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De mots : eau, air...


Le langage :  symbolique des mots


L' homme a inventé l'écriture et la parole. L'alphabet est un ensemble de lettres qui ne sont en effet que des symboles représentant quelque chose.  Par exemple les égyptiens ont inventé les hiéroglyphes qui sont une série d'images ou de symboles représentant des animaux et des objets etc. D'un pays à l'autre, d'une culture à l'autre la représentation diffère et le sens accordé au mot aussi.
Dans la grotte d'Amenhotep 1 er , la représentation de sa mère était avec la peau noire, pour symboliser la renaissance hors de la mort. Pour comprendre un symbole, il faut connaître les règles de sa civilisation. Le symbole conduit à des interprétations communautaires.


L'écriture bien que très utile a ses limites
. Ce n'est pas une réalité, c'est une interprétation. On est tellement habitué à communiquer avec des lettres qui composent des mots que l'on oublie que ce n'est qu'une représentation qui change en fonction des pays et des origines. Il n'y a que 26 lettres  ( écrites, sans compter les accents, mais beaucoup plus, bien sûr,  de lettres orales... ) qui composent notre langue française !! L'idée ou le concept est représenté( e ) par quelques lettres et quelques sons qui changent avec la culture, avec la représentation que nous en avons en nous-mêmes.

Par exemple si nous parlons du premier ministre, nous lui accordons  une certaine l'importance, une importance peut-être démesurée à un tel titre. Dans le fond ce n'est qu'un titre. La réalité, c'est que c'est un homme comme nous, sans pouvoir autre que celui que nous lui avons donné par notre vote et un pouvoir personnel qu'il a acquis grâce au président élu. Nous donnons notre pouvoir à un homme en lui conférant un titre.

Les mots  ne sont donc qu'une interprétation de notre monde physique. Comme on dit souvent entre ce que l'on dit et ce que l'on fait,  il y a une marge.  Il peut y avoir une marge entre ce que l'on dit et ce que l'on pense. Enfin il peut y avoir une marge entre ce qui est dit et ce qui est le plus rationnel...Chaque mot peut  porter un symbole et chaque symbole s'interprète.

Dans notre monde d'information on communique plus que jamais. Il semble que l'on vit une guerre de mots et l'information peut aussi être de la désinformation de classes, de partis.

Toutes les religions, tous les systèmes politiques, philosophiques ou économiques utilisent les mots et les chargent de sens nouveaux à une vitesse qu'il nous est difficile à suivre. Où est le réel, le rationnel, dans tout cela?

Par exemple dans la bible on dit que dieu est. Mais y a-t-il quelqu'un qui l'ait vu ? Et bien non. On dira qu'il faut croire sans voir. La croyance n'est pas le réel. Nous vivons dans les symboles. Certains symboles subsistent longtemps ou se transforment, d'autres se créent.

Par les mots on peut tromper on peut traumatiser on peut mentir ou manipuler. Les mots sont les outils des politiciens qui promettent des milliers de choses pour être élu.

Il semble que les belles paroles nous hypnotisent comme un charmeur de serpent.  La communication écrite et verbale doit être vérifiée par des faits solides et non acceptée telle qu'elle nous est transmise.

Mais les symboles sont aussi poésie...


Symbolique de l'air

Selon Bachelard, L'air pur est conscience de l'instant libre, d'un instant qui ouvre un avenir. L'air pur est une impression de jeunesse, de nouveauté.

L'imagination Nietzchéenne déserte les odeurs dans la mesure même où elle se détache du passé. Les odeurs ont une continuité qui renvoie au passé, au souvenir. Prévoir est le contraire de sentir. Notre imagination, le souvenir par les odeurs ( cf la madeleine de Proust ) rattache au passé.
Grâce au froid selon Bachelard, l'air réveille une volonté de puissance, une volonté de réagir à froid.



Symbolique du mot arbre

L'arbre par sa force, sa longévité, son ombre, ses fruits... a donné naissance à de nombreux symboles...

L'arbre de la liberté se voit sur les pièces d'euro, françaises.

L'arbre symbolise tantôt les forces de la Vie comme l'arbre de vie, tantôt une famille : arbre généalogique.

