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Argentine Buenos Aires

Buenos Aires

ville de pollution et de bruit comme beaucoup de villes !
Appelée parfois " La ville qui ne dort jamais ! "
 
et  les porteños ( habitants de la ville )
 
Buenos Aires est située sur la rive Ouest du fleuve Río de la Plata au niveau de l’embouchure avec l’océan Atlantique ( Centre-Est du pays ). La ville est bordée par le Río de la Plata au Nord et à l’Est, ( l’Uruguay se trouvant sur l’autre rive du Río de la Plata, au Nord, et l'océan Atlantique prolongeant le fleuve à l'Est ), la Pampa à l’Ouest et la province de Buenos Aires au Sud. La ville a le port le plus important du pays et elle est le centre politico-économique du pays. C’est aussi un centre artistique important de la culture occidentale avec de nombreux musées, théâtres, bibliothèques et galeries d'arts.

La plupart des rues de la ville se croisent à angle droit, respectant l'ancien plan en damier de l'urbanisme espagnol qu'on retrouve dans toutes les villes du continent américain. De nombreux immeubles modernes remplacent les vieilles maisons à un étage de la période coloniale.

Description de la ville par  Karl May dans " L'or fatal " vers 1940 : Buenos Ayres est à peu près aussi étendu que Paris et ressemble par la régularité de ses constructions à un immense échiquier environné d'une campagne plate sans buissons ni forêts, et traversé par un fleuve sale et limoneux, la Plata. Les maisons y sont peu élevées, sans aucune élégance à l'extérieur, sauf les villas situées en dehors de la ville. Quoique son nom signifie : bon air, on y étouffe littéralement l'été, car, à part quelques fruitiers, les arbres suceptibles de donner de l'ombrage y sont très rares et se trouvent seulement dans les jardins de quelques villas. La ville a plutôt l'aspect d'une ville européenne, une moitié de sa population étant formée d'étrangers et l'autre d'Argentins habillés à la mode française. Quant aux gauchos, on les voit rarement dans les villes qu'ils ne fréquentent guère.


Le quartier de la Boca se situe à l’emplacement même de la « première Buenos Aires »
L'entente avec les indiens a connu des hauts et des bas comme dans tous les pays colonisés : les Querandíes détruisent les premières constructions espagnoles, en 1541. Il faudra attendre 1580 pour que Juan de Garay fonde une nouvelle colonie permanente, autour d'une Plaza Mayor aujourd'hui place de Mai, sous le nom de Ciudad de la Santísima Trinidad y Puerto de Santa María del Buen Ayre. Elle s'appelle constitutionnellement depuis 1996 Ciudad autónoma de Buenos Aires. Les Argentins l'appellent Buenos Aires ou Capitale Fédérale, pour éviter la confusion avec la province du même nom.
La ville végète longtemps, aux marges de l'empire. Son âge d'or correspond à la fin du XIXe s. et au début du XXe, quand la prospérité du port, fondée sur un modèle agro-exportateur, et l'importance des migrations d'Européens, procurent à la ville un rapide développement. Bien que des poches de pauvreté se développent alors dans les quartiers autour du port ou des abattoirs, la puissance publique garde un fort contrôle sur l'urbanisation de la ville.
 
A Buenos Aires, ville de contrastes entre les édifices ultramodernes et anciens, on continue de promouvoir une architecture d’une certaine vitalité, même si ses formes d’expression plutôt variées  ne la rattachent que très faiblement au patrimoine vernaculaire argentin, tant populaire que colonial. Certains disent que Buenos Aires, ressemble sous bien des aspects à Paris ou à Madrid... Ce sentiment européen s'estompe mais ne s'éloigne jamais. Buenos Aires a été fondée par des Européens.
C'est aussi une ville de surprises à chaque pas !  Blu par exemple est un vrai génie dans son genre. C'est un artiste qui par sa technique a monté une vidéo-animation de ses dessins faits sur les murs de Buenos Aires. Une vidéo faite image par image... Il a réalisé un travail gigantesque grâce à une imagination débordante.


Le port de Buenos Aires est le principal port maritime en Argentine. Il fut agrandi sous le président Julio Roca en 1881.

