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Agriculture, élevage et pêche dans le monde

Cultures traditionnelles, surprenantes ou modernes

Agriculteurs, cultivateurs, pêcheurs et éleveurs dans le monde

Ressources et méthodes

Afrique du Sud
 

Saumons du Cap
 

 166 Cap Agulhaspeche.jpg

Au Cap Agulhas

Dans une ferme spécialisée ( La ferme que nous avons visitée avait 16 ans et 65 ha. ) dans les autruches, on constate : les bêtes sont abattues vers 18 mois, en tout cas elles sont maintenues en vie jusqu'à 6 ans maximum car la viande ensuite devient dure. Le mâle est noir, la femelle est grise. Les bêtes mangent de l'herbe, du maïs, des granulés et même des petits cailloux. Les couples sont sélectionnés. S'ils ne réussissent pas à procréer, on leur donne une deuxième chance. 
Les plumes chez le mâle sont blanches sur leur queue, noires sur le dos, petites sur le cou et absentes sur les pattes qui sont recouvertes d’écailles cornées; elles ont, elles aussi de multiples fonctions. Leurs longues plumes blanches à l’aspect gonflant et voluptueux leur servent en effet lors des parades nuptiales. Les mâles s’en servent en les déployant et en les faisant battre.
Le mâle fait sa parade pour séduire son élue et lui montrer ses intentions, la femelle parade à son tour. Elle orne son bec et ses pattes de rouge écarlate puis laisse pendre ses ailes et baisse sa queue en signe d'acceptation. L'accouplement se produit dans un ballet rythmé par les cris gutturaux du mâle.
La femelle pond un œuf tous les 3 jours par beau temps, soit 40 par an.

 



Albanie


Pêche à la truite - À seulement 1 heure de route de Tirana


 Pour les amateurs de vin, ses nombreux cépages autochtones, son vignoble de 10.000 hectares et sa tradition viticole plurimillénaire sauront ravir les connaisseurs.

Trois grandes zones de productions avaient été planifiées en fonction de leur encépagement. La première, une région de plaine et de collines recouvertes de galets, comprenait les vignobles de Shkoder, Lezke et Durrès. Le cépage kallmet y prédominait, fournissant des vins puissants, aromatiques et tanniques. Ils étaient exportés en vrac vers la Dalmatie, la Hongrie et la Pologne où ils servaient de vins de coupage. Embouteillés et étiquetés Merlot, ils partaient vers l'Allemagne de l'Est et la Pologne.

La seconde zone regroupait les vignobles de Permet et de Lukovo. Le cépage vlosh y était cultivé en coteaux et sur terrasses. Ces terroirs donnaient des vins puissants et aromatiques qui étaient exportés en vrac et sans mention d'origine vers l'Italie. Enfin, les vignes du plateau de la Mirdité et celles s'étendant de Durrès à Fier, constituaient la troisième zone. Le cépage shesh y poussait sur des sols marno-argileux ou argilo-sableux. Les vins rouges, légers, fruités et tanniques étaient exportés en vrac pour le coupage vers la Hongrie et la Pologne. Les vins blancs, aromatiques, qui étaient embouteillés et baptisés riesling, étaient exportés vers les mêmes pays.

La production viticole étant organisée sur la base de "deux ensembles, trois éléments", seul le secteur collectif commercialisait ses vins. Il était subdivisé en deux, le secteur d'État, qui contrôlait 40 % des terres viticoles, et le secteur coopératif, sous la responsabilité d'un ou de plusieurs villages qui regroupait 28 % des vignobles. Le troisième secteur de production revenait à l'initiative privée, tant rurale qu'urbaine puisque traditionnellement toute maison d'habitation comportait une treille ou une pergola tant en ville qu'à la campagne. Il représentait 32 % des surfaces plantées en vignes.

L'Albanie, tout comme les îles Ioniennes de la Grèce, et le sud de la Dalmatie dans l'actuelle Bosnie-Herzégovine semble avoir été le dernier vestige de la vigne en Europe, après l'ère glaciaire. C'est ce qu'a pu déterminer le professeur Henri Enjalbert lors de ses recherches.

Les premières références d'une viticulture en Illyrie datent du VIIIe avant notre ère. Sous la colonisation romaine, les auteurs latins citent l'Illyrie comme la provenance d'une vigne à haut rendement introduite en Italie.

Mais la production de vin, sous l'influence de l'Islam, ne perdura pas au-delà du XVIIe. La progression du vignoble albanais reprit, entre 1912 et 1944. Seul le phylloxéra, apparu en 1933, perturba cette évolution. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il n'y avait plus que 2 737 hectares de vignes.

Pendant le demi-siècle de régime soviétique, en dépit du désintérêt officiel, le vignoble reprit sa progression pour atteindre 20 000 hectares. Sur cette superficie, 14 000 hectares étaient consacrés aux cépages de cuve1,4. En 1957, vingt-quatre caves produisaient essentiellement des vins secs et doux, des jus de raisin, ainsi qu'un distillat appelé raki rrushi pour la consommation locale et du brandy pour l'exportation.

Trois grandes zones de productions avaient été planifiées en fonction de leur encépagement. La première, une région de plaine et de collines recouvertes de galets, comprenait les vignobles de Shkoder, Lezke et Durrès. Le cépage kallmet y prédominait, fournissant des vins puissants, aromatiques et tanniques. Ils étaient exportés en vrac vers la Dalmatie, la Hongrie et la Pologne où ils servaient de vins de coupage. Embouteillés et étiquetés Merlot, ils partaient vers l'Allemagne de l'Est et la Pologne.

La seconde zone regroupait les vignobles de Permet et de Lukovo. Le cépage vlosh y était cultivé en coteaux et sur terrasses. Ces terroirs donnaient des vins puissants et aromatiques qui étaient exportés en vrac et sans mention d'origine vers l'Italie. Enfin, les vignes du plateau de la Mirdité et celles s'étendant de Durrès à Fier, constituaient la troisième zone. Le cépage shesh y poussait sur des sols marno-argileux ou argilo-sableux. Les vins rouges, légers, fruités et tanniques étaient exportés en vrac pour le coupage vers la Hongrie et la Pologne. Les vins blancs, aromatiques, qui étaient embouteillés et baptisés riesling, étaient exportés vers les mêmes pays.

La production viticole étant organisée sur la base de « deux ensembles, trois éléments », seul le secteur collectif commercialisait ses vins. Il était subdivisé en deux, le secteur d'État, qui contrôlait 40 % des terres viticoles, et le secteur coopératif, sous la responsabilité d'un ou de plusieurs villages qui regroupait 28 % des vignobles. Le troisième secteur de production revenait à l'initiative privée, tant rurale qu'urbaine puisque traditionnellement toute maison d'habitation comportait une treille ou une pergola tant en ville qu'à la campagne. Il représentait 32 % des surfaces plantées en vignes.

Actuellement, les principaux cépages locaux sont le Shesh i bardhe, pour les vins blancs, et le Shesh i zi, pour les vins rouges. Ils représentent 35 % de l'encépagement et tirent leur nom du village de Shesh qui se situe à 15 kilomètres de Tirana. Avec de faibles rendements, le premier exhale des arômes floraux, et le second produit des rouges de garde.

Le kallmet, cultivé dès l'Antiquité romaine autour du lac de Skadar, est toujours considéré comme le meilleur cépage autochtone pour le rouge. Le vlosh, dont les vignes entourent le village de Narta, est un cépage qui donne corps et tannin aux vins. Ceux-ci acquièrent, en vieillissant, les caractéristiques du rancio.

On y trouve aussi des arbres fruitiers :: pêchers, cerisiers, pruniers, pommiers, figuiers

Argentine

 
 L'Argentine dispose d'une surface agricole utile importante ( 160 M ha, contre 25,2 M ha en France ) et profite de conditions climatiques variées qui autorisent une large gamme de productions.
En Argentine, vous pouvez trouver des paquets de luzerne séchant au soleil. L'herbe y est résistante et doit être souvent coupée. En culture pure, la luzerne représente 8 millions d'hectares pour l'Argentine.. L'intensification de la luzerne se poursuit.
L’Argentine ne se résume pas à la trépidante Buenos Aires, il y a une vie dans les montagnes et les contreforts de la Cordillère des Andes, où cohabitent, vignes, neiges, oliviers et cactus, lamas et vaches, platanes et palmiers…

L'encomienda est un système utilisé à des fins d'exploitation économique et d'évangélisation dans l'empire colonial espagnol à l'époque de la conquête du Nouveau Monde.

Il s'agit du regroupement sur un territoire donné d'indigènes obligés de travailler sans rétribution dans des mines, des champs ou sur des chantiers de construction

L'hacienda est une exploitation agricole où se fait en même temps l'élevage du bétail. L'hacienda est plus importante que le rancho, qui est souvent plus pauvre. Les gauchos qui y habitent sont en général des descendants des espagnols, ils travaillent dans les haciendas, les estancias et sont de très bons cavaliers. Dans les haciendas on trouve des petits troupeaux,  dans les estancias ils peuvent être de 100 000 têtes de bétail destinés à l'abattoir. Les animaux paissent soit en liberté, soit gardés par des gauchos à cheval, ils sont marqués d'un signe spécial pour chaque estancia. Le soir, parfois, les gauchos les rabattent vers le corral , sorte de terrain entouré de haies de cactus.
Dans les cours de ferme on ne voit aucun épandeur d'engrais. Les terres se suffisent à elles-mêmes. Aucun engrais chimique donc. Il pleut la récolte sera bonne, c'est tout.! A contrario s'il ne pleut pas on se serre la ceinture ! Et parfois c'est la faillite pour les loueurs de terres.C'est le pays des gauchos, des chevaux, des larges étendues semi-désertiques où nous n'apercevons souvent que quelques moutons qui sortent au moment de la tonte. Les moutons ne sont rassemblés qu'une fois par an pour la tonte...
Plusieurs gauchos sont responsables d'une partie de l'estancia. Les gauchos vivent dans une petite maison ( casco ),  disposent aussi de postes de contrôle ( puestos ); ils contrôlent à cheval une dizaine d'hectares. Le patron, le régisseur vit dans un grande maison avec un hangar pour la tonte des moutons qui a lieu en Décembre. La maison est abritée par des peupliers qui la protègent du vent. Le hangar n'est jamais fermé. Le patron aussi, trop isolé, parcourt ses terres à cheval et fait ses démarches en voyageant en hélicoptère. Dans ces maisons ils se chauffent au bois venant des forêts alentour.
Chaque estancia a un ingénieur agronome, des ouvriers. Certaines se consacrent à l'élevage avec plus de 1.000 têtes de bovins  ( assez souvent de race Bradford )  et des chevaux pour le travail et les promenades.
Les animaux sont souvent laissés dehors, été comme hiver. Peu d'haciendas ont des hangars pour le bétail. Lors d'hiver plus rigoureux, ils couvrent, selon notre guide, le dos des bêtes, avec des couvertures.
D'autres ont des propriétés entièrement clôturées. Elle possèden
t plusieurs maisons, dont une réservée au propriétaire, des hangars et des fours à sécher le tabac. Le matériel d'exploitation est constitué de tracteurs, herses, charrues, pelles niveleuses... Sur ces propriétés, on chasse le puma, le sanglier, le cerf, le lièvre, le canard et la perdrix. On pratique aussi la pêche dans les lacs et les rivières, un petit bateau à moteur est prévu à cet effet.

L’Argentine est le pays du cheval par excellence. En Argentine, ce n'est pas un luxe d'avoir un cheval. De tout temps, le gaucho a été associé au cheval. Mais tout le monde pouvait posséder un cheval
Les chevaux aujourd'hui dits " de luxe " coûtent beaucoup plus chers que les autres ...

 Qu'on se rappelle les conquêtes espagnoles au XVIe siècle, les guerres d’indépendance au début du XIXe, le gaucho, les conquêtes du désert, l’indien et la colonisation des terres à  la fin du XIXe, le polo d’hier et d’aujourd’hui… dans tous ces événements, le cheval est omniprésent et est même l’un de ses acteurs majeurs.
L’Argentine comprend  plusieurs races dont le but est essentiellement le sport :
Le cheval argentin d’origine est le descendant des chevaux amenés par les conquistadors espagnols au seizième siècle.
Ces derniers ont fuit l’Argentine, chassés par les indigènes en abandonnant leurs chevaux, au 19 e. L’adaptation de ces chevaux dans la pampa a produit des sujets de petite taille, forts qui constituent la race “criolla ou criollo ”.
Le cheval criollo est le cheval le plus populaire en Argentine. Ce cheval andalou était lui-même issu des chevaux d’Afrique du Nord. Il s’est forgé aux conditions : un cheval rustique, docile, s’adaptant parfaitement à  son environnement. Parfois les enfants des villages le montent pour se rendre à  l’école. Il est très utilisé pour les promenades.
 
Les courses d’endurance connaissant un vif succès depuis une dizaine d’année et la demande pour un criollo devient plus forte en raison d’un rythme cardiaque bas qui lui permet d’être meilleur dans ce type de compétition. Il contribue également à  l’amélioration de la race des chevaux de polo.
La production traditionnelle de chevaux de polo en Argentine est une production à petite échelle, une activité secondaire au sein d’une exploitation agricole.

Beaucoup d’agriculteurs possèdent un petit troupeau de chevaux fait d’une dizaine de juments et d’un étalon. Les agriculteurs se retrouvent le samedi et le Dimanche sur un terrain de polo proche de leur exploitation et disputent des matches amicaux.
Ce mode d’élevage reste très important par le nombre même s’il existe de plus en plus d’élevages spécialisés dans le cheval de polo. Il n’existe pas de véritable sélection dans ces petits élevages car il ne s’agit pas d’une race et il n’est pas accordé une grande importance au choix des reproducteurs.
Les poulinières sont d’anciennes joueuses de polo ou des sœurs d’anciennes joueuses. Il ne s’agit pas toujours de juments ayant de grandes qualités pour le jeu, quand aux étalons ce sont des pur-sangs qui participent à des courses. L’étalon est rarement en liberté avec les juments mais gardé au box ou en paddock dans la ferme.

L’anglo-argentin est un croisement du criollo avec le pur-sang anglais. A l’origine, son élevage fut constitué pour satisfaire les besoins de l’armée argentine. C’est une race de chevaux d’obstacle et de concours. Un cheval très physique. Il impressionne souvent par sa stature.
Le quarter horse : une race d'origine américaine issue des premiers chevaux importés par les espagnols est le résultat de croisements. Il est le typique compagnon des cow-boys.
Le percheron, originaire de Normandie,
prit sa place dans le développement de l’agriculture nationale.

Le paso péruvien de Salta est capable de supporter de lourdes charges.

 
 Dans le domaine de l'agriculture on trouve des cultures variées :   luzerne, herbe à maté, lin, coton,  tournesol, maïs, manioc, riz, cannes à sucre, tabac, melons, pastèques diverses dont la pastèque amère appelée  cayote  utilisée pour la confiture et le " dulce de cayote " ( recette ),  toutes espèces de légumes aussi : oignons, poivrons, piments, toutes sortes de haricots,  des pommes de terre. L'intensification de la culture du tabac se poursuit.  La production  nationale  de feuilles de tabac se chiffre en milliers de tonnes. A cela s'ajoutent les cultures de roses à couper, de plantes aromatiques, de semences de fleurs, d'huiles essentielles
Pour les arbres fruitiers : brugnons, cognassiers, poiriers, pommiers, mûriers, bananiers, goyaviers, vigne ... de grandes plantations d'orangers.
Les Espagnols introduisirent l'olivier vers 1560. Et c'est au XIXe siècle, lors de l'apogée de la démographie des campagnes et de la colonisation européenne, que l'olivier connut son extension maximale. Bien que la superficie des oliveraies ait diminué au cours du XXe siècle, les gains de productivité dans la culture des oliviers et l'extraction de l'huile ont conduit au quintuple de la production mondiale d'huile d'olive entre 1903 et 1998. La production d'oliviers a été expérimentée dans certaines régions avec des résultats prometteurs.

