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 Culture, croyances  et civilisations par pays visité

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Afrique du Sud

 

Les musulmans d'Afrique du Sud pratiquent la polygamie. En Afrique du Sud, le président Jacob Zuma affiche ses nombreuses femmes sans aucun complexe. Au nombre de trois au moment de sa prestation de serment, elles sont désormais six à avoir le titre de première dame. 
Les musulmans d'Afrique du Sud troquent leur femme contre des vaches. Si la jeune femme n'est pas vierge, c'est évidemment moins cher. Les trocs en famille sont convenus : deux vaches pour un garçon, une vache pour une fille. Ils consultent le marabout qui peut être un homme ou une femme. Ils connaissent assez bien les plantes et les fonctions d'herboriste se transmettent de père en fils.


Si Bo-Kaap attire par ses couleurs, c'est aussi un quartier où le spirituel joue son rôle.  Le quartier compte pas moins de dix mosquées, parmi lesquelles la mosquée Auwal, la plus ancienne de tout le pays, construite en 1798.

L' Afrique du Sud est un pays majoritairement chrétien.
D'après le recensement de 2001, la répartition globale des religions en Afrique du Sud est la suivante : 80 % de Chrétiens, mais peu de catholiques, surtout des réformés de Hollande et des Pentecôtistes; 15 % sans religion; 1,5 % de Musulmans; 1,3 % d'Hindouistes; 0,17 % de Juifs; 2 à 3 % dans les autres religions, sans oublier l'église de Xion.

Martin Luther avait composé un sceau pour marquer ses propres livres en y ajoutant ses initiales. Cette rose est devenue le symbole des Églises luthériennes.

LA MAGIE DE L'ARGILE

Au Transkei - région isolée de l' Afrique du Sud, on prête toutes les vertus à l'argile. C'est l'une des rares richesses - matérielle et spirituelle - de cette région qui a aussi vu naître Nelson Mandela ...Chez les Pondos, l'argile est le lien entre le monde traditionnel et celui d'aujourd'hui. L'argile protège d'éventuelles maladies ou des mauvais esprits
.

Le cygne est l'emblème luthérien. Le cygne est devenu le symbole de la profession de foi luthérienne. L'église luthérienne, c'est le symbole de la paix au milieu des maisons d'habitation, dans le quartier de Hillbrow, à Johannesburg.



Albanie

L'aigle bicéphale est le symbole d'une Albanie religieusement divisée. Les Albanais ont été divisés entre les chrétiens de tradition catholique et ceux de tradition orthodoxe.

BAPTEME ST JEAN 5 ou 6 e SIECLE

Le baptême chrétien est radicalement différent du baptême de Jean : « Par le baptême de la Nouvelle Loi les hommes sont baptisés intérieurement par le Saint-Esprit, c’est là une action propre à Dieu. Par le baptême de Jean, seul le corps était purifié par l’eau » (saint Thomas d’Aquin, Somme théologique III, q. 38 a. 2 ad 1). Quand Jésus dit à Jean-Baptiste : « Il convient que nous accomplissions ainsi toute justice » (Matthieu 3, 15), le mot « justice » renvoie au plan de Salut. Jésus veut être baptisé par Jean pour accomplir la volonté et les desseins de son Père. Le même Jean-Baptiste annonce la venue après lui « de celui qui est plus puissant que moi. […] Moi, je vous ai baptisés dans l’eau ; mais lui, il vous baptisera dans l’Esprit Saint » (Marc 1, 7-8). Son témoignage est encore plus explicite quand, le lendemain du baptême du Seigneur, il le voit venir et dit à ses propres disciples, Jean et André, qui deviendront des apôtres : « Voici l’Agneau de Dieu, qui va enlever le péché du monde. […] Et moi, je ne le connaissais pas. Mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau, celui-là m’avait dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est lui qui baptise dans l’Esprit Saint. Et j’ai vu de mes yeux et j’atteste que c’est lui le Fils de Dieu » (Jean 1, 29.33-34).
Certes, le rite matériel du baptême existe, mais Jésus, en se faisant baptiser, institue le baptême chrétien. Il donne l’ordre à ses apôtres de baptiser toutes les nations « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit »

MAIN DROITE SPIRITUEL MAIN GAUCHE TEMPOREL

Ces stéréotypes langagiers ( il semble exister des équivalents dans toutes les langues indo-européennes ) ne sont cependant que les « épiphénomènes » d'un système symbolique dont les racines plongent profondément dans l'histoire du christianisme. Outre que les Écritures accréditaient largement la discrimination moralisante entre la droite et la gauche, les Pères de l'Église s'en firent volontiers de fervents doctrinaires. Saint Augustin oppose dans un but didactique les deux côtés du corps ou les deux directions de l'espace.
Notre main droite est la vie éternelle, notre main gauche est la vie temporelle. Tout ce que vous faites en vue de la vie éternelle c'est votre main droite qui le fait. Si, à l'amour de la vie éternelle, vous mêlez dans vos œuvres quelque désir de la vie temporelle, ou de la louange humaine, ou de tout autre avantage mondain, votre gauche sait ce que fait votre droite. Or, vous connaissez ce précepte de l'Évangile : « Que votre main gauche ignore ce que fait votre main droite » [Matt. VI : 3].
 Les homélies recèlent de nombreux témoignages de cette discrimination : la droite est le symbole du spirituel, du sacré; la gauche est celui du temporel, du profane. Que ceux qui négligent la première pour honorer la seconde, devait par exemple avertir Bernard de Clairvaux, prennent garde qu'un jour ils ne trouvent pas place avec les boucs de ce côté gauche qu'ils ont tant aimé.

DIFFERENTS TYPES DE CROIX

La croix est le principal symbole du christianisme.

Les croix en pierre albanaises, sont répandues dans différentes régions et même dans la République d’Azerbaïdjan et dans l’actuelle République d’Arménie. Leur signification symbolique: La vision du monde et les représentations symboliques préchrétiennes sont reflétées dans la plastique commémorative de l’Albanie caucasienne.
Pendant de nombreux siècles, les images des croix en pierre albanaises avaient évolué sous l’influence de deux religions, plus tard de trois croyances. Les stèles préchrétiennes sur lesquelles étaient représentées les imaginations sur la structure du monde et des symboles bouddhistes ont joué un rôle crucial dans la création des stèles tombales, commémoratives et frontalières, ainsi que des croix en pierre. La croix, qui était auparavant le symbole du soleil, de la récolte, de l’Arbre de vie prouve qu’elles appartenaient à la nouvelle religion chrétienne.

L’image de la croix réunit sur les croix en pierre albanaises les décorations différentes. La croix albanaise est la seule dans le monde qui contient des signes reflétant les croyances préchrétiennes et les éléments de la connaissance de l’univers. Toutes les compositions de ces croix ont été présentées comme le lien entre le ciel et la Terre, ainsi que le symbole du soleil, de la lumière et de l’abondance.

La croix comme image du cosmos.

Sur un plan plus ésotérique, la croix peut être vue comme une représentation du cosmos (ce dernier étant défini comme l’univers et ses lois) :

 *   son point central est l’origine de toute chose : le Principe créateur, la «grande source», le tao,
 *   son trait horizontal est l’étendue du monde manifesté, la matière inerte et chaotique,
 *  son trait vertical peut être vu comme la Lumière spirituelle qui vient ensemencer toute chose créée pour donner ordre, sens et vie. Ainsi la Lumière éclaire la matière et la féconde de son amour. Ce trait vertical peut aussi être vu comme l’axe du monde.

Ainsi, la croix est à la fois l’origine de toutes les choses et le contenant absolu de tout. Elle est le Principe et l’univers étendu. Par son centre éternel, elle fait naître le cercle (l’univers) et organise le chaos.

SVATICA symbole de l'éternité. C'est un mot sanskrit dérivé de su (« bien ») et de asti (« il est ») et signifiant : « qui conduit au bien-être », svastika désigne une croix aux bras égaux.

Cathédrale Saint-Étienne de Shkodër

Construite entre 1858 et 1867, la cathédrale Saint-Etienne est l'une des fiertés de la communauté catholique albanaise. Décorée par le grand peintre Kolë Idromeno, elle est dédiée à saint Étienne, protecteur de la cité.

Dans l'Église Orthodoxe : Une des raisons de cette célébration, par l'Eglise Orthodoxe, est le baptême du Christ, qui a été une rare occasion où les trois personnes de la Trinité, se sont révélées en même temps à l'humanité : Dieu le Père en parlant des nuages, Dieu le Fils  étant baptisé dans le Jourdain, et Dieu le Saint Esprit, révélé par une colombe descendant du ciel.

Argentine
 


   Les Incas ont imposé le culte du soleil comme culte officiel dans l'empire.

