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Afrique du Sud
Si Bo-Kaap attire par ses couleurs, c'est aussi un quartier où le spirituel joue son rôle. Le quartier compte pas moins de dix mosquées, parmi lesquelles la mosquée Auwal, la plus ancienne de tout le pays, construite en 1798.
L' Afrique du Sud est un pays majoritairement chrétien.
D'après le recensement de 2001, la répartition globale des religions en Afrique du Sud est la suivante : 80 % de Chrétiens, mais peu de catholiques, surtout des réformés de Hollande et des Pentecôtistes; 15 % sans religion; 1,5 % de Musulmans; 1,3 % d'Hindouistes; 0,17 % de Juifs; 2 à 3 % dans les autres religions, sans oublier l'église de Xion.
Martin Luther avait composé un sceau pour marquer ses propres livres en y ajoutant ses initiales. Cette rose est devenue le symbole des Églises luthériennes.
LA MAGIE DE L'ARGILE
Au Transkei - région isolée de l' Afrique du Sud, on prête toutes les vertus à l'argile. C'est l'une des rares richesses - matérielle et spirituelle - de cette région qui a aussi vu naître Nelson Mandela ...Chez les Pondos, l'argile est le lien entre le monde traditionnel et celui d'aujourd'hui. L'argile protège d'éventuelles maladies ou des mauvais esprits.
Le cygne est l'emblème luthérien. Le cygne est devenu le symbole de la profession de foi luthérienne. L'église luthérienne, c'est le symbole de la paix au milieu des maisons d'habitation, dans le quartier de Hillbrow, à Johannesburg.
Albanie
L'aigle bicéphale est le symbole d'une Albanie religieusement divisée. Les Albanais ont été divisés entre les chrétiens de tradition catholique et ceux de tradition orthodoxe.
BAPTEME ST JEAN 5 ou 6 e SIECLE
Le baptême chrétien est radicalement différent du baptême de Jean : « Par le baptême de la Nouvelle Loi les hommes sont baptisés intérieurement par le Saint-Esprit, c’est là une action propre à Dieu. Par le baptême de Jean, seul le corps était purifié par l’eau » (saint Thomas d’Aquin, Somme théologique III, q. 38 a. 2 ad 1). Quand Jésus dit à Jean-Baptiste : « Il convient que nous accomplissions ainsi toute justice » (Matthieu 3, 15), le mot « justice » renvoie au plan de Salut. Jésus veut être baptisé par Jean pour accomplir la volonté et les desseins de son Père. Le même Jean-Baptiste annonce la venue après lui « de celui qui est plus puissant que moi. […] Moi, je vous ai baptisés dans l’eau ; mais lui, il vous baptisera dans l’Esprit Saint » (Marc 1, 7-8). Son témoignage est encore plus explicite quand, le lendemain du baptême du Seigneur, il le voit venir et dit à ses propres disciples, Jean et André, qui deviendront des apôtres : « Voici l’Agneau de Dieu, qui va enlever le péché du monde. […] Et moi, je ne le connaissais pas. Mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau, celui-là m’avait dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est lui qui baptise dans l’Esprit Saint. Et j’ai vu de mes yeux et j’atteste que c’est lui le Fils de Dieu » (Jean 1, 29.33-34).
Certes, le rite matériel du baptême existe, mais Jésus, en se faisant baptiser, institue le baptême chrétien. Il donne l’ordre à ses apôtres de baptiser toutes les nations « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit »
MAIN DROITE SPIRITUEL MAIN GAUCHE TEMPOREL
Ces stéréotypes langagiers ( il semble exister des équivalents dans toutes les langues indo-européennes ) ne sont cependant que les « épiphénomènes » d'un système symbolique dont les racines plongent profondément dans l'histoire du christianisme. Outre que les Écritures accréditaient largement la discrimination moralisante entre la droite et la gauche, les Pères de l'Église s'en firent volontiers de fervents doctrinaires. Saint Augustin oppose dans un but didactique les deux côtés du corps ou les deux directions de l'espace.
Notre main droite est la vie éternelle, notre main gauche est la vie temporelle. Tout ce que vous faites en vue de la vie éternelle c'est votre main droite qui le fait. Si, à l'amour de la vie éternelle, vous mêlez dans vos œuvres quelque désir de la vie temporelle, ou de la louange humaine, ou de tout autre avantage mondain, votre gauche sait ce que fait votre droite. Or, vous connaissez ce précepte de l'Évangile : « Que votre main gauche ignore ce que fait votre main droite » [Matt. VI : 3].
Les homélies recèlent de nombreux témoignages de cette discrimination : la droite est le symbole du spirituel, du sacré; la gauche est celui du temporel, du profane. Que ceux qui négligent la première pour honorer la seconde, devait par exemple avertir Bernard de Clairvaux, prennent garde qu'un jour ils ne trouvent pas place avec les boucs de ce côté gauche qu'ils ont tant aimé.
DIFFERENTS TYPES DE CROIX
La croix est le principal symbole du christianisme.
Les croix en pierre albanaises, sont répandues dans différentes régions et même dans la République d’Azerbaïdjan et dans l’actuelle République d’Arménie. Leur signification symbolique: La vision du monde et les représentations symboliques préchrétiennes sont reflétées dans la plastique commémorative de l’Albanie caucasienne.
Pendant de nombreux siècles, les images des croix en pierre albanaises avaient évolué sous l’influence de deux religions, plus tard de trois croyances. Les stèles préchrétiennes sur lesquelles étaient représentées les imaginations sur la structure du monde et des symboles bouddhistes ont joué un rôle crucial dans la création des stèles tombales, commémoratives et frontalières, ainsi que des croix en pierre. La croix, qui était auparavant le symbole du soleil, de la récolte, de l’Arbre de vie prouve qu’elles appartenaient à la nouvelle religion chrétienne.
L’image de la croix réunit sur les croix en pierre albanaises les décorations différentes. La croix albanaise est la seule dans le monde qui contient des signes reflétant les croyances préchrétiennes et les éléments de la connaissance de l’univers. Toutes les compositions de ces croix ont été présentées comme le lien entre le ciel et la Terre, ainsi que le symbole du soleil, de la lumière et de l’abondance.
La croix comme image du cosmos.
Sur un plan plus ésotérique, la croix peut être vue comme une représentation du cosmos (ce dernier étant défini comme l’univers et ses lois) :
* son point central est l’origine de toute chose : le Principe créateur, la «grande source», le tao,
* son trait horizontal est l’étendue du monde manifesté, la matière inerte et chaotique,
* son trait vertical peut être vu comme la Lumière spirituelle qui vient ensemencer toute chose créée pour donner ordre, sens et vie. Ainsi la Lumière éclaire la matière et la féconde de son amour. Ce trait vertical peut aussi être vu comme l’axe du monde.
Ainsi, la croix est à la fois l’origine de toutes les choses et le contenant absolu de tout. Elle est le Principe et l’univers étendu. Par son centre éternel, elle fait naître le cercle (l’univers) et organise le chaos.
SVATICA symbole de l'éternité. C'est un mot sanskrit dérivé de su (« bien ») et de asti (« il est ») et signifiant : « qui conduit au bien-être », svastika désigne une croix aux bras égaux.
Cathédrale Saint-Étienne de Shkodër
Construite entre 1858 et 1867, la cathédrale Saint-Etienne est l'une des fiertés de la communauté catholique albanaise. Décorée par le grand peintre Kolë Idromeno, elle est dédiée à saint Étienne, protecteur de la cité.
Dans l'Église Orthodoxe : Une des raisons de cette célébration, par l'Eglise Orthodoxe, est le baptême du Christ, qui a été une rare occasion où les trois personnes de la Trinité, se sont révélées en même temps à l'humanité : Dieu le Père en parlant des nuages, Dieu le Fils étant baptisé dans le Jourdain, et Dieu le Saint Esprit, révélé par une colombe descendant du ciel.
Argentine
Le Christ et la statue de la vierge des miracles à Salta, au nord du pays, a aussi une histoire : La Cathédrale d’architecture coloniale abrite les statues d’une Vierge et d’un Christ qui auraient des pouvoirs salvateurs. La statue de la vierge a été connue sous le nom de «L'Immaculée » puis de « Notre Dame des Larmes », depuis le XVII° siècle, à la suite d’une lacrymation de la statue ). et de « Notre Dame du miracle ».
On raconte qu’à la fin du 16e siècle, apparut dans le port péruvien de El Callao, l’image d’un Christ sur une croix, rescapée d’un naufrage.
Les statues commandées en Espagne par l’évêque de Tucuman Fray Francisco de Victoria qui souhaitait les donner à la ville de Salta pour commémorer les 10 ans de sa fondation ( 1582 ) et pour la vénération, étaient arrivées par bateau. Le bateau a coulé non loin des côtes péruviennes. Personne n’a pu être sauvé mais le colis avec les deux statues a flotté et s’est ainsi retrouvé sur une plage au Pérou. L’homme qui a retrouvé la caisse muni de l’adresse « Cathédrale de Salta, Argentine » a transporté les statues par voie terrestre jusqu’à Salta.
Un siècle plus tard, alors que Salta est secouée par un terrible tremblement de Terre, le prêtre José Carrion eut une révélation : pour que le séisme cesse, il doit sortir le Christ en procession. A peine le Christ sorti dans les rues, la terre se calma, le 13 septembre 1692… Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Quelques fidèles retournèrent à l’église en ruines et découvrirent la Virgen Maria au pied de l’autel, 3 mètres en dessous de sa place habituelle, intacte. Son visage souriant s’était changé en visage apeuré et suppliant. Les habitants comprirent alors qu’ils devaient aussi la sortir en procession.
Depuis cette époque, tout le peuple de Salta se réunit, du 6 au 15 septembre pour défiler en procession et célébrer la Fiesta del Milagro, la fête du miracle. Ce jour là, les gens vivent au rythme de la fête du miracle, une des manifestations les plus importantes du Nord Ouest argentin et viennent en procession dans les rues en portant la statue de la vierge et en chantant des hymnes. C'est un pèlerinage en l’honneur de Notre Seigneur et de notre Dame des miracles. Cette fête est connue dans le monde entier et attire plus de 200 000 pèlerins et fidèles chaque année.
Certains parcourent à pied des centaines de kilomètres pour rejoindre Salta la Linda et participer à cette célébration.
La Fiesta del Milagro se termine avec émotion, quand sur la place du 9 juillet face à la cathédrale, des milliers de mains tenant des mouchoirs blancs disent adieu au Señor et à la Virgen, avec l’espoir qu’ils protègent leur travail, leur santé et leur famille.
Les légendes du Sud
La Trochita, historique locomotive de la Patagonie part de la petite gare de la ville vers la steppe. Dans cette zone de la Patagonie Andine, le long de 500 km de lacs, montagnes et parcs nationaux, tout est possible. Chaque coin cache une légende.