 À une autre époque, on disait de l’Argentine qu’elle était " le grenier du monde ". Elle était nommée ainsi à cause de son importante production de céréales ( blé et maïs ) dans la pampa, de plantes oléagineuses, de viande et de lait, grâce à un élevage considérable de bovins, entre autres, avec quoi elle nourrissait non seulement les Argentins mais aussi les habitants de nombreux autres pays.

Les argentins sont restés longtemps des exportateurs importants, pour un ou plusieurs produits agricoles :  la viande bovine ( 18 % de sa production interne, soit  2,67 millions de tonnes ), la viande de Porc, le blé, le maïs, le soja et autres céréales; elle a atteint le 4 e rang pour l'exportation des céréales. Ressources autres : poissons, moutons, laine sont les principales, quelques vaches, canards, des industries de cosmétiques à base de gélatine.
Les élevages d'autruches font partie des nouvelles fermes. 

On peut également envisager du tourisme d'aventures.
 L'eau qui descendant des montagnes permet la viticulture et l'agriculture.


 Aujourd’hui, cependant, le pays n’est même plus en mesure de subvenir aux besoins alimentaires de sa propre population. Que s’est-il donc passé? En fait, l’Argentine a été prise dans l'engrenage mondial mû par la logique néolibérale de la mondialisation et de l’exclusion qui l’a éloignée d’un développement social durable et enfermée dans un modèle qui ne profite qu’aux grands acteurs économiques. Le pouvoir de décision s’est retrouvé entre les mains des grandes entreprises et, depuis, le peuple ne cesse d’en subir les conséquences.

L'élevage et la production de viande demeurent, toutefois, l'une des principales activités économiques. Le cheptel bovin se situe au cinquième rang mondial. Le nombre d'ovins, par contre, ne cesse de décroître, mais le pays demeure le sixième producteur mondial de laine.


L'élevage bovin a fait la réputation de l'Argentine, il occupe une place non négligeable, ( rang des pays exportateurs de viande ) mais ne constitue plus la principale ressource agricole.

Les moutons d' Argentine sont très connus, la Patagonie leur offre des plaines d'herbe jaune à perte de vue : la pampa où l'on trouve aussi des bovins. Mais c'est l'Australie qui est après l'Espagne en son temps, la mère-patrie de la laine Mérino la plus fine et de la meilleure qualité possible. La laine d'Argentine est de seconde qualité. Les races actuellement prédominantes sont, par ordre d'importance, la " Corriedale " ( laine fine ), croisement entre Mérino et Lincoln, l’agneau Lincoln, l’agneau argentin 
La corriedale est aussi bonne pour la viande. La plupart des éleveurs se concentrent sur la production de laine  pour l'exportation mais la rentabilité a diminué avec la baisse du prix de la laine, tandis que l'industrie du gros bétail continue de croître.
La laine a été l'or blanc d'Argentine avant la guerre et l'ouverture de Panama.  Des caravanes de charrettes emportaient de 100 à 120 kg de laine. Aujourd'hui le transport se fait par camions.

On extrait aussi la graisse de la laine qui donne la lanoline.

La production d'agrumes est particulièrement importante et en croissance continue.

Mais pays très diversifié en réalité :

Mais la vie agricole liée au climat Exemple Salta. Les pluies de Salta cessent pendant l'hiver; leur concentration pendant les mois d'été ( novembre à mars ) permet de pratiquer sans irrigation, la culture du maïs qui se contente de pluies d'été. Mais si l'on suit de Salta vers le Sud la vallée de Lerma, la récolte du maïs devient de plus en plus incertaine, et il cesse d'être semé en terrain sec à 30 kilomètres de Salta. Les pluies d'été, qui mûrissent les maïs, sont au contraire néfastes à la vigne et gâtent le raisin. Aussi la limite méridionale des cultures de maïs en terrain sec correspond-elle à peu près à la limite septentrionale de la vigne : là est vraiment l'entrée du paysage typique des vallées.
Dans le Nord de l'Argentine, l'hiver c'est une saison sèche. Toute la végétation est de l'amadou. Les gens en profitent pour faire du nettoyage; pour brûler les repousses d'arbrisseaux épineux et les mauvaises herbes, pour défricher de nouvelles parcelles.

 

Un des principaux problèmes de Salta est l' " économie informelle " ou le travail au noir. Dans les zones rurales, bien des habitants travaillent dans des entreprises ou exploitations agricoles non enregistrées.
On peut y noter cependant, vu les nombreux poivrons-piments mis à sécher au soleil, sur les toits ou devant les maisons, entre Cachi et Salta, que ceux-ci ne sont pas seulement pour les habitants. Ils sont destinés à l'exportation. En réalité, il s'agit plus d'une sorte de poivron au goût légèrement relevé.

Des vallées agricoles :


Humahuaca :  maïs pommes de terre, courges étaient irrigués et entreposés en souterrains après la récolte.

La vallée de l'Aconcagua, au Nord de Santiago est une vallée agricole fertile.

Dans la vallée du Chubut on peut trouver de nombreux fruitiers, mais pas des agrumes. On y trouve toutes sortes de légumes arrosés grâce à de nombreux canaux.

Dans la vallée de Lerma foisonnent les cultures maraîchères pour la ville. La plupart des plantations sont échelonnées dit notre guide à cause du travail, toujours manuel, pratiqué.

La vallée de la Lerma à 80 kms au sud de Salta ( n'a pas de grandes estancias, elles seraient de 2000 ha environ ) se trouve une coopérative laitière toujours selon notre guide. On pratique encore la jachère. Cette pratique permet une production deux fois plus importante.
La région
est complètement dominée par la culture du tabac
Après la fleur jaune du  tabac, des couleurs et donc des cultures choisies librement, occupent les terrains ( luzerne, maïs, sorgho ).


Salta Jujuy sont des régions agricoles irriguées c'est pour cela que prédomine le tabac...
D’un point de vue socio-économique, la culture du tabac se caractérise par un très fort besoin en main d’œuvre. Des milliers de saisonniers ( 30000 selon notre guide ) vivent donc de cela dans la région. On estime que pas loin de 20% de la population dépend directement de la filière du tabac dans cette vallée !
La main d'œuvre travaille toujours manuellement...
Une graine de tabac fait moins d’un demi-milimètre de diamètre. On “sème” avec un arrosoir : les graines mélangées à l’eau passent à travers les trous ! Le kg de semence coûte près de 300€ ! Les patrons se baladent avec leur semence de l’année dans la poche !
Au cours des trois mois de pépinière on sarcle, après on repique, tout à la main.
S’en suivent trois mois de pousse où il s’agit essentiellement de préserver le tabac des mauvaises herbes
: outils à griffes, houes, glyphosphates avec une pompe à dos ( attention à ne pas toucher les feuilles de tabac ! ) sont les moyens employésL'ensemble bien jauni, il va falloir songer à la récolte...
Puis la récolte qui commence en décembre dure jusqu’en mars. Encore une fois tout se fera à la main. Il faut passer 5 ou 6 fois dans chaque parcelle, récoltant 3 feuilles par plant à chaque fois. Un gros travail…

Avant-dernière étape :  une semaine dans une étuve à gaz, où le tabac va perdre son eau et 90% de son poids. Certains travaillent encore avec des étuves chauffées au bois qu’il faut surveiller 24h/24 ( quand les étuves à gaz sont toutes automatisées ).
Pour terminer, ce sera la classification par qualité. Il y a trois critères de qualité différents : couleur, classe ( l’apparence et la texture de la feuille ) et le niveau de la feuille sur la plante (  plus elle est haute, meilleur c’est ).
Le tabac, ses parfums parfois différents seraient mis en balles de 45 kg avant d'être acheminés vers les sociétés, ( selon notre guide ).
Les cultivateurs vendaient aux plus grands groupes internationaux : Philip Morris, Alliance One… Et après tout cela ira directement dans les poumons des fumeurs !
Les vaches mangent les restes de tabac.
Aujourd'hui la concurrence fait rage !
Comme la culture du tabac requiert de gros besoins d'eau, elle est arrosée par les eaux du fleuve ( La Vina ), de lacs, soit par des  retenues d'eau,  soit par canaux, puits, citernes de plusieurs milliers de litres, tuyaux. Elle a aussi de gros besoins financiers ( construire les étuves et surtout payer la main d’œuvre en temps et en heure ), les moyens et grands agriculteurs sont plutôt favorisés. Les petits producteurs disparaissent progressivement, incapables d’effectuer ( et d’amortir ) les lourds investissements qu’impliquent chaque progrès technologique, progrès indispensable pour suivre la baisse des prix réels du tabac. Une histoire très classique, qui rappelle celle de nos éleveurs laitiers et de nos céréaliers depuis les années 50
Dernier point intéressant : le tabac est une des seules cultures subventionnées en Argentine… Quand 20% de la population en dépend, on évite les secousses


L'économie de la " Valle del Tulum " est centrée sur l'agriculture, et principalement sur la culture de la vigne pour la production de vin. D'autres productions agricoles se sont cependant développées. C'est la cas du raisin de table, du melon, de l'olivier, des coings et de l'abricot, ainsi que de diverses productions horticoles orientées vers l'exportation : raisins de Corinthe ( raisin sec ), ail, oignons, maïs, asperges et tomates.
Le Valle del Tulúm est principalement irrigué par le río San Juan. Plusieurs barrages ou digues y ont été construits.


L'activité maraîchère de la capitale argentine présente la spécificité d'être entre les mains de migrants boliviens qui ont une stratégie de commercialisation particulière liée au troc.

L'essentiel de la production fournie par la région très fertile de la Pampa est le blé, le maïs, le tournesol et surtout le soja transgénique. En effet, aujourd'hui, la quasi-totalité de la production argentine de soja appartient à cette variété, 50% des terres cultivées étant occupées par le soja. Ainsi en quelques années, l'agriculture argentine a complètement changé de visage et le soja est devenu la première culture du pays. L'Argentine est désormais le 3 e pays producteur de soja au monde derrière le Brésil et les États-Unis et le 1er exportateur au monde. Le soja occupe des sols jadis destinés à l'élevage de bovins, réduisant ainsi les petites et moyennes exploitations, empêchant la variété des cultures, entraînant un épuisement massif des éléments nutritifs du sol et la déforestation.
 Les éleveurs des Pampas au Sud ont des chèvres et font des fromages. Ils ont même des chèvres angoras.

 

 Les zones irriguées à l'ouest du pays sont des régions productrices de fruits, légumes, canne à sucre, coton et vin.
 
Dans le nord ouest : l'agriculture ( arbres fruitiers, vigne et tabac ) et élevage ( chèvres et lamas ) sont les principales activités économiques.  Le tabac a toujours fait partie de la culture et de l'économie argentine : le nord ouest argentin est un grand producteur.
La spécialité de Cafayate, ce sont les vignes : Cafayate, située tout de même à 1660 m d'altitude, est cependant réputée pour ses cépages, les plus hauts du monde. Elle  jouit d'un climat semi-tropical, chaud. Le sol est propice à la vigne. Il contient des micas, des minéraux feuilletés de la famille des silicates, riches en potassium, magnésium, fer... Notre guide parlait de plus de 3000 hectares de vignes plantées dans la région. Sur d'autres sites, j'ai trouvé  que la plantation dépassait 1000 voire 2300 ha...
Il y aurait actuellement environ 212 000 hectares plantés en vignes en Argentine, dont 8 000 hectares utilisés en raisin de table et raisins secs.
Le vin artisanal, appelé « vino patero », est une spécialité de la province de Salta en Argentine. Le raisin y est encore foulé au pied; le mou est ensuite recueilli. Parfois, on amène sur l'aire des chevaux qui vont eux-mêmes le fouler de leurs sabots.
La fête des vendanges a lieu fin février, début mars.
 L'Argentine reste un pays traditionnel de production et de consommation de vin. De par ses pratiques et sa réglementation, l'Argentine, dans ce domaine, présente de nombreuses similitudes avec la France et l'Europe. La production faible ainsi que des  vendanges manuelles permettent de préserver les qualités naturelles des raisins. Cependant, de plus en plus des investissements sont destinés aux vendanges mécaniques.
On trouve dans la région quelques cépages de vins rouges et blancs : malbec, cabernet sauvignon, torrontes...  Les vins argentins sont assez forts en alcool (13, 14° environ ).
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Cave vinicole

Autour de El Calafate on trouve de nombreuses estancias avec près de 20 000 moutons, et des surfaces de 200 000 à 244 000 km carrés. Ces fermes  ( un habitant par km carré ) empêchent la ville de se développer. Un mouton a besoin de 2 à 3 ha dans cette région  plus aride, comme vers Santa Cruz où il faudra 7 à 8 ha.
El Calafate est née dans les premières décennies du XXe siècle. Ce ne fut d'abord qu'un point d'approvisionnement des transports de laine, qui se faisaient en charrette depuis les estancias de la région. Quelques hommes s'y sont installés pour travailler avec des animaux et surtout des moutons. Parmi les premiers, peut-être un français du nom d'Armand Guillot.

Carlos Saúl Menem président de l'Argentine du 8 juillet 1989 au 10 décembre 1999  a décidé de consacrer la Patagonie à l'élevage. Il confie celui-ci à de grandes compagnies qui élèvent des moutons à laine pour l'exportation, ce qui va faire baisser les prix.

Vers la Péninsule de Valdez, le propriétaire d'une des plus grandes estencias (  elle ferait environ 55000 hectares ) aurait fait fortune en faisant le commerce du sel.

Dans la région de Puerto Piramides et dans le nord Ouest des communautés vivent de l’agriculture vivrière et de l’élevage ainsi que de la culture du sel.

Un programme national de sécurité alimentaire travaille à promouvoir l'autoproduction de fruits et de légumes dans les bidonvilles de Buenos Aires en y installant des jardins maraîchers.
Des organismes font partie d'un projet de développement agricole : l'INTA pour l'Argentine
INTA:  ( Institut National de Tecnologe Agricole ). Au moins 40% des producteurs agricoles argentins adoptent une technologie appuyée par l´INTA.


Des centres agricoles actifs fournissent canne à sucre, coton, tabac.

La canne à sucre se trouve dans les régions plutôt centrales.
L'agriculture est le secteur phare du pays tant ce dernier possède toujours un formidable potentiel agricole d'exportation.
L'industrie agroalimentaire est la plus ancienne et la plus importante du pays.

Pêche : En Patagonie, les suspensions de glace rendraient la pêche difficile, mais non impossible. On y trouve : truite arc-en-ciel,  truite de lac et perche. Les truites, les perches et les saumons sont les variétés les plus recherchées de la région. On mentionnera aussi le saumon et la truite saumonée... ou encore : dorado, surubi, piranha, fario, truite arc-en-ciel...Cabra coral est aussi un lieu de choix pour les pêcheurs des provinces de Salta, Jujuy et Tucumán. On y rencontre diverses espèces de poissons : poissons-chat,  anguilles...


 
Brésil
 
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Des orchidées splendides dans les jardins


Le pays a connu au cours de son histoire, une succession de « cycles » économiques pour la plupart fondés sur une production agricole :Des  productions agro-industrielles viennent s'ajouter : le café et le caoutchouc. Ce dernier connaîtra cependant assez rapidement une reconversion vers la production de latex naturel en raison du développement de la production de caoutchouc à partir du pétrole dans la première moitié du XXe siècle.

 
 
Canada
 


Les monstrueux incendies que Parcs Canada a dû combattre dans l'ouest du pays ne l'empêchent pas de se lancer dans le brûlage – intentionnel – de milliers d'hectares de forêts protégées. C'est que la science le confirme : les flammes jouent un rôle indispensable dans le maintien des écosystèmes. Ces boutefeux sont des spécialistes de la gestion des incendies à Parcs Canada. Une petite unité de pompiers d'élite qui protège les parcs nationaux. Il s'agit de réduire en cendres une trentaine d'hectares de forêt, par exemple, l'équivalent de 20 terrains de football.

