges ont l'air tristes, elles sont pâles. A l'heure où elles arrivent, c'est aussi souvent en plein hiver pluvieux. Quoique maintenant nous en ayions toute l'année.
Pour bien connaître les oranges, il faut les avoir vues sur place, au Maroc, sous le soleil, dans les petits bois, les vergers d'orangers. Là, elles sont belles ! Dans le feuillage sombre, les fruits ont de l'éclat.
Les bananiers agités par quelque souffle. Carrés dans les jardins de menthe, de fèves ou de tomates arrosés par des séguias.
La terre aride du Sud marocain n'offre qu'une maigre nourriture aux troupeaux. Les chèvres grimpent dans les arganiers à la recherche des fruits qu'elles aiment.
La vie humaine se plie aux exigences de la terre et du climat. Ainsi les nomades errent à la recherche de l'eau et de quelques rares herbes sèches pour les animaux.
Panama
Le café : nous avons visité une exploitation privée à 18 km de Boquete, ( Marque Royal, non encore vendue aux grosses entreprises, dans laquelle le café battrait tous les records de prix d'achats ). Les plants viennent d'Éthiopie. Le microclimat sur les pentes du volcan lui convient. Ce serait le meilleur du monde selon les spécialistes. Il est même vendu aux enchères !
Les réserves de pêche ( principalement crevettes ) sont importantes.
Le Panama exporte principalement des produits de la pêche et de la mer, des bananes, du sucre et du café.
Avec environ 3000 km de côtes le Panama est beaucoup tourné vers la pêche en mer. Même s'ils ne mangent pas tant que cela de poisson.
Les plus gros poissons du Pacifique sont au Panama.
Pérou
Les roches de l'ère primaire, vieilles de 250 à 500 millions d'années ne donnent que des sols pauvres. Aussi la production agricole (avoine, pommes de terre) est-elle très faible. L'élevage des ovins et des poneys fut longtemps la ressource principale des Shetland, complétée par le tissage à domicile des tissus de laine dits shetlands.
Les autres secteurs de l'économie sont l'aquaculture et la pêche. La pêche est restée au cœur de l'économie de l'archipel, avec des captures totales de 75 767 tonnes en 2009, pour une valeur de 73,2 millions de £. Le maquereau représente plus de la moitié des captures en poids et en valeur. Il y a également des prises significatives de l'aiglefin, la morue, le hareng, le merlan, la lotte et les crustacés.
Le permis de la rivière est nécessaire pour pêcher à environ 1.5 km de l'estuaire.
Les Guerres de la morue (en anglais The Cod Wars, « les guerres pour les eaux territoriales ») est le nom utilisé généralement pour plusieurs conflits d'ordre économique opposant le Royaume-Uni et, dans une moindre mesure, l'Allemagne de l'Ouest à l'Islande entre les années 1950 et 1970 au sujet des zones de pêches islandaises. En 1952, l'Islande décida d'étendre sa zone de pêche de 3 à 4 milles marins (7,4 km) au large de ses côtes. Cela engendra une vague de protestations au Royaume-Uni et le gel temporaire des importations de poisson islandais. La première « guerre » de la morue ne commença cependant qu'en 1959, après une extension par l'Islande de ses eaux territoriales à 12 milles marins (22,2 km). Les Britanniques décidèrent alors d'envoyer des navires de guerre pour protéger leurs chalutiers qui pêchaient dans cette zone. Les relations s'apaisèrent toutefois après la conclusion d'un accord entre les deux pays.
La pêche au hareng de mai à septem bre très importante au début du 20e siècle (un million de tonneaux de harengs saurs produits en 1905), ont presque disparu à partir des années 1950; la pêche au poisson blanc a décliné elle aussi, mais moins brutalement.
La pêche au poisson blanc a décliné elle aussi, mais moins brutalement.
La pêche au hareng a lieu de mai à septembre.