Les temples Gauchitos
Temple Gauchito
La communauté juive de Buenos Aires est très importante ( entre 300 000 et 500 000 ) et se trouve être la seconde du continent américain. Elle contribue grandement à la culture. La religion juive est aussi la seconde religion.
Bolivie
La Pachamama ( Terre-Mère ) est la déesse-terre dans la religion des Amérindiens d'Amérique du Sud. Une déesse majeure de la culture en Bolivie. Les Incas ont réalisé en son honneur des sacrifices de vigognes.
Avec l'arrivée des Espagnols, l'imposition du Christianisme et l'influence du métissage, la Pachamama a commencé à régresser et à être remplacée par l'image de la Vierge Marie.
Actuellement la tradition de l'offrande se maintient cependant et se pratique toujours principalement dans les communautés quechuas. La Terre-Mère est considérée comme un être vivant. Il convient donc de lui faire des cadeaux pour s'attirer ses bonnes grâces. On fête cette offrande le premier jour d'août.
Sur une esplanade dominant le Lago da Carioca, se trouve le monastère de Santo Antônio qui attire tous les regards. Se encuentra a una altitud de 30 metros sobre el nivel del mar. Il forme un ensemble colonial parmi les plus anciens de Rio. L'église, érigée au 17 e s. est l'une des plus remarquables de Rio. Son abside est en bois sculpté recouvert d'or et l'étonnant plafond peint de son confessionnal attire le regard... Au tout début du 18e s., le couvent protégea les Cariocas des Français conquérants. Aujourd'hui, vous trouverez, au sein de ce joyau d'architecture religieuse, calme et sérénité, loin de l'agitation et du modernisme ambiants.
CATHEDRALE 1846
La cathédrale Dormition de la Vierge Marie, qui est le siège de l'archevêché de Varna et Veliki Preslav, est l'un des symboles de la ville. Elle a été bâtie en 1886,
Fondé dans la première moitié du XVe siècle, le temple du Ciel forme un ensemble majestueux de bâtiments dédiés au culte, situés dans des jardins et entourés de pinèdes historiques. Son agencement global, comme celui de chaque édifice, symbolise la relation entre le ciel et la terre – le monde humain et le monde divin – essence de la cosmogonie chinoise, et souligne le rôle particulier des empereurs dans cette relation. L'équilibre reposait sur l'empereur par son attitude et le respect des rites. Les couleurs, les formes, les sons et la position des édifices représentent cette conception assez complexe de l'univers. Sa disposition symbolise la croyance chinoise que la Terre est carrée et le Ciel rond.
Le Temple du Ciel est le lieu où les empereurs Ming et Qing venaient célébrer les rites et sacrifices pour rendre hommage au Ciel et l'implorer de donner de bonnes récoltes.
Au temple du ciel recouvert de magnifiques tuiles vernissées bleues. l'empereur célébrait autrefois des rites solennels pour favoriser les moissons, pour obtenir la clémence divine et pour prendre sur lui la responsabilité des péchés du peuple.
Ce temple remonte donc à l'ancienne Chine. À l'époque, l'empereur était considéré comme le « fils du Ciel », chargé de faire le lien avec l'autorité céleste pour préserver le bon ordre sur terre. Afin de montrer son respect au Ciel, les cérémonies de sacrifice étaient très importantes.
Deux fois par an, lors des solstices de printemps et d'hiver, les empereurs venaient au temple du ciel pour célébrer les cieux et prier pour de bonnes moissons.
Véritable mini Cité Interdite, le temple du ciel abrite en réalité plusieurs monuments, notamment le temple de Prière pour la bonne moisson, l'autel du Ciel et la voûte impériale du Ciel, sans oublier la salle de Jeûne.
Le Temple du Ciel est le lieu où les empereurs Ming et Qing venaient célébrer les rites et sacrifices pour rendre hommage au Ciel et l'implorer de donner de bonne récoltes.
Douze animaux symboliques jouent un rôle très important dans les horoscopes considérés par beaucoup comme des décrets du ciel : rat, bœuf, tigre, lièvre, dragon, serpent, cheval, chèvre, singe, coq, chien, cochon.
Le chiffre 9 est symbole de longévité.
Non loin de la frontière entre Costa Rica, Nicaragua
L'église Saint-Nicolas de Rijeka est une église orthodoxe serbe située en Croatie. ...
Eglise Sankt Petri.
Abu Dhabi mosquée de Shikh Zayed
École pour moines : 300 élèves dans des huttes : chaume et armature en hévéa. 5 élèves par hutte
Les écoles de l'Ethiopie sont les églises et les couvents;c'est là que s'enseigne le plain-chant, la grammaire, la versification et qu'on font réciter les textes des livres saints et de leurs commentaires, car à ces connaissances se borne le savoir classique des Abyssins. Les théologiens d'Ethiopie aiment à justifier ce que les moeurs nationales ont encore de sauvage par ces exemples que leur offre la vie de leurs ancêtres prétendus, David et Salomon. Quant au troupeau des fidèles, la plupart, quoique peu zélés pour la prière et très ignorants de la doctrine, sont de rigides observateurs des pratiques extérieures du culte.
En fonction de sa taille et de ses ressources, chaque communauté monastique gère un certain nombre d'écoles à la tête desquelles on place un des membres les plus âgés de la communauté dont le caractère est considéré comme exemplaire. Afin de maintenir un certain niveau de prestige, les monastères de toute l'Éthiopie se font concurrence et tentent d'attirer les meilleurs professeurs pour élever la qualité de ses enseignements.
On trouve généralement quatre niveaux d'éducation dans ces communautés monastiques :
* Le premier se base sur l'enseignement de la lecture : les élèves commencent par l'alphabet éthiopien pour ensuite lire des passages entiers ; après le coucher du soleil, les exercices comprennent la mémorisation et la récitation de prières ;
* Le prochain niveau se focalise sur les cours de musique de l'Église : Les élèves apprennent aussi bien les danses rituelles accompagnant les chants liturgiques que les Dagwa, des collections d'hymnes;
* Le troisième niveau est nommé « école de la poésie » : d'une durée moyenne de deux ans, voire dix pour devenir un maître, cet enseignement met l'accent sur l'étude de la grammaire ainsi que la récitation, l'écriture, l'analyse et la composition spontanée de poèmes. Il s'agit d'une étape avancée du système éducatif religieux et ses élèves accèdent souvent aux positions les plus élevées de l'Église et de l'État ;
* Le dernier niveau concerne l'interprétation des livres canoniques : le clergé éthiopien a développé un système élaboré d'études analytiques de chaque livre de la Bible et des œuvres de l'Église qui sont méticuleusement étudiés ; dans quelques monastères, certains maîtres se spécialisent uniquement sur un livre.
L'église aurait été fondée par Abuna Yohânnes. Le nom du roi Adyam Sâgâd Iyasu de Gondar est souvent avancé sans qu'il soit possible pour le moment de déterminer plus précisément son rôle dans cette histoire. Le lieu aurait été cambriolé en 1983 et depuis les manuscrits sont conservés à Uhra Kidanâ Mehrât ou dans des maisons privées.
Église, éléments d'architecture
Cette église ronde est installée sur un socle à gradins de pierre à l'intérieur d'une grande enceinte dans laquelle s'ouvrent deux portes et où sont installés plusieurs autres petits bâtiments : habitations de moines, magasins. L'ensemble est dans un bon état de conservation générale, toujours couvert d'un toit de chaume.
Peintures murales
Sur les quatre murs du mà'qdâs et sur le tambour, du XIXe siècle. Contre le mur est posé un lourd panneau commandé par le supérieur actuel de ce monastère, abba Wâldâ Tensa'é Tàklâ Haymanot, et sur lequel il s'est fait représenter non pas à la manière traditionnelle des donateurs, allongés sous le sujet religieux, mais en buste comme s'il s'agissait d'un cadre accroché sur un mur. Sur le mur extérieur, une toile avec une Vierge à l'Enfant dans le premier style gondarien, XVIIe siècle. Sur une des portes a été collée une Crucifixion.
Lallibela
Bethléem, ou « Maison du pain » est pour les Éthiopiens, là, à Lallibela. C'est le lieu de naissance de l’enfant Jésus.
Les noms des différents lieux des églises et de leurs environs sont évocateurs : Le Jourdain, le Calvaire, la tombe d'Adam, la grotte de Bethléem.
Le symbole des oliviers dans l'enceinte des églises
De majestueux oliviers et genévriers signalent assez souvent la présence d'une église ...
Comme la plupart des églises éthiopiennes du bord du Rift, l'église Saint Mikaél d'Ankobâr est entourée d'un bosquet. Son exubérance rappelle celle des vestiges forestiers de la région et contraste avec le paysage de cultures environnant. Loin d'être une relique de la forêt ancienne, cette végétation est un jardin dont l'organisation reflète la conception concentrique du monde des Amharas. Chez ce peuple orthodoxe, la structure en cercle est omniprésente et se retrouve dans la perception du temps, dans l'organisation sociale, dans l'aménagement de l'espace, dans l'architecture de l'église Saint Mikaél et dans l'aménagement de la végétation de Yased. À chacune des trois enceintes identifiées est associé un degré de pureté décroissant du centre vers la périphérie et des gestions distinctes. Également conçu comme un cimetière où les genévriers et les oliviers sont les arbres-tombes, et où les plantes poussant autour sont des herbes et des arbustes aux vertus magico-médicinales, Yased est aussi le théâtre de dynamiques fortes où les gestions du milieu mises en oeuvre sont le reflet des évolutions sociales.
Daga Istifanos: est considérée comme l’une des plus sacrées du Lac Tana et aurait servi de refuge provisoire à l’Arche d’Alliance.
Là-dessus se trouve l’église de Saint Istifanos où réside la peinture de la Sainte Madone faite aux environs de 1434.
On dit également que le monastère était un lieu sacré des juifs. Menelik I et les nobles juifs y aurait amené, après leur fuite du Roi Salomon, l’Arche d’Alliance et construit un temple dessus pour le décorer, par la suite, de pierres précieuses. Six cent ans plus tard, l’Arche aurait été restituée à Axoum.
Sans craindre les approximations et les aberrations chronologiques, certains moines du lac Tana affirment que leur monastère a abrité l'arche d'alliance pendant plusieurs siècles: « C'est Ménélik, le fils du roi Salomon et de la reine de Saba, qui l'a emportée avec lui en quittant Jérusalem. Comme il est écrit dans la Bible, l'Arche est un coffre en bois et en or, construit par Salomon pour conserver les Tables de la Loi données à Moïse. Elle est restée chez nous huit cents ans avant d'être transportée à Axoum, où elle se trouve actuellement, dans l'église Sainte-Marie-de-Sion. C'est la raison pour laquelle chaque église d'Éthiopie possède un tabot (ou tsilet ), qui est la réplique de l'arche sacrée, placée dans le saint des saints et que seuls les clercs peuvent approcher. »
Kibran Gabriel: est connue pour un magnifique manuscrit aux quatre évangiles qui remonterait à la fin du 14è ou du 15è siècle.