Pourquoi? Pour éviter que deux espèces, le pin blanc et le chêne rouge, ne disparaissent. Cette forêt n'a pas l'air malade, au contraire. Mais elle est « vieille », trop dense, trop fermée. En la protégeant efficacement contre les incendies, depuis des décennies, on l'a dénaturée en quelque sorte. « Le feu fait partie de la nature. Certaines espèces d'arbres sont non seulement adaptées au feu, mais elles en ont besoin pour se régénérer. C'est le cas du pin blanc et du chêne rouge. »

En l'absence de feu, ils vont mourir avant 10 ans », déclare l'expert. Il y a trop peu de lumière pour lui dans cette vieille forêt bouchée. Si rien ne change, le pin disparaîtra pour de bon de cet écosystème.

Normalement, c'est le feu qui permet à cette espèce de se régénérer, en éliminant la « compétition », face aux sapins et aux bouleaux, explique le spécialiste. Les quelques pousses meurent à l'ombre des autres arbres. Les flammes s'arrêteront naturellement quand elles atteindront la forêt humidité alentour.

 On sait, par exemple, que la cendre enrichit le sol de minéraux. Un jeune chercheur a aussi démontré que certains insectes viennent coloniser les zones brûlées immédiatement après un feu. C'est le cas de coléoptères, dont la population a explosé sur les sites du brûlage recensés.

« Et ça va plus loin que ça : certaines espèces colonisent spécifiquement les forêts de chênes brûlées, et d'autres, les forêts de pins ! »  Les insectes attirés par le bois mort attirent à leur tour des pics, qui s'en régalent.  Repoussent aussi des bleuets, des framboisiers, des rosiers, qui attirent des ours et des orignaux.

Bref, c'est toute une cascade de bouleversements que déclenche le brûlage. Une cascade naturelle qu'on avait bloquée en retirant le feu de l'équation.

Le Canada est un exportateur significatif de blé, de viande de bœuf, d'orge et de soja comme le Texas.

L'Alberta du Sud  est constituée de plaines avec des fermes à céréales, des ranchs, des fermes irriguées, dont les principaux centres sont Calgary .

Chine

 
 

Migrations rurales

Cent des 350 millions de paysans actifs, sans compter leurs familles, seraient en trop sur des terres cultivées trop exiguës. A cause aussi des progrès agricoles, une partie d'entre eux a déjà quitté la terre pour des emplois semi-industriels ou pour la ville.

La région de Pékin a toujours été pauvre en produits agricoles. Il y a un manque d'eau chronique dans la capitale chinoise et la plaine du nord. L'agriculture est réalisée à l'extérieur de la zone urbaine de Pékin, avec essentiellement des cultures de blé et de maïs

Selon notre guide il n'y a dans cette région qu'une récolte de blé, une de maïs et pas de riz.

L’arrivée sur le marché d’un nouveau textile à base de bambou et l’importante publicité faite autour de cette matière permet sans doute de se poser quelques questions sur ces tissus présentés comme naturels, bactéricides et « 100 % bambou ».

Comment le bambou peut-il donner ces fils souples et soyeux ? On imagine naïvement une technique voisine du rouissage, comme pour le lin. Une méthode écologique qui permet de tirer du chaume des fibres naturelles utilisables. Par quel procédé obtient-on ces fibres aussi douces et fines que le coton et la soie ?

Les industriels et les fabricants interrogés sont restés muets ou se sont retranchés derrière des secrets de fabrication.

De toute évidence, l’examen au microscope du tissu annoncé 100 % bambou permet d’affirmer qu’aucune fibre de bambou n’est présente. L’analyse de quelques échantillons en laboratoire confirme que ce textile est en réalité de la viscose ou de la rayonne, pur produit issu de la chimie, c’est-à-dire 100 % artificiel.

Costa Rica

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Anones

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Il y a quatre écosystèmes qu'on peut découvrir en traversant le pays. Une zone humide au sud, une zone de transition, une zone dite forêt de nuages et une zone sèche au nord.
32 % de la surface du pays est protégé

 
En Amérique Latine, l’existence des grands domaines représentait un point commun, mais les relations sociales et les formes d’organisation de l’espace variaient d’un cas à l’autre.
La population indigène a conservé une certaine maîtrise de l’espace durant l’époque coloniale et jusqu’à l’époque républicaine. Les grands domaines nouèrent des liens étroits avec la population indigène. Une partie de celle-ci s’y trouva englobée, alors que les habitants des communautés indigènes indépendantes étaient aussi obligés de leur fournir régulièrement des journées de travail.

En Argentine, Chili, Uruguay, le latifundio ou la hacienda,  s’organisèrent sur la base d’une différentiation sociale forte entre immigrants « riches » et « pauvre », après l’extermination presque totale des populations amérindienne. Dans les
pays comme le Costa Rica, le Brésil ou le Venezuela, la population amérindienne était peu nombreuse et n’a pas été maintenue à l’écart de la population des colons, de telle sorte que rares sont les lieux où elle a développé des formes originales de maîtrise de
l’espace. La constitution de grands domaines a été très facile. 
En Argentine, au Venezuela et dans le Nord du Mexique, l’occupation de la terre se réalisa à partir de l’élevage extensif autour des points d’eau distribués par la Couronne d’Espagne aux colons.

 

PLANTATIONS DE PALMIERS

Le cœur de palmier se consomme de préférence frais récolté ( cuit ou cru ) pour avoir toute la perception de sa délicate saveur ; en Europe il est importé en conserve.

 Les fruits du palmier « pejibaye » ( pronocez pé-ri-ba-yé ) sont aussi récoltés. Une fois bouillis, ils sont succulents accompagnés de mayonnaise !

Les indiens cultivaient déjà ce palmier et s’en servaient à la fois comme nourriture et matériel de construction pour les maisons et les armes. Actuellement le palmier pêche est la principale espèce cultivée. Son tronc est armé d’anneaux d’épines noires. Les fruits regroupés en grappe ont une forme ovale, une peau fine de jaune à rouge et une large pulpe orange au goût de châtaigne
Vous verrez les plantations de cœur de palmier dans la région de Sarapiquí et dans le nord du Costa Rica.

L'huile de palme, extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile, ( parfois contestée ) est l'huile végétale la plus consommée au monde ( 25 % ).

La moitié des aliments transformés en contiennent, car elle leur confère du moelleux et facilite leur conservation. Tout d'abord elle a un coût de production défiant toute concurrence car le rendement à l'hectare du palmier à huile est dix fois plus élevé que celui du soja. Et ensuite elle peut être stockée sous forme solide et permet de conserver les aliments. 100 kg de fruits donnent environ 22 kg d'huile.

 Sur la côté pacifique notamment, les plantations de bananes font progressivement place à la palme.

Il est clairement choquant qu'en Asie du Sud Est, l'huile de palme soit la cause de la déforestation de vastes et précieuses forêts primaires. Médias et associations ont largement diffusé des images choc de forêts massacrées en Indonésie. On serait alors tenté de boycotter l'huile par conscience écologique, et pourtant ! Le palmier africain ( palma africana ) est cultivé dans bien des pays tropicaux, par des grandes entreprises mais aussi par des coopératives, des milliers de petits producteurs.
Mais depuis une décennie, ce ne serait pas le palmier à huile qui pose problème en matière de déforestation au Costa Rica mais … l'ananas !

Le corozo :

C'est cet ivoire végétal qui est appelé corozo ou tagua se trouve ... entre le Panama et la Bolivie. Huit espèces existent qui peuvent servir à fabriquer des boutons et des petits objets d'ornement.
L'ivoire végétal, est l'albumen du fruit du palmier à ivoire ( les espèces de genre Phytelephas ) qui pousse dans des forêts denses et ombragées, au flanc des vallées, entre 300 et 1 200 mètres d'altitude. On le trouve au cœur de la forêt amazonienne. Avant de mûrir, le fruit de ces palmiers contient un lait sucré que les Indiens apprécient. Puis cet albumen se durcit pour devenir l'ivoire végétal.

Les fruits sont des caryopses. Ils possèdent une première coquille dure qui se détache rapidement et puis une deuxième coquille qui colle à la graine : une peau marron qui protège le germe et l'albumen ( liquide visqueux et blanc )... C'est en retirant cette dernière que l'on obtient la boule d'ivoire végétal. Lorsque les fruits sont mûrs, les Indiens les ramassent. Les arbres produisent chaque année environ 20 kilogrammes de graines, parfois beaucoup plus. C'est à peu près le poids des défenses récupérées sur un éléphant de 6 tonnes.

Les Indiens consomment aussi le bourgeon terminal de ce palmier et se servent de ses immenses feuilles ( jusqu'à 6 mètres de long ) pour recouvrir leurs huttes. Dès le moment de sa découverte par les Européens, l'ivoire végétal connaît un certain succès. Les fruits peuvent atteindre 25 centimètres de diamètre ( un petit ballon ). Pour élaborer un bouton, on utilise seulement 7 %, le reste, qui représente 93 %, est utilisé de plusieurs façons. D’abord, le résidu moulu en poudre sert comme aliment pour les animaux, les coquilles comme combustibles. Par exemple, la peau de la tagua s’utilisait pendant très longtemps pour paver les rues.
La concurrence du plastique fait tomber la tagua en désuétude. Il faut dire que la récolte de l'ivoire végétal n'est pas facile. Les tagueros, qui le récoltent, doivent vivre dans la jungle humide pendant quatre mois et transporter les lourds fruits à travers la végétation inextricable jusqu'aux embarcations qui amèneront la récolte à la ville.

Le café :

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Croatie

 La Croatie possède un grand potentiel agricole. Elle est autosuffisante en céréales.

La capitale est dans une région de vignes


La viticulture en Croatie place ce pays au 21e rang mondial des pays producteurs de vin. Actuellement, il y a plus de 300 régions viticoles classées pour assurer la qualité et l'origine. La majorité des vins croates sont blancs, avec quelques vins rouges et un faible pourcentage de vins rosés.
La viticulture remonte à l'âge de Bronze : des découvertes récentes le démontrent, les Illyriens cultivaient déjà la vigne. Lors de la colonisation par la Grèce antique, voilà 2500 ans, la fondation des premiers comptoirs grecs développe la production de vin sur les îles de Vis, Hvar, Korcula, au sud de la Dalmatie. Avec l'arrivée des Romains, la vigne prend une nouvelle extension dans toute la Dalmatie.
À la fin du Moyen Âge, les villes libres prennent des dispositions statutaires pour protéger leurs vignobles.
Lors de l'appartenance de la Croatie à l'Empire austro-hongrois, au cours du XIXe siècle, la production de vin est rendue plus difficile par une « clause du vin » privilégiant l'importation italienne.
Depuis les années 1990, de nouvelles règles pour le développement de la viticulture ont été mises en place. Les propriétés viticoles sont majoritairement familiales.
De nombreux cépages traditionnels anciens survivent encore en Croatie, parfaitement adaptés à leur terroir viticole. Les méthodes de vinification modernes se multiplient dans les caves, et les règlements de l'Union européenne ont été adoptés, permettant de garantir la qualité et le style de vin de terroir.


 

Cuba

 

L'agriculture reste l'une des plus grandes ressources ....
 
Tabac Havane
Le tabac est repiqué, récolté, séché, stockées pour les différentes fermentations... Les feuilles de tabac ont été dénervées, triées. Les feuilles sont classées selon la taille, pesées, assemblées. Un véritable travail d'artiste. Les cigares sont roulés habilement, mises sous presse, coupés, triés par couleurs, calibrés aussi avant d'être conditionnés et miss en boîte. 170 opération sont nécessaires avant qu'on puisse fumer un cigare et ce travail relève de l'art t de la dextérité
 

 Amélioration du secteur agricole et de l'élevage
L'agriculture reste l'une des plus grandes ressources ...
 
Élevage de bétail

Les élevages bovins étaient importants à Cuba durant la première moitié du 20e siècle.
Mais, selon le Ministre de l'Agriculture, Gustavo Rodríguez, l'élan de l'élevage bovin doit tenir compte du renforcement alimentaire de base, de la production des pâtures et du fourrage.

 Amélioration du secteur agricole et de l'élevage


La province de Camagüey est une région agricole et d'élevage d'excellence, première en production de lait et de viande à Cuba. Cependant elle est particulièrement vulnérable aux impacts du changement climatique, en particulier à la sécheresse et à la désertification qui affectent fortement son secteur productif. De plus, le développement de pratiques de gestion inappropriées et le manque d'alternatives ont causé des déficits importants en eau, pâturages et fourrages. L'absence de stratégies adéquates a provoqué un état de dénutrition des animaux, de faibles taux de natalité et de forts taux de mortalité du bétail, ainsi qu'une diminution du nombre moyen d'animaux par troupeau, affectant la production de lait et de viande destinée à l'alimentation de la population.

Le potentiel productif de la région avant les épisodes de sécheresse était de 30 mille tonnes de viande, 135 millions de litres de lait et 300 mille tonnes de cultures diverses. La production actuelle est de 19,5 mille tonnes de viande, 110 millions de litres de lait et 110 mille tonnes de cultures diverses. Les conditions de vie de la population s'en trouvent particulièrement affectées.

Il faut donc équiper, former et sensibiliser le personnel des coopératives à l'utilisation d'un système agro-météorologique pour réduire la dégradation des écosystèmes d'exploitation agricole et d'élevage

Cuba est le 6e producteur mondial de sucre et la canne à sucre occupe le tiers de la surface cultivée du pays. On peut facilement y trouver des jus de fruits.
Dans la banlieue de Santiago de Cuba, il y a beaucoup de plantations de cannes à sucre. Cuba est aujourd'hui l'un des plus grands exportateurs de sucre de canne dans le monde.
Ce secteur emploie 20% de la population aujourd'hui.

Dans la banlieue de Santiago de Cuba, il y a beaucoup de plantations de cannes à sucre. Ainsi, on peut visiter les usines qui emploient ce type de produit même boire un jus qui est obtenu en serrant la canne à sucre !
La production sucrière cubaine, qui n'était encore que de 14 000 tonnes en 1790, atteint 148 000 tonnes par an sur la période 1841 à 1846 puis 266 000 sur la période 1855 à 1860. C'est ensuite 500 000 tonnes entre 1862 et 1864 et plus de 600 000 tonnes vers 1867. Au XXe siècle, Cuba sera le premier exportateur mondial de sucre.

L'industrie caféière cubaine, très prospère au début du XIXe, possèdait encore 2.348 plantations au cours des siècles précédents mais celles-ci ont été dévastées par les cyclones de 1848 et sont beaucoup moins rentables que les plantations de sucre. L'écart de rentabilité a été accru par la construction en 1837 d'un réseau ferré reliant les régions sucrières aux côtes de l'île.

La topographie de la région, avec ses vallées escarpées, ses pentes abruptes et ravinées, a exigé des solutions astucieuses pour développer un réseau de chemins capables de favoriser l’entretien des caféiers. Les planteurs créèrent un réseau routier important et organisèrent la gestion de l'eau dans cet environnement difficile. Une grande partie de cette infrastructure - ponts et routes de montagne – a survécu.
La culture de l'arabica plus délicate et moins productive est donc plutôt réservée à des terres de montagne, alors que celle du robusta s'accommode de terrains de plaine avec des rendements plus élevés.

Baracoa la capitale du cacao :  la Vallée du Jamal, là où les meilleurs cacaos sont produits pour devenir du chocolat.
 La production biologique a commencé dans le système de polyculture de Baracoa, dans l’extrémité orientale du pays, en profitant de la production de pamplemousses qui poussaient dans les plantations de cocotiers, café et cacao auxquelles on n’appliquait pas de produits chimiques. Quelques plantations qui durant plusieurs années n’ont pas reçu de produits chimiques à cause de la situation créée par la disparition du marché socialiste ont été incluses dans le système.