Au mois d'avril, les Harengs commencent à paraître dans les eaux des îles Shetland, et vers la fin de juin, ils y arrivent en légions ... Aujourd'hui la pêche du Hareng, quoique beaucoup moins importante, est encore une grande source de richesses pour tout le littoral des mers du Nord
Le poney Shetland : Il tire son origine des îles Shetland et Orcades. Son origine n'est pas très bien connue. Selon certains, se basant sur les découvertes des fossiles, il descendrait des poneys nordiques de la toundra qui peuplaient il y a longtemps les régions libres de glace de l'Europe du Nord. Ces poneys étaient manifestement les géniteurs du poney noir des Lofoten, originaire de la côte norvégienne mais maintenant disparu. Il serait donc arrivé par la Scandinavie préhistorique, il y a des milliers d'années, avant que les îles Britanniques ne se séparent du continent au cours de la dernière glaciation. La race aurait été introduite aux Shetland il y a 3000 ans, par des colons norvégiens.
Le Shetland est le plus connu et le plus populaire des poneys ; c'est aussi le plus petit : sa taille est comprise entre 90 cm et 105 cm (le plus petit spécimen mesurait 65 cm). Quant à son poids, il se situe entre 150 et 180 kg. Sa crinière ainsi que sa queue attachée haut est longue et fournie.
Les Shetlands sont intelligents. Ce sont également des chevaux très doux; donc l'idéal pour les enfants. Un enfant débutant pourra le monter sans problème, à condition qu'il soit bien dressé !
PRODUCTION de MOULES
L’Ecosse a une production de moules qui progresse régulièrement mais reste faible. Elle vise une production de 21000T de moules pour 2030 ce qui devrait représenter un secteur de 9000 emplois en incluant les activités connexes.
La barrière principale à ce développement est l’approvisionnement difficile et imprévisible en naissain. Aussi une étude sur la viabilité commerciale d’une écloserie de moules est à l’étude et fait l’objet d’un projet pilote.
Le pilote a vu le jour sur les iles de Shetland au NAFC Marine Centre, département de l’Université des Highlands et Islands (UHI). Avec des cultures d’algues, un traitement de l’eau et des bassins de ponte, d’incubation et de nurserie le premier lot de naissain a été produit.
Cela fait plus d’une décade que les pro et anti écloserie de moules débattent. Les pros avancent les possibilités de sélection, la déssaisonnalité, la biosécurité et la certitude d’approvisionnement. Les contre s’inquiètent du stress au transfert en mer, de la fixation sur les cordes et aussi sur le coût d’un tel naissain et donc de la rentabilité de l’écloserie.
BARRAGES CANAUX
Barrages et canaux de dérivation sont assez nombreux sur les rivières. Ce type d'irrigation s'applique aux surfaces les plus vastes.
On peut observer cette irrigation traditionnelle plus ou moins développée selon les régions de Thaïlande. Seules quelques rizières proches de canaux d'irrigation bien alimentées porteront une deuxième récolte de riz. L'irrigation est nécessaire non seulement en saison sèche mais aussi en saison des pluies, car une ou deux semaines de sécheresse en période de repiquage peuvent avoir de graves conséquences.
Des canaux d'irrigation doivent assurer une régularité dans l'alimentation en eau des rizières hautes. Cette eau vient de la Ping et de ses affluents. Ses conditions sont favorables pour une irrigation par gravité.
Le Triangle d'or est une région montagneuse d'Asie du Sud-Est aux confins du Laos, de la Birmanie ( Myanmar ) et de la Thaïlande. C'est une zone connue pour la culture du pavot qui sert à produire l'opium. Plus exactement, l'opium est une préparation psychotrope obtenue à partir du latex du pavot somnifère.
Aujourd'hui la culture du pavot serait officiellement interdite. Les chinois auraient interdit les importations d'opium, sans résultat.
Au Laos, les tribus des collines bravent de plus en plus l'interdit. Ailleurs même si les autorités locales ont interdit la culture de pavot, elle se pratique encore.
Chiang Khong : se trouve à la frontière de Thaïlande. Village installé sur les rives du Mékong, habitat privilégié du poisson chat géant; il possède un important marché pour les tribus montagnardes locales et les échanges avec le Laos. C’est un point d’entrée pour un séjour au Laos par Houei Sai de l'autre côté de la frontière.