Lors des cycles saisonniers, la " mort " présumée et la " renaissance " annuelle de l'arbre à feuilles caduques, au printemps l'ont fait adopter comme symbole de la fécondité et du retour à la vie. Les arbres persistants pouvant, eux, symboliser l'éternité. Pouvant porter des fruits, les arbres sont  également perçus comme des symboles de fertilité.
Certains arbres ont une symbolique propre : l'olivier représente la paix, la sérénité (c'est aussi un symbole du Christ), le chêne représente la robustesse, ( cf. la fable de La Fontaine ), la longévité.
On retrouve l'arbre dans certains tests psychologiques (Test de l'arbre) : les racines représentent l'ancrage de la personne dans sa propre vie, dans la réalité, le tronc, sa posture, les branches et les feuilles son épanouissement.
L'arbre est le symbole par excellence de la vie. Avec ses racines s'enfonçant profondément dans le sol, et sa ramure s'élevant vers le ciel, l'arbre est souvent apparu comme un trait d'union entre la Terre et le Ciel, c'est-à-dire entre les hommes et les dieux, entre le visible et l'invisible, entre le chaos et la connaissance. Témoins : les traditions d'arbres de Noël... Cette symbolique a été renforcée par deux faits :· Sa station verticale, qui est celle des êtres humains. La sève peut être assimilée au sang des hommes. On parle toujours de la " tête " et du " pied de l'arbre ".
Il rassemble tous les éléments ( eau, air, terre, feu ), en ceci que ses racines sont enfoncées dans la terre, et destinées à puiser de l'eau, laquelle se manifeste dans la sève; ses ramures s'élèvent dans le ciel; le bois est le combustible par excellence...
Les arbres vivant plus longtemps que les hommes, ils sont apparus comme des symboles d'éternité.
L'ascension possible dans la ramure a la symbolique d'accès au savoir, d'élévation.

La Fontaine  nous parle ainsi du chêne :

De qui la tête au ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts


Bachelard :

Qu'on nous rende le jardin et le pré, la berge et la forêt, et nous revivrons nos premiers bonheurs. Le végétal tient fidèlement les souvenirs des rêveries heureuses. A chaque printemps il les fait renaître.

... On verra...La force du bourgeon, si chaque matin on va voir au jardin...le même bourgeon et quand une fleur va s'ouvrir... on saura bien qu'un seul arbre est tout un univers.

Nietzsche : voulant donner une image de la volonté haute et forte écrit: " Un paysage tout entier est réconforté par un pareil arbre ( image de droiture ). Je le compare à un pin... celui qui grandit... élancé, silencieux, solitaire, fait du meilleur bois et du bois le plus flexible, superbe...
Cet arbre droit est un axe de volonté; mieux, c'est l'axe de la volonté verticale propre au Nietzschéisme. Le contempler, c'est se redresser.





Symbolique du calme

Dans le cimetière marin de Paul Valéry :


Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée !
O récompense après une pensée
Qu'un long regard sur le calme des dieux !

Un des plus lumineux exemples d'une masse de calme enfermée dans la musique des vers. Les " c" durs qui s'y accumulent sont des phonèmes de la volonté, et plus précisément des phonèmes de la volonté de calme.





Symbolique de certaines couleurs : bleu


Le bleu, longtemps ignoré ou dévalorisé, n'acquit ses lettres de noblesse qu'à partir du XIIe siècle grâce aux progrès des techniques de nuances éclatantes et de "grand teint", et pour des raisons plus symboliques, grâce au culte de la Vierge Marie. Il devint la couleur des rois et celle de la Vierge traditionnellement représentée vêtue d'un manteau d'azur. Un pigment cher et précieux obtenu de la pierre azurite,  fut longtemps réservé à la peinture de ce manteau. La langue a gardé les traces de l'histoire et la nuance bleu(-)de(-)roi, bleu(-)roi est encore très vivace de nos jours. Valorisé, le bleu est devenu la couleur des grandes institutions nationales ou internationales (drapeaux du Conseil de l'Europe, de l'ONU ; "casques bleus"), de certains corps de métiers ou milieux socio-professionnels (le bleu de la gendarmerie ou de la police), la couleur "distinction, mérite" (carton bleu, cordon bleu, ruban bleu).