Marie est souvent fêtée, mais les dates ne correspondent pas aux nôres parce que leur religion copte a un calendrier spécial et la fête du 21 septembre correspond au 31 chez nous.
Les partisans de la doctrine des trois naissances pensaient que Jésus était né trois fois, ayant été engendré par l'ère de toute éternité, par Marie lors de l'incarnation et par l'Esprit Saint lors du baptême dans le Jourdain.
Dès le XVII e siècle, de nombreux synodes furent convoqués afin de sauvegarder l'unité de l'église éthiopienne. Les différentes écoles aboutirent à un compromis. Le Fils lui-même est celui qui oint ( c'est-à-dire le Père ), le Fils lui-même est l'oint ( c'est-à-dire le Fils ) et le Fils lui-même est l'onguent ( c'est-à-dire l'Esprit Saint ). Cette représentation devient claire dans la formule selon laquelle la nature et l'essence divine consistent en l'intelligence du Père, en la faculté d'expression du Fils et en la force vitale de l'Esprit.
Chacun de nous a un " zar " ( démon ? ) mais nous ne sommes pas tous conscients dit un prêtre. Seuls ceux qui ont une bonne étoile sont conscients du fait qu'ils sont possédés. Mais il y a aussi ceux qui négligent certains rites, ceux qui ignorent les avertissements. Les zars sont particulièrement actifs au début du printemps, au commencement de la saison des pluies, au lever su soleil...Pour certains il vaut mieux qu'ils ne s'aventurent pas hors de chez eux à de tels moments ou qu'ils cherchent refuge dans une église. Sinon, ils courent le risque de tomber sous l'appel du diable. La plupart des Éthiopiens préfèrent ne pas parler des zars.
Le guèze ou ge'ez ( guèz, l'une des 80 langues d'Éthiopie ) est une langue sud-sémitique, parlée en Éthiopie jusqu'au XIVe siècle. Selon l'interprétation traditionnelle, le ge'ez est à l'Éthiopie ce que le latin est au français : la langue sacrée et littéraire.
La littérature éthiopienne est assez riche, elle est exclusivement chrétienne et ne remonte par conséquent pas au delà du IVe siècle ap. J.-C. Elle est donc écrite en langue éthiopienne ou guez, une langue couchitique ( Les langues Afrasiennes ) parlée jadis en Abyssynie. Elle a été d'abord étudiée par Ludolf au XVIIe siècle et Dillmann au XIXe. Les deux plus anciens textes connus en guez sont deux inscriptions trouvées à Aksoum, qui datent du Ve ou du VIe siècle. La littérature théologique est abondante; de fort bonne heure la Bible fut traduite en éthiopien. Les manuscrits nombreux que nous en possédons ont été répartis par Dillmann en trois classes :
1°) la traduction originale d'après le texte grec de l'Eglise d'Alexandrie;
2°) la traduction révisée d'après le texte grec;
3°) la traduction révisée d'après un texte hébreu.
Attesté dès le IIIe ou IVe siècle après J.C., le guèze disparaît en tant que langue parlée vers le XIVe siècle. Il a toutefois subsisté comme langue littéraire.
Restée la langue savante de l'Éthiopie jusqu'au XIXe siècle, il n'est actuellement plus employé que comme langue liturgique de l'Église éthiopienne orthodoxe, de l'Église érythréenne orthodoxe, de l'Église catholique éthiopienne et de la communauté Beta Israël pour laquelle la connaissance des psaumes en Guez est primordiale.
La religion chrétienne y est fortement imprégnée de judaïsme.
Le nombril d'Harar est un rocher aux pouvoirs mystiques, un rocher blanchi, Gai Umberti, situé en hauteur non loin d'une ancienne maison d’Haïlé Sélassié.
Il y a à Harar une mosquée verte et blanche aux délicats minarets. Le vert est considéré comme la couleur traditionnelle de l'Islam, le synonyme de paradis.
L'Ukuli chez les Hamers
La principale et la plus populaire cérémonie que les Hamers célèbrent est l'Ukuli. L'Ukuli est un rite initiatique, qui marque le passage des garçons à l'âge adulte, la possibilité de contracter un mariage, et de posséder un troupeau. Il donne lieu à de très grandes festivités, qui durent plusieurs jours. Le garçon qui participera à l'Ukuli est désigné par le chef de la communauté. Une fois désigné, le garçon porte le nom d'Ukuli. Durant cet événement qui rassemble toute la communauté Hamers, l'Ukuli doit prendre son élan, sauter sur l'échine de la première vache et marcher par-dessus le troupeau, que l'on a aligné dans ce but. Il doit effectuer quatre aller-retour, sans chuter, pour réussir le rite, et acquérir le statut d'adulte. Les festivités commencent, les femmes apportent de grandes quantités de Bière de Sorgo, les chants et les danses, les rencontres prennent part. Après l'Ukuli, le nouvel homme, appelé " Donza ", intègre pendant quelque temps, le cercle des " Maz ", tout cela dans la logique du cycle initiatique. Les Maz forment un groupe fermé, ayant leurs propres rites, leur propre alimentation, leur propre façon de communiquer.
Si pour passer à l’âge adulte, le garçon doit courir sur un alignement de vaches, les filles montrent leur courage en se faisant fouetter.
Pays de tous les contrastes : pays pauvre avec une histoire riche.
Le christianisme y est arrivé dès les premiers siècles.
Comme en Egypte, après le concile de Chalcédoine de 451, de somptueuses églises ont été laissées en héritage, en particulier à Lalibella. Mais une partie de la population s’est convertie à l’islam au VIIe siècle.
La cathédrale Holy Trinity, la plus grande église orthodoxe du pays, se trouve à Addis-Abeba.
BETA MEDHANE ALEM est L'ÉGLISE DU SAUVEUR DU MONDE.
Une minorité juive, les Falashas, a longtemps vécu dans le pays.
La café :
L'histoire raconte qu'un jeune berger d'Abyssinie, nommé Khalid, ait remarqué l'effet tonifiant de cet arbuste. Intrigué par le comportement de ses chèvres qui avaient consommé les fruits de l'arbre eut l'idée d'en faire une boisson en bouillant les grains, et ainsi est réalisé le premier café-boisson au monde ! C'est la légende la plus répandue
Une autre hypothèse soutient que ce berger, ayant accidentellement laissé choir une branche de cet arbuste sur un poêle, aurait remarqué l'arôme délicieux qui s'en dégageait.
D'autres prétendent que trois moines, Abol, Tona et Bereka, qui gardaient leurs troupeaux de chèvres remarquèrent qu’une d’entre elles était très agitée. Curieux de ce qu’ils venaient d’observer, les trois moines attrapèrent la chèvre et découvrirent des graines de café dans sa gueule.
Afin de reproduire l’effet des graines sur l’homme, Abol torréfia les graines, Tona les moulut et Bereka fit bouillit les graines. Les moines consommèrent le café et se rendirent compte qu’ils avaient plus d’énergie. Ils commencèrent à boire le café en cachette pendant les messes très longues, à l’église, afin de rester éveiller et de balancer l’encensoir avec précision. La pratique se rependit à l’ensemble de la population qui en plus de boire le café incorpora l’usage de l’encens pendant les cérémonies du café.
Le café se boit trois fois à la mémoire des trois moines - le premier pot appelé Abol, le deuxième Tona et le troisième Bereka.
Deux palais sont érigés au temps de Ménélik II : le premier sur les hauteurs d’Addis-Abeba, qui comporte une résidence et une église, Entoto Mariam, construite à partir de 1882, où Ménélik est couronné comme « roi des rois » en 1889. Ce site est encore aujourd’hui un haut lieu religieux, où les Addis-Abebiens se rendent nombreux lors des fêtes religieuses ; la résidence impériale elle, ne subsiste que marginalement.
La cathédrale Alexandre-Nevski est la cathédrale orthodoxe de Tallinn
L'Église évangélique-luthérienne de Finlande est une église rattachée au luthéranisme qui constitue la principale religion de la Finlande et une des deux religions nationales avec l'Église orthodoxe de Finlande.
Le catholicisme est une confession présente en Finlande depuis le XIe siècle. Il a connu une éclipse presque totale liée à la Réforme et compte 14 357 fidèles en 2018. L'Église catholique en Finlande est la partie de l'Église catholique de ce pays, placée sous l'autorité apostolique du pape; elle ne compte qu'un diocèse.
Iles FeroeThorshavn : 20.000 habitants, capitale du pays. Nom dérivant de celui du dieu viking Thor, dieu de la guerre et du tonnerre.
Vaches sacrées à Udaipur
Perse autrefois devenu Iran avant d'être Iran musulman
Croyances : la lune est un élément sacré. Des amulettes permettent de chasser le mauvais esprit. Boire du vin rend fertile...
Boire dans un vase qui a la forme d'un animal transmet la qualité de l'animal. Par exemple, boire dans un vase qui a la forme d'un taureau permet d'acquérir la force du taureau.
Yazd est le centre de la petite communauté zoroastrienne qui existe encore en Iran et qui reste fidèle à une foi pré-islamique centrée sur le culte du feu qui brûle perpétuellement dans les temples de Yazd.
Temple du feu zoroastrien
L’entrée du temple est dominée par un homme-oiseau, symbole du dieu du zoroastrisme : Ahura Mazda. L’homme-oiseau tient un anneau, censé représenter la loyauté; de même, les trois rangées de plumes symbolisent le fondement du zoroastrisme.
Au temple du feu zoroastrien
Les zoroastriens respectent le feu comme symbole divin. Zoroastre prêchait un dualisme reposant sur la bataille entre le Bien et le Mal, la Lumière et les Ténèbres, dualisme présent dans l'islam chiite. Le principe de Zoroastre est qu'il existe un esprit saint et un esprit mauvais, opposés car représentant le jour et la nuit, la vie et la mort. Ces deux esprits coexistent dans chacun des êtres vivants.
Temple du feu Zoroastrien : Atashkadah est un site qui appartient à l'association des Parsi zoroastriens d'Inde. La flamme sacrée placée derrière une vitre et visible de l'entrée a été transferrée, mais elle brûlerait depuis 470 avant JC.