Puerto Madero, situé sur les rives du Rio de la Plata ( qui sépare l'Argentine de l'Uruguay ), est un quartier récent qui a commencé à se développer vers la fin des années 90, il était connu avant comme le plus dangereux et le plus mal famé de la ville ! .
C’est, depuis 1998, le quartier le plus cher de la capitale, un haut lieu de promenade pour les fins de semaine, un lieu de pêche aussi.  Au bord des anciens docks portuaires ont été construits les plus hauts gratte-ciel de la ville. Puerto Madero est aussi un secteur important de gastronomie. On y trouve une multitude de restaurants, des hôtels 5 étoiles ( Hilton ), des bureaux, un complexe de cinéma, un casino, ainsi qu’une grande réserve écologique. Le Puente de la Mujer ( Pont de la Femme ),est devenu le symbole d’un Buenos Aires qui se modernise, et embellit le quartier depuis 2001.
 Ce pont pour les piétons est la première œuvre de l'architecte et ingénieur valencien Santiago Calatrava, en Amérique Latine. Il fait 160 mètres de long et six mètres de large. Son mât métallique s'élève à 39 mètres. Le pont ( d'un poids maximal de 800 tonnes ) a été fait pour bouger, chaque fois qu'une embarcation doit passer. Son mécanisme est un des plus grands du monde, avec 20 moteurs électriques dans son axe principal, qui sont commandés par ordinateurs.
  D'autres jolis ponts qui traversent les différents docks ornent un peu plus ce lieu de balade. Lieu aussi de sorties nocturnes.
 
La Fontaine des Néréides, située sur la rue Tristán Achaval Rodríguez est un travail effectué en 1903 par le sculpteur de talent, Tucumanta Lola Mora, qui représente la naissance de Vénus. Le matériau avec lequel il est fait : le marbre de Carrare.


 
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BUENOS AIRES : capitale de l’Argentine, subtil mélange d'élégance, de tradition et de modernité. Dans le fond, l'obélisque de la place du 9 Juillet


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Le promeneur de chiens
 

La plaza Mayor est née historiquement de l’union de deux places toutes proches : la Plaza de la Victoria ( place de la Victoire ) et la Plaza del Fuerte ( place du Fort ), après la démolition en 1884 d’une construction qui les séparaient.



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Buenos Aires : le centre historique


San Nicolas est le centre de Buenos Aires.  Pour tout le monde, c'est : El Centro qui concentre une grande partie de l'activité économique de Buenos Aires.

Le premier endroit qu'on vous fait visiter à Buenos Aires, est la Plaza de Mayo, l'obélisque, le théâtre Colon...

Le théâtre Colón est une salle d’opéra. Il peut accueillir plus de 3 000 spectateurs. Son architecture  est un mélange de style néorenaissant italien et  de néobaroque français. Le dessin du bâtiment présente une riche décoration. L’entrée principale ne se trouve pas sur l’avenue du 9-Juillet qui n’existait pas lors de la construction, mais sur la rue de la Liberté, dans le quartier de San Nicolás.

Tout au long de son histoire, le Teatro Colón a accueilli les plus grands noms de l’opéra et de la musique classique comme  Enrico Caruso, Maria Callas...



 

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La couleur rouge du sang. La couleur du souvenir. Sur la place ont lieu assez souvent des manifestations : banderoles en souvenir des Malouines, mères des disparus de la dictature...
 

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La Plaza de Mayo en espagnol est le cœur de la ville, de l'Argentine même, où on a vu se dérouler les principaux événements qui ont construit l'histoire du pays. Le petit obélisque se trouve au centre de la place. Elle est bordée par plusieurs bâtiments ayant chacun leur propre histoire.

Les enfants de nombreux  jardins d'enfants et de beaucoup d'écoles
doivent acheter leurs livres et leur uniforme : genre de blouse de laboratoire, ici, rose pour les filles, bleue pour les garçons.




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Maison rose : siège de la présidence


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Buenos Aires : place de Mai
 
 En 1811 la Plaza del Fuerte sera baptisée Plaza 25 de Mayo, en commémoration du premier anniversaire de la Révolution de Mai. Ce n’est qu’en 1884, avec la démolition de la Recova Vieja, que les deux places seront unifiées sous le nom de Plaza de Mayo. A la fin du XIXe siècle, la place fut remodelée par le talentueux paysagiste français Carlos Thays, qui lui donnera à peu près son aspect actuel.