Les fruits ( beaucoup d'agrumes ) : paradis tropical, l'île offre quantité de fruits, mais c'est la banane ( plátano ) qui prédomine dans la cuisine locale. À Cuba, sur le plan culinaire, cette banane plantain est considérée comme un légume. Les agrumes sont aussi très présents, en particulier le pamplemousse et les oranges, de qualité moyenne, tout comme l’ananas (piña ), cultivé notamment à l’ouest de Cuba. On les retrouve au petit déjeuner, servis aux buffets des hôtels d’État. Mais curieusement, ces fruits sont présentés peu mûrs et souvent sans aucune saveur... Dans les meilleures maisons et selon l’approvisionnement, vous goûterez aussi à la goyave ( mamey ), la papaye ( fruta bomba ) ou à la mangue ( à partir de juin ).

Jus biologiques : Oranges, Pamplemousses,  en jus simples.

Depuis l’année 2000, Cuba produit et exporte des jus simples et concentrés d’agrumes certifiés biologiques.

 L’ouragan Michelle en 2001 a provoqué de graves dommages à la récolte 2001-2002, et a affecté également la production 2002-2003 des plantations de La Havane, Matanzas, Cienfuegos et Ciego de Avila.
En 2000, la conversion à l’agriculture biologique de trois plantations commerciales d’environ 350 ha a commencé à La Havane, Ciego de Avila et Cienfuegos.
 
Éthiopie

 
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Labours
 
  Le lin y pousse, généralement traité comme fourrage dans l'ignorance peut-être de son emploi textile, ailleurs. L'Éthiopie est d'autre part, le «terrain type » pour la culture du coton. Le climat de la Waïni-Dega y permet toute  " les cultures ", depuis le café ( de première qualité dans le Harari et l'Arroussi ), et le tabac, jusqu'au  millet, au sorgho, à l'orge et au blé (100.000 hectares, environ, portent par an deux moissons sans engrais).
Parmi les cultures maraîchères, les plus pratiques on trouve les pois chiches, les lentilles, le topinambour et un genre de piment : le berberi.

On peut ajouter la vigne et l'olivier.
Les outils agricoles datent des temps bibliques : des calebasses, des paniers, des outils de bois, des outils très simples tels que pelles, pics, pioches, seaux ...

La culture du coton fut également un point important de l'agriculture éthiopienne. C'est toujours un travail artisanal.
Ils vendent aussi des fils de coton ( autres que les fils à coudre ), contenant 85% en poids de coton.
Les femmes de tous âges filent le coton afin de rendre possible le travail des tisserands. Dans la tradition, ce sont les hommes qui tissent.


Le tabac :
L'Éthiopie est le 121 e pays pour la consommation de tabac. Cela équivaut à 52 cigarettes par adulte et par année. Pourtant c'est encore trop pour un pays pauvre. Des actions
subventionnées, en Éthiopie, visent à renforcer les politiques de contrôle du tabac et des ONG de contrôle pourraient collaborer efficacement ( ATCC )


Le teff est une céréale particulièrement importante, originaire des hauts-plateaux d'Éthiopie, où il est l'ingrédient de base de l'injera ( sorte de crêpe)
Le teff, ou tef, est une plante de la famille des graminées, cultivée comme céréale secondaire.
Il y a plusieurs variétés de Teff, chacune avec ses caractéristiques et des conditions spécifiques pour les cultiver. Il y a en général 3 types de teff : le blanc, le rouge/brun, le mélangé, rouge, brun, blanc.
Le blanc est préféré surtout par les familles riches. Il ne pousse que dans les hautes terres d'Éthiopie mais il exige beaucoup de soins, c'est pou r cela qu'il coûte cher.
Le teff rouge/brun est le moins cher, mais c'est celui qui contient le plus de fer, ce qui le rend assez populaire.

 Café arabica; l'origine :

Le caféier est probablement originaire d'Éthiopie, dans la province de Kaffa, mais la question n'est pas absolument tranchée.
La plupart des auteurs mentionnent cependant l'Éthiopie comme le lieu d'origine du café et le premier lieu de consommation de ce  breuvage.
Le café arabica est un café fin et aromatique, il nécessite un climat plus frais et donne une boisson riche en caféine.
Plantation : Les plantations existent principalement pour les café lavés. Le café nature se trouve à l'état sauvage et représente 70% de la production assurée par 12 millions de paysans.
La culture de l'arabica plus délicate et moins productive est donc plutôt réservée à des terres de montagne. On en trouve à des altitudes de 1 200 à 1.800 mètres que sont les plantations. La floraison a lieu d'avril à mai, la Récolte des Cerises mûres, cueillies une par une à la main, se fait d'octobre à mars pour le café nature et de fin juillet à décembre pour le café lavé.

Une fois récolté, le café est décortiqué et trié à la main ou mécaniquement pour ôter les pierres ou autres corps étrangers, ainsi que les mauvais grains.
Une fois cueillis, les grains de café doivent être séparés de la peau, ainsi que de la pulpe et de la parche qui les enrobe.
Lorsqu'on dépulpe une cerise, on trouve le grain de café enfermé dans une coque semi-rigide, transparente, à l'aspect parcheminé correspondant à la paroi du noyau. Une fois dégagé, le grain de café vert est encore entouré d'une peau argentée adhérente correspondant au tégument de la graine que l'on peut moudre. Il y a en réalité deux grains de café dans une même peau.
 
Le dépulpage : Plusieurs méthodes sont employées :
 
Voie Sèche :
 La méthode de préparation n'est pas commune puisque les cerises peuvent aussi être laissées sur les caféiers jusqu'à ce qu'elles soient noires, c'est-à-dire totalement sèches. Dans la plupart des autres cas, les cerises sont récoltées mûres et sont soumises au séchage sur des aires spécifiques, au soleil sur des tables ou à même le sol.

 Pour la voie humide, on enlève la peau et la pulpe par une succession de processus mécaniques et aqueux et on obtient du café en parche, lequel, une fois sec, sera débarrassé de sa parche par une décortiqueuse.

Seconde étape, le café dépulpé est mis à fermenter dans des bacs spécifiques.
La fermentation permet de mieux séparer encore grain et parche.

Le lavage
Au moment du lavage, le café a en général fermenté sans eau.
Dès que la fermentation a fini son travail, il est urgent de laver les grains afin d’arrêter la fermentation. Si elle durait trop longtemps, cela affecterait la qualité du café. Le réservoir est vidé dans un canal où est déversée de l’eau en continu. Les grains sont brassés dans ces canaux, les grains qui flottent sont éliminés car défectueux ( pas matures, trop matures, ou abîmés,…). Les grains restants sont alors rassemblés sur des lits carrés pour un ultime séchage.

Les grains étalés sont remués régulièrement pour assurer un séchage égal et déplacés suivant leur degré de séchage, jour après jour, du haut de la colline au bas ou de la zone la plus venteuse à la moins venteuse, suivant les emplacements et les orientations des stations. Tout au long de ces jours de séchage, ils sont triés afin d’éliminer les grains cassés, jaunis, brunis, etc… De ce tri manuel dépend énormément la qualité définitive du café. Bien sûr, plus les cerises sont cueillies à maturité, plus ces étapes sont facilitées mais les conditions de récolte, le prix des cerises et les connaissances des fermiers sont des facteurs importants de la qualité de la matière première.

Qualité et teneur en caféine : 1,15% environ pour les Arabicas. En moyenne de 1,13% ( café lavé ) à 1,5% ( café nature ).

Appréciation à la tasse :
- Le café nature est très corsé et très typé.
- Pour le café lavé, il s'agit d'un des plus grands crus du monde, très doux, aromatique, particulièrement parfumé ( odeur de fleur ), très légèrement acidulé, et à la saveur très délicate
.


Café exporté par l'Éthiopie : Allemagne (32%), Japon (17%), Arabie saoudite (11,5%)

Des décennies de déforestation, ( Le défrichement routinier de nouvelles terres agricoles, l’abattage des arbres pour le bois, le charbon de bois, le bois de chauffage et l’expansion d’exploitations agricoles commerciales ont menacé la forêt à Kafa comme dans les autres régions de l’Éthiopie, laissant de vastes régions desséchées, arides et incapables de soutenir les agriculteurs. ) causée par les petits agriculteurs ainsi que les grandes exploitations agricoles privées ou publiques, ont détruit 43 pour cent de la forêt pluviale de Kafa. Les agriculteurs de cette région pratiquaient la culture extensive et itinérante, rendant difficile la protection de la forêt.
KAFA, la forêt de Kafa est maintenant un modèle pour l’utilisation durable dans le pays. La Déforestation fait place à une nouvelle vision
Abritant plus de la moitié de la forêt restante de l’Éthiopie, elle est le centre d’origine du café sauvage arabic. Kafa est un enchevêtrement dense de forêts, de bosquets de bambous et de zones humides situé à 475 kilomètres au sud-ouest de la capitale Addis-Abeba.
Et, certaines fermes, aujourd’hui, offrent une autre vision pour l’avenir. Il faut se frayer un chemin à travers les hautes herbes pour marcher entre les rangées de caféiers alternées avec avocatiers ou bananiers..

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Khat

 
 

Féroé ( îles )

Après les problèmes économiques du début des années 1990, dus à une chute des revenus de la pêche et à une mauvaise gestion économique, les îles Féroé sont revenues dans la course avec un taux de chômage ayant décru jusqu'à 5 % mi-98. En 2006, le chômage à décru jusqu'à 3 %, et est devenu un des plus bas d'Europe. Néanmoins, la totale dépendance de l'économie à la pêche implique une grande vulnérabilité de la région vis-à-vis des problèmes liées à cette activité. Les ressources  dans ce domaine constituent 90 % des exportations.

En 2010, l'Écosse et la Norvège ont protesté contre les îles Féroé, accusant les pêcheurs féringiens de dépassements importants de leurs quotas de pêche au maquereau.

En 2013, les îles Féroé ont annoncé qu'en raison d'une augmentation des quantités de harengs se trouvant dans leurs zones de pêche, elles augmenteraient de leur propre chef leurs quotas de pêche. L'Union européenne ( dont les îles Féroé ne font pas partie ) a alors accusé l'archipel de pratiquer la surpêche et a imposé une interdiction d'importation des harengs et des maquereaux en provenance des îles Féroé sur le marché européen. Finalement, cette mesure d'interdiction a été levée en août 2014 à la suite d'un accord politique entre l'UE et les Iles Feroé.

 

Grèce
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Pêcheurs
 
Groenland
 

La pêche sous la glace est une activité de prédilection pour beaucoup d'Inuits.

" Surtout à l’automne, nous éclusons le lit des rivières peu profondes pour rassembler les poissons avant de les capturer au harpon. Au printemps, nous nous contentons de percer la surface de la glace pour harponner les poissons. "

La pêche au harpon peut exiger beaucoup d’adresse, surtout lorsque la glace est très épaisse, car il faut alors savoir repérer le poisson sans vraiment le voir, puis lancer le harpon à l’instant précis où celui-ci passe à bonne portée. Il faut également connaître les habitudes de déplacements des poissons pour savoir à quel endroit il faut percer la glace. Nous pouvons trouver du poisson dans pratiquement tous les lacs et toutes les rivières. Les Inuits reconnaissent facilement les différents goûts des poissons selon le lac ou la rivière où il a été pêché et ils se targuent parfois de connaître les endroits où l’on peut trouver les poissons « les plus succulents ».
 

Les inuits sont donc de grands pêcheurs, et même si de nos jours leurs conditions ont bien changé, la pêche reste encore l'activité première dans de très nombreux villages.  Et bien que l'on parle de " pêche ", les groenlandais eux, parlent plutôt de " chasse " à la baleine. Ils pêchent dans des trous d'eau.

L'hiver, les chiens, à l'odeur, localisaient les trous de respiration dans la banquise, que les chasseurs surveillaient. Dès qu'un phoque se montrait, il était harponné. Au printemps, les animaux étaient abattus lorsqu'ils se prélassaient au soleil. En été, ils étaient chassés en eau libre avec les kayaks.

L'activité suivante était le séchage du poisson destiné à être consommé pendant l'hiver.


Les morses, parents des phoques et des otaries, ne vivent que dans l'hémisphère nord. Au début du 17ème siècle, les morses étaient des milliers dans l'archipel et de grandes colonies peuplaient aussi l'Île aux Ours. Pourtant l'espèce a bien failli disparaître. En 1952, lorsque leur protection totale fut décidée, il en restait moins de cent, car pendant plus de trois cents ans ils seront systématiquement et facilement pourchassés pour leur graisse et surtout l'ivoire de leurs défenses.
Le morse occupe une place importante dans la culture de nombreux peuples autochtones de l'Arctique, qui le chassèrent pour sa viande, sa graisse, sa peau, ses défenses et ses os.

 
Iguaçu ( frontière Brésil Argentine ) Itaipu ( frontière Paraguay )
 
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Islande
 

Reykjavik
Fin 18e, la ville se développa surtout grâce à la pêche, l'agriculture.

Peu  de  nations  au  monde  sont  aussi  dépendantes  de  la  pêche  que  l’Islande.  L’industrie de la pêche est la plus importante d’Islande. La seconde moitié  du  XXe  siècle  a  été  marquée  par  une  forte  croissance  économique  essentiellement  portée  par  l’industrie  de  la  pêche.  La  contribution  du  secteur  de  la  pêche  à  l’économie  islandaise  est  restée  remarquablement  stable.  La tendance à la baisse de l’importance relative de la pêche au cours des deux dernières décennies serait imputable à une certaine diversification de l’industrie car l'industrie de la pêche  n’a en réalité jamais cessé de croître, dans le monde.

 Deux facteurs géographiques favorables font de l'Islande un champ de pêche privilégié de l'Atlantique Nord ! La plate-forme continentale islandaise s'étale largement au Sud, au Sud-Ouest et à l'Est de l'île. La dérive tempérée du Gulf Stream vient buter au Sud contre la plateforme islandaise ; les eaux profondes, riches en phosphates et en nitrates remontent et s'étalent sur ce plateau.

Les bateaux de pêche " nordistes " ( toute la côte de la Manche de la Normandie jusqu'à Dunkerque) et bretons se rendaient au sud de l'Islande. Les pays européens qui viennent en tête pour les pêches de capture sont la Fédération de Russie, la Norvège et l'Islande, dont la part de la production mondiale était respectivement de 5, 3 et 2 ...L’apogée de la pêche en Islande se situe entre 1850 et 1870 : plus de cent navires s’en vont chaque année vers " l’Île de glace ".
En 1952, l'Islande décide d'étendre sa zone de pêche de 3 à 4 milles marins ( sous la pression de la Grande Bretagne, au large de ses côtes ce qui engendre une vague de protestations.
En 1958, de 4 milles ils décident de passer à à 12 milles.

L'Islande invoque malgré  la richesse des eaux islandaises :
- l'urgente nécessité de conserver le stock de poisson des eaux islandaises, qui est en danger à cause de la surexploitation par les flottes de pêche étrangères.
L'amélioration de la gestion des stocks de poissons sera au cœur de toutes les solutions envisagées.

Le différend prit fin officiellement en 1976 avec la reconnaissance par les Britanniques des prétentions islandaises.

 En 1976, après la rupture diplomatique entre les deux pays ( premier cas de rupture entre deux membres de l’OTAN ) et le retour à la table des négociations, la Grande-Bretagne accepte les nouvelles limites fixées par l'Islande.

 La nature islandaise parfois rude a forgé les traits de caractère des islandais ( entraide, solidarité, capacité d'adaptation, indépendance ) qui en font un peuple très singulier. Les Islandais ont pour mission de faire respecter par les capitaines marchands les lois du droit maritime international.
La production totale de l'aquaculture dans la région a diminué depuis 1984, année où elle avait atteint 271 millions de tonnes ...
Après le déclin du à la diminution des stocks de morue et la crise financière des années 2007-8, l'état a mené une refonte drastique de l'activité par le contrôle des eaux islandaises, la réduction et la modernisation des bateaux. Il a imposé une règlementation lourde.