Avant la révolution islamique, en 1979, les kurdes étaient visés par l’État en tant que kurdes car ils représentaient pour celui-ci un danger d’un point de vue territorial. Cependant, depuis 1979, les kurdes ne sont plus visés en tant que kurdes, mais en tant que sunnites, dans un pays majoritairement chiite, qui lui-même représente une communauté minoritaire au sein du monde musulman. Il va de soi qu’une révolution islamique allait désormais tracer des limites entre favorables au maintien des sunnites et opposants (pas uniquement, les aspects économiques ont toujours une importance primordiale, en toute hypocrisie…).
Nombre d’analystes de la question kurde iranienne déplorent, concernant la période pré-révolutionnaire, que malgré une étroite proximité culturelle, kurdes et persans aient pu rencontrer des altercations d’intérêts identitaires. En effet, gardons bien à l’esprit que les kurdes sont eux-mêmes issus d’un peuple d’origine perse. D’un point de vue linguistique, culturel et historique, kurdes et persans sont effectivement très liés; seulement nous pensons que c’est à cause de cette proximité, et non pas à ses dépens, que l’Iran s’est inscrit dans une tradition répressive vis-à-vis des kurdes. L’ Iran est un pays mosaïque comptant douze ethnies, et plus encore de langues. Les kurdes sont la troisième minorité ethnique. Le nom de Kurdistan est seulement officiellement utilisé en Iran pour désigner la région sur laquelle vit une petite partie du peuple kurde d’Iran.
Les kurdes sont au même titre que tous les habitants des autres régions d’Iran, des iraniens. Cette tactique d’assimilation fonctionne mieux d’ailleurs que les tactiques plus radicales turque ou irakienne. En Iran, on ne se sent pas forcément kurde « grâce » aux forces armées. Cette façon d'agir a eu pour conséquence d'interdire l’enseignement ou l’utilisation de la langue kurde, puisque comme toute langue, elle est l’outil d’une identité culturelle qui est trop proche de l’identité iranienne pour ne pas lui faire d’ombre (décret de 1935 décidant de la fin du kurde comme langue écrite ). D’ailleurs, le dernier recensement des langues influentes dans le monde témoigne bien d’une réelle rivalité culturelle : le passage du kurde devant la langue persane dans son potentiel d’influence nous conforte dans l’idée que les entreprises iraniennes d’étouffement culturel à l’encontre des kurdes trouvent vraiment un fondement dans la peur de l’évincement culturel.
Si les kurdes ont été un élément dérangeant pour la monarchie iranienne, ils le sont resté dans le régime islamiste, mais en tant qu’ils représentaient un élément perturbateur pour les élites religieuses. De plus, dans ce nouveau contexte politique, les partis de gauches et les partis nationalistes sont bien évidemment les cibles privilégiées des mollahs désormais tout puissants. Encore une fois, les kurdes sont bien évidemment visés. Bien évidemment, le sort des prétentions kurdes s’est vu d’autant plus dégradé quand la guerre Iran/Irak prit fin en 88.
Depuis 79, le sort des kurdes d’Iran est le résultat d’un jeu entre tension et distension impulsées par l’État; mais il faut bien noter que, de nos jours, dans l’actuelle situation politique de l’Iran, les kurdes d’Iran entendent, désormais et de façon générale, se défaire de deux jougs de l’État : d’abord de la pression qui s’abat sur tous les habitants d’Iran – la dictature des mollahs - et de la volonté étatique de dissoudre les revendications identitaires des kurdes. Il faut accepter, comprendre et reconnaître l’idée selon laquelle les profondes prétentions nationalistes des kurdes d’Iran ne pourront profondément renaître qu’au moment où les esprits d’Iran ne seront plus liés aux chaînes dictatoriales de règles s’immisçant jusque dans les recoins les plus privés de la vie du peuple iranien.
Israel
Jérusalem
Mur des lamentations
Japon
Le temple Kinryû-zan Sensô-ji est le plus ancien temple bouddhique de Tokyo, et l'un des plus importants. Il a été reconstruit après la seconde guerre mondiale. Pour y entrer, il faut traverser la Kaminari-mon, la Porte du Tonnerre, gardée par deux statues de divinités du vent et de la foudre.
Sur les côtés, plusieurs étals proposent des oracles ( Omikuji ) et des charmes protecteurs.
Les deux religions majoritaires au Japon, le shintoïsme et le bouddhisme, demandent aux fidèles quelques gestes ritualisés afin de satisfaire les divinités.
Les sanctuaires shintoïstes sont facilement reconnaissables. L'entrée est marquée par un torii, une haute porte, souvent de bois et recouverte d'une couleur rouge vermillon, plus rarement en pierre. L'exemple le plus célèbre est probablement celui de Miyajima, avec cet immense torii les pieds dans l'eau dès que la marée monte dans la baie de Hiroshima.
Les temples bouddhistes, eux, sont caractérisés par un mon, entrée plus imposante que les torii, gardée de chaque côté par des statues destinées à chasser les mauvais esprits.
Le lieu de culte abrite une reproduction de Bouddha comme dans l'imposant Todaiji à Nara.
Purification
Comment se purifier avant d’entrer dans un sanctuaire ?
Si vous avez déjà visité un temple ou un sanctuaire au Japon, vous avez certainement remarqué la présence systématique d’une « fontaine », d’un petit bassin juste avant l’entrée, où chacun ne manque pas de « se laver les mains ». Ceci est en fait un rituel de purification du corps et de l’esprit, afin de pouvoir rentrer sur le territoire sacré qu’est l’enceinte du sanctuaire. Comme tout rituel, chaque étape est codifiée et respecte un ordre précis.
Rituel de purification.
Le rituel de purification a lieu afin de pénétrer dans une enceinte sacrée mais ce n’est pas vraiment le cas. Dans les étapes prévues, on rince, on purifie principalement ses mains et sa bouche. Cela correspond en fait aux parties du corps que l’on utilise lors d’une prière au sanctuaire : on frappe un certain nombre de fois dans ses mains et l’on prie en utilisant sa bouche.
Les torii shinto marquent la séparation entre le monde des humains et celui des dieux. Aussi, les visiteurs doivent s'incliner en le franchissant. Un temizuya, une fontaine, est mise à disposition pour se purifier. D'abord la main droite, puis la gauche et enfin la bouche. Attention toutefois à bien recracher dans le bassin prévu à cet effet et à rincer la louche.
Dans cette espèce de « louche » que l’on utilise lors du rituel, il y a la présence de 5 repères correspondant aux doses d’eau à utiliser lors des différentes étapes du rituel.
Dans les temples japonais, surtout autrefois, les moines brûlent de l'encens et les senteurs parfumées mélangées avec l'encens parfument...
Les étapes du rituel
Faire un salut en inclinant légèrement le haut du corps, mains sur le haut des cuisses.
Prendre le hishaku ( l’espèce de « louche » toujours présente au point de purification ) dans sa main droite, le remplir d’eau et arroser sa main gauche afin de la purifier ;
Faire passer le hishaku dans sa main gauche et arroser sa main droite afin de la purifier ;
Refaire passer le hishaku dans sa main droite, verser de l’eau dans sa main gauche et la porter à sa bouche pour la rincer. Ne jamais porter directement le hishaku à ses lèvres ;
Verser à nouveau de l’eau sur sa main gauche pour la rincer après le contact avec la bouche ;
Rincer le hishaku en le mettant à la verticale afin que l’eau restante coule le long du manche et le remettre à sa place.
Le temps de la prière
Dans un sanctuaire shinto, la prière suit un schéma précis. Dans un premier temps, mettez une pièce dans le tronc ( une grosse caisse rouge à l'entrée du honden, le bâtiment principal ) et faites sonner la cloche. Inclinez-vous deux fois puis tapez deux fois dans vos mains pour signaler votre présence à la divinité locale. Une fois le moment de recueillement terminé, inclinez-vous une dernière fois.
La démarche est similaire dans un temple bouddhiste, si ce n'est qu'on ne tape pas dans les mains. Il se peut qu'il y ait des bâtons d'encens disponibles dans le temple en guise d’offrande. N'hésitez pas à vous en asperger la tête et le corps, la fumée d'encens est censée avoir des vertus thérapeutiques et purificatrices.
Les roues à Mani ( moulins à prière )
On dit que faire tourner la roue équivaut à lire un volume du Sutra.
Mauvais esprits
Il faut savoir que les monstres au Japon ne sont pas perçus comme en occident. Ce sont des forces de la nature et non des forces du mal.
Il y a les Yôkaï, les fantômes,...
Yôkaï: ( littéralement : démon, esprit, monstre ) monstre qui se rapproche plus de l'apparition.
Les fantômes : ce sont souvent des apparitions de femmes.
Les onis ( démons ) sont quant à eux craints.
Pour illustrer nos propos nous allons donner quelques exemples, certains plus connus que d'autres.
Kappa
C'est un petit monstre doté d'un bec de canard et de membres palmés ( il peut aussi faire penser à une tortue, il a sa longévité : 100ans ). Il possède des cavités remplies d'eau au-dessus de sa tête d'où il tire sa force. Il est décrit comme un génie ou un diablotin d'eau et est réputé pour entraîner les humains ou les chevaux dans l'eau. Il aime particulièrement la chair des enfants et le concombre, alors, pour protéger leurs enfants, les japonnais avaient l'habitude de jeter des concombres à l'eau.
Tanuki ( Chien viverin ou blaireau )
Si vous entendez des tambours la nuit c'est tanukibayashi, " l'orchestre des blaireaux " ( ce qui ressemble à l'orchestre fou). Le tanuki ressemble à un raton-laveur ou à un blaireau qui se tape sur le ventre pour jouer un son de tambour.
Au Japon on peut voir des petites statues de Tanuki sur les façades des maisons car il est symbole de chance.
Aujourd'hui, comme le chat ou le renard, le tanuki est perçu comme un symbole de bonne fortun
Minkirauwa
C'est le " cochon sans oreille ". On dit que si vous le laissez passer entre vos jambes vous êtes mort, donc il vaut mieux marcher en croisant les jambes. Il y a aussi Katakirauwa, le " cochon qui n'a qu'une oreille ". Tous les deux apparaissent souvent quand une femme marche seule ou avec une amie. C'est pourquoi on défendait aux filles de sortir le soir.
Hitodama
Dans les croyances traditionnelles japonaises, un hitodama ( " âme humaine " ) est la manifestation de l'esprit d'une personne décédée. Ils sont parfois également appelés onibi ( " feu démoniaque " ).
Ils apparaissent sous forme de feu follet bleu ( éventuellement vert ou blanc ) qui flotte dans les airs avec une queue. Le voir est un présage de mort.
Le folklore explique qu'ils sont particulièrement nombreux durant les soirées d'été, dans les forêts ou aux environs des cimetières. Ils peuvent parfois être vus en très grand nombre ensemble ; c'est alors le signe que le lieu en question est maléfique, ou hanté par une créature surnaturelle.