La Plaza de Mayo est certainement le centre névralgique de Buenos Aires. Ce lieu regroupe plusieurs bâtiments institutionnels de style colonial ( style varié d'influence française et surtout espagnole que l'on retrouve dans de multiples maisons ) dont la Casa Rosada ( Maison rose ) siège du Président, son lieu de travail ( présidente actuellement : pouvoir exécutif du pays ) de la République. En longeant la façade Ouest de la place, on peut apercevoir ce siège de la Présidence, construit sur l'emplacement de l'ancien fort Juan Baltasar d'Autriche . Selon la légende, la couleur rose est due au désir de représenter symboliquement la fusion des partis qui se livrèrent à des guerres civiles durant la première moitié du XIXe siècle, en mélangeant la couleur blanche représentative des unitaires et le rouge des fédéralistes.

Elle abrite depuis 1882, le gouvernement. Les dirigeants s'adressent au peuple depuis le balcon de la Casa Rosada. Le ministère de la guerre et de la dictature est devenu ministère de la défense.


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Ensuite, vers le nord de la Plaza,  pas loin de la Banque de la Nation Argentine vous avez la Cathédrale métropolitaine qui date de la colonie et qui est la principale église catholique de Buenos Aires. Elle se trouve au coin de l'Avenida Rivadavia et de la rue Saint Martin et à la place de l'Iglesia Mayor, on peut voir l' église construite en 1593. Le guide vous dira que la cathédrale a, par la suite, subi plusieurs modifications, dont la plus importante est l'œuvre du français Dubourdieu qui y a planté douze colonnes représentant les douze apôtres et un bas-relief représentant la rencontre entre Jacob et son fils Joseph en Égypte.
L'édifice, de style néoclassique, possède un profil qui n'est pas utilisé habituellement pour les cathédrales, car elle ne possède pas de tours, et ressemble plus à un temple grec qu'à une église catholique typique.
La cathédrale de Buenos Aires fut en effet reconstruite plusieurs fois depuis le 16 e siècle. Son style a été espagnol, grec...Elle n'a jamais été haute à cause du sol humide de ses soubassements.
La première église qui s'est effondrée n'était qu'un modeste bâtiment de bois.
La seconde ( 1605 ) a failli s'effondrer à son tour. C'est ensuite qu'elle a obtenu le statut de cathédrale, en 1836. En 1671 elle est encore en bois, mais plus grande et avec une tour. Le toit n'a pas résisté longtemps. Elle fut reconstruite de 1684 à 1722 avec deux tours. La façade prévoyait des sculptures  racontant l'histoire de Jacob. Mais les problèmes ont perduré...
En 1753 Masella projeta une église majestueuse plus grande avec une nef et trois chapelles latérales, voûte, dôme... projet qui fut abandonné. Le dernier projet fut consacré en 1791 mais il ne fut terminé que bien plus tard.  En 1826 des architectes français
Prosper Catelin et Pierre Benoit ont construit la nouvelle façade Néoclassique avec ses 12 colonnes, inspirée du  Palais Bourbon à Paris et donnant l'idée d'un ancien temple. Les travaux furent longs et les tours ne furent jamais matérialisées.


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Statue dédiée à la Vierge des douleurs
 
De remarquables sculptures coloniales ornent la cathédrale dont le Christ  ( appelé le Christ de Buenos Aires ) crucifié, pieds croisés, et situé dans une chapelle latérale. La statue a été sculptée en bois de caroubier par le Portugais Manuel Do Coyto en 1671 et c'est la plus ancienne sculpture de la cathédrale.
Une étonnante statue de Jésus de Nazareth nommée " Saint Christ du grand amour " offerte en 1978 par un homme dont le vœu de retrouver sa famille aurait été réalisé, se trouve toujours dans une des chapelles latérales.


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Le tombeau de Saint Martin, est gardé par  des grenadiers en armes. Le tombeau est un impressionnant mausolée en marbre, sculpté par le français Carrier-Belleuse. Le Général José de San Martin, est le libérateur de l'Argentine, du Pérou et du Chili.

En 1861, ses cendres furent transférées au caveau de la famille González Balcarce, dans le cimetière de Brunoy, en France. Ultérieurement plusieurs tentatives furent faites pour les rapatrier au pays. Durant la présidence de Nicolás Avellaneda, on créa la « Commission chargée de rapatrier les restes du Libertador », ce qui fut finalement accompli le 28 mai 1880. Sa dépouille repose  donc ici, dans la cathédrale de la ville de Buenos Aires, face à la Plaza de Mayo, veillée par des soldats du corps prestigieux des Grenadiers à Cheval. Une flamme éternelle brûle.