Mais la pêche s’effectue  aux  dépens  des  ressources  de  l’hydrosphère,  quel  que  soit  le  milieu  ( marin,  saumâtre, continental ).
Les eaux islandaises renferment des zones de pêche très riches et certains des plus grands stocks  de  poisson  de  l’Atlantique  Nord,  y  compris  le  stock  de  cabillaud

La morue (  cabillaud ) vit en Atlantique Nord, des eaux canadiennes ( Terre Neuve ) à la mer de Barents (Norvège). Poisson des eaux froides, il ne descend guère sous le 48e parallèle Nord. Sa reproduction a lieu en mer du Nord, de février à avril.

L'hémisphère Nord a été une des grandes zones de pêche, en particulier en bordure des côtes, sur le plateau continental. Il fournit encore  maintenant un quart de la production mondiale.


Les courants froids reviennent riches en zooplancton : krill. Les poissons s'en nourrissent, aussi on y trouve presque de tout : harengs, merlans, caplans, poissons qui changent de lieu ...

Petit crustacé de quelques centimètres, le krill est le pilier de l'écosystème austral. Mais son abondance et ses qualités nutritionnelles en font aussi une ressource alimentaire potentielle pour des milliards d'êtres humains. Explications.

Ils sont restés miraculeusement intacts, loin des regards, dans les eaux furieuses et glaciales de l'océan Austral. Pourtant, ces immenses essaims écarlates de petits crustacés aux allures de crevettes, déployés parfois sur plusieurs centaines de kilomètres carrés, et qui sont au cœur de l'écosystème austral, constituent tout simplement la dernière grande ressource marine de la planète. Un seul chiffre : le krill représenterait à lui seul de 400 à 500 millions de tonnes de matière vivante, selon les dernières estimations des scientifiques. Soit cinq fois la masse de ce que, chaque année, les pêcheurs parviennent à extraire des océans du globe, toutes espèces confondues ! Une ressource si considérable qu'Euphausia superba ( le nom scientifique du krill ) devait arriver tôt ou tard sur les écrans radars de l'industrie de la pêche. C'est chose faite : depuis deux ans, de nouveaux bateaux sont régulièrement armés pour se lancer à sa poursuite, afin d'en faire de la farine de poissons destinée à l'aquaculture, mais aussi des compléments alimentaires, voire des produits à consommer directement. Ce qui laisse entrevoir de très substantiels profits qui, d'ores et déjà, inspirent de considérables investissements, sifflant le début d'une partie dont l'issue sera décisive pour la pêche mondiale.

L'enjeu ? Il est double : à la fois pour l'homme, en terme de ressource alimentaire, et pour le pôle Sud lui-même, en terme d'équilibre de son écosystème. « Que soit mise en place une pêche durable, respectueuse de l'environnement et des capacités de reproduction naturelle de l'espèce, et le krill pourrait représenter une source de protéines animales colossale, résume Angus Atkinson, de l'institut polaire britannique, le prestigieux British Antarctic Survey. Pour ce spécialiste d'Euphausia superba, « le krill a le potentiel d'un apport précieux pour, directement ou indirectement, nourrir les milliards d'êtres humains supplémentaires qui naîtront au XXI e siècle ». Mais à l'inverse, avertit le biologiste, que l'on assiste à une énième réédition de ces ruées incontrôlées auxquelles nous a habitués la pêche mondiale, et non seulement ce sera la fin de la poule aux œufs d'or, mais l'ensemble de l'écosystème antarctique sera saccagé…


Les crustacés copépodes composent plus de 80 % du zooplancton. Il remonte la nuit vers la surface pour se nourrir de phytoplancton et redescend pendant la journée vers les eaux plus profondes. Il échappe ainsi aux prédateurs et économise de l’énergie car la température est moins élevée. Ce mouvement du zooplancton, qui contribue au brassage des eaux et des couches de températures variées ou diversement oxygénées est appelé migration verticale ou nycthémérale — un nycthémère, du grec : nukt-, nuit, et  hêméra, jour, désigne une durée de 24 heures. Certains prédateurs du plancton suivent ces mouvements. Sur certains littoraux, et berges urbanisées, il est possible que certaines espèces de zooplancton puissent être affectées par la pollution lumineuse. Les migrations verticales sont biquotidiennes, mais parfois aussi plus ou moins saisonnières selon les régions du monde, jouant un rôle important dans le mélange des eaux océaniques et des eaux douces arrivant en mer.

Capelan  À la suite de l'effondrement des stocks de harengs, la flotte de pêche islandaise s'est tournée vers le capelan dans les années 1960, jusqu'alors inexploité. Le capelan, est un petit poisson des océans Atlantique et Glacial Arctique.
La distribution et la migration du capelan sont liées aux courants océaniques et aux masses d'eau. Au voisinage de l'Islande, les capelans matures entreprennent de longues migrations pour se nourrir, au printemps et en été, la migration de retour ayant lieu entre septembre et novembre. La migration pour le frai ( La période de reproduction chez les poissons est appelée le « frai » ) commence au nord de l'Islande en décembre et janvier.

Il est l'espèce écologique la plus importante des eaux islandaises. Il joue un rôle important dans la chaîne alimentaire.
Les capelans se réunissent en bancs denses et migrent au printemps et en été, pour se nourrir dans les zones océaniques riches en plancton situées entre l'Islande, le Groenland et l'île de Jan Mayen. La distribution et la migration du capelan sont liées aux courants océaniques et aux masses d'eau.
En 2010, le total des captures des navires de pêche islandais a atteint 1 063 mille tonnes, pour un total de 133 milliards d’ISK.

 La politique de quotas: L’Union européenne impose des quotas de pêche à l’Islande
Les quotas de pêche de l'Union européenne mettent régulièrement en rage les pêcheurs bretons, mais aussi espagnols, irlandais ou écossais, sans pour autant résoudre la crise économique qui étrangle depuis des lustres la filière sur le Vieux Continent.

Les négociations avec L’UE reprennent entre juin 2011 et janvier 2013. 70 % des accords de l’adhésion islandaise à l’UE sont acceptés. Cependant, le plus gros obstacle reste le dossier de la pêche. Les Islandais avec leur sang ancestral de Viking n’ont jamais accepté de se plier devant quiconque et encore moins devant les impositions des quotas de pêches de Bruxelles.

 Il est estimé que le capelan représente 40 % de la source de nourriture de la morue. Lorsque le stock de capelan se déplace vers le sud et sud-ouest de l'île, il rencontre un large nombre de morues.

À partir de 1978, les prises annuelles étaient de l'ordre de 1 000 000 de tonnes, avec un pic de 1 500 000 tonnes en 1996 et 1997, mais depuis le début des années 2000, les TAC ( (Totaux Admissibles de Captures) ) sont devenus plus restrictifs pour faire face à la baisse des stocks. Alors que le TAC était 1 600 000 tonnes en 1996, il est tombé à 15 000 tonnes en 2009, pour revenir en 2011 à 390 000 tonnes.

Jusqu'à récemment, les prises de capelan étaient transformées en farine de poisson. Désormais, 25 % des prises sont destinées à une consommation humaine.   

Le capelan commun (Mallotus villosus villosus) se trouve dans l'océan Atlantique jusqu'à la latitude de Terre-Neuve), et dans l'océan glacial Arctique, notamment en mer de Barents ainsi qu'à Caplan, en Gaspésie. La sous-espèce Mallotus villosus socialis, aussi appelée capelan du Pacifique, vit dans le Pacifique nord, depuis le Détroit de Béring jusqu'à la latitude de la Corée et du Japon. Le capelan se regroupe en bancs dont la biomasse peut atteindre plusieurs millions de tonnes. Le capelan vit entre la surface et 300 m de profondeur.

Les farines de poisson sont des farines animales produites à partir de poissons. Obtenues par séparation de la phase liquide (eau et lipides ).
La farine de poisson et surtout l'huile de poisson sont des ingrédients fondamentaux dans l'alimentation du saumon pour l'industrie aquacole

La surpêche
est la pêche excessive de certains poissons, crustacés ou mollusques. Aujourd'hui, nous sommes partout en situation de surpêche en raison de la course aveugle de la pêche capitaliste. Cela menace à directement les populations qui vivent principalement de leurs petites prises, et cela détruit les équilibres écologiques marins.

Les espèces menacées sont de plus en plus nombreuses : le thon rouge en Méditerranée et dans l’Atlantique, la morue ( cabillaud ), le haddock de Mer du Nord, l'anguille d'Europe, la sardine en Californie, l’anchois du Chili / Pérou, voire le poulpe au large de la Mauritanie...

Comme dans la plus grande partie de océan Atlantique Nord, la morue a toujours été l'espèce la plus importante commercialement pour l'Islande. D'autres, comme l'aiglefin ou le lieu noir sont également pêchés. Les poissons pélagiques se concentraient exclusivement sur le hareng, avant l'effondrement des stocks dans les années 1960. Désormais, le capelan et le maquereau commun sont ciblés par la flotte de pêche, malgré le fait que ces stocks connaissent de nombreuses fluctuations. La pêche d'invertébrés a recommencé vers le milieu du XXe siècle, initialement basée sur la crevette nordique du Canada et la langoustine commune. La chasse à la baleine en Islande a été très importante à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, mais a connu ensuite un déclin important. Aujourd'hui, seuls les baleines de Minke et les rorquals communs sont chassés.

Laos
 
" Le pays qui regarde et écoute le riz pousser "  dit notre guide.
En fait, il s'agit d'une formule que les colons français appliquaient au Laos.
Ils disaient : " Le Vietnam est le pays où l'on plante le riz, au Cambodge on
le regarde pousser, au Laos on l'écoute ".

Nous avons commencé notre visite par Si Phan Don : les 4000 îles. Une partie des îles est couverte  de rizières et de palmiers.
La pêche se pratique surtout le matin
 
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Le Mékong, qui s’écoule entre la Thaïlande et le Laos, au nord-est du pays, est le milieu naturel du poisson-chat géant, le pla buek ou ( pa buck). On dit que le pla buek est le plus grand poisson d’eau douce au monde, il peut mesurer jusqu’à trois mètres de long et peser environ 300 kilos.
Les siluriformes forment un ordre regroupant les poissons-chats et les silures, il compte environ le quart des espèces de poissons d'eau douce. Ils sont nommés poissons-chats en référence à leurs barbillons, qui ressemblent aux moustaches d'un chat.
Le Pa Buk et le Pa Leum, sont deux gros poissons de la famille des silures.
Le poisson-chat géant du Mékong est le seul représentant de son genre. Il fait partie de la famille des poisson-chats, tout comme le silure dont il a les caractéristiques, mais avec des dimensions titanesques. Il vit dans la moitié inférieure du fleuve Mékong, et est hélas en voie d’extinction.
On trouve aussi dans le Mékong :carpes géantes,  brochets, Anguilles, truites...
Avec une rangée de canines sur chaque mâchoire, le " vairon dracula " de 1,7 centimètre de long en moyenne, quasiment translucide, est l'une des espèces les plus étranges découvertes en 2009 dans la région dite du Grand Mékong.
De nos jours, l'essentiel des prises des pêcheurs du Laos se compose en  de très petits poissons qu'ils mettent aussitôt à sécher sur les rochers, afin d'en nourrir leurs familles. Et il leur arrive de ne rien attraper d'autre pendant toute une journée, voire deux, en dépit des risques insensés qu'ils prennent pour parvenir à rapporter une truite, un saumon, une carpe ou une raie d'eau douce.

 La culture du riz :

 On prépare les terres, on laboure, on désherbe, on brûle le sol. Buffles et vaches vivent en harmonie avec les villageois. Ils nettoient les restes de racines, servent à labourer et à ratisser au moyen de la herse.
Les habitants brûlent les rizières pour nettoyer encore plus parfaitement le sol. Cet acte en plus contribuerait à enrichir la terre.
Brûler les sols est aussi un danger. Ces cultures sur brûlis propres à pas mal d'ethnies montagnardes, qui les utilisent pour cultiver essentiellement le riz de pente, mais également le maïs ou le pavot, a ses contreparties. En effet les regroupements plus ou moins autoritaires de ces populations dans des lieux proches des nouvelles voies de communication ont amené une diminution de leurs surfaces cultivables, ayant pour conséquence des temps de jachère beaucoup plus courts, ne permettant pas toujours à la forêt de se régénérer.

La saison des pluies revient d'Avril à septembre environ.
Les plants semés en pépinières pour ainsi dire, sont repiqués de un mois à 45 jours plus tard lorsqu'ils atteignent 20 à 40 cm de haut
Selon les riz il faut de 5 à 10 mois en tout avant de récolter. Exactement, dit notre guide,  entre 28 et 32 jours  après la floraison.

  Le repiquage se fait après environ 3 à 4 mois et manuellement au Laos. Le riz est semé au printemps, repiqué en été et récolté à l’automne. C’est donc en été, durant la saison des pluies, en pays tropical, que les rizières sont les plus verdoyantes.

La « rizière » est l'espace où la terre est recouverte pendant une durée plus ou moins longue d'une couche d'eau d'une dizaine de centimètres. Les champs doivent donc être aménagés pour retenir cette eau. L'eau nécessaire est apportée naturellement par les pluies ou artificiellement grâce à l'irrigation. Selon la variété de riz cultivée ( au Laos : riz gluant et riz blanc le plus souvent ) et les disponibilités en eau on peut faire deux, voire trois récoltes sur le même terrain.
Le riz gluant est très collant après la cuisson. On le trouve surtout au Laos et en Thaïlande. On trouve du riz gluant de toutes les couleurs : blancs, noirs, violets, rouges.
L'irrigation des rizières se développe au Laos, afin de permettre cette deuxième récolte de riz. Pour cela il faut des moyens financiers qui ne sont pas toujours disponibles
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Le niveau des eaux devient trop bas à la fin de la saison sèche, les rizières sont alors à sec.

 Les greniers à riz sont souvent faits avec des disques en bois qui empêchent les rats de monter.
 La riziculture irriguée est la plus sophistiquée. Elle implique le contrôle à la fois de la présence d’eau et de son niveau par le cultivateur, et donc l’installation de systèmes d’irrigation, le nivellement des terrains et l’entretien des rizières. C’est le cas des cultures en terrasses par exemple.  Les plus pauvres qui n'ont pas les moyens d'irriguer ne peuvent avoir qu'une récolte par an.

Bien que le Laos soit un pays encore relativement peu peuplé, la pression foncière s'exerçant notamment sur les plaines alluviales où se pratique la riziculture inondée s'est accrue durant les 10 dernières années. Face à l'épuisement des réserves en terres non appropriées, les échanges fonciers se multiplient.
Jusqu'au début des années 80, là où subsistait suffisamment de terre libre dans la réserve communale, chaque nouveau foyer créé lors d'un mariage par exemple, pouvait se voir attribuer par le chef du village une terre. La terre effectivement exploitée par cette famille devenait progressivement possession familiale et elle était transmise par héritage aux générations suivantes. Mais il ne s'agit pas d'un droit de propriété. Toute terre non exploitée pouvait théoriquement être récupérée par le chef de village et réattribuée, temporairement, dans un premier temps, à une famille qui en avait fait la demande.