Une couleur : rouge

Autrefois la plus stable des couleurs, mais extrêmement coûteuse, le rouge (en particulier " pourpre ") fut la couleur par excellence, réservée à l'élite, au point qu'il était interdit de se vêtir de pourpre sous peine de mort à moins d'être prince ou d'en avoir l'autorisation. La couleur pourpre était obtenue d'un coquillage marin,  dont la teinte était assimilée au sang. Il était nécessaire de sacrifier des millions de coquillages pour obtenir le colorant pourpre, aussi précieux que l'or... 10 000 coquillages permettaient d'obtenir un gramme de colorant.
Le rouge devint la couleur représentative des rois, des chefs et dignitaires notamment dans l'armée, l'Église, la justice... et le symbole du pouvoir, de la dignité, du mérite, de l'apparat... Amarante,  cramoisi, écarlate, pourpre... ces mots de matières colorantes et d'étoffes prestigieuses rouges témoignent de l'histoire sociale de cette couleur, représentative de diverses institutions et dignités : rois et empereurs, chefs de l'Église, (cardinaux, et des expressions comme endosser l'écarlate), magistrats, soldats de l'armée française .. La langue rend compte, dans ses sens figurés, de la gloire passée et de l'excellence de la couleur rouge. Pourpre a désigné, par métonymie, le pouvoir, la puissance, la richesse ; écarlate, le premier choix, le plus distingué (l'écarlate de la noblesse) ; cramoisi, le magnifique. Au XXe siècle, le rouge est encore la couleur de la puissance et du mérite, et de l'honneur rendu (rosette rouge, ruban rouge, tapis rouge...) qui s'est étendue au domaine du commerce, pour indiquer la qualité des produits alimentaires (cordon rouge, label rouge, ruban rouge).





 

Symbolique de l'eau

Selon Bachelard, l'eau est plus féminine que le feu.
" L'eau coule toujours, l'eau tombe toujours, elle finit toujours en sa mort horizontale... Je retrouve toujours la même mélancolie devant les eaux dormantes... une mélancolie sans oppression, songeuse, lente, calme. C'est près de l'eau et de ses fleurs que j'ai le mieux compris que la rêverie est un univers en émanation... qui sort des choses par l'intermédiaire d'un rêveur.
Mon plaisir est encore d'accompagner le ruisseau, de marcher le long des berges... dans le sens de l'eau qui coule, de l'eau qui mène la vie ailleurs ...
...J'ai voué mon imagination à l'eau, à l'eau verte et claire, à l'eau qui verdit les prés. Je ne puis m'asseoir près d'un ruisseau sans tomber dans une rêverie profonde, sans revoir mon bonheur... Il n'est pas nécessaire que ce soit le ruisseau de chez nous. L'eau anonyme sait tous mes secrets. Le même souvenir sort de toutes les fontaines.

Ce n'est pas la connaissance du réel qui nous fait aimer passionnément le réel... La nature, on commence par l'aimer sans la connaître, sans la bien voir. Ensuite, on la cherche en détail, sans savoir pourquoi, la description enthousiaste qu'on en donne est une preuve qu'on l'a regardée avec passion, avec la constante curiosité de l'amour. Un amour qui est à l'origine de tous les sentiments. C'est le sentiment filial. Celle qui nous nourrit de son lait, de sa propre substance marque de son signe ineffaçable des images très diverses.

L'imagination trouve dans l'eau la matière pure par excellence. L'eau s'offre donc comme un symbole naturel pour la pureté. "

 

Déterminer l'origine de "Guadaloupe"

Notre-Dame de Guadalupe 

La Compagnie céole chante: Santa Maria de Guadalupe:

http://www.youtube.com/watch?v=Btfwqs7n-Bo

- "Je ne suis pas arrivé à déterminer l'origine de " Guadaloupe " si tu pouvais m'aider, le préfixe "guad" en arabe oued = rivière " al " = le, la, de, soit rivière de la...le " p " n'existe pas en arabe remplacé par " b " ce qui donne oub (inconnu) mais peut être " hob " = amour, ce serait alors la rivière de l'amour ?"

Voici une adresse pour compléments de renseignements :

http://www.sancta.org/nameguad_f.html


Pourquoi le nom "Guadalupe"?

Dans toutes la apparitions de Marie, celle-ci se serait identifiée comme Vierge Marie Mère de Dieu ou avec d’autres titres, mais par la suite elle fut toujours habituellement connue à travers le nom du lieu ou de la région où elle apparaissait (Lourdes, Fatima). Donc pourquoi Marie, apparaissant à un Indien dans un Mexique récemment envahi et s’adressant dans la langue du pays, ( Nahuatl ) est-elle appelée du nom Espagnol de Guadalupe? (en 1531 ).

A cause de la statue de Notre Dame de Guadalupe à Estremadura en Espagne ? A cause de la mystérieuse statue de Notre Dame de Guadalupe, qui fut donnée par le Pape Grégoire le Grand à l’évêque de Séville, fut égarée pendant 600 ans et fut retrouvée en 1326 par un bouvier nommé Gil Cordero qui aurait été guidé par une apparition de Notre Dame ? La statue fut appelée de Guadalupe parce que le village près du lieu où elle fut retrouvée s’appelait Guadalupe.