Alanya, la dernière grande station balnéaire sur la Riviera Turque, est située dans une magnifique baie dominée par les Monts Taurus et entourée de bananeraies, de plantations d'orangers et de citronniers.
Dans la Province d'Antalya, Olimpos est une côte Méditerranéenne très belle avec des plages et une mer limpide s'étendant non loin de vergers remplis d'oranges et de clémentines.
On y produit toutes sortes de fruits et légumes : tomates, concombres, aubergines, oranges, pamplemousses et bien d'autres.
A Manavgat : Un des plus grands lieux de production d'agrumes. 10 000 m² de vergers s'étendent avec environ 275 oliviers et de nombreux grenadiers. La végétation y est verdoyante.
Le citron est un agrume principalement à maturité l'hiver mais apprécié l'été... Il y a possibilité de le récolter toute l'année et de bien le conserver tout en gardant sa richesse en jus. De plus, Il existe de nombreuses variétés de citronniers et autant de périodes de récoltes. Selon notre guide, la récolte ne néglige rien. Des machines font le premier passage et le reste se récolte à la main.
CAMPAGNES de REBOISEMENT
* À l'occasion d'une Journée nationale de reboisement un 11 novembre, 11 millions d'arbres, dans 81 provinces du pays, ont été plantés à travers la Turquie. Cette reforestation massive, lancée en grande pompe par le président Recep Tayyip Erdoğan, en remerciement aux personnels soignants, s'est soldée par un échec. 90 % des sapins plantés seraient déjà morts à cause de la sécheresse.
Importance et structure du secteur agricole
Au Zimbabwe, le secteur agricole était la clef de voûte de l’économie, car le pays reste dans l’ensemble rural et la population vit de l’agriculture et des autres activités économiques connexes. Il emploie de 60 à 70 pour cent de la population qui en tire ses revenus; produit 60 pour cent des matières premières nécessaires au secteur industriel et contribue dans la mesure de 40 pour cent, aux recettes totales d’exportation. Malgré le niveau élevé de la main d’œuvre employée dans le secteur, l’agriculture représente seulement de 15 à 19 pour cent du PIB annuel, selon le régime des pluies. On constante dans l’ensemble que lorsque l’agriculture est en perte de vitesse, le reste de l’économie en subit les répercussions.
Le Zimbabwe occupe une superficie totale de 39 millions d’hectares, dont 33,3 millions d’hectares sont consacrés à l’agriculture. Les 6 millions d’hectares restants sont occupés par les parcs nationaux et le milieu naturel, et par les zones urbaines. Le groupe le plus important, peu évolué, compte environ 7,1 millions de petits propriétaires et d’agriculteurs qui occupent au total 21 millions d’hectares. En général, ils relèvent d’un système communal, occupent des zones dont le potentiel agricole est moins élevé, ( niveau des précipitations, qualité des sols, eau disponible pour l’irrigation ). En outre, ces zones sont aussi moins intéressantes du point de vue économique, du fait de leur éloignement des marchés, ainsi que de la carence des réseaux de communication et des infrastructures sociales. Jusqu’à ces dernières années, une deuxième catégorie comprenait environ 4 000 grosses propriétés dotées de systèmes très sophistiqués de production et occupant environ 11 millions d’hectares de terres, pour l’ensemble des zones à fort potentiel agricole et économique.
La première structure produisait principalement pour ses propres besoins de consommation alors que la deuxième était principalement orientée vers le commerce. Il produit essentiellement du maïs ( denrée de base ), des arachides, diverses céréales, des haricots, des légumes, de la viande, du lait et du bois de chauffage. Les gros exploitants se concentrent surtout sur les cultures commerciales comme le tabac, les produits horticoles, notamment les fleurs coupées, le café, le maïs, les arachides, le sorgho, le soja, les tournesols, les animaux de boucherie, les porcs, les chèvres et les moutons. Les principales exportations agricoles du Zimbabwe étaient par ordre décroissant le tabac ( 60 pour cent du total de la production agricole ) la fibre de coton ( environ 10 pour cent ), le sucre brun ( 9 pour cent ), le thé et le café, les produits horticoles et le maïs ( les années où ne sévissait pas la sécheresse ). Les importations de produits agricoles étaient limitées principalement au blé et au maïs ( les années de sécheresse ).