Pour être propriétaire, il faut être lao de nationalité. De plus, en dehors des rizières les autres catégories de terres ne sont pas nécessairement possédées individuellement. Les espaces pour le fourrage sont en indivis, comme les prairies et les forêts, par exemple. Il existe de nombreuses restrictions au changement d'affectation des terres agricoles, notamment á la suite des opérations de vente et pour décourager les cessions immobilières spéculatives.
Comme ne pas changer d'affectation agricole pendant une durée déterminée et longue.
Peu de parcelles agricoles ont été jusqu'ici immatriculées. Les paysans ne sont pas vraiment intéressés par l'obtention d'un titre foncier, trop coûteux pour leurs bourses. Ils ont le sentiment qu'un titre de propriété ne renforcerait guère la nature des droits réels détenus sur les terres.
Au niveau familial, I' accès à la terre semble de plus en plus difficile. Les parcelles vent déjà très inégales et ces écarts de grandeur sont appelés à se creuser sous l'influence du morcellement consécutif aux transmissions successorales qu'à cause de l'augmentation des ventes de terre aux citadins. II risque de s'ensuivre une fragmentation et une réduction accrues de l'espace agricole villageois, ainsi qu'un accroissement des familles dépourvues de toute terre productive.
Les parcelles pour l'abattis-brûlis sont attribuées à titre provisoire. Pour inciter les paysans à changer de pratiques, la sécurité de la tenure sur ces terrains est délibérément limitée, comme la superficie, car l'agriculture d'abattis-brûlis « consomme trop d'espace»
 

Au cours de notre séjour, nous avons visité une entreprise familiale de sucre de palme.
Nous avons été accueillis par tous, au bord de la route, et surtout par un homme fier de son travail et de sa réussite. Comme beaucoup de Lao, il a deux métiers.
Les activités locales sont accompagnées de dégustation ! 
Ce sucre,
" Bien qu'il soit un peu moins sucré, il laisse un arrière-goût agréable de caramel et de toffi ". Notre guide dit " il a un goût de café ", d'autres disent un goût de caramel... Résumons en précisant que c'est très bon...Il se vend sous forme de bloc marron ou de pâte dorée.   Son arôme peut remplacer les parfums artificiels utilisés par certains. Il suffit de verser un peu du sucre dans un récipient ouvert et l'odeur se propage à travers la maison en créant une atmosphère agréable.
Ce sucre est un extrait de la résine du palmier de Palmyre ou palmier à sucre. Il ne vient donc pas du même arbre que celui dont on tire l’huile de palme, très controversée pour ses méfaits sur la déforestation.
Le palmier à sucre est un palmier de grande taille, pouvant atteindre 35 mètres de haut. Il y a des palmiers mâles et femelles. Il faut 30 ans pour que le palmier produise du sucre de palme.
Ce monsieur nous a montré comment grimper à l'arbre. Une échelle de bambou fabriquée par la famille est fixée le long des troncs. La résine qui suinte goutte à goutte de blessures ou de branches coupées est récoltée chaque matin soit dans un plat attaché au tronc du palmier, soit dans un gros tronçon de bambou. La faille est tous les jours coupée en biseau pour que le liquide continue de couler. La même entaille peut donner du liquide pendant plusieurs mois.
Après la filtration, le liquide, sorte de mélasse, est chauffé longtemps ( au moins 5 heures ) dans de gros chaudrons : le sirop obtenu est battu, le sucre de palme, précipité apparait. Ils le disposent dans des petits moules. Les morceaux sont ainsi prêts à la vente. Les outils utilisés sont pour la plupart en bambous.

Cette famille fait une récolte par an et possède 120 palmiers.
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Développement de l'apiculture au LAOS :

Si le Laos privilégie le développement d'une apiculture à partir du cheptel endémique ( Apis cerana, Trigona laeviceps ), elles donneront aux agriculteurs du pays une possibilité de diversifier leurs activités et de renforcer leur système de production.

 Différents choix stratégiques

L'introduction d'une espèce exogène ou le développement lent de l'apiculture existante avec les espèces endogènes.
Si le Laos se prononce en faveur de l'introduction d'Apis mellifera, à l’image de ce qui se fait en Thaïlande et dans de nombreux pays disposant d’une apiculture compétitive, les apiculteurs devront supporter de nombreux risques. Des risques économiques liés à des charges d’investissement importantes; Des risques pathologiques du fait de la sensibilité d'Apis mellifera à de nombreux parasites et bactéries; Des risques génétiques engendrés par l'introduction d'un nouveau matériel génétique et des risques de marchés consécutifs à la nécessité de nourrir les colonies avec de grandes quantités de sucre dont les cours sont très fluctuants.
Les systèmes de production apicoles spécialisés entreraient en concurrence avec des structures apicoles thaïlandaises très compétitives. Ils présenteraient une grande fragilité économique.
Par contre, si le Laos privilégie le développement d'une apiculture à partir du cheptel endémique ( Apis cerana, Trigona laeviceps ), elles donneront aux agriculteurs du pays une possibilité supplémentaire de diversifier leurs activités et de renforcer leur système de production.
Cette politique permettrait, en outre, au Laos de mettre en avant certains de ses avantages comparatifs comme l’importance des massifs forestiers, la richesse de la flore mellifère et de la faune apicole et d’exploiter des niches marketing avantageuses tant à l’intérieur du pays ( miel de forêt, miel de Phongsaly, miel médicinal ) qu’à l’étranger ( miel de qualité et miel biologique permettant la création d'Indications géographiques protégées - IGP).

Jérôme VANDAME - Membre APIFLORDEV - 2010

IL Y A DES IMPOTS SUR LES REVENUS des RECOLTES
SURTouT SI ON LOUE les TERRES


Malgré la portée nationale des textes, l'opposition entre les zones de plaines et celles de montagne est perceptible dans la politique. Dans les plaines, le processus est la constitution d'un cadastre individuel, tandis que sur les reliefs le zonage villageois est primordial.
Le processus aboutit à la publication d'une carte et à la signature d'un accord entre le village et l'administration locale, accord qui présente les caractéristiques d'un contrat de location de terres, où l'État est le propriétaire et les paysans les emprunteurs. Par cette convention, c'est la première fois que les agriculteurs reconnaissent formellement le droit éminent de l'État sur la terre, qui n'était jusqu'à présent qu'un concept théorique. Théoriquement, la convention et la carte sont régulièrement révisées par l'administration lors d'évaluations bisannuelles.
Le programme, dont la méthode est définie au niveau ministériel, est composé d'étapes qui s'articulent de manière hiérarchique. Les paysans sont impliqués dans l'étape de division du terroir, mais pas dans la décision d'appliquer ou non le programme à leur village. Le processus, malgré ses ambitions, dure moins de dix jours par village. Les fonctionnaires des districts se contentent d'une approche générale qui ne prend pas en considération la microgestion de l'espace par les paysans. En quelques mois, une liste impressionnante de villages « alloués » est publiée et des cartes polychromes de zonage trônent à l'entrée des villages, souvent avec le sigle de l'organisme de développement ayant cofinancé l'opération (Union européenne, Banque asiatique de développement, coopérations bilatérales suédoise, allemande ou japonaise, etc.). Les différents décrets encadrant la réforme prescrivent de prendre en compte les pratiques foncières coutumières, en conformité avec la constitution.
Les coutumes sont conservées à condition qu'elles n'aient pas d'impact durable néfaste sur l'environnement forestier. Toutes les interprétations, en fonction des intérêts et des rapports de force locaux, sont possibles.

Le programme n'a ni régulateur légal indépendant, ni médiateurs locaux. Les éventuels conflits doivent être réglés par les services exécutant le programme. S'il y a bien contrat entre le village et l'État, ce dernier n'a aucune obligation, notamment vis-à-vis du respect des promesses d'appui technique.
Dans ses fondements, la réforme ne choque guère : renforcer la sécurité foncière pour accroître la productivité et responsabiliser les paysans dans la gestion des ressources naturelles sont des principes classiques du développement rural. La confrontation de ces bonnes intentions aux réalités locales aboutit pourtant à des résultats souvent contradictoires avec les objectifs affichés.


Les animaux domestiques : cochons, vaches ou buffles

ELEPHANT :

 Ce n’est qu’avec l’invention de l’agriculture, 6000 ans avant notre ère, que cet étrange animal devint l’un des meilleurs alliés de l’humain. Apprécié pour ses incroyables capacités physiques,  il permit leur transport, la traction de matériaux ou le labourage des champs. Par sa faculté d’exécuter des ordres comportant plusieurs actions enchaînées, cet animal allie force et intelligence.

 Les Hmongs en particulier, élèvent aussi des bovins, des cochons, des buffles et des poules, plus.pour le troc que pour la vente.

Don Khône est connue pour la culture de la noix de coco, du bambou et du kapok.
Au Laos en général : fruits et légumes variés.
Les arbres fruitiers sont nombreux à commencer par les manguiers, papayers, tamariniers, figuiers...

Côté desserts, certains apprécieront les fruits dans du lait de coco. D'autres les matériaux à base de noix de coco  naturelles.
La saison des mangues est de Février à Mai.
Cerisier de Cayenne : Ce fruitier tropical est originaire d'Amérique du Sud
Il existe de nombreuses variétés de cerises de Cayenne, certaines sont douces
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La pulpe de tamarin mûr et sucré se consomme comme de la confiture, étalée sur une boulette de riz gluant, mais on peut aussi en faire de la confiture selon nos recettes.
Quelques noix d'arec de l'aréquier font partie des fruits communs.

La papaye : La salade de Papaye est le plat emblématique du Laos.
Le Thé vert à la papaye du Laos est une des boissons connues.
L’arbre à kapoc ( ou kapoc des Indes ). Nom donné communément à l'arbre et à l'espèce de coton obtenu de son fruit. C'est une fibre végétale, douce, très légère des graines du kapokier. Elle devient une bourre isolante imputrescible utilisée pour le rembourrage des coussins, matelas.
Le manioc : Le manioc est une plante-racine tropicale, originaire du bassin de l’Amazone, qui fournit l’alimentation de base à environ 800 millions de personnes à travers le monde. Cultivée presque exclusivement par de petits producteurs à faible revenu qui peut être cultivée efficacement à petite échelle, en n’exigeant ni mécanisation ni achat d’intrants, et dans des zones marginales à sols pauvres et précipitations aléatoires.
La bouse de vache ou de buffle est un engrais naturel très performant. Selon notre guide, les enfants, lorsqu'il était petit allaient chercher dans les bouses trois jours après, un ingrédient " bon à manger avec le riz. " (vers?)
 
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Chaque famille des villages dispose de terres pour les exploiter.
 
Les parcelles peuvent appartenir à plusieurs familles. Ies zones fourragères : prairies et forêts claires; le gouvernement se réserve une partie des terres. Chaque famille a eu à peu près 400 m2  carrés parfois quelques terres plus loin de chez elle. La terre se transmet de père en fils. Au moment de la distribution des terres on avait accordé 2 ha pour 2 enfants.  Cela n'existe plus sauf comme récompense pour des personnalités.
Certains pratiquent encore l'essartage Le mot essart peut avoir différentes significations. Il désigne aussi bien les terres nouvellement défrichées, les défrichements de terrain définitifs ou les temporaires, le simple abattage de bois, l'éclaircissement de la forêt ou même de terrains vagues.
Les terres autour des villages appartiennent à l'état, les familles pauvres peuvent louer cette zone.
A Don khône sur les flancs de colline on voit des petits jardins avec haricots, salades, cacahuètes, des buffles roses se baignent non loin sur les rives.

 
La Réunion

Certaines plaines, trop rares, y permettent l'élevage. La race bovine et les ovidés fournissent une viande excellente. Partout les volailles s'élèvent facilement, les porcs dans les hauts, surtout, sont excellents, les lièvres et les cailles sont un gibier très abondant et très savoureux.
Au niveau des plantes, les lentilles, le mil, les patates, sont produits localement.

St Pierre en plus de la vanille, tire sa richesse d'une féculerie de manioc.
St Philippe : fabrication des sacs de vaoca qui servent à emballer le sucre.
Dans le bourg de Cilaos, vous pourrez découvrir sa gastronomie. Les lentilles de ce village de la Réunion sont très convoitées par les visiteurs, car le climat et la géologie du cirque lui donnent un goût très spécial. Depuis les années 1850, les lentilles sont les principaux légumes cultivés par les habitants de Cilaos. Tous les ans, au mois d’octobre, Cilaos est en fête pour célébrer la qualité de ses lentilles !
Le vin sucré de Cilaos est également très apprécié. C’est le premier vignoble européen de l’hémisphère Sud, car depuis 2004 il a reçu la dénomination de Vin de Pays pour sa production de vins (  rouge, rosé, blanc sec, primeur ).
Pendant tout le XVIIIe siècle, l’industrie sucrière demeure quasi inexistante sur l’île Bourbon. Placée sous la dépendance de l’Île de France par le gouverneur La Bourdonnais, Bourbon ne sert que de “ grenier ” alors que son île-sœur obtient le monopole de la culture industrielle de la canne à sucre. Soucieux de préserver les intérêts des guildiviers ( lieu de fabrication du jus de canne à sucre ) de l’Île de France, les gouverneurs successifs de l’île Bourbon paralysent toute velléité de changement. Mais après le passage des Anglais, qui occupent un temps la Réunion et conservent Maurice, la production de canne à sucre ne suffit plus. Charles Desbassayns, cinquième fils de la richissime Mme Desbassayns comprend qu’il y a un marché à prendre : il monte une sucrerie sur sa propriété du Chaudron, posant les premières pierres de ce qui sera une véritable révolution sucrière.
La culture de la canne à sucre est donc devenue une activité agricole traditionnelle de l'île de La Réunion. En 1981, 2 356 172 tonnes de cannes ont été manipulées. La canne à sucre totalise 80 % des revenus agricoles de l'île. Elle fournit à l'agriculture locale et, plus généralement même, à l'économie réunionnaise, le premier produit d'exportation, le sucre de canne. Mais n'apporte que le tiers de la valeur ajoutée agricole à côté de l'élevage et des cultures vivrières.
Les premières richesses de la Réunion, après la canne à sucre, sont le géranium ( 62 600 kg d'essences dont la Réunion est le premier producteur ), le vétyver ( 20 690 kg ) et la vanille ( 16 360 kg préparés ). Il conviendrait d'y ajouter le tabac ( 208 400 kg ),  développement des cultures maraîchères et fruitières, l'élevage, la forêt ( 400 essences ) qui produit 3 543 m3 de bois.
 
La vanille : Ce qui se passe à la coopérative de Bras Panon.
Les pieds de vanille se multiplient par bouturage. Les boutures obtenues à partir de lianes saines et vigoureuses sont mises à faner durant une quinzaine de jours puis enterrées légèrement dans le sol ameubli et enfin attachées au tuteur. Ensuite, 1000 à 1200 fleurs par jour sont fécondées artificiellement. Chaque pied donne 2 à 10 balais qui portent environ 10 gousses.
Six semaines après la pollinisation, le fruit atteint sa taille adulte, mais il ne sera récolté que sept à huit mois après. Quelques semaines avant la récolte, certains planteurs marquent chaque gousse au moyen d'un morceau de liège hérissé de petites pointes disposées en forme de sceau. Ce poinçonnage permet d'éviter le vol. La récolte comme la floraison s'échelonne sur 3 mois; la tête des gousses est légèrement jaunâtre, de fines stries apparaissent sur le fruit. Il faut 4,250 kg de vanille verte pour 1 kg de vanille marchande.
Lorsque la gousse de vanille parvient à la Coopérative, elle ne dégage encore aucun parfum. ce n'est qu'après un an de préparation qu'elle possèdera son arôme délicat. 
Les gousses sont immergées dans de l'eau à 65 °C pendant 3 minutes, puis placées dans des caisses capitonnées de laine où elles perdent leur eau. Sous l'action des enzymes, elles prennent leur couleur chocolat. La séchage se fait en plusieurs étapes : au four, au soleil, à l'ombre en local aéré. Plus tard, les gousses sont mises en malle, calibrées et conditionnées.

Edmond Albius est célèbre pour avoir découvert le procédé pratique de pollinisation de la vanille alors qu'il n'avait que 12 ans et était alors esclave. Il le restera d'ailleurs toute sa vie même après cette découverte.
Son procédé révolutionne la culture de cette épice et permet à La Réunion de devenir pour un temps le premier producteur mondial et le berceau d'un nouveau savoir-faire.