L’origine du nom Guadalupe a toujours été matière à controverse. Il y a néanmoins, une croyance qui veut que ce nom fut retenu en raison de la traduction du Nahuatl à l’espagnol et des mots employés par la Vierge pendant l’apparition. La croyance veut que Notre Dame employa le mot Aztèque Nahuatl coatlaxopeuh qu'on a traduit par " qui écrase le serpent et qui se prononce " quatlasupe " et dont le son ressemble étrangement au mot Espagnol Guadalupe. " Coa " veut dire serpent, " tla " étant une syllabe accrochée à " coa " et voulant dire " le", alors que xopeuh veut dire " écraser ou piétiner ". Notre Dame serait "celle qui écrase le serpent ?" Dans cette interprétation, le serpent fait référence à Quetzalcoatl, l'un des principaux dieux aztèques, que la Vierge Marie " écrase " en inspirant la conversion du peuple indigène au catholicisme.

Cependant, de nombreux historiens pensent que le lieu de pèlerinage de 1533 était dédié à Notre Dame de Guadalupe en Estrémadure, et non à la Vierge mexicaine vénérée de nos jours.

Le sens le plus accepté parmi les savants est le sens hispano-arabe.

- « Merci pour tes recherches au sujet de Guadalupe, je penche plutôt pour la thèse arabe mais je n'ai pas encore trouvé la fin du mot " upe ", la lumière en arabe se dit "nour"; en effet dans le sud de l'Espagne et au Portugal, beaucoup de villes ou villages sont traversées par des rivières commençant par "guadal" comme à Séville le Guadalquivir =oued al »


Toutes ces origines sémantiques proviendraient des fleuves espagnols (du temps de l'Espagne Arabo-andalouse) d'après lesquels ont été nommés les fleuves mexicains.

- Guadalajara = Rivière de montagne

Autre explication : Waed el Khara ("kh" même prononciation que la jota espagnole, cf le prénom "Khaled") = la rivière de merde (sic) les eaux du fleuve étant tellement sales (ou boueuses, ou brunâtres)

- Guadalquivir ,Wadī al-Kabīr = Grande Rivière

- Guadalupe : Wadi al Hubb, Rivière d'Amour

- autre explication Wadī' + Lupum = Rivière du Loup ---

Cet article est partiellement issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Our Lady of Guadalupe »



Symbolique de la rose

La rose a toujours été riche en symboles. C'est la plus féminine des couleurs qui exprime l'amour, la volupté, la tendresse, la douceur, la délicatesse. Le rose, couleur rassurante chasserait les pensées négatives en éveillant un désir d'harmonie et de paix. Mais attention, en excès, le rose pousserait au laisser-aller et à la limite de plaisirs sans limites...
Le rose, c'est la couleur de Vénus. La légende raconte qu'à l'origine les roses étaient blanches, mais un jour Vénus volant au secours d'Adonis qui était menacée par Mars, jaloux, se piqua le pied avec une épine et son sang colora la fleur en rose.



La semaine des 4 jeudis ? Autant dire jamais !


Le mot " jeudi " vient du latin " Jovis dies " qui désigne le " jour de Jupiter ". Le jeudi est le quatrième jour de la semaine civile, mais ne voyez pas dans ce fait une quelconque origine de l'expression " la semaine des quatre jeudis ".

D'aucuns affirmeront que cette locution vient du temps où le jeudi était le jour de repos des écoliers et que par conséquent une semaine de quatre congés en plus du dimanche serait une semaine idyllique bien qu'illusoire; eh bien, ce n'est pas la première origine de cette expression !

En effet, " la semaine des quatre jeudis " existe depuis le XVe siècle, mais fut d'abord " la semaine des deux jeudis ". A cette époque le jeudi était, comme le dimanche, un jour gras, c'est-à-dire un jour faste où l'on pouvait manger à volonté en prévision du lendemain, le vendredi, qui était, lui, un jour maigre, un jour de jeûne où l'on ne mangeait pas d'aliment gras. Il est évident que l'on préférait les jours de fête aux jours de privation et qu'une semaine " à deux jeudis " aurait été très appréciée.