Par la suite, Cabildo, ancienne municipalité coloniale, se trouve sur le côté Ouest de la place et est le siège du Musée Historique National. Lors de sa reconstruction, on a gardé seulement  cinq des onze arches originales. Le lieu retrace les événements historiques qui ont marqué l'indépendance de l'Argentine.
Sur la même place se trouve la Banque nationale du pays. 

La place est rejointe par de larges avenuesl'avenue du 9 Juillet, la plus large de Buenos Aires et pour certains, la plus large du monde avec ses 8 voies, séparées par une grand terre-plein où déambulent les piétons, où les restaurants se succèdent et enfin  où l'on retrouve le " Teatro Colon " puis l'Avenue de Mayo.
 
Vous pouvez poursuivre la visite par une autre institution de Buenos Aires, le café Tortoni. L'intérieur est pompeux avec colonnes qui semblent de marbre et plafonds en stuc ou en vitrail. Les photos des personnalités qui l'ont fréquenté ou encore un petit théâtre aménagé vous accueillent.
Le Café Tortoni (825 Av. de Mayo) est le café le plus ancien et le plus célèbre de Buenos Aires. Il fut fondé en 1858 par un immigrant français. Dans ce café est passée toute l’intelligentsia des époques romantique et réaliste. Le nom Tortoni est emprunté à un café qui se trouvait Boulevard des Italiens, où se retrouvait l’élite de la culture parisienne du XIXe siècle. Aujourd’hui on y découvre des poèmes, des bustes et aux murs, des boiseries, des miroirs, des tableaux, une multitude de tableaux hétéroclites : photographies, dessins, peintures, dédicaces des personnalités ayant côtoyé les lieux... Toutes ces œuvres sont des donations faites au café Tortoni et participent à enrichir la décoration de ce lieu à l'atmosphère si atypique. Devant ces tableaux reflétant son histoire, on joue au billard, on déguste des boissons en voie de disparition et on assiste à des concerts de jazz ou de tango.
Dans ce café, tout est d’origine : les tables recouvertes de marbre, les confortables fauteuils en cuir rouge, le bar mais aussi les vitraux au plafond.


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Recoleta, Palermo, Belgrano sont au nord et ce sont les quartiers élégants,  calmes et résidentiels.

 

Le quartier de la Recoleta est un important foyer touristique de la ville.  C´est ici que vivent les plus riches familles de Buenos Aires.  C'est donc un quartier ( barrio ) résidentiel, situé au nord est de Buenos Aires, vert et fleuri, parmi les plus élégants, les plus agréables du centre de Buenos Aires. D'architecture nettement européenne, c'est cependant une zone de grand intérêt historique et architectural, spécialement grâce au Cimetière de Recoleta qui y est situé.
La plaza del Pilar est à peu près le centre du quartier, et est l'un de ses points les plus élevés. À la fin du XIXe siècle, ce lieu élevé, donc réputé sain, attira les familles riches et puissantes de la cité, qui échappaient ainsi à l'épidémie de fièvre jaune. Depuis lors c'est l'un des quartiers les plus élégants et huppés de Buenos Aires, comprenant de belles maisons familiales, des ambassades et des hôtels de luxe.
Recoleta doit son nom au couvent des Récollets (" Convento de Recoletos Descalzos ") : Membres de l'ordre des Franciscains qui s'établit dans le quartier au début du XVIIIe siècle, y fondant un couvent et une église dédiée à Nuestra Señora del Pilar ( La Recoleta ) et joint à cette dernière le cimetière. Leur église a un côté mexicain colonial. Elle est toute blanche, avec des vitrages d’albâtre, des retables en bois doré, des statues polychromes de saints monastiques.
Dans l’ex-jardin du couvent, depuis 1820 se trouve le cimetière surprenant et historique de la ville.




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Immenses allées du cimetière de Recoleta à Buenos Aires. Des tombes assez monumentales en marbre noir, du blanc...

Le cimetière compte plus de 6000 tombeaux et mausolées, dont 70 font partie du patrimoine historique argentin


 
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Passez ensuite une après-midi à flâner dans le labyrinthe de pierre et de marbre de ce cimetière de la Recoleta au milieu des tombes bien entretenues ou délabrées.
 
 
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Le Cimetière de la Recoleta, qui couvre près de six hectares où sont enterrés un grand nombre de présidents, d' écrivains, de célébrités et dans tous les cas des personnes aisées. C'est le lieu de repos ultime d' Eva Perón, dite Evita dont la tombe notamment est très fleurie ...
 