Il est également dit qu'un hitodama peut également être vu à côté d'une personne agonisante, signe que l'âme est en train de quitter le corps. La plupart du temps, ils disparaissent mystérieusement après avoir été vus par quelqu'un.
Comme la plupart des fantômes, ils jouent des tours aux humains
Le géant de bronze du temple Kôtokuin
Il ne reste, de l'ancien temple Kôtoku-in, que son joyau qui, depuis des siècles, lui vaut tant de succès : le Grand Bouddha de bronze. DEPUIS PRÈS DE HUIT SIÈCLES, LE GRAND BOUDDHA (DAIBUTSU) DE KAMAKURA, EMBLÈME DE LA VILLE, ATTIRE LES FOULES. IMPERTURBABLE, IL VEILLE SUR L’ANCIENNE CAPITALE ET SUR SES HABITANTS, MAIS CE TRÉSOR NATIONAL CONNUT BIEN DES TURPITUDES.
Le temple Hasedera, au sud de la ville de Nara, est le principal temple du courant bouddhiste des Bizan il a été dédié à l'empereur Tenmu. C'est est un temple bouddhiste de la secte Jōdo, situé sur les hauteurs de Kamakura.
Position particulière des mains du bouddha : geste de méditation ou de concentration
Des caractéristiques communes peuvent être déduites des gestes des mains, ou mudrās. Il existe plus de 100 mudrās différents. Certaines de ces mudrā sont bien connues, comme la mudrā de « la prise de la terre à témoin » ou celle de la méditation, qui symbolisent les différents épisodes de la nuit de l’Éveil, la mise en mouvement de la « Roue de la Loi », associée au premier enseignement du Bouddha à Sārnāth, ou encore la mudrā de « l’absence de crainte » ainsi que celle du don.
Par la suite, de très nombreux autres gestes viendront s’ajouter à l’iconographie bouddhique portant à plus de cinquante ceux que l’on peut observer dans les différentes figures du panthéon, et jusqu’à cent-huit pour les gestes spécifiques aux rituels : par exemple les gestes de « menace », associés aux divinités « courroucées », ou le « poing de sagesse », caractéristique de certaines formes du buddha « primordial ».
De nos jours, les mudrā rituelles, associées aux attitudes, aux sièges, aux couleurs et aux signes corporels, permettent d’identifier les différents buddha, bodhisattva et grands personnages du panthéon bouddhique.
Les japonais croient autant aux monstres qu'aux dieux, même si ces derniers sont plus appréciés que les monstres. Ceux-ci faisant office de croque-mitaine.
Par exemple, l'okera est une plante médicinale qui est brûlée dans deux lanternes à deux extrémités du temple. Leur fumée est connue pour chasser les mauvais esprits.
Le folklore japonais est fortement influencé par le Shintô et le Bouddhisme, les deux religions principales du pays. Il implique des personnages dans des situations humoristiques ou bizarres face à des êtres surnaturels variés - dieux et esprits, yôkai, esprits monstres tels que oni, kappa et tengu, les obake ( esprits métamorphes), yûrei, fantômes, dragons, et autres animaux dotés de pouvoirs surnaturels, comme le kitsune ( renard ), le tanuki ( chien viverrin ), le mujina, blaireau, et le bakeneko ( chat ayant un pouvoir de transformation ).
De nos jours le Shimenawa est utilisé pour empêcher la malchance et les mauvais esprits d'entrer. Le shimenawa est une corde sacrée utilisée au Japon, constituée de torsades de paille de riz plus ou moins grosses en fonction de l'utilisation,
Le Torii vermillon
Comme le Sanctuaire d’Istukushima, le Torii est laqué de rouge vermillon.
On considère que cette couleur éloigne les mauvais esprits.
Les torii: portiques rouges, nombreux au sanctuaire Fushimi Inari Taisha à Kyoto - C'est un portail traditionnel japonais. Il est communément érigé à l'entrée d'un sanctuaire shintoïste, afin de séparer l'enceinte sacrée de l'environnement profane. Il est aussi considéré comme un symbole du shintoïsme.
Le Zen
Le Zen est une pratique ascétique qui a longtemps été appliquée en Inde. Cette pratique consiste à unifier l’esprit et le corps à travers la méditation pour atteindre l’état spirituel de vide, ce qui signifie évacuer tout le reste de son esprit.
Pour y parvenir, il est important de respirer de manière régulière et d’être installé dans une position adéquate.
Il existe plusieurs positions de jambes dans la méditation zen. La plus stable de toute est celle du lotus, qui consiste à s’assoir en tailleur et à poser chacun des deux pieds sur le genou opposé.
La main droite est placée dans la main gauche, paumes dirigées vers le haut et les pouces se touchent légèrement (On appelle ce geste « Dhyāna Mudrā »).
Il est important de garder le dos droit, légèrement penché en avant pour permettre au diagraphme de bouger librement. Les épaules doivent être détendues et les mains peuvent être placées sur les genoux. Il faut garder les yeux mi-clos et baissés, avec le regard posé sur le sol à environ 60 ou 90 cm vers l’avant.
Essayez de respirer par le ventre, expirez doucement et profondément, inspirez et contrôlez ainsi votre respiration.
La méditation Zazen ne sert pas uniquement à l’unification du corps et de l’esprit mais elle est aussi un moyen d’atteindre l’illumination.
Itsukushima Shrine : Le sanctuaire d'Itsukushima est un sanctuaire shinto situé dans la ville de Miyajima sur l'île d'Itsukushima, dans la préfecture de Hiroshima, au Japon. Ce site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996. Il comprend une pagode de 5 étages. Elle fait à peu près 27 m de haut. Elle est fermée au public.
Senjokaku ( 1000 tatami hall ). hall du trésor; et office des amulettes ( C'est là qu'on demande les services de Shinto, qu'on obtient : timbres, amulettes ou talismans, images pieuses, ou papiers de bonne fortune.
Takabutai : ancienne cour de danses appelée bugaku.
Otorii : La porte fait à peu près 16 m de haut. La circonférence de chaque pilier porteur est d'à peu près 10 m. C'est l'une des plus imposantes toris en bois du Japon.
Laos
Entre 400 et 500 millions sont animistes.
Au Laos, un pays où la croyance et la religion jouent un rôle important dans la vie quotidienne, le bouddhisme est considéré comme la religion officielle du pays. Malgré son importance pour les Lao Loum (Laotiens des plaines) représentant la plupart des Laotiens, c’est l’animisme qui constitue la croyance principale, reconnue par la population tout entière. Les Laotiens ne croyant pas au bouddhisme dans le passé, l’animisme est la religion la plus ancienne. Aujourd’hui, elle est encore pratiquée comme la croyance principale par les ethnies minoritaires de Lao Theung (Laotiens des plateaux) et Lao Soung (Laotiens des montagnes).
La cohabitation entre le bouddhisme et l’animisme au Laos
Aujourd’hui, le bouddhisme et l’animisme constituent les religions dominantes au Laos. La première est pratiquée par plus de 67 % de la population. La plupart des groupes de minorités ethniques, soit plus de 30% de la population, vénèrent la deuxième, une religion dont les adeptes croient aux génies et aux esprits. Bien que l’animisme ne soit pas reconnu par l’État, il est parfaitement incorporé dans la croyance bouddhiste créant une sorte de syncrétisme. À Vientiane, le temple Vat Si Muang est un exemple typique de cette cohabitation : un temple vénérant le Bouddha est protégé par Naga, le divin serpent aux plusieurs têtes. Le culte des esprits « phi » et rites animistes sont encore pratiqués. En outre, il y a aussi les religions des groupes ethniques. Ils vénèrent les divinités selon les coutumes de leurs ancêtres. L'Islam et le Christianisme occupent un très petit pourcentage.
Le Bouddhisme est considéré comme religion nationale. Actuellement environ 60% de la population est bouddhiste Théravada (du Petit Véhicule). Cette religion a été importée au Laos vers la fin du 13e siècle sous le roi Fa Ngum, mais s'est développée très lentement. Ce n'est qu'à la fin du 17e siècle que le Bouddhisme devint religion nationale et fut introduit dans les programmes scolaires.
Bouddistes :
Comme en Thaïlande, le Nirvana est le bout de la vie. Il y a 5 préceptes : pas d'alcool mais de l'alcool de riz, oui. Ceux qui ne respectent pas ce préceptent vont en enfer. Ils mangent peu. On ne tue que pour manger.
Presque tous les groupes ethniques au Laos sont des adeptes du bouddhisme, mais ces derniers ne représentent que 50 à 65 pour cent de la population. Notre guide disait que les gens allaient au temple, de tous les 3 jours à une fois par mois, selon l'intensité de leurs croyances et leurs occupations.
Les animistes représentent 33 % de la population, les autres, catholiques et musulmans pratiqués en général par des étrangers, 2 %.
Mais c'est plus complexe que cela. Les rites animistes, très répandus dans le pays, notamment chez les ethnies minoritaires, ont été intégrés dans le culte bouddhique ( baci, maison des esprits)
Le Baci ( également orthographié Basi ) est une cérémonie typique du Laos introduite par la religion hindouiste, et qui est pratiquée depuis maintenant des centaines d'années.
Le baci, est une cérémonie populaire laotienne de rappel des âmes, pratiquée par les Lao(s) dans toutes les circonstances importantes de la vie quotidienne : mariages, obsèques, naissance, départ ou retour d'un voyage, maladie, commémoration de l'anniversaire d'un ancêtre, etc. Elle est destinée à attirer des influences bénéfiques sur ses destinataires en faisant revenir vers eux l'une ou plusieurs des 32 âmes que possède chaque être humain selon la conception traditionnelle lao.
Les " lao soung " et les " lao-theung " sont en général animistes.
Le bouddhisme est très important au Laos, où il imprègne la culture et la vie quotidienne. Il s'agit du bouddhisme du Petit véhicule, comme en Thaïlande et au Cambodge, un bouddhisme ouvert et tolérant, très marqué par l'hindouisme.
Ces diverses religions cohabitent au Laos, placées sous l'autorité du Front lao d'édification nationale (FLEN), structure mise en place par le gouvernement communiste pour réguler les activités religieuses et les traditions des ethnies minoritaires. La plupart des communautés religieuses coexistent en harmonie.
La mythologie lao du nord : le rôle central est joué par un couple de vieillards à l'apparence grotesque ( pour nous ) phou Nyü Nya Nyü qui fut envoyé dans le monde d'en bas au moment où celui-ci était encore recouvert par les eaux ( déluge ) et qui fit surgir les terres émergées en sautillant sur les flots. De retour dans le monde d'en haut, ils reçurent du roi des divinités thén trois graines de courge qui, une fois plantées donnèrent des fruits énormes. Les lao sortirent de la seconde.