 

Lituanie


REGION AGRICOLE SANTO


Les régions de Haute Lituanie se sont spécialisées dans les cultures céréalières et de betterave à sucre. Ces régions sont souvent occupées par des exploitations aux larges parcelles.
    La réforme agraire a débuté par la loi du 18 juin 1991, qui a permis la restitution de terres collectivisées dans les années 1940, à leur anciens propriétaires ou à leurs héritiers. La superficie maximum de restitution par personne est de 80 ha de terres ou 50 ha de terres agricoles. En 2002, 556 692 propriétaires de 2,7 millions d'hectares de terres agricoles ont bénéficié de cette restitution. Cette superficie représente près de la moitié de la superficie agricole de la Lituanie.
    La privatisation des 1250 kolkhozes ou sovkhozes a débuté avec la loi du 30 juillet 1991, qui permettait le transfert de propriété vers les salariés et les retraités de ces exploitations collectives, au prorata de leur nombre d'années de travail. Cette privatisation a donné lieu ainsi à 4276 associations agricoles et à 576 sociétés à responsabilité limitée ou par actions, qui réunissait les anciens travailleurs des kolkhozes ou sovkhozes. Au fil des années 1990, le nombre de ces associations agricoles ou sociétales a diminué au profit d'exploitations familiales ou individuelles.
    En plus de ces deux réformes, les ménages ruraux et les propriétaires de lopins de terres ne bénéficiant pas des mesures de restitution ou de privatisation précédentes ont reçu en usufruit 3 hectares de terres.

Le secteur agricole représente 24 % du PIB en 1992 et emploie 19 % de la population active. En 1992, environ 48 % des terres arables sont utilisés pour les céréales, 41 % pour les cultures fourragères, 5 % pour les pommes de terre, et 3 % pour le lin et la betterave sucrière. Les cultures ont ainsi représenté un tiers et de l'élevage les deux tiers de la valeur totale de la production agricole.

 
Madagascar
 

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Transumance

Le développement agricole peut sauver l'économie: culture vivrière et élevage extensif, rizicultures, pâturages, forêts : cultures sur brûlis, café, sizal, vanille, canne à sucre, pêche, letchis, asperges...

L'île n'est plus la belle île verte, mais une île rouge où les incendies continuent à faire rage malgré les interdictions.

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Les rizières en terrasses sont fréquentes sur les hautes .terres et le long de la RN 7. Le riz est l'aliment de base des malgaches.

Les immenses étendues de rizières ne fournissent pas assez de riz pour couvrir les besoins de la population. Ils vendent 1 kg de riz de bonne qualité contre trois kg importés de moins bonne qualité.

Une nature généreuse, mais des problèmes d'exploitation...

La végétation reste variée, mais menacée par le péril de l'érosion. Les incendies dénudent le sol et la terre s'effrite. L'opinion a été alertée...Malgré les tentatives de reboisement, la forêt recule car les feux de brousse continuent. La plupart des forêts dégradées des Hauts Plateaux ont disparu, mais il en reste quelques vestiges importants. 85 % de la couverture forestière a disparu de l'île.

 
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Sahambavy, le thé

 
Madère
 
Les 208 agriculteurs sont groupés en 92 " exploitations agricoles " dont la superficie moyenne en culture est de l'ordre de 5 ha. Ils ne disposent en tout que de deux tracteurs, souvent hors d'usage.

Enfin, à ne pas manquer "le mercado dos Lavradores", marché de la ville aux fleurs, légumes et fruits exotiques... sans oublier la poissonnerie où sont étalés notamment les fameux sabres noirs ! Les producteurs locaux vendent sur le marché exotique et coloré de Funchal. On peut y découvrir un large choix de fruits, légumes et fleurs. Pourtant ils n'offrent pas assez pour la consommation locale.

L'auxiliaire fondamental du travailleur reste le bœuf, quelques chevaux ou encore plusieurs ânes et mulets car les terrains sont petits, dans la montagne...

L'entrée du marché  " des cultivateurs " est occupé par les fleurs magnifiques  et les vendeuses sont en costume traditionnel. Le marché a trois étages.

 A l'étage, les étals de fruits et légumes s'étendent devant nous, très bien approvisionnés. Monstera deliciosa, le cériman, aussi appelé faux philodendron, est une liane vigoureuse à larges feuilles persistantes, qui peut atteindre jusqu'à 20 m.


FRUITS PASSION : non pas un type de fruit de la passion, mais plusieurs variétés

Banana-maracuja, banana-ananas, fruit du philodendron avec  le goût de l'ananas mais seulement la forme de la banane car l'intérieur est composé d'alvéoles et de grains noirs.
Parmi les fruits et plantes exotiques : Chayottes, grelos, anones, mangues, oranges des canaries, papayes, figues de barbarie, bananes, goyaves, nèfles, avocats...

 Au rayon poissonnerie, ces longs poissons nous ont intrigués. Ce sont des " espadas " spécifique à l'île de madère ils sont pêchés en eaux profondes ( à + de 1000m ) ont de gros yeux énormes, des dents en forme d'aiguilles et un long corps flasque.

ESPADA : Poisson noir effilé typique des eaux de Madère (sabre: Trichiurus lepturus).

SABRE NOIR THON ROUGE ROUGET

On trouve aussi des sabres noirs, du thon et des rougets, au marché de Funchal, à Madère
Attention : dans les restaurants, le prix du poisson est indiqué au kilo


À l'ouest de Funchal, l'adorable petit port de pêche de Câmara de Lobos se blottit entre mer et rochers. On pêche ici l'espada, le poisson-épée noir de Madère.
Le village de Caniçal ( à l'est de Funchal  ) à Madère est devenu un des premiers ports portuguais pour la pêche au thon rouge

 
 
Pêche
 
 
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Beaucoup de thon
 
 
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L'espada est typique de Madère. On le pêche et on le cuisine. Il est excellent.
 
 
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Pêcheurs de thon
 
 
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Thon

Les animaux domestiques y sont rares :
quelques vaches pour le lait essentiellement à l’étable.
Dans la campagne, broutent également quelques chèvres. Plus de 270 selon notre guide. Ces chèvres sont obligatoirement en enclos ou au piquet et aucun mouton qui sont interdits car leurs divagations entraînaient trop d’éboulis de terrain
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Malte

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Maroc

En France, sur les marchés, les oranges ont l'air tristes, elles sont pâles. A l'heure où elles arrivent, c'est en plein hiver pluvieux.
Pour bien connaître les oranges, il faut les avoir vues sur place, au Maroc, sous le soleil, dans les petits bois, les vergers d'orangers. Là, elles sont belles ! Dans le feuillage sombre, les fruits ont de l'éclat.
Les bananiers agités par quelque souffle. Carrés dans les jardins de menthe, de fèves ou de tomates arrosés par des séguias.

La  terre aride du Sud marocain n'offre qu'une maigre nourriture aux troupeaux. Les chèvres grimpent dans les arganiers à la recherche des fruits qu'elles aiment.
La vie humaine se plie aux exigences de la terre et du climat. Ainsi les nomades errent à la recherche de l'eau et de quelques rares herbes sèches pour les animaux.

Agriculture

En France, sur les marchés, les oranges ont l'air tristes, elles sont pâles. A l'heure où elles arrivent, c'est aussi souvent en plein hiver pluvieux. Quoique maintenant nous en ayions toute l'année.
Pour bien connaître les oranges, il faut les avoir vues sur place, au Maroc, sous le soleil, dans les petits bois, les vergers d'orangers. Là, elles sont belles ! Dans le feuillage sombre, les fruits ont de l'éclat.
Les bananiers agités par quelque souffle. Carrés dans les jardins de menthe, de fèves ou de tomates arrosés par des séguias.

La  terre aride du Sud marocain n'offre qu'une maigre nourriture aux troupeaux. Les chèvres grimpent dans les arganiers à la recherche des fruits qu'elles aiment.
La vie humaine se plie aux exigences de la terre et du climat. Ainsi les nomades errent à la recherche de l'eau et de quelques rares herbes sèches pour les animaux.

Panama

 Le café : nous avons visité une exploitation privée à 18 km de Boquete, ( Marque Royal, non encore vendue aux grosses entreprises, dans laquelle le café battrait tous les records de prix d'achats ). Les plants viennent d'Éthiopie. Le microclimat sur les pentes du volcan lui convient. Ce serait le meilleur du monde selon les spécialistes. Il est même vendu aux enchères !

Les réserves de pêche ( principalement crevettes ) sont importantes.
Le Panama exporte principalement des produits de la pêche et de la mer, des bananes, du sucre et du café.

Avec environ 3000 km de côtes le Panama est beaucoup tourné vers la pêche en mer. Même s'ils ne mangent pas tant que cela de poisson.

Les plus gros poissons du Pacifique sont au Panama.
 

Pérou

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Russie ( URSS )
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Ferme et village


Shetlands
 

Les roches de l'ère primaire, vieilles de 250 à 500 millions d'années ne donnent que des sols pauvres. Aussi la production agricole (avoine, pommes de terre) est-elle très faible. L'élevage des ovins et des poneys fut longtemps la ressource principale des Shetland, complétée par le tissage à domicile des tissus de laine dits shetlands.

Les autres secteurs de l'économie sont l'aquaculture et la pêche. La pêche est restée au cœur de l'économie de l'archipel, avec des captures totales de 75 767 tonnes en 2009, pour une valeur de 73,2 millions de £. Le maquereau représente plus de la moitié des captures en poids et en valeur. Il y a également des prises significatives de l'aiglefin, la morue, le hareng, le merlan, la lotte et les crustacés.

 Le permis de la rivière est nécessaire pour pêcher à environ 1.5 km de l'estuaire.

Les Guerres de la morue (en anglais The Cod Wars, « les guerres pour les eaux territoriales ») est le nom utilisé généralement pour plusieurs conflits d'ordre économique opposant le Royaume-Uni et, dans une moindre mesure, l'Allemagne de l'Ouest à l'Islande entre les années 1950 et 1970 au sujet des zones de pêches islandaises. En 1952, l'Islande décida d'étendre sa zone de pêche de 3 à 4 milles marins (7,4 km) au large de ses côtes. Cela engendra une vague de protestations au Royaume-Uni et le gel temporaire des importations de poisson islandais. La première « guerre » de la morue ne commença cependant qu'en 1959, après une extension par l'Islande de ses eaux territoriales à 12 milles marins (22,2 km). Les Britanniques décidèrent alors d'envoyer des navires de guerre pour protéger leurs chalutiers qui pêchaient dans cette zone. Les relations s'apaisèrent toutefois après la conclusion d'un accord entre les deux pays.

La pêche au hareng de mai à septem bre très importante au début du 20e siècle (un million de tonneaux de harengs saurs produits en 1905), ont presque disparu à partir des années 1950; la pêche au poisson blanc a décliné elle aussi, mais moins brutalement.

 La pêche au poisson blanc a décliné elle aussi, mais moins brutalement.
La pêche au hareng a lieu de mai à septembre
 

Au mois d'avril, les Harengs commencent à paraître dans les eaux des îles Shetland, et vers la fin de juin, ils y arrivent en légions ...  Aujourd'hui la pêche du Hareng, quoique beaucoup moins importante, est encore une grande source de richesses pour tout le littoral des mers du Nord

Le poney Shetland : Il tire son origine des îles Shetland et Orcades. Son origine n'est pas très bien connue. Selon certains, se basant sur les découvertes des fossiles, il descendrait des poneys nordiques de la toundra qui peuplaient il y a longtemps les régions libres de glace de l'Europe du Nord. Ces poneys étaient manifestement les géniteurs du poney noir des Lofoten, originaire de la côte norvégienne mais maintenant disparu. Il serait donc arrivé par la Scandinavie préhistorique, il y a des milliers d'années, avant que les îles Britanniques ne se séparent du continent au cours de la dernière glaciation. La race aurait été introduite aux Shetland il y a 3000 ans, par des colons norvégiens.                                                                                       
Le Shetland est le plus connu et le plus populaire des poneys ; c'est aussi le plus petit : sa taille est comprise entre 90 cm et 105 cm (le plus petit spécimen mesurait 65 cm). Quant à son poids, il se situe entre 150 et 180 kg. Sa crinière ainsi que sa queue attachée haut est longue et fournie.                                                                
Les Shetlands sont intelligents. Ce sont également des chevaux très doux; donc l'idéal pour les enfants. Un enfant débutant pourra le monter sans problème, à condition qu'il soit bien dressé !

PRODUCTION de MOULES
L’Ecosse a une production de moules qui progresse régulièrement mais reste faible. Elle vise une production de 21000T de moules pour 2030 ce qui devrait représenter un secteur de 9000 emplois en incluant les activités connexes.
La barrière principale à ce développement est l’approvisionnement difficile et imprévisible en naissain. Aussi une étude sur la viabilité commerciale d’une écloserie de moules est à l’étude et fait l’objet d’un projet pilote.
Le pilote a vu le jour sur les iles de Shetland au NAFC Marine Centre, département de l’Université des Highlands et Islands (UHI). Avec des cultures d’algues, un traitement de l’eau et des bassins de ponte, d’incubation et de nurserie le premier lot de naissain a été produit.
Cela fait plus d’une décade que les pro et anti écloserie de moules débattent. Les pros avancent les possibilités de sélection, la déssaisonnalité, la biosécurité et la certitude d’approvisionnement. Les contre s’inquiètent du stress au transfert en mer, de la fixation sur les cordes et aussi sur le coût d’un tel naissain et donc de la rentabilité de l’écloserie.


 

Swaziland


 
Sur les hauteurs verdoyantes, des vaches paissent.
L'agriculture représente 12,7% du PIB et emploie 20% de la main-d'œuvre.
 Son économie dépend donc en grande partie de l'agriculture et de l'industrie agro-alimentaire, l'agriculture de subsistance employant quelque 60 % de la population.
Ils travaillent d'abord dans la canne à sucre, mais restent pauvres.
Sur la plaine de savane arborée, on pratique l'agriculture sur brûlis.
La production agricole qui reste le secteur dominant de l'économie est affectée par l'épidémie du Sida, entraînant ainsi une baisse des cours des principaux produits d'exportation et mettant en péril par la même occasion la sécurité alimentaire des populations.
  La production de canne à sucre du Swaziland en 2011/12 est restée constante à 5 millions de tonnes, mais la production de sucre réelle a augmenté de 7 % grâce à de meilleurs rendements de la transformation de la canne en sucre. Au cours de la campagne 2012/13, la production de canne à sucre devrait croître de 5,2 millions de tonnes après une augmentation des surfaces consacrées à la culture de la canne, générant une augmentation de 4 % de la production de sucre. Ceci est le fruit des investissements réalisés dans les variétés améliorées et les meilleures pratiques agronomiques et logistiques.
Le sucre représente environ 60% de la production agricole, 35% des emplois agricoles et 20% du PIB du Swaziland. Les terres cultivées en canne à sucre sont passées de 48 307 hectares en 2002/03 à 52 068 hectares en 2008/09. La plus grande partie de la production de sucre provient de larges parcelles situées sur des terres susceptibles d'appropriation privée; un faible volume est produit par de petits agriculteurs exploitant des terres domaniales. Cependant, les récentes baisses des prix peuvent avoir pesé sur la rentabilité de la production et sur l'importance relative des cultures pratiquées dans les régions productrices de canne à sucre.
   L'Association du sucre du Swaziland, régie par la Loi de 1967 est un organisme officiel qui représente l'ensemble des broyeurs et des producteurs et est responsable des ventes et de la commercialisation de tout le sucre produit.  Elle contrôle quelque deux tiers de la branche de production et compte parmi les plus gros exportateurs de sucre d'Afrique.  Dans le cadre de l'Initiative swazi d'autonomisation économique, une portion du sucre vendu sur le marché régional est réservée aux négociants locaux, afin d'aider ceux-ci à acquérir les compétences et les connaissances techniques requises sur le marché d'exportation.  En vue de créer d'autres débouchés, l'Association du sucre a fait établir en septembre 2005 un projet concernant l'éthanol qui vise à porter la capacité de production de la distillerie de 13 millions de litres à 32 millions de litres par an.