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Il est impressionnant ce cimetière, avec ses statues. Certaines allées sont étroites ( 1 m ) et les caveaux serrés. Ce sont de vraies petites maisons ou de véritables mausolées, avec rez-de-chaussée et sous-sol ! l’on peut pénétrer Des entreprises de pompes funèbres les fourbissent ( en prévision de la Toussaint ). Mais on y voit peu de fleurs.


A quelques pas de là, au nord de l'université, se trouve un parc avec une sculpture étonnante.


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Ce monument moderne au milieu du parc est une fleur de métal
Les jeux de miroirs entre la fleur et l'eau qui l'entoure sont étonnants.


Cette œuvre, avec ses 20m de haut, en forme de tulipe pèse près de 18 tonnes d'aluminium et d'acier et les pétales de 13 mètres s'ouvrent le matin et se ferment l'après midi. Malheureusement, il arrive que le mécanisme ne fonctionne plus.

Palermo est le poumon vert de la ville. Les rues y sont arborées. C’est un quartier ( barrio ) principalement résidentiel, avec des habitations élégantes pour les classes moyennes et riches, c'est aussi le quartier plus étendu de la ville, et il se divise en de multiples secteurs. On y trouve beaucoup d’habitations élégantes, des cafés branchés, des restaurants gastronomiques et ethniques, de nombreux musées et de grands espaces verts et pour ceux qui cherchent  les dernières tendances de la mode et du design, ils y trouveront un mélange de bohème artistique, de cuisine d'auteur, d’avant-garde et d'exotisme.
Palermo Viejo, Palermo Soho
et Palermo Hollywood sont  ainsi nommés pour le grand nombre de créateurs qui s'y trouvent ...
Certains secteurs de Palermo ont beaucoup changé ces dernières années, suite à un boom immobilier. Les immeubles de bureau s'y sont multipliés depuis 1990. On y voit naître de plus en plus de commerces pour le tourisme, des boutiques de design et de prêt-à-porter modernes.
Malba : Musée d'art de Buenos Aires, se trouve dans le quartier de Palermo. On peut y voir une collection d'œuvres du début du 20 e siècle jusqu'à nos jours, en particulier une approche du surréalisme.

Belgrano est un des centres commerciaux les plus importants de la ville ( avec le centre-ville et le quartier de Flores ).
 

Pour les petits créateurs, pour une hésitation entre art et mode, orientez-vous vers San Telmo.
San Telmo : un des quartiers les plus anciens. Il y a de nombreuses anciennes églises ( comme celle de San Pedro Telmo), des musées, des magasins d'antiquité et une fête aux antiquités semi-permanente appelée Feria de San Telmo, se tenant sur la place principale.
  Les magasins du quartier regroupent en général plusieurs marques. On  peut y profiter aussi de l'ambiance du quartier et de son histoire.

El Retiro
est un quartier ( barrio ) de la ville de Buenos Aires, situé au nord est. On y trouve le Terminal des Ómnibus de la ville.
La Tour des Anglais est un cadeau des Britanniques à l'Argentine pour le centenaire de la révolution de mai 1810. Ce carillon de 75 mètres de haut est une réplique de celui de l’abbaye de Westminster. Il a été construit en contrebas de la place San Martín. On peut monter jusqu’au dernier étage et admirer le panorama sur une partie de Buenos Aires. Cette Tour des Anglais a été rebaptisée " Torre monumental " après la guerre des Malouines qui opposa le Royaume-Uni et l’Argentine. Un monument aux morts de cette guerre se situe juste en face.
Le monument équestre dédié au libérateur St Martin se trouve sur la place du même nom, en son centre. Le monument est en bronze.
En 1859 le crépi utilisé originairement ayant besoin d’un sérieux ravalement, la base du monument fut recouverte de plaques de marbre. En 1873, les statues primitives, faites de terre cuite, étaient trop dégradées et furent remplacées par d’autres sculptures allégoriques, en marbre de Carrare, cette fois-ci. Ces statues décoraient alors le premier étage de l’édifice du siège de la Banco Provincia dans la rue San Martin. En 1912, lorsque le monument fut déplacé de quelques mètres, celles-ci furent rangées dans un entrepôt municipal où elles restèrent jusqu’en 1972, date à laquelle elles furent installées dans l’ancienne " plazoleta San Francisco", à l’intersection des rues Defensa et Alsina à quelques 150 mètres de la " Piramide de Mayo ".