Vat phu champasak : Sur le fronton ouest du pavillon nord, un relief représente Shiva et Parvati assis sur le taureau Nandi, la monture de Shiva.
Le wat Phou (Champassak)
Le site archéologique le plus imposant du Laos est inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO. Non pas pour sa dimension qui sans être modeste, n’égale pas celle d’Angkor, mais pour sa signification.
Le wat Phou traduit littéralement par « temple de la Montagne » est considéré comme le berceau de la culture khmère. Sa fondation au Ve s. est l’œuvre du premier royaume d’importance de la région, le Chen-la. L’ensemble actuel du XIe siècle préfigure les temples-montagnes qui s’élèveront au Cambodge et en Thaïlande.
Il comprend deux villes anciennes postées à proximité du fleuve et une succession d’ouvrages, de réseaux hydrauliques, de temples dans un axe reliant le Mékong à la montagne de Pou Bassak. Ce relief en forme de lingam, incarne Shiva. Sous sa bienveillante tutelle, le wat Phou devint rapidement un centre religieux d’exception pour les Khmers.
Tous les Lao croient aux phis ( prononcer « pi » ). Ce mot signifie à la fois « esprit », « âme », « fantôme ... Ils croient aux lions protecteurs et au taureau...
ELEPHANT SACRE VIT 100 ANS
À l’aube de l’humanité, l’éléphant ( sacré, il vit très longtemps ) était considéré comme un esprit de la forêt. Ne sachant pas encore domestiquer l’éléphant, ils ressentaient plus de crainte que d’amour pour lui.
Hindouisme - Religion d'origine mythologique, l'hindouisme ne connaît ni fondateur, ni canon fixe. Ce mot recouvre les structures et institutions religieuses et sociales traditionnelles de l'Inde;
Différentes notions de l'hindouisme se verront remaniées dans le bouddhisme ; comme le concept de réincarnation, de karma, le statut de dieux comme Brahmā.
Le bouddhisme s'est diffusé à travers le monde et a pris de nombreux visages. Le bouddhisme a remplacé l'hindouisme au Laos au milieu du 13ème siècle.
Chaque temple bouddhiste a une cour d'honneur et des éléments qui se retrouvent d'un temple à l'autre..
* La salle de prière est la plus sacrée, également appelée « salle d’ordination » car c’est là que les nouveaux moines prononcent leurs vœux.
La salle de prière est la plus sacrée, elle est également appelée « salle d’ordination » car c’est là que les nouveaux moines prononcent leurs vœux. C'est un bâtiment rectangulaire en brique, recouvert d'une charpente en bois et d'un toit de tuiles très pentu, parfois à plusieurs pans superposés. Les fenêtres, quand elles existent, sont petites. En face de l'entrée se trouve une grande statue du Bouddha assis, sur un piédestal.
* Une salle de réunion et de prière, architecturalement semblable sans stèles et moins décorée.
* Un pavillon pour le repos et des activités diverses
* Les maisons des moines
* Le tambour : et la tour du tambour.
* haw rakhang - tour de la cloche.
* La bibliothèque : où les écrits bouddhistes sont gardés ;
* Ou le mondop, habituellement un bâtiment carré ouvert avec quatre voûtes et un toit pyramidal, utilisé pour loger les textes ou les objets religieux de culte.
* Le trésor, Le reliquaire, le chedi, habituellement conique ou en forme de cloche, contenant parfois des reliques de Bouddha
* Le stupa des morts :
Le stūpa est une structure architecturale bouddhiste que l'on trouve dans le sous-continent indien, dont il est originaire, mais aussi dans le reste de l'Asie, où il a suivi l'expansion du bouddhisme. C'est à la fois une représentation du Bouddha et un monument commémorant sa mort.
Le stūpa trouve son origine dans le tumulus et ne consiste, à ses débuts, qu'en un mausolée, empilement de briques ou de pierres au cœur duquel est enfermée une relique du Bouddha.
On recueille le lendemain les os du défunt, on invite les bonzes à faire la prière qui clôt la cérémonie. L'urne contenant les ossements du défunt sera confiée par la famille à une pagode, ou enterrée dans un emplacement choisi sur lequel sera élève un tombeau ou eu stupa : le stupa des morts.
Enterrements :
Parce que les lao croient qu’une personne décédée va continuer à vivre dans son espace familial habituel ( village, rizière etc. ) ou dans sa demeure dédiée ( stupa ), les anciens choisissent souvent d'être enterrés dans leurs terres plutôt que d'aller au cimetière. Mais cela arrive tout de même.
Le cercueil est parfois transporté sur le bûcher crématoire mais la personne continue à vivre au milieu des vivants, au cœur même de sa famille !
Le stûpa reposera au temple, avec en son sein les cendres du défunt.
Les couples, deux personnes proches dit notre guide peuvent se trouver dans le même stupa car dans une autre vie, ils se retrouveront.
Le défunt reste dans le cœur et dans l’amour de ses proches de manière très concrète. Il continue à vivre au milieu des vivants, au cœur même de sa famille !
Le cérémonial entourant un décès au Laos peut varier d’une région à l’autre, avec cependant une permanence : sauf exception, le corps est gardé au domicile du défunt jusqu’à sa crémation selon les rites bouddhistes.
On procède au bain mortuaire avec de l'eau tiède, puis avec de l'eau fraîche; le froid doit être en contact avec la chaleur. C'est, en effet, une des lois de la nature que l'existence simultanée des contraires : le froid et la chaleur, le bonheur et le malheur, le meilleur et le pire, la naissance et la mort, etc.
Après le bain, on parfume le corps avec du jus de curcuma ou d'autres liquides odoriférants.
Avant la crémation, on ouvre le cercueil, puis on lave la figure du mort avec de l'eau de coco et du parfum. L'eau de coco est le symbole de la pureté.
Les personnes âgées sont sacrées et peuvent être gardée plusieurs générations dans la famille. Le stupa est entretenu, parfumé.
* L'imposant banian ou ficus religioso, arbre sacré avec à son pied des images de Bouddha. L'arbre est souvent un arbre gigantesque, il agirait comme médiateur pour signifier, par ses formes et ses symboles autant que par son parfum et par sa couleur, les liens qui relient les humains, à la fois entre eux par le biais des rites, mais aussi à ce qui les dépasse et qui constitue le domaine spirituel.
Légende : Le jambosier dont les branches engendrent de puissantes rivières, dont les fruits aux grains d’or sont immortels... abrita le Sage de son ombre. Rien d’étonnant à ce que la tradition bouddhique ait parfois aussi réinvesti cet arbre qui passe pour avoir abrité la première méditation du Sage, son ombre s’étant immobilisée pour le protéger plus longtemps.
Les moines ne prennent que deux repas par jour, un vers 7h00 et un autre vers 11h00, car il leur est interdit de manger après midi. Certains même n'en prennent qu'un selon notre guide. De midi au soir, ils ne doivent pas manger.
La quête matinale des moines à Luang Prabang est une cérémonie d'offrandes aux bonzes. Chacun donne selon ses moyens. Chacun est en quête de son nirvana.
Pour bien comprendre le comportement d'un Lao bouddhiste, il faut savoir qu'ils vivent avec des notions de karma, de réincarnation...Chacun a la charge de ses existences antérieures et doit s'attacher à faire le bien pour revenir sur le droit chemin. La première des bonnes actions commence par l'aumône aux moines.
Au début du communisme au Laos, les moines sortaient peu et seulement le soir.
Certains temples furent même transformés en coopératives. Les effectifs du clergé fondirent considérablement et, en 1979, il restait moins de 2000 bonzes au Laos, soit le dixième de l'effectif de 1975.
Pourtant, alors que le Bouddhisme tendait à disparaître du pays, le gouvernement décida d'adoucir les mesures répressives à l'égard du clergé. Les raisons en sont multiples, la plus importante étant peut-être qu'après l'intransigeance des premières années de pouvoir, certains comprirent le rôle de ciment social que pouvait jouer le bouddhisme.
Bâtiment religieux de Vat Phu, site à flanc de montagne, pavillon manga: le taureau le plus ancien pavillon 6 e 8e
Un bâtiment plus petit appelé pavillon Nandi avec deux galeries effondrées et un escalier naga, escarpé, en latérite très ancien.
Ce site à flanc de montagne s’organise sur plusieurs niveaux. Une superbe allée d’escaliers bordée de frangipaniers centenaires permet d’accéder au troisième niveau. Enfin, l’ascension du dernier niveau nous fait découvrir le plus ancien bâtiment religieux de Vat Phu, un sanctuaire consacré à Shiva, construit au VIème siècle et reposant à l’ombre des arbres de la montagne.
Lituanie
Fièrement catholique depuis plusieurs siècles, la Lituanie est incontestablement une terre de pèlerinage. Jean Paul II ne s’est pas trompé lors de son pèlerinage en 1993. Les apparitions mariales de Siluva furent perçues comme un signe divin pour les catholiques lituaniens. Plus tard, durant l’horreur de la période nazie, Vilnius, surnommée « la Jérusalem du nord » vit sa communauté juive largement exterminée. Dans le secret de sa cellule monastique, à Vilnius, sœur Faustine recevait cinq années plus tôt des apparitions du Christ lui révélant les profondeurs de sa Miséricorde Divine. Karol Wojtyla, le futur Jean Paul II deviendra l’apôtre de cette Miséricorde. Plus tard, face au régime communiste, le peuple lituanien persévéra dans l’affirmation de sa foi, au risque de sa vie, en plantant des milliers de croix sur la Colline à Siauliai… Voici donc un authentique pèlerinage en terre méconnue, qui vous révèlera un véritable message de Foi et de Miséricorde.
VILNIUS : L’église Saint-Casimir est un édifice religieux catholique.
Saint Casimir : saint patron de la Lituanie et de la Pologne,
La Colline des Croix est un lieu de pèlerinage situé près de la ville de Šiauliai, au nord de la Lituanie.
Il s’agit d’une simple colline fortifiée, toute proche de la ville de Siauliai, haut lieu de la nation lituanienne. Les premières croix ont été installés sur cette colline au XIVe siècle en hommage à trois jeunes Lituaniens tués. Depuis, des statues, des effigies, des rosaires s’accumulent dans cet étonnant lieu de pèlerinage. Au XIVe siècle, alors que la région appartenait à l’Empire russe, la population locale s’était révoltée contre le tsar qui empêchait les familles d’honorer leurs défunts. Le peuple planta alors des croix sur la colline en mémoire de ses morts.