Source : FMI ( 2008 ), Kingdom of Swaziland et renseignements communiqués par les autorités swazies.
.Ils ont détruit avec leurs usines à coca l'agriculture locale, ruiné leurs réserves d'eau. Il faut 3 litres d'eau pour faire un litre de coca.


 

Thaïlande


 
 En Thaïlande repiquage, récolte du riz se font encore à la main2 à 3 récoltes annuelles sont possibles.
La plaine centrale surtout abrite cette richesse nationale : le riz. Le climat tropical, les nombreuses rivières qui irriguent cette région permettent aux
paysans d'assurer jusqu'à trois récoltes par an.

Le 11 mai, les villageois de la région célèbrent le début de la culture du riz, tandis que fin novembre, on fête la fin de la récolte dans la région de Surin.
On estime que les récoltes ont lieu en général vers la fin du mois d'avril, le mois le plus chaud, Ver bankok.

 
Le gouvernement thaïlandais subventionne l'exportation le riz. Mais les prix sont stagnants, autours de 580 dollars la tonne pour le riz thaï. L'effort thaïlandais pour contrôler le marché du riz se retourne contre lui.  Le riz thaïlandais est du même coup devenu plus cher. Les récoltes futures risquent d’être pénalisées par la stagnation des rendements qui affecte les 155 millions d’hectares de rizières cultivées dans le monde.
En Thaïlande on trouve du riz gluant, du riz blanc, du riz jasmin
également appelé riz parfumé ou basmati
Le riz complet est obtenu grâce à une façon spéciale de la décortiquer. On le décortique au pilon car les machines mettent le grain à nu. Pour cette raison il est plus cher.


BARRAGES CANAUX
Barrages et canaux de dérivation sont assez nombreux sur les rivières. Ce type d'irrigation s'applique aux surfaces les plus vastes.

On peut observer cette irrigation traditionnelle plus ou moins développée selon les régions de Thaïlande. Seules quelques rizières proches de canaux d'irrigation bien alimentées porteront une deuxième récolte de riz. L'irrigation est nécessaire non seulement en saison sèche mais aussi en saison des pluies, car une ou deux semaines de sécheresse en période de repiquage peuvent avoir de graves conséquences.
 Des canaux d'irrigation  doivent assurer une régularité dans l'alimentation en eau des rizières hautes. Cette eau vient de la Ping et de ses affluents. Ses conditions sont  favorables pour une irrigation par gravité.

 
Le triangle d'or



Le Triangle d'or est une région montagneuse d'Asie du Sud-Est aux confins du Laos, de la Birmanie ( Myanmar ) et de la Thaïlande. C'est une zone connue pour la culture du pavot qui sert à produire l'opium.  Plus exactement, l'opium est une préparation psychotrope obtenue à partir du latex du pavot somnifère.

Aujourd'hui la culture du pavot serait officiellement interdite. Les chinois auraient interdit les importations d'opium, sans résultat.
Au Laos, les tribus des collines bravent de plus en plus l'interdit. Ailleurs même si les autorités locales ont interdit la culture de pavot, elle se pratique encore.


Chiang Khong : se trouve à la frontière de Thaïlande. Village installé sur les rives du Mékong, habitat privilégié du poisson chat géant; il possède un important marché pour les tribus montagnardes locales et les échanges avec le Laos. C’est un point d’entrée pour un séjour au Laos par Houei Sai  de l'autre côté de la frontière.

Houei Sai, Huay Xai ou Ban Houayxay, est une ville du nord du Laos, capitale de la province de Bokeo. Située sur la rive gauche du Mékong.
 
Le Triangle d'or est une région montagneuse d'Asie du Sud-Est aux confins du Laos, de la Birmanie ( Myanmar ) et de la Thaïlande ( de part et d'autre du Mékong ).  Certains y incluent également une partie du Vietnam, voire le Yunnan chinois. Il s’agissait d’une importante plaque tournante du trafic d’opium, le Myanmar étant un des principaux producteurs au monde.
 Notre guide avec humour disait que maintenant on parlait de " carré d'or " dans le domaine commercial.
 
La zone est le second producteur d'opium mondial après l'Afghanistan et a été un acteur important du trafic international de stupéfiants depuis la Seconde Guerre mondiale. L'Office des Nations unies contre la drogue et le crime ( UNODC ) estimait à 430 km² les surfaces consacrées à la culture du pavot somnifère en Birmanie en 2005. Le manque de volonté politique à l'encontre des principaux groupes de narcotrafiquants, ainsi que la mollesse de la lutte contre le blanchiment d'argent continuent de saper les efforts.

Il y a trente ans, les régions aux confins du Laos, de la Thaïlande et du Myanmar produisaient plus de 70 % de tout l'opium vendu sur la planète, l'essentiel étant raffiné sous forme d'héroïne. Aujourd'hui, cette zone ne représente plus que 5 % environ de la production mondiale, si l'on en croit l'ONUDC.

Que s'est-il passé ? La pression économique de la Chine, les coups de filet contre les producteurs d'opium et la préférence des mafias pour la production de méthamphétamine semblent avoir joué un rôle prépondérant.

Résultat, le Triangle d'or a été éclipsé par le Croissant d'or – la zone de culture du pavot couvrant une partie de l'Afghanistan et des pays voisins, qui fournit aujourd'hui 92 % de l'opium de la planète, selon les Nations unies.
La récolte d'opium y a atteint 3 000 tonnes, surpassant les 900 tonnes produites dans le triangle d'or au Myanmar et en Thaïlande.


 
Turquie
 
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Pêche
 
Nous sommes environnés de vergers d'orangers, d'oliviers...

Toute la région orientale, très montagneuse, à climat rigoureux est très pauvre en terres de culture. Les plateaux anatoliens ont une culture limitée. C'est dans la partie occidentale, où les montagnes sont moins massives, moins élevées, avec un climat de type méditerranéen, constitue une zone privilégiée.
Dans la région riche on trouve fève et coton. La récolte du coton a lieu fin Octobre.
 La rivière de Manavgat qui divise le district en deux contribue fortement à la fertilité de la plaine. La cascade et le plateau de Manavgat sont les richesses naturelles les plus importantes du district. On peut citer également le bois parmi les richesses naturelles de Manavgat. En outre, le barrage d'Oymapinar construit à partir des rochers sur une vallée profonde sur les Taurus et ses environs sont d'une beauté inégale. La plaine de Manavgat ( 2500 Km² ) est la plus grande et la plus fertile plaine d'Antalya où sont cultivés le coton, le blé et l’orge et 45 sortes de fruits et de légumes. La culture en serre est une autre activité importante dans la région : non seulement la culture des fruits et des légumes, mais aussi celle des fleurs en serre est assez développée ces dernières années. L'élévation de truite est également répandue dans la vallée de Manavgat.

La technique de production de fraises sous serre se développe mais bien sûr elles sont ainsi cultivées, moins goûteuses.

Alanya, la dernière grande station balnéaire sur la Riviera Turque, est située dans une magnifique baie dominée par les Monts Taurus et entourée de bananeraies, de plantations d'orangers et de citronniers.

Dans la Province d'Antalya, Olimpos est une côte Méditerranéenne très belle avec des plages et une mer limpide s'étendant non loin de vergers remplis d'oranges et de clémentines.

 On y produit toutes sortes de fruits et légumes : tomates, concombres, aubergines, oranges, pamplemousses et bien d'autres.

A Manavgat :  Un des plus grands lieux de production d'agrumes. 10 000 m² de vergers s'étendent avec environ 275 oliviers et de nombreux grenadiers. La végétation y est verdoyante.
L
e citron est un agrume principalement à maturité l'hiver mais apprécié l'été... Il y a possibilité de le récolter toute l'année et de bien le conserver tout en gardant sa richesse en jus. De plus, Il existe de nombreuses variétés de citronniers et autant de périodes de récoltes. Selon notre guide, la récolte ne néglige rien. Des machines font le premier passage et le reste se récolte à la main.

CAMPAGNES de REBOISEMENT

* À l'occasion d'une Journée nationale de reboisement un 11 novembre, 11 millions d'arbres,  dans 81 provinces du pays, ont été plantés à travers la Turquie. Cette reforestation massive, lancée en grande pompe par le président Recep Tayyip Erdoğan, en remerciement aux personnels soignants, s'est soldée par un échec. 90 % des sapins plantés seraient déjà morts à cause de la sécheresse.
 



 
Vietnam
 
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Deux récoltes de riz par an se font dans le nord et 3 dans le sud.  On trouve du riz dans le Sud vers le delta du Mékong.
 
Zimbabwe
 
Le secteur de l’agriculture a souffert d’une répartition des terres mal engagée en 1999 et 2000. En 1996, 4 500 fermiers blancs possédaient encore à cette date environ 30 % des terres cultivables du pays cultivant blé, coton, canne à sucre, maïs, thé, arachides et tabac et le chiffre d’affaires représentait plus de 50 % du PIB. Surnommé le grenier à blé de l’Afrique, le pays participait en tant que fournisseur de denrées au Programme alimentaire mondial ( PAM ). Depuis, par l’expropriation des fermiers blancs, la moitié de ces terres ont été morcelées ou redistribuées peut-être en dépit du bon sens ( selon les anciens blancs ), à des amis du régime, selon certains, ou à des fermiers qui n'avaient pas la connaissance technique pour gérer des exploitations. Depuis, le Zimbabwe est devenu client du Programme alimentaire mondial.


 Importance et structure du secteur agricole

Au Zimbabwe, le secteur agricole était la clef de voûte de l’économie, car le pays reste dans l’ensemble rural et la population vit de l’agriculture et des autres activités économiques connexes. Il emploie de 60 à 70 pour cent de la population qui en tire ses revenus; produit 60 pour cent des matières premières nécessaires au secteur industriel et contribue dans la mesure de 40 pour cent, aux recettes totales d’exportation. Malgré le niveau élevé de la main d’œuvre employée dans le secteur, l’agriculture représente seulement de 15 à 19 pour cent du PIB annuel, selon le régime des pluies. On constante dans l’ensemble que lorsque l’agriculture est en perte de vitesse, le reste de l’économie en subit les répercussions.

Le Zimbabwe occupe une superficie totale de 39 millions d’hectares, dont 33,3 millions d’hectares sont consacrés à l’agriculture. Les 6 millions d’hectares restants sont occupés par les parcs nationaux et le milieu naturel, et par les zones urbaines. Le groupe le plus important, peu évolué, compte environ 7,1 millions de petits propriétaires et d’agriculteurs qui occupent au total 21 millions d’hectares. En général, ils relèvent d’un système communal, occupent des zones dont le potentiel agricole est moins élevé, ( niveau des précipitations, qualité des sols, eau disponible pour l’irrigation ). En outre, ces zones sont aussi moins intéressantes du point de vue économique, du fait de leur éloignement des marchés, ainsi que de la carence des réseaux de communication et des infrastructures sociales. Jusqu’à ces dernières années, une deuxième catégorie comprenait environ 4 000 grosses propriétés dotées de systèmes très sophistiqués de production et occupant environ 11 millions d’hectares de terres, pour l’ensemble des zones à fort potentiel agricole et économique.

La première structure produisait principalement pour ses propres besoins de consommation alors que la deuxième était principalement orientée vers le commerce. Il produit essentiellement du maïs ( denrée de base ), des arachides, diverses céréales, des haricots, des légumes, de la viande, du lait et du bois de chauffage. Les gros exploitants se concentrent surtout sur les cultures commerciales comme le tabac, les produits horticoles, notamment les fleurs coupées, le café, le maïs, les arachides, le sorgho, le soja, les tournesols, les animaux de boucherie, les porcs, les chèvres et les moutons. Les principales exportations agricoles du Zimbabwe étaient par ordre décroissant le tabac ( 60 pour cent du total de la production agricole ) la fibre de coton ( environ 10 pour cent ), le sucre brun ( 9 pour cent ), le thé et le café, les produits horticoles et le maïs ( les années où ne sévissait pas la sécheresse ). Les importations de produits agricoles étaient limitées principalement au blé et au maïs ( les années de sécheresse ).

Principaux changements d’orientation et programmes

Au cours des deux dernières décennies les résultats obtenus en agriculture ont été liés principalement à trois lignes directrices.
Le « programme croissance et équité » suivi par les pouvoirs publics de 1980 à 1990, a tenté de modifier l’héritage colonial en faveur d'un système communal. Par la suite, le Programme économique d’ajustement structurel concernant les marchés a été adopté in 1991. Enfin, un programme « accéléré de réinstallation et de redistribution des terres » engagé en l’an 2000 et actuellement en vigueur a eu des répercussions plus profondes sur le secteur.

Au moment de l’indépendance, en 1980, l’agriculture était caractérisée par ce dualisme et par le niveau élevé des interventions publiques pour stimuler la production. Après l’indépendance, en 1980, la politique agricole a tenté de réduire les inégalités et de soutenir les petits exploitants. Leur réaction a été exceptionnelle et ils sont devenus les premiers fournisseurs de maïs et de coton sur les marchés officiels au cours des cinq premières années (1980-1985 ) d’indépendance. L’encouragement et le soutien accordés aux petits agriculteurs a aussi permis de parvenir à l’autosuffisance alimentaire et à la sécurité alimentaire. Parallèlement, les pouvoirs publics ont engagé un programme de redistribution des terres et ont demandé à toutes les principales institutions publiques d’accorder la plus haute priorité aux petites exploitations.


Alors que les Blancs ne représentaient qu’à peine 1% de la population, quelques 4 400 propriétaires blancs possédaient, avant la crise, 32% des terres arables zimbabwéennes. Pour Robert Mugabe, cette répartition était inacceptable. Il prônait une redistribution des terres afin de  réparer les dommages de la colonisation. En 1997, il promet de saisir 1 500 fermes qui seront rachetées par le gouvernement pour être morcelées et partagées entre plus d’un demi million de familles noires.
Cette politique autoritaire de redistribution des terres avait mal été préparée et les conséquences ont participé à l’effondrement d’une agriculture déjà sinistrée par la sècheresse. A peine l’ultimatum du président zimbabwéen, Robert Mugabe, lancé aux fermiers blancs pour qu’ils abandonnent leurs terres s’est-il achevé que le spectre de la famine a menacé un quart de la population. La crise agricole, la nouvelle politique de redistribution des terres, ont donc contribué tous deux à fragiliser le secteur.

En 1986, les autorités ont pris des mesures pour stimuler la production grâce à des incitations destinées à l’exportation, et ont introduit des allocations de devises en faveur des exportateurs. Le transport aérien a été amélioré, et l’on a assisté à la création du Horticultural Promotion Council et à l’introduction du Programme CAMPFIRE ( gestion communale des ressources locales ) vers la fin des années 80. En outre les politiques publiques ont indirectement stimulé la production destinée aux exportations par le biais du prix relativement bas fixé par les pouvoirs publics, pour le maïs, qui a poussé nombre de gros exploitants à diversifier leur production et à s’orienter vers des cultures commerciales plus lucratives destinées aux marchés d’exportation.

Au début des années 90, les politiques interventionnistes n’avaient plus leur raison d’être et ne pouvaient plus être soutenues, ce qui a obligé les pouvoirs publics à introduire des réformes axées sur le marché, notamment en agriculture. Les réformes adoptées en 1991 visaient à la déréglementation des marchés, à la libéralisation et à la promotion des exportations ( Gouvernement du Zimbabwe, 1991). La commercialisation des produits agricoles a été déréglementée et les contrôles sur les prix intérieurs ont été supprimés, à de rares exception près. Les efforts ont porté principalement sur la production agricole destinée à l’exportation. Le problème de l’accroissement de la production agricole, dans le secteur des petites exploitations reste entier afin de répondre aux besoins directs de consommation des ménages et de revenus en espèces. Pour consolider ces réformes, en 1995, les autorités ont adopté une politique agricole globale concernant la période 1995-2020.


Date de création : 14/01/2012 • 15:20
Dernière modification : 04/04/2015 • 16:53
Catégorie : Evasion/Vivre ailleurs
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