Principaux changements d’orientation et programmes
Au cours des deux dernières décennies les résultats obtenus en agriculture ont été liés principalement à trois lignes directrices. Le « programme croissance et équité » suivi par les pouvoirs publics de 1980 à 1990, a tenté de modifier l’héritage colonial en faveur d'un système communal. Par la suite, le Programme économique d’ajustement structurel concernant les marchés a été adopté in 1991. Enfin, un programme « accéléré de réinstallation et de redistribution des terres » engagé en l’an 2000 et actuellement en vigueur a eu des répercussions plus profondes sur le secteur.
Au moment de l’indépendance, en 1980, l’agriculture était caractérisée par ce dualisme et par le niveau élevé des interventions publiques pour stimuler la production. Après l’indépendance, en 1980, la politique agricole a tenté de réduire les inégalités et de soutenir les petits exploitants. Leur réaction a été exceptionnelle et ils sont devenus les premiers fournisseurs de maïs et de coton sur les marchés officiels au cours des cinq premières années (1980-1985 ) d’indépendance. L’encouragement et le soutien accordés aux petits agriculteurs a aussi permis de parvenir à l’autosuffisance alimentaire et à la sécurité alimentaire. Parallèlement, les pouvoirs publics ont engagé un programme de redistribution des terres et ont demandé à toutes les principales institutions publiques d’accorder la plus haute priorité aux petites exploitations.
Alors que les Blancs ne représentaient qu’à peine 1% de la population, quelques 4 400 propriétaires blancs possédaient, avant la crise, 32% des terres arables zimbabwéennes. Pour Robert Mugabe, cette répartition était inacceptable. Il prônait une redistribution des terres afin de réparer les dommages de la colonisation. En 1997, il promet de saisir 1 500 fermes qui seront rachetées par le gouvernement pour être morcelées et partagées entre plus d’un demi million de familles noires.
Cette politique autoritaire de redistribution des terres avait mal été préparée et les conséquences ont participé à l’effondrement d’une agriculture déjà sinistrée par la sècheresse. A peine l’ultimatum du président zimbabwéen, Robert Mugabe, lancé aux fermiers blancs pour qu’ils abandonnent leurs terres s’est-il achevé que le spectre de la famine a menacé un quart de la population. La crise agricole, la nouvelle politique de redistribution des terres, ont donc contribué tous deux à fragiliser le secteur.
En 1986, les autorités ont pris des mesures pour stimuler la production grâce à des incitations destinées à l’exportation, et ont introduit des allocations de devises en faveur des exportateurs. Le transport aérien a été amélioré, et l’on a assisté à la création du Horticultural Promotion Council et à l’introduction du Programme CAMPFIRE ( gestion communale des ressources locales ) vers la fin des années 80. En outre les politiques publiques ont indirectement stimulé la production destinée aux exportations par le biais du prix relativement bas fixé par les pouvoirs publics, pour le maïs, qui a poussé nombre de gros exploitants à diversifier leur production et à s’orienter vers des cultures commerciales plus lucratives destinées aux marchés d’exportation.
Au début des années 90, les politiques interventionnistes n’avaient plus leur raison d’être et ne pouvaient plus être soutenues, ce qui a obligé les pouvoirs publics à introduire des réformes axées sur le marché, notamment en agriculture. Les réformes adoptées en 1991 visaient à la déréglementation des marchés, à la libéralisation et à la promotion des exportations ( Gouvernement du Zimbabwe, 1991). La commercialisation des produits agricoles a été déréglementée et les contrôles sur les prix intérieurs ont été supprimés, à de rares exception près. Les efforts ont porté principalement sur la production agricole destinée à l’exportation. Le problème de l’accroissement de la production agricole, dans le secteur des petites exploitations reste entier afin de répondre aux besoins directs de consommation des ménages et de revenus en espèces. Pour consolider ces réformes, en 1995, les autorités ont adopté une politique agricole globale concernant la période 1995-2020.
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