En 1960, le KGB décréta la fin de cette pratique. Mais, en avril 1961, les croix sur la colline étaient encore plus nombreuses : à travers elles, les Lituaniens n’honoraient pas seulement la mémoire de leurs défunts, mais aussi celle de leurs concitoyens déportés en Sibérie sur ordre de Staline. Les soviétiques brûlèrent les croix en bois et détruisirent celles en métal et en pierre. Il n’en resta pas une seule intacte. Mais, dès le lendemain, la Colline des Croix renaissait, à nouveau recouverte de croix : la nuit, les chrétiens les replantaient. L’Union soviétique, s’acharnant sur ce symbole, détruira le site par trois fois, mais les catholiques de Lituanie ne renoncèrent pas à témoigner de leur foi, malgré la présence de l’armée rouge.
Finalement les autorités renoncèrent à la destruction et laissèrent les croix en paix et en place. Lors de l’effondrement de l’Union soviétique, la Colline des Croix comptait plus de 100 000 crucifix et icônes sacrées. Il y a encore au moins 150 000 croix
C'est un lieu de recueillement et de souvenir pour les familles des personnes disparues ...
Au cours du temps, de nombreuses croix, des crucifix, des sculptures de patriotes lituaniens, des statues de la Vierge Marie, des effigies en étain et des rosaires y ont été apportés par les pèlerins catholiques, des remerciements et des souvenirs renaissent nombreux.
L’implantation des Juifs en Lituanie
En attestent les chartes de protection qui leur furent accordées dès 1388 durant la période du grand-duché de Lituanie dès la fin du xvie siècle, le judaïsme « polono-lituano-russe » commença à devenir le plus important des foyers de culture juive au monde.
L’actuelle Lituanie comptait avant le Khurbn (Shoah) près de deux cent cinquante localités ou foyers de vie juifs. Evoquer l’histoire et la mémoire du Khurbn (Shoah) en Lituanie, c’est devoir au préalable mentionner que des violences pré-génocidaires antijuives importantes se produisirent six mois avant le début de la Seconde Guerre mondiale, dès l’annexion du district de Memel/Klapeida par le IIIe Reich en mars 1939, et que les victimes en étant originaires tout comme leurs descendants font démarrer le judéocide à cette annexion. Devenus indésirables et spoliés de leurs biens, les Juifs de cette zone tentèrent de se réfugier plus loin, à Plunge, Telsiai, etc. Une première zone lituanienne commença à être « vidée » de sa population juive. Fait rarement mentionné, en raison du remembrement des ethnies et des croyances qui est au cœur des conceptions nazies.
Lybie
Macédoine
Cimetière musulman
La Cathédrale Sainte-Sophie d'Ohrid est la cathédrale de l'Archevêché d'Ohrid et le siège de l'Église orthodoxe macédonienne. Ce monument est une des plus grandes églises de la région.
L'église Saint-Jean de Kaneo est un des édifices les plus célèbres et les plus emblématiques de la Macédoine du Nord. Elle a été construite vers le XIIIe siècle sur un promontoire rocheux qui domine le lac d'Ohrid et n'est accessible qu'à pied.
De nos jours, à peu près 2/3 de chrétiens et 1/3 de musulmans.
Madagascar
Il faut visiter ce pays en tenant compte des croyances, des besoins et des goûts du peuple…
Les malgaches sont plus connaisseurs en feuilles qu'en champignons. Ils connaissent certaines propriétés thérapeutiques des plantes.
Enfin les malgaches font souvent des vœux sous certains arbres comme le bagnan qu'ils appellent alors l'arbre sacré.
Religion chrétienne
Archaïsmes et contrastes
Le Maroc n'est pas seulement un pays chaud et aride. On y trouve un peu tous les climats. la gêle comme le neige.
Nous avons connu Meknès couverte de neige. Un matin, au réveil nous avons vu la ville encore endormie, transformée, poudrée de blancC'est pourquoi Lyautey disait du Maroc : " C'est un pays froid sous un soleil chaud ". L'été des bouffées d'air sont brûlantes et suffocantes quand elles arrivent du sud comme de la porte d'un four brusquement ouverte. Les gens aménagent leurs caves. pour y passer la journée.
Plus au nord, la rocaille et le sable brûlant cèdent la place à des terres plus riches. Mais au nord comme au Sud, au détour d'une rue ou en rase campagne, parfois vous avez l'impression de revenir plus d'un siècle en arrière. C'est un mode de vie encore souvent archaïque où le quadrupède a visiblement la priorité sur le bipède. Les ânes surchargés vont à la queue leu leu dans les ruelles des médinas. Toutes les lois de l'équilibre sont scandaleusement défiées; les fardeaux oscillent sans que personne ne s'inquiète. Cela cahote, balance, penche à faire peur mais ça tient et même ça avance.
Du haut du minaret des mosquées, la voix des muezzins trouble le silence le jour comme la nuit. Chaque fois que l'homme lance son cri monocorde la population ressent comme un mélange de peur et de nostalgie.
- Une heure de passée lance le musulman. Encore une, mes frères.
Les femmes parfois lancent des " you you ! suraigüs, les ânes leurs braiements peu musicaux, au milieu des odeurs d'épices.
Sous le soleil implacable d'Afrique, certaines maisons aux murs badigeonnés de chaux n'ont ni eau courante ni électricité. Quant aux meubles, ce sont de ravissants tapis en laine et des coussins aux teintes criardes, brodés d'or et d'argent, une table basse mais rarement une penderie.
Dès le lever du jour, on entend la clochette du marchand d'eau qui commence sa tournée, le bruit des premières charrettes. les uns vont vendre des beignets aux ouvriers avant le travail. Les petits cafés dressent leurs tables à l'ombre. Des mendiants psalmodient le coran et tendent la main.
Une des grandes richesses du Maroc, c'est sa jeunesse. Le voyageur est partout frappé de se voir entouré d'une marmaille même dans des zones qui semblent désertiques. Des enfants riants, curieux. Un marocain sur 7 a moins de 20 ans.
Le touriste malheureusement n'est pratiquement jamais libre de se promener sans guide local. S'il refuse il est trouvé impoli. On peut se venger sur sa voiture, essayer de le voler, de lui mentir et il reste tout au long de son parcourt accompagné de garçons qui l'orientent vers de véritables cavernes d'Ali Baba. Si le client ne désire rien acheter les vendeurs s'acharnenet sur lui. Les supplications deviennent exaspérantes et les jeunes guides sont vexés, se sentent déshonnorés. Ces jeunes, de mèche avec les vendeurs vous conseilleront dans vos achats, ils marchanderont pour vous en défendant en apparence vos intérêts et surtout les leurs car si vous achetez cher, leur commissions sera plus grande. Quant au commerçant il sera déçu si vous ne marchandez pas. Cela fait partie d'un rite et il a fixé le prix de départ en fonction de cette discussion. Il arrive même que le marchand content d'avoir eu un adversire corriace, offre à son client le traditionnel thé à la menthe. Il verse à longs jets le liquide ambre, élevant très haut la théière fumante pour en interrompre soudain le versement d'un coup sec du poignet : rite séculaire, symbole de communion de tout un peuple. Le breuvage est sucré, fortement aromatisé.
Le mur de la vie privée des marocains est un des plus hauts qui soit. Cela s'explique par l'influence de la religion musulmane. Il est très mal vu pour les hommes d'avoir des conversations avec des femmes. Celles qu'on rencontre dans les rues d'ailleurs sont fagotées de telle sorte qu'il est difficile de savoir si elle sont attirantes ou non ! Elles ressemblent à des paquets de tissus recouverts d'une djellaba qui dissimulent toutes leurs formes. Restent les prunelles dont chacune fait l'usage qui lui plaît !! L'homme est couvert aussi de sa djellaba et porte la traditionnelle chechia. Mais il s'accomode des tenues européennes : un modernisme que l'homme des villes apprécie comme témoins de deux civilisations qui cohabitent. Pourtant on se salue avec courtoisie selon la tradition. On presse sur ses lèvres la main avec laquelle on vient d'effleurer les doigts tendus. Les longs préambules existent encore avant d'en venir au sujet de leurs préoccupations.
Quand on se promène dans les médinas, on se rend compte à quel point le marocain se soucie peu de la façade extérieure. Une porte de bois bardée de fer défend l'habitation contre les importuns. On longe des murs interminables luisant du contact des générations d'êtres humains, dans ces ruelles étroites, on pense en européens à des prisons et l'on éprouve un curieux sentiment de désolation.
Pourtant, derrière ces murs, dans ces rues étroites aux petites portes, les maisons peuvent être ravissantes, somptueuses même, parfois, elles cachent des jardins parfumés où murmure l'eau des vasques et des fontaines. Les villas ont des colonnades blanches et on imagine le musulman régnant sur un univers soumis de femmes cloîtrées. Cela s'explique en remontant aux origines de la vie musulmane, au rôle tout particulier d' l'homme considéré comme chef de famille et à celui étroitement défini de la femme. Les hommes mangent servis par les femmes qui mangent plus tard ... Mais tout cela n'est pas tout à fait vrai. Par les terrasses, les femmes échangent nouvelles et commentaires, mais cette liberté de la terrasse et avec elle une tradition du Maroc est en train de disparaître. Les bourgeois partent pour la ville européenne et les dégradations s'en suivent dans les demeures délaissées.
La polygamie qui avait dit-on pour origine le taux de mortalité infantile a bien diminué et coûte cher en dots. La jeune fille de bonne famille exige de l'homme la somme minimale de millions de centimes. Beaucoup de marocains sont aujourd'hui monogames pour ces raisons essentiellement économiques. De plus s'ajoutent les frais occasionnés par chaque mariage qui selon la tradition se font en grande pompe et durent plusieurs jours. Le nombre d'enfants dans un foyer avec plusieurs femmes reste considérable. Cela ne veut pas dire non plus qu'il n'y a qu'une femme car il est responsable de sa mère, de sa belle-mère et mêm de ses domestiques. De plus il faut loger les veuves, les orphelines...
Dans ce monde encore moyennageux, et pauvre, le modernisme fait son apparition. Certains jeunes osent annoncer qu'ils s'affranchiront de l'Islam mais alors ils provoquent d'importantes réactions familiales ! Dès 1947, la fille aînée du sultan était apparue dévoilée en public au grand scandale des bien-pensants. Aujourd'hui les femmes ont un rôle de plus en plus grand. Elles ont beaucoup de courage et gagnent souvne tl'argent du foyer.
Il n'y a pas de femme seule au Maroc. Chacune est prise en charge par un mari, un frère ou même un oncle.
Le marocain enfin adore ses enfants. Il a tendance à les gâter. Les enfants pauvres ont un ardent désir d'apprendre et n'hésitent pas à faire des kms pour se faire instruire.