Juste au sud de San Telmo, se situe « La Boca » ou « la bouche, l’embouchure ». Ce nom est donné au quartier car il est proche de l’embouchure du « Riachuelo », un petit fleuve qui se jette dans le «Río de la Plata ».
Ce quartier est très vieux. Il s’est développé autour du premier port de Buenos Aires, aujourd’hui quasiment délaissé, et c’est le quartier populaire par excellence et
le lieu privilégié du football. Ce quartier surprend avec ses maisons multicolores de la rue Caminito.
 



 
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Buenos Aires : quartier de la Boca. Caminito depuis Juan de Dios Filiberto inspiré en ce lieu.


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Caminito, La Boca, une rue qui est devenue un symbole de ce quartier traditionnel avec seulement 100 mètres de long. Il n'y a pas de portes dans cette rue, seulement des murs couverts d'ornements, de fresques et de céramiques, quelques fenêtres ou balcons avec de faux personnages, des plantes et des vêtements qui sèchent au soleil, le tout aux couleurs très vives, ce qui donne une atmosphère joyeuse.
 

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Caminito, la Boca, était au départ une ancienne branche de chemin de fer qui a cessé ses opérations en 1920.  Passé par ce lieu le talentueux compositeur de tangos Juan de Dios Filiberto, a décidé d'écrire une pièce. À partir de cette inspiration, le peintre Quinquela Martin, en a fait un lieu où le tango était à l'honneur.
 En outre, ce peintre de talent vécut dans ce quartier, s'intéressa au développement de nombreuses entreprises et surtout à la fondation de l'école-musée Pedro de Mendoza.
Aujourd'hui, Caminito, La Boca, est un espace de culture, d'art et de musique à Buenos Aires.

Le stade Alberto J. Armando est surnommé la Bombonera (" boîte à chocolats ") en raison de la forme si particulière de son infrastructure se situe dans le quartier de la Boca. Avec ses gradins aux couleurs jaunes et bleu du club, fondé par les italiens entre les deux guerres mondiales, il ressemble à une boîte de chocolats d'où son nom.

Maison du docteur Curutchet : à La plata au Sud est de Buenos Aires, a été construite  en 1948 par le Corbusier pour un chirurgien, le docteur Pedro D. Curutichet. C' est un bâtiment à part  avec ses beautés et son absence de sens pratique, voué au Dieu design, on ferme une porte d'entrée alors que tout le reste est ouvert, on monte et on descend sans cesse. Le bâtiment est classé au niveau national, régional et local. Au niveau national et au niveau de la Province, il est classé Monument Historique. Au niveau local, il est classé Patrimoine Municipal.
La Maison du docteur Curutchet est la seule réalisation de Le Corbusier en Argentine, dans le faubourgs de Buenos Aires,  et l’unique en Amérique du sud, si l’on excepte le ministère de l’Education nationale de Rio qui témoigne fortement de son influence, mais où il ne fut associé qu’à la phase d’avant-projet.
Elle a été le théâtre d'une chronique cinématographique sur les querelles de voisinage, la lutte des classes et menus tracas.

Il y a trois cimetières
importants à Buenos Aires, en plus de celui du quartier Recoleta, cité plus haut. Il y a eu le cimetière des anglicans et presbytériens, celui des épidémies provisoires, celui des écossais etc...Citons le " Socorro, le Victoria, et le Chacarita ". Ce dernier cimetière est le plus grand des  cimetières de la ville.


Le delta du Paraná, en Argentine, est le delta intérieur du Rio Paraná. Il naît à la hauteur du port de Diamante, dans la province d'Entre Ríos. On le divise en trois grandes régions : le delta supérieur (depuis Diamante, jusqu'à Villa Constitución dans la province de Santa Fe), le delta moyen (depuis Villa Constitución jusqu'à Ibicuy dans la province de Entre Ríos) et le delta inférieur ou en formation (depuis Ibicuy jusqu'à l'embouchure dans le Río de la Plata).

En 1992 le Parc national Predelta a été créé à 5 km de la ville de Diamante. Il a 2 458 hectares.

La longueur totale du delta est d'environ 320 km, et sa largeur de 10-15 km au départ va jusqu'à 60 km.
On navigue dans des paysages à découvrir avec une faune et une flore très riches.

 

 


Date de création : 03/11/2011 • 16:52
Dernière modification : 24/12/2014 • 11:37
Catégorie : Amérique du Sud
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