Voyages-evasion vie

  Accueil  Forum/échanges  Vos remarques pertinentes  Liens  Livre d'or 
Apprécier la vie ou travailler tjrs + ?

Apprécier la vie ou travailler sans cesse ?

 
Je ne suis pas contre le travail. j'ai travaillé de la fin de mes études, jusqu'à l'âge de la retraite, malgré trois enfants. J'ai appris à équilibrer ma vie entre maison, enfants, travail, loisirs...
La distraction n'est-elle qu'un vilain défaut ? Il y a des moments où nous ne sommes ni vivants ni morts et ces moments-là, c'est lorsque nous ne pensons plus par nous-mêmes, lorsque la religion, la politique, le qu'en dira-t-on nous dominent... Personnellement, je ne me sens vivante que lorsque je pense à des moments heureux, dans le travail comme dans les loisirs, surtout dans les moments que j'apprécie.
Aujourd'hui, nous entrons dans une nouvelle ère, une étrange folie possède les classes ouvrières et les classes moyennes des nations où règne la civilisation du capitalisme financier : travailler toujours plus, toujours plus longtemps : allègements des charges sur les heures supplémentaires, possibilité de travailler le dimanche, travailler plus longtemps la semaine (48 heures), plus longtemps dans la vie (40 puis 42 ans  ) et enfin, plus longtemps dans l’année.
 Plus de travail pour moins de pouvoir d’achat.
La vie me semble se dégrader, nous perdons les acquis sociaux, nous vivons dans une ambiance de course aux résultats, de chiffres, de statistiques... Des travailleurs se suicident, des personnes modestes deviennent les nouveaux esclaves.
Pourquoi ne pas simplement apprécier la vie? Imaginer un de ces frénétiques du rendement, allongé, se prélassant dans un endroit un peu caché avec un livre ( c'est démodé ?! peut-être, mais on est plus libre pour choisir un livre qu'une émission !), pour moi l'image est réjouissante et pour eux peut-être humainement instructive.


Les institutions financières (banques, assurances, fonds de placement ...) n'ont pour objectif que la recherche du meilleur rendement, passant d'une action à l'autre, d'une obligation à une autre. Et c'est pour mettre ces mouvements financiers à l'abri des fiscalités nationales, protégeant ainsi la criminalité financière, qu'ont été créés les paradis fiscaux.
Si toutes les grandes fortunes disparaissaient  ne serait-ce pas bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer  à contrôler le monde et  les crédits.

Léon Tolstoï :
"L’argent est une nouvelle forme d’esclavage, il se distingue de l’ancienne simplement par le fait qu’il est impersonnel, il n’y a pas de relation humaine entre le maître et l’esclave."

Ce qui était ressenti il y a quelques années encore comme une sourde inquiétude est aujourd'hui devenu certitude pour qui veut ouvrir les yeux :   l'utilisation de la mondialisation au profit de l'Argent-Roi, nous conduit de plus en plus rapidement dans une logique de guerres sourdes et vers un nouvel esclavage.

Le système économique fondé sur l'absolue liberté du marché a apporté un accroissement de richesses et de bien-être à une petite partie de l'humanité. Ce système s'est a triomphé à la suite de l'effondrement des économies planifiées des pays communistes d'Europe et du développement accéléré des moyens de communication liés à l'informatique. Cet emballement du capitalisme a produit des concentrations de capitaux aux mains de décideurs toujours moins nombreux, couverts par des structures multinationales souvent appuyées sur les facilités offertes par les paradis fiscaux et pour lesquels le rendement financier, le plus souvent déconnecté des réalités sociales, industrielles et économiques, est devenu le seul critère de décision.


Comment pourrait-on réagir ?

Il nous faudrait sans doute cesser de croire que le marché, et la concurrence qui en découle, sont les règles de base incontournables de toute économie sérieuse;

J'ai du mal à croire que la distribution du travail n'a pas été sabotée en quelque sorte par les nantis, tout comme  la répartition honnête des richesses... Comment  aborder de façon crédible la lutte contre la pauvreté , fin de permettre aux victimes de ce fléau de pouvoir jouir de tous les droits contenus dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme,
et contre les inégalités sans pour autant créer des classes d'assistés ? a;

Il faudrait développer le concept de "bien commun de l'humanité", empêchant toute privatisation de ce qu'il recouvre comme l'eau, l'air, la forêt, les génomes, la biosphère; sans que chacun attende sans effort.