Au XVIe siècle, par pur esprit d'exagération et pour renforcer le caractère impossible de la chose, la " semaine des deux jeudis " cède la place à " la semaine des trois jeudis ". Il y a eu en 1801 un fait exceptionnel, mais qui n'est pas à l'origine de l'expression, lorsque le jeudi a été à la fois le premier jour du mois, le premier jour de l'an et le premier jour du siècle commençant. On retrouve d'autre part la trace d'une semaine " des trois jeudis " dans l'œuvre de Rabelais, " Pantagruel " :
" la sepmaine, tant renommée par les annales, qu'on nomme la sepmaine des troys jeudis : car il y en eut troys, à cause des irreguliers bissextes "
" la semaine, si renommée dans les annales, que l'on nomme la semaine des trois jeudis (car il y en eut trois, pour cause d'anomalies bissextile)... " Rabelais, "Pantagruel" (1532), chapitre I.

Au XIXe siècle " la semaine des trois jeudis " devient celle " des quatre jeudis", puis les enfants s'approprient cette expression quand le jeudi devient leur jour de repos scolaire (de 1945 à 1972) pour parler d'une semaine idéale mais imaginaire où l'on ne travaillerait que 2 jours (4 jeudis + 1 dimanche pour se reposer). Effectivement jusqu'en 1972, dans la scolarité française, le jeudi est jour de congé tandis que le mercredi est travaillé : l'abandon progressif du samedi après-midi comme période de travail amena à rééquilibrer la semaine en basculant le repos du jeudi au mercredi en septembre 1972 (arrêté du 12 mai 1972).

Pour l'anecdote, voici les paroles de la chanson de Patrick Topaloff qui proposait aux enfants de faire grève, à l'instar des adultes, pour obtenir effectivement cette semaine tant rêvée :

                              Pour la musique, cliquez sur le lien suivant :

            http://www.bide-et-musique.com/song/5696.html

" Pour la semaine des quatre jeudis,
Pour la semaine des quatre jeudis,
Écoliers de tous pays,
Inscrivez-vous au parti
De " la semaine des quatre jeudis ".
Il y a trop longtemps qu'on nous a promis
Notre semaine des quatre jeudis,
Mais, tous enfin réunis
Dans le clan des tout-petits,
Nous n'accepterons plus de compromis.

Depuis ce maudit Charlemagne,
L'enfance est devenue un bagne,
Tous les matins 'faut se lever,
Se préparer, se dépêcher.
Entre les devoirs, les leçons,
Les dictées, les récitations,
On n'a plus le temps d' s'amuser,
Ni même de lire un illustré.

(refrain)

Nos chers parents n'hésitent pas
A faire la grève trois fois par mois
Contre l'augmentation du beurre
Ou pour la s'maine des quarante heures.
Je ne vois vraiment pas pourquoi
L'état ne nous écouterait pas,
Si nous décidions, nous aussi,
De faire une grève sans " merci ".

(refrain)




Symbolique sociale et plus ou moins actuelle



De la coccinelle
Meilleur insecticide naturel, la coccinelle serait pourvue d'autres qualités. On dit que si une coccinelle se pose sur vous, c'est un message de chance ! Quand nous étions petits, nous chantions : " Coccinelle vole, ton père est à l'école va vite le retrouver... "


Du fer à cheval
Sa forme rappelle le croissant de lune, symbole de fertilité. Sa matière quant à elle, le fer, protégerait du malheur.


De l'hirondelle
L'hirondelle, c'est bien connu, est messagère du printemps. Les gens sont heureux de leur arrivée car on dit qu'elle est porteuse de nombreux symboles  de joie, dans le monde entier. En France, une hirondelle qui a choisi une maison pour y faire son nid, y reste souvent fidèle et la protégerait. En Chine, longtemps on a pensé que les hirondelles disparaissaient à l'automne, au fond de l'eau pour y passer l'hiver, s'y transformeraient en coquillages, puis redeviendraient hirondelles, en accompagnant le mouvement ascendant du soleil.


Du muguet
Les Celtes lui accordaient des vertus porte-bonheur comme pour toutes les fleurs à clochettes. Elle est aussi symbole des rencontres amoureuses. Autrefois, des bals du muguet étaient organisés pour les jeunes. Les jeunes filles s'habillaient de blanc et les jeunes garçons portaient une fleur de muguet à la boutonnière. C'était leur façon de célébrer le premier jour de Mai.


Du trèfle à 4 feuilles
Espoir, foi, amour et chance sont les quatre pouvoirs accordés aux feuilles du trèfle à 4 feuilles. On raconte que les druides celtiques l'utilisaient pour éloigner les mauvais esprits. Aujourd'hui, c'est surtout à sa rareté que le trèfle à quatre feuilles doit son statut de porte-bonheur.


Date de création : 02/01/2008 • 17:44
Dernière modification : 21/06/2012 • 07:54
Catégorie : Symbolique
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