MyanmarBirmanie
dont le nom a été remplacé en 1989 par des " révolutionnaires " désireux d'éliminer les souvenirs de l'époque coloniale pour imposer Myanmar
Selon notre guide, avant de construire une pagode il faut une cérémonie et bien choisir le jour où les travaux commenceront. Les astrologues ont un grand rôle, même pour le choix du nom des bébés.
Le Boudhisme en Birmanie a deux grandes écoles : l'école Theravâda et l'école Mahayana :
L'école mahayana se fait appeler " Grand Véhicule ", par opposition à l'école theravâda, qu'elle qualifie d'une notion péjorative : le " Petit Véhicule ", soupçonné de ne chercher que le salut individuel.
Les STATUES de Bouddha
Il est possible d'en trouver en bronze, en bois, en pierre ou en résine. ...
A partir du XV.me siècle, la coiffure devient plus lisse, puis apparaît un petit chignon.
Les représentations de Bouddha de l’époque la plus ancienne, Dvaravati, restent influencées par l’art indien.
On fait le tour du Bouddha couché en s’attardant sur ses pieds particulièrement ouvragés, on regarde son beau visage avec ses longs cils sous tous les angles, on profite de ce lieu apaisant.
À la Pagode KYAUKTHAGI
Le Bouddha de Chaukhtatgyi ( fait de 60 à 70 m de long et 16m à 20 m de haut). La plante de ses pieds porte les 108 préceptes; 108 marques sacrées ( lakshanas ) distinctives du Bouddha, joliment dessinées. La statue conçue par un groupe bouddhiste Sir Po Tha, in 1899, est placée dans un abri en briques, à toiture métallique. Elle fut entièrement financée par les donations faramineuses des habitants et installé en 1907. Elle fut restauré dans les années soixante, adoptant cette posture définitive.
Trois postures principales du corps de Bouddha sont représentées en Birmanie :
* Assis dans la position du lotus, jambe repliées et croisées.
* Quelques plus rares statues en position assise à l'européenne, ou en demi-lotus existent.
* Debout, les pieds joints, ou marchant.
* Couché sur le coté, une main sous la tête, position dans l'attente de l'accès au parinirvāna.
De plus, la position des mains ( mudras ) est très variée et chacun de ces gestes a une signification particulière.
Luang Prabang Vat Pha Mahathat cérémonie du soir
Destinée à la pagode Shwedagon de Yangon ( ex-Rangoun ), une cloche bouddhiste comprenant de l'or, de l'argent, du cuivre et de l'étain aurait été commandée en 1484 par le roi moine Dhammazedi, seizième souverain du royaume d'Hanthawaddy en Basse-Birmanie. Mais en 1608, elle fut volée par un ambitieux mercenaire aventurier marchand portugais dénommé Philippe de Brito qui voulait la fondre pour la métamorphoser en canons. Elle était alors placée sur un bateau qui se brisa sous son poids avant de couler.
Elle aurait été localisée grâce à... des incantations
Depuis les années 1980, plusieurs tentatives de localisation ont eu lieu, sans résultat. Cette fois, les plongeurs expliquent avoir réussi à retrouver l'objet sacré, dans des eaux troubles et agitées, gisant sous la boue à 16 m de profondeur, grâce à l'aide miraculeuse des esprits saints. Car ils ont délaissé les technologies du XXI e siècle dévolues à l'exploration sous-marine, leur préférant les pratiques ancestrales... d'incantations ! Celles-ci auraient eu le pouvoir d'apaiser l'esprit du dragon qui protégeait le légendaire instrument. « Au Myanmar, faire appel aux nats, c'est-à-dire les esprits, est une évidence, ça fait partie des rituels. La superstition et l'astrologie sont omniprésentes », décrypte Célestine Foucher, coordinatrice de l'association Info Birmanie.
Cette méthode laisse tout de même certains experts sur place sceptiques. « On ne peut rien retrouver en suivant les conseils des astrologues et en invoquant les esprits, les dragons et les oiseaux mythiques », souligne-t-on à la Commission d'histoire du pays. Depuis plusieurs semaines déjà, une équipe de 80 personnes composée de plongeurs, de moines et de donateurs, sonde, depuis une embarcation, le fleuve sous le regard d'une foule immense et fascinée. Le responsable des opérations, San Lin, en est à sa sixième campagne de recherches. « La dernière fois, un esprit m'avait tapé sur l'épaule et dit que le temps n'était pas venu de récupérer la cloche », a-t-il expliqué. Cette fois, c'était l'heure selon lui. Encore faudra-t-il le prouver...
A la frontière avec le Costa Rica
La Grande Mosquée du Sultan Qaboos, située à l'ouest de Mascate, près de Bawshar, est la principale mosquée d'Oman. Elle est née de la volonté du leader omanais, au début des années 1990, d’offrir à son peuple un lieu de prière et de culture digne de ses ambitions touristiques. Financée et commandée par le sultan Qabus ibn Saïd, elle est commencée en 1994 et inaugurée le 4 mai 2001. La Grande Mosquée du Sultan Qaboos peut recevoir jusqu'à 20000 fidèles dans la salle de prière.
De loin, on remarque à peine son minaret crème de 91,50 mètres émerger dans Al Ghubrah, l’un des nouveaux quartiers de la capitale, Mascate. C'est le plus important édifice religieux d’Oman, le seul à être ouvert à des non-musulmans.
Code vestimentaire : pantalon ou jupe longue, manches longues et pantalon long, foulard de tête pour les femmes
Mascate Grande Mosquée du Sultan Qaboos
Quelles sont les heures de prière de Mascate en Oman ?
Horaire des Prières à Mascate 05:43 AM 06:31 AM 12:19 PM 03:39 PM 06:07 PM 06:56 PM 01:51 AM
L'heure de Fajr pour Mascate débute à 5:17 AM selon le calcul de la MWL et l'heure du maghrib à 6:10 PM. A voir selon le jour.
EX: Thursday 24 February 2022
Fajr : 05:17
Lever du soleil : 06:33
Dhouhr : 12:20
Asr : 15:39
Maghrib : 18:10
Isha : 19:18
Cathédrale
Temple hindou
L'Eglise allemande (église de Sainte-Gertrude) est située dans la vieille ville de Stockholm. L'église Ste Gertrude appartient à l'église évangélique luthérienne de Suède et les offices y sont célébrés en langue allemande
Au 1er siècle après Jésus Christ, L'apôtre Paul, introduit le christianisme en Anatolie ( Turquie ) et fonde des petites communautés chrétiennes dans les villes soumises à la domination romaine.
Le 1er juillet 2009, l'église St-Paul, à Tarse en Cilicie, considérée officiellement comme un musée, reste ouverte aux pèlerins et aux fidèles
A l'intérieur de bien des mosquées, le sol est couvert de tapis.
La Mosquée Konia Iconium est la plus ancienne mosquée de la ville
La mosquée Haciveyiszade est importante aussi. On peut assister à une démonstration de danse turque. Konya est l'endroit où l'ordre des derviches tourneurs a été fondé.
POUR la MOSQUEE de Konya, ON a RETROUVE de GRANDS TAPIS
Remarquable exemple de “tapis de Konya”, considéré comme l'un des plus anciens styles de tapis d'Anatolie. La trame et le poil sont en laine. La technique utilisée est celle du “double-nœud turc” également appelé point noué ghiordès, du nom de la petite ville de Gördes (région de Manisa). Les couleurs sont le rouge, le bleu foncé, le bleu et le beige. Le champ principal présente une construction géométrique à motifs rouges crochus sur fond rouge clair. Des motifs de triangles, d'octogones, de “ mains sur les hanches ” et de crochets forment une composition géométrique répétitive caractéristique des tapis seldjoukides. La décoration est dominée par le principe d'“infinité”, typique des tapis turcs. Entre les motifs répliqués en continu, des points bleus forment un puissant contraste avec le fond rouge. Les autres sont considérés comme de faux tapis de prière. En effet, les tapis dits turcs/Ottoman avec motif oriental ont des dimensions de 110/66 ou 120/70 cm.
Ceux trouvész, les vrais font 125 cm pour adultes
Le muezzin est le représentant de la mosquée chargé de lancer l'appel à la prière, au moins cinq fois par jour, souvent depuis le sommet d'un des minarets de la dite mosquée.
A Istanbul, des muezzins aux belles voix étaient désignés pour chanter l'appel à la prière dans les grandes mosquées de la ville.
Le problèmes des religions est que les textes sont différemment interprétés.
Notre guide turque disait que jamais une femme ne doit être, dans une mosquée, devant un homme.
En effet : Les postures de la prière musulmane telles que la prosternation rendent totalement impensable qu'une femme fasse sa prière placée devant un homme. Disent les uns...
Excuse ? Si l'homme était vraiment concentré... Bref la femme paie un certain côté lubrique pour celui-ci !
- J’ai pris connaissance dit un autre de ce qu’a fait paraître le journal as-Siyâssa paru au jour du 24/07/1404 de l’année de l’Hégire, revue n°5644, ( dans un article ) attribué au directeur de l’université de San‘a, le docteur ‘Abdoul ‘Aziz al Mouqaalah, qui y a prétendu que le fait de réclamer que les étudiantes soient séparées des étudiants était contraire à la Législation religieuse.
Ses arguments ?
Autorisation de la mixité à l’époque du Messager-Prières et bénédiction d'Allah. Ils faisaient la prière dans une seule mosquée, les femmes avec les hommes. Et il a dit : c’est pourquoi l’enseignement se doit d’être dans un seul et même endroit ( pour les femmes et les hommes ). Je fus étonné que ces paroles puissent venir d’un directeur d’université islamique dans un pays musulman. Il lui est demandé de diriger les gens ( aussi bien ) les hommes que les femmes vers ce qui comporte le bonheur et la sauvegarde dans la vie ici-bas et dans l’au-delà.
La statue de Bouddha exprime le compassion.
Sur les lieux des accidents on trouve de petits hôtels. Les chauffeurs y mettent parfois des offrandes : bananes...
Dans certaines ethnies les grands mères tenaient les coffres forts.
Monogamie depuis 1945
Les baleines, ces mammifères marins fréquentent les côtes du pays, et viennent même, selon les témoignages, se réfugier dans les baies et les estuaires, à l'abri des typhons pendant la mauvaise saison, qui est aussi celle ou abonde le plancton et le krill, nourriture des baleines.
Zimbabwe
l’Eglise territoriale du Zimbabwe, ( église apostolique ) compte 18500 membres répartis dans 155 communautés. Si les Zimbabwéens ont conservé leurs croyances ancestrales, ils suivent quand même le culte catholique. Mais les membres de l’église apostolique sont facilement reconnaissables aux tuniques blanches qu’ils portent pendant leurs assemblées. Ces dernières ont surtout lieu en fin de semaine, à la campagne sous des arbres ou en plein centre-ville ( dans les parcs ou sur les terrains nus ).
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