 Les services publics qui sont aujourd'hui décriés devraient redevenir  efficaces et responsabilisés comme gage d'une rentabilité sociale indispensable pour le bien-être des personnes et l'harmonie de la vie en commun;

Ne devrait-on pas dépenser moins pour les guerres,  résister contre toute forme de guerre ou de conflit armé qui cachent  sous le  prétexte d'avancées démocratiques, 
le contrôle des ressources naturelles d'autres pays.

Ne faudrait-il pas mettre en place des institutions internationales chargées d'organiser un nouveau système plus humain, plus démocrate ?

Tous ceux qui ont la chance de vivre, devraient vivre en profitant parfois de la vie, du droit à la réflexion, j'oserais dire du droit à une certaine paresse...
C'est dans la détente que naissent la création, la réflexion, la joie de vivre, le dynamisme...

- et la politique ?
- Le communisme a échoué, et notre capitalisme va vers le mur...Notre monde occidental qui a toujours aimé en imposer aux autres se délite. Dans certains pays, dans certaines régions, la pauvreté n'est pas signe de malheur. Beaucoup de peuples misérables ont le sourire dans les yeux. Les occidentaux ne l'ont plus. Les huttes, les cases, les maisonnettes sont tenues proprement. Et puis, on peut vivre humblement, honnêtement sans vivre misérablement. Si chaque famille se contentait de sa vie primitive en autarcie, ce qui n'exclue pas l'entraide lorsqu'elle est nécessaire, de sa vie en économie fermée, ce qui n'exclue pas la divulgation des découvertes utiles à l'humanité, de son bonheur, ce qui n'exclue ni les voyages, ni la découverte....peut-être le monde redécouvrirait le " carpe diem ". Saisis l'instant...
Quelle solution sinon s'évader du rendement, de l'acharnement pour retrouver la nature et son calme, fuir la précipitation pour le rythme des arbres et de l'environnement ? Ce n'est pas le Moyen âge et tout compte fait nous n'avons guère fait de progrès humains : les guerres sont toujours plus atroces !
Le seul et unique trésor n'est-il pas la fraternité entre les hommes ? Et cette fraternité ne peut renaître que dans l'alliance avec la nature et le peu qu'il en reste. Vouloir donner des leçons, vouloir toujours plus, épuiser la terre, c'est s'éloigner de toute fraternité.  Le chemin qui éloigne des misères innombrables dont les hommes ont fait leur lit est le chemin calme et tranquille de la nature, des petits plaisirs, celui qui ne se conçoit que dans la fraternité.
L'emploi des loisirs

Entre le travail et les loisirs les relations sont plus étroites qu'on ne pourrait le penser. Cet article de Thierry Maulnier a le mérite de les évoquer et d'inviter à la réflexion.

Sur les parts respectives qui doivent être données, dans la société contemporaine, au travail et au loisirs, tout le monde n'est pas d'accord. ceux qui font un travail qui ls interesse, un travail qu'ils aiment, ne se sentent pas l'envie de revendiquer, s'ils sont en bonne santé, la retraite à 60 ans, la semaine de 4 jours ou de 35 heures, que le progrès technique nous promet pour demain.
Mais, il faut bien le reconnaître, si l'écrivain, le peintre ou même l'artisan d'art ne souhaitent pas qu'on leur interdise, au seuil du " troisième âge ", l'activité qui constitue le centre d'intérêt de leur vie, le plus grand nombre parmi les travailleurs de notre temps considère, non sans raison, le travail - celui de l'usine ou du bureau - comme une occupation fastidieuse, épuisante, parfois sinistre, justifiée par la seule nécessité de gagner sa vie : occupation dont il serait bon de se délivrer, le plus souvent et le plus tôt possible ...
Il y a d'ailleurs, un autre aspect du problème; le temps gagné sur le travail est, en principe ( si la longueur des transports ne s'y opposent pas ) gangé pour le loisir. La société industrielle a fait beaucoup pour l'emploi des loisirs : diffusion de la lecture, de la musique, du cinéma, activités sportives et, plus encore, spectables sportifs; proliférante télévision, radio, automobile, voyages - pour ne pas parler des actions plus ou moins louables et légales qui s'offrent à la jeunesse des grznds ensembles et des distractions traditionnelle toujours prisées : la chasse, la pétanque ou la pêche à la ligne ... Un éventail pour tous les goûts, semblerait-il.

fin loisirs.jpg

 

Une collection originale.jpg

une collection originale suite.jpg

Une collection originale fin.jpg


Date de création : 07/09/2011 • 20:32
Dernière modification : 21/04/2012 • 16:28
Catégorie : Notre époque
Page lue 2981 fois
Haut
© 2004-2021

Document généré en 0.01 seconde