Autrefois, en Argentine, la religion catholique jouait un rôle très important dans la politique et le droit. Avant que la Constitution ne soit modifiée en 1994, les deux plus hauts dirigeants du pays devaient absolument être catholiques. Aujourd’hui, même si, officiellement, 90 % des Argentins sont catholiques, moins de 20 % vont régulièrement à l’église. La plupart y vont uniquement pour les cérémonies de mariages, les funérailles ou les jours de fêtes.
Si la Constitution désigne le catholicisme comme religion officielle du gouvernement fédéral, elle garantit aussi la liberté de culte pour tous.

La statue de la cathédrale, sculptée par le Portugais Manuel da Coyto in 1671 est appelée le Christ of Buenos Aires parce que selon la croyance, il sauva miraculeusement Buenos Aires d'une grande inondation au 18 e siècle.


Histoire de Buenos Aires
qui signifie en français " Bons Vents "

  A l'origine, ce nom provient d'un temple païen situé sur les îles Baléares. Lorsque le christianisme devint la religion officielle de l'Empire romain, les temples païens ont été convertis ou détruits, et dans le cas de ce temple une représentation de la Vierge de Bonaria fut déposée. L'italien Bonaria fut traduit en " buen aire ".
Le nom donné par Juan de Garay était « Santísima Trinidad y Puerto de Nuestra Señora del Buen Ayre » ( Très Sainte Trinité et Port de Notre-Dame du Bon Vent ), et ce nom a progressivement évolué jusqu'à devenir aujourd'hui Buenos Aires....
 En fait, en 1536  Don Pedro de Mendoza fonda  Buenos Aires et, pour la première fois lui donna le nom de " Puerto de Nuestra Señora Santa María del Buen Aire "  en souvenir des vents cléments qui avaient mené son bateau jusqu'au Rio de la Plata.  L'expédition de Pedro de Mendoza,  en outre, était  suivie par deux prêtres, dont le couvent se trouvait à Séville; ils vénéraient la " Virgine di Bonaria " ( La Vierge du Buen Aire ), culte originaire de la ville de Cagliari, en Sardaigne, ( Italie) où elle était la protectrice des navigateurs. Ces prêtres ont contribué à honorer la vierge avec le nom de la ville.
Beaucoup de dévotion à la Vierge en Argentine. Ces apparitions sont rarement reconnues par l'église. Sauf peut-être la Prophétie de San Nicolas. Elle est en fait un des messages que la Vierge Marie aurait donné à la voyante : femme humble et très discrète ......Cette apparition donc de San Nicolas, est non pas reconnue, mais le culte en a été autorisé en 1989
avant une reconnaissance officielle à venir...

 


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La Vierge de Luján

 
La seconde Vierge très importante de Buenos Aires, couverte d'argent du Pérou,  ( en effet la principale activité économique des colonies espagnoles en Amérique du Sud, était concentrée sur l'extraction de l'or et de l'argent, principalement dans la ville de Potosi, dans le  Haut Pérou.  ) et protégée pour qu'elle ne noircisse pas, est la Vierge de Luján
C'est le lieu saint le plus visité. Il est  situé à 65 km à l’ouest de Buenos Aires. Plusieurs milliers de personnes font le trajet de Buenos Aires à Luján, à pied, pour y honorer la sainte patronne de l’Argentine, qui fut consacrée au Cœur Immaculé de Marie, le 30 novembre 1969 dans le sanctuaire qui porte son nom.

Son histoire  : En 1630, un portugais résidant dans l'État du Rio de la Plata, propriétaire d'un immense territoire dans le pays, voulut édifier une chapelle à la sainte Mère de Dieu, dans son domaine, pour réveiller la foi de la population environnante. Il demanda à un de ses compatriotes qui vivait à Sao Paolo, au Brésil, de lui envoyer une statuette de Notre-Dame. L'ami, ne sachant pas comment le fermier voulait que Notre-Dame soit représentée, envoya deux statuettes : l'une de la Vierge à l'enfant, l'autre en Immaculée Conception. Ayant d'abord été transportées par mer, les statuettes furent ensuite placées dans un des chariots du convoi, apprêté pour ce long voyage.
La légende raconte alors, que la charrette que l’on utilisait pour transporter diverses personnes et divers  objets, dont les statues de la Vierge, provenant ce jour-là de Buenos Aires  et se rendant par le «camino viejo » ' l'ancien chemin, à Santiago del Estero passa dans la zone du fleuve Luján et s’arrêta sur le bord du Rio; le personnel  se rendit dans l’estancia de Rosendo Oramas pour passer la nuit. Au matin, les bœufs ne purent tirer la carriole embourbée;  étonnés les  voyageurs pensèrent que le chargement était trop lourd et commencèrent à décharger les caisses. Les bœufs ne bougèrent pas davantage. On ouvrit la caisse la plus grosse et on s’aperçut qu’elle contenait  les deux statues de la Vierge allant au Brésil. Voyant là un événement extraordinaire, ils décidèrent d'alléger le chariot du poids des deux petites statuettes.
  Les bouviers insistèrent, ils s'y mirent tous ensemble : rien n'y fit ! Quand seule la statuette de l'Immaculée Conception fut ôtée, les bœufs restèrent figés. Quand on ôta la statuette de la Vierge à l'Enfant, ils se mirent en mouvement.
On décida que la statuette de l'Immaculée Conception resterait en ce lieu puisque de toute évidence, la Vierge voulait que ce fut là son domicile. La statuette de la Vierge à l´Enfant, elle, continua son voyage de mille cent cinquante kilomètres jusqu'à Sumampa. Elle y est encore vénérée.

Il fut alors décidé de confier l’image de Marie à  l’estanciero du lieu et de laisser aussi un esclave noir de l’île du Cap Vert prénommé Manuel pour veiller sur elle.
Le Maître des lieux, Rosendo Oramas fit construire une petite chapelle sur ses terres pour y placer la statuette de terre cuite et Manuel devint le premier sacristain qui, jusqu’au dernier de ses jours, la protégea.
En 1663, le « Camino Viejo » ( actuelle route nationale 8 ) fut fermé pour ouvrir le « Camino Nuevo » vers Cordoba ( aujourd’hui RN7 ), et de ce fait bien moins de voyageurs passèrent par la chapelle et celle-ci peu à peu tomba à l’abandon. Doña Ana de Mattos, propriétaire d’une autre estancia des environs, proposa à Juan de Oramas ( le fils de Rosendo, dueño de l’estancia à la mort de celui-ci ) de déplacer la statue dans sa propriété où passaient plus de voyageurs. Juan accepta ( en vérité il lui aurait  vendu ) et en 1671 la statue déménagea au lieu appelé « el Arbol solo ». Ce qui deviendra plus tard le village de Luján. Le lendemain de son « déménagement », La Vierge disparut et on la retrouva dans son ancienne chapelle. A deux reprises la Vierge fut déménagée, à deux reprises, elle revint « mystérieusement seule » dans son ancienne chapelle. C’est à la troisième fois que Doña Ana alla la chercher avec des représentants des autorités espagnoles et religieuses et organisa une procession entre l’ancienne chapelle et la nouvelle estancia. Trois jours de prières et de procession furent organisés. Cette fois-ci, la Vierge ne prit plus la fuite, elle dut sans doute comprendre que sa nouvelle demeure était celle de Doña Ana. L’esclave Manuel fut aussi vendu à la nouvelle propriétaire pour continuer à veiller sur la statue.
 
Aujourd’hui, se dresse sur ce lieu une grande basilique. Elle est habillée aux couleurs de l'Argentine.

Enfin, la Basilique  San Francisco abrite la vierge de Cuyo protectrice de l'armée des Andes de San Martin et considérée comme miraculeuse, c'est un  haut lieu de dévotion.

Le Christ et la statue de la vierge des miracles à Salta, au nord du pays, a aussi une histoire : La Cathédrale d’architecture coloniale abrite les statues d’une Vierge et d’un Christ qui auraient des pouvoirs salvateurs. La statue de la vierge a été connue sous le nom de «L'Immaculée » puis de « Notre Dame des Larmes », depuis le XVII° siècle, à la suite d’une lacrymation de la statue ). et de « Notre Dame du miracle ».
On raconte qu’à la fin du 16e siècle, apparut dans le port péruvien de El Callao, l’image d’un Christ sur une croix, rescapée d’un naufrage.
 Les statues commandées en Espagne par l’évêque de Tucuman Fray Francisco de Victoria qui souhaitait les donner à la ville de Salta pour commémorer les 10 ans de sa fondation ( 1582 ) et pour la vénération,  étaient arrivées par bateau. Le bateau a coulé non loin des côtes péruviennes. Personne n’a pu être sauvé mais le colis avec les deux statues a flotté et s’est ainsi retrouvé sur une plage au Pérou. L’homme qui a retrouvé la caisse muni de l’adresse « Cathédrale de Salta, Argentine » a transporté les statues par voie terrestre jusqu’à Salta.

Un siècle plus tard, alors que Salta est secouée par un terrible tremblement de Terre, le prêtre José Carrion eut une révélation : pour que le séisme cesse, il doit sortir le Christ en procession. A peine le Christ sorti dans les rues, la terre se calma, le 13 septembre 1692… Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Quelques fidèles retournèrent à l’église en ruines et découvrirent la Virgen Maria au pied de l’autel, 3 mètres en dessous de sa place habituelle, intacte. Son visage souriant s’était changé en visage apeuré et suppliant. Les habitants comprirent alors qu’ils devaient aussi la sortir en procession.


Depuis cette époque, tout le peuple de Salta se réunit, du 6 au 15 septembre pour défiler en procession et célébrer la Fiesta del Milagro, la fête du miracle. Ce jour là, les gens vivent au rythme de la fête du miracle, une des manifestations les plus importantes du Nord Ouest argentin et  viennent en procession dans les rues en portant la statue de la vierge et en chantant des hymnes. C'est un pèlerinage en l’honneur de Notre Seigneur et de notre Dame des miracles. Cette fête est connue dans le monde entier et attire plus de 200 000 pèlerins et fidèles chaque année.
Certains parcourent à pied des centaines de kilomètres pour rejoindre Salta la Linda et participer à cette célébration.

La Fiesta del Milagro se termine avec émotion, quand sur la place du 9 juillet face à la cathédrale, des milliers de mains tenant des mouchoirs blancs disent adieu au Señor et à la Virgen, avec l’espoir qu’ils protègent leur travail, leur santé et leur famille.

Les légendes du Sud

La Trochita, historique locomotive de la Patagonie part de la petite gare de la ville vers la steppe. Dans cette zone de la Patagonie Andine, le long de 500 km de lacs, montagnes et parcs nationaux, tout est possible. Chaque coin cache une légende.

 

 Les temples Gauchitos



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Temple Gauchito
 


L'Argentine est un pays dont les habitants sont profondément croyants et vous ne serez donc pas surpris d'apercevoir des autels aux abords des routes. Pourtant en y regardant de plus près, il y a quelque chose de presque païen dans certains d'entre eux. Deux d'entre eux sont particulièrement frappants. Le premier par ses couleurs : d'innombrables rubans rouges l'entourent, le deuxième par ses dizaines, voire des centaines, de bouteilles d'eau. On est très loin de nos calvaires habituels…
Le premier est dédié au " Gauchito
( Antonio ) Gil ", bandit d’honneur qui aurait vécu au milieu du XIX e siècle, sorte de Robin des Bois du nord argentin, un gaucho qui volait aux riches pour donner aux pauvres

Il est vêtu d’une chemise bleu ciel, d’un foulard rouge et d’un pantalon de cheval comme en portent les gauchos dans la pampa. Il tient dans ses mains une arme utilisée pour la chasse, notamment aux autruches. Certaines personnes interrogées pensent que ce costume est une «reconstruction » car ce n’est pas une manière locale de se vêtir. En revanche, le bleu et le rouge rappellent les deux partis ( celeste et colorado) qui s’affrontaient lorsque le gauchito décida de déserter. Il est toujours représenté avec une croix dans le dos, comme un christ, que son visage, encadré de cheveux longs, rappelle. En revanche la couleur rouge des bougies utilisées dans le sanctuaire, les foulards et les drapeaux de cette couleur, sont sans doute d’origine guarani. La présence guarani en tous cas est attestée, comme le montre l’anecdote du dieu venu visiter Antonio Gil en rêve. On retrouve les traces de cette symbiose  dans les chants de la région qui sont consacrés au Gauchito.

Jeune homme, il tombe amoureux de la fille d’un riche propriétaire, Estrella Diaz Miraflores, déjà promise au commissaire de police de la ville. Le jeune paysan, qui n’a aucune chance de pouvoir briguer la main de l’héritière, part faire la guerre au Paraguay pour fuir la colère des frères Miraflores et du commissaire de police. Plus tard, il est réquisitionné  pour la guerre civile qui s’installe. Refusant de prendre parti dans cette lutte fratricide, il déserte avec deux de ses compagnons, un métis et un créole. A l’origine de cette désertion, un songe au cours duquel Nandeyara, un dieu guarani, lui est apparu pour lui demander de ne pas répandre le sang de ses frères.

  Avec ses compagnons, il vit alors de rapines dont il partage le butin avec les plus pauvres : ainsi nait la figure de ce bandit d’honneur local. Il exerce sur les paysans une forte influence, et on dit que ses yeux ont le pouvoir de rendre les femmes amoureuses et de paralyser les hommes, et que ses mains peuvent aussi bien voler les puissants qu’apaiser les douleurs des malades et des plus démunis. Il est finalement capturé par la police alors qu’il dort sous un arbre à huit km de Mercedes. Les policiers l’attachent au tronc pour le fusiller, mais le Gauchito porte une amulette de San la Muerte incrustée dans la poitrine, qui le protège des balles. Alors, on le pend la tête en bas et on  lui tranche la jugulaire. Avant de mourir, il avertit son meurtrier : « quand tu vas rentrer chez toi, tu trouveras ton fils alité et gravement malade. Il te faudra demander pardon pour que j’intercède auprès de notre seigneur si tu veux  que ton fils soit sauvé ». Le policier, de retour chez lui, trouve effectivement son fils dans un état critique. Il revient donc sur le lieu du crime, enterre le Gauchito et surmonte sa tombe d’une croix, puis implore son pardon et le prie d’intercéder pour la guérison de son enfant. L’âme apaisée du Gauchito répond à sa prière et l’enfant sera sauvé.  Ce serait son premier miracle.  Depuis on vient le voir pour solliciter sa bienveillance et demander des miracles. 

Actuellement, ce saint des chemins est extrêmement populaire et son sanctuaire, sur le lieu de sa mort, est très fréquenté, surtout pour la commémoration qui a lieu le 8 janvier et qui attire des centaines de personnes venues de tout le pays.


Il est  vénéré par les petites gens, et particulièrement par les hommes jeunes marginalisés par la pauvreté et le chômage, un peu rebelles, un peu délinquants. Le gauchito fait un tabac dans les prisons, chez les mauvais garçons qui se font tatouer son image sur le corps… Il n’est pas perçu comme un saint à proprement parler, mais c’est plutôt un grand frère que l’on regarde avec tendresse et admiration, un modèle de droiture et de noblesse, un être de vraie justice, pas celle du pouvoir et des classes dominantes… Quelqu’un qui vous aide à marcher droit, à ne pas fléchir, à ne pas céder, à ne pas accepter d’être veule, à être fier de ce qu’on est, d’où que l’on vienne, qui que l’on soit… Un de ses adeptes, interrogé dans une revue, dit bien que le « Gauchito ne vous fait aucun cadeau, il ne vous donne que ce que votre volonté, votre détermination vous permettront d’obtenir »

Au-delà de la ferveur populaire, le succès du gauchito Gil gagne les milieux artistiques et intellectuels, à tel point que des galeries de Buenos Aires ont exposé des œuvres inspirées de cette figure…

C’est un leader au cœur pur « qui illumine notre terre et nous ouvre les portes du ciel, nous aide à avancer dans cette vie difficile », comme dit une chanson qui lui est consacrée..
 

Le deuxième est consacré à la " Difunta Correa ". Diolinda Correa avait dû s'enfuir avec son bébé de quelques mois à travers le désert pour échapper aux assassins de son mari. A bout de forces, elle se laissa tomber au haut d'une colline demandant à Dieu de sauver son bébé en lui donnant suffisamment de lait pour le maintenir en vie. Des gauchos la retrouveront morte, le bébé bien en vie et tétant encore à son sein. Depuis elle est devenue la protectrice des futures mères et des voyageurs qui lui laissent de l'eau ou des pièces détachées de voiture.

Le couvent San Bernardo ( datant du XVIe siècle, c'était autrefois un hôpital, l'hôpital st André qui aurait été donné aux carmélites en 1846 en guise de dot pour une jeune fille ) se trouve sur la route de San Salvador de Jujuy.
Non loin, la vierge serait apparue sur les montagnes.

La communauté juive de Buenos Aires est très importante ( entre 300 000 et 500 000 )  et se trouve être la seconde du continent américain. Elle contribue grandement à la culture. La religion juive est aussi la seconde religion.

Bolivie

La Pachamama ( Terre-Mère ) est la déesse-terre dans la religion des Amérindiens d'Amérique du Sud. Une déesse majeure de la culture en Bolivie. Les Incas ont réalisé en son honneur des sacrifices de vigognes.

Avec l'arrivée des Espagnols, l'imposition du Christianisme et l'influence du métissage, la Pachamama a commencé à régresser et à être remplacée par l'image de la Vierge Marie.

Actuellement la tradition de l'offrande se maintient cependant et se pratique toujours principalement dans les communautés quechuas.  La Terre-Mère est considérée comme un être vivant. Il convient donc de lui faire des cadeaux pour s'attirer ses bonnes grâces. On fête cette offrande le premier jour d'août.

 

Brésil
 
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Le Corcovado
 
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La cathédrale de Rio


 A Rio de Janeiro, le premier couvent des carmélites déchaussées a été fondé en 1750. La communauté des sœurs carmélites vit au couvent de Santa Teresa.

Sur une esplanade dominant le Lago da Carioca, se trouve le monastère de Santo Antônio qui attire tous les regards. Se encuentra a una altitud de 30 metros sobre el nivel del mar. Il forme un ensemble colonial parmi les plus anciens de Rio. L'église, érigée au 17 e s. est l'une des plus remarquables de RioSon abside est en bois sculpté recouvert d'or et l'étonnant plafond peint de son confessionnal attire le regard...  Au tout début du 18e s., le couvent protégea les Cariocas des Français conquérants. Aujourd'hui, vous trouverez, au sein de ce joyau d'architecture religieuse, calme et sérénité, loin de l'agitation et du modernisme ambiants.

 
Bulgarie
 
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Eglise de la Nativité


CATHEDRALE 1846

La cathédrale Dormition de la Vierge Marie, qui est le siège de l'archevêché de Varna et Veliki Preslav, est l'un des symboles de la ville. Elle a été bâtie en 1886,

Chili
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Chine


Fondé dans la première moitié du XVe siècle, le temple du Ciel forme un ensemble majestueux de bâtiments dédiés au culte, situés dans des jardins et entourés de pinèdes historiques. Son agencement global, comme celui de chaque édifice, symbolise la relation entre le ciel et la terre – le monde humain et le monde divin – essence de la cosmogonie chinoise, et souligne le rôle particulier des empereurs dans cette relation. L'équilibre reposait sur l'empereur par son attitude et le respect des rites. Les couleurs, les formes, les sons et la position des édifices représentent cette conception assez complexe de l'univers. Sa disposition symbolise la croyance chinoise que la Terre est carrée et le Ciel rond.
Le Temple du Ciel  est le lieu où les empereurs Ming et Qing venaient célébrer les rites et sacrifices pour rendre hommage au Ciel et l'implorer de donner de bonnes récoltes. 
Au temple du ciel recouvert de magnifiques tuiles vernissées bleues. l'empereur célébrait autrefois des rites solennels pour favoriser les moissons, pour obtenir la clémence divine et pour prendre sur lui la responsabilité des péchés du peuple.

Ce temple remonte donc à l'ancienne Chine. À l'époque, l'empereur était considéré comme le « fils du Ciel », chargé de faire le lien avec l'autorité céleste pour préserver le bon ordre sur terre. Afin de montrer son respect au Ciel, les cérémonies de sacrifice étaient  très importantes.


Deux fois par an, lors des solstices de printemps et d'hiver, les empereurs venaient au temple du ciel pour célébrer les cieux et prier pour de bonnes moissons.
Véritable mini Cité Interdite, le temple du ciel abrite en réalité plusieurs monuments, notamment le temple de Prière pour la bonne moisson, l'autel du Ciel et la voûte impériale du Ciel, sans oublier la salle de Jeûne.

Le Temple du Ciel est le lieu où les empereurs Ming et Qing venaient célébrer les rites et sacrifices pour rendre hommage au Ciel et l'implorer de donner de bonne récoltes.

Douze animaux symboliques jouent un rôle très important dans les horoscopes considérés par beaucoup comme des décrets du ciel : rat, bœuf, tigre, lièvre, dragon, serpent, cheval, chèvre, singe, coq, chien, cochon.

Le chiffre 9 est symbole de longévité.

Costa Rica

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Non loin de la frontière entre Costa Rica, Nicaragua

 

Croatie
 

L'église Saint-Nicolas de Rijeka est une église orthodoxe serbe située en Croatie. ...

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Danemark

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Eglise Sankt Petri.

EAU : émirats

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Abu Dhabi mosquée de Shikh Zayed

 
Éthiopie

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École pour moines : 300 élèves dans des huttes : chaume et armature en hévéa. 5 élèves par hutte


 Les écoles de l'Ethiopie sont les églises et les couvents;c'est là que s'enseigne le plain-chant, la grammaire, la versification et qu'on font réciter les textes des livres saints et de leurs commentaires, car à ces connaissances se borne le savoir classique des Abyssins. Les théologiens d'Ethiopie aiment à justifier ce que les moeurs nationales ont encore de sauvage par ces exemples que leur offre la vie de leurs ancêtres prétendus, David et Salomon. Quant au troupeau des fidèles, la plupart, quoique peu zélés pour la prière et très ignorants de la doctrine, sont de rigides observateurs des pratiques extérieures du culte.
 

En fonction de sa taille et de ses ressources, chaque communauté monastique gère un certain nombre d'écoles à la tête desquelles on place un des membres les plus âgés de la communauté dont le caractère est considéré comme exemplaire. Afin de maintenir un certain niveau de prestige, les monastères de toute l'Éthiopie se font concurrence et tentent d'attirer les meilleurs professeurs pour élever la qualité de ses enseignements.

On trouve généralement quatre niveaux d'éducation dans ces communautés monastiques :

    * Le premier se base sur l'enseignement de la lecture : les élèves commencent par l'alphabet éthiopien pour ensuite lire des passages entiers ; après le coucher du soleil, les exercices comprennent la mémorisation et la récitation de prières ;

    * Le prochain niveau se focalise sur les cours de musique de l'Église : Les élèves apprennent aussi bien les danses rituelles accompagnant les chants liturgiques que les Dagwa, des collections d'hymnes;

    * Le troisième niveau est nommé « école de la poésie » : d'une durée moyenne de deux ans, voire dix pour devenir un maître, cet enseignement met l'accent sur l'étude de la grammaire ainsi que la récitation, l'écriture, l'analyse et la composition spontanée de poèmes. Il s'agit d'une étape avancée du système éducatif religieux et ses élèves accèdent souvent aux positions les plus élevées de l'Église et de l'État ;

    * Le dernier niveau concerne l'interprétation des livres canoniques : le clergé éthiopien a développé un système élaboré d'études analytiques de chaque livre de la Bible et des œuvres de l'Église qui sont méticuleusement étudiés ; dans quelques monastères, certains maîtres se spécialisent uniquement sur un livre.

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L' Éthiopie est un pays fascinant. Situé en Afrique orientale, il constitue, selon les spécialistes, un des berceaux de l'humanité. Témoin de la naissance de l'homme, L'Éthiopie a vu se succéder des civilisations prestigieuses pendant des millénaires, et abrite encore aujourd'hui l'empreinte culturelle de ces peuples ( Musée archéologique où sont conservés les restes de Lucy, fossile d'un australopithèque vieux de 3,2 millions d'années ). De la capitale Addis Abeba, à Axoum et ses obélisques, en passant par Gondar et son château, le patrimoine historique doit sa richesse à la diversité ethnique ethnique et religieuse.
Les rois de Gondar En longeant le lac Tana vous plongez peu à peu dans le royaume d'Éthiopie du XVI e siècle, lorsque se dévoilent châteaux et autres vestiges historiques. Une fois à Gonsar, vous découvrez le château de Fasilades, qui régna au XVII e siècle, un monument crénelé et massif à l'aspect d'une forteresse. L'intérieur est finement décoré. D'autres souverains Yasu 1 er, Bakkafa et Mentwab ont bâti des châteaux dans l'enceinte.  Fasilades fut également l'auteur des bains. Tous les rois de Gondar aimaient s'y délasser. Yassu II les rendit célèbres en y organisant des fêtes et chaque année encore, au mois de Janvier, les bains accueillent la fête de Timkat avec procession.
Dans l'extrême nord du pays, près de la frontière Érythréenne où se tient Axoum, ancienne capitale d'Éthiopie et site archéologique classé au patrimoine de l'Unesco depuis 1980. La légende raconte que son fondateur, Axoumaoui, est le descendant direct de Noé. L'histoire de la ville est extrêmement riche, ses origines remonteraient jusqu'à l'antiquité éthiopienne, plusieurs siècles avant J.C.. On peut aujourd'hui y contempler les obélisques et les stèles qui font la renommée de la ville. Ces monuments marquent l'emplacement du tombeau des anciens rois axoumites et font partie des plus grands monolithes jamais construits par l'homme. Le plus grand d'entre eux, aujourd'hui brisé en quatre morceaux, atteignait 35 m de haut et pesait 400 tonnes. Le patrimoine à Axoum est réellement légendaire. On y découvre le bain de la reine de Saba, personnage mythique dont le royaume s'étendait entre le Yémen et l'Éthiopie, mais aussi la cathédrale Sainte-Marie-de-Sion qui renfermerait l'Arche d'Alliance, ce coffre dans lequel seraient conservées les tables de la Loi reçues par Moïse sur le Mont Sinaï.

Les chercheurs ne s'accordent pas sur les raisons qui ont poussé le roi Lalibela à créer ces églises. Selon un récit légendaire, ce roi, dont le nom signifie « l'abeille reconnaît son pouvoir ». Dieu lui ordonna de construire 10 églises monolithiques et lui donna des instructions détaillées quant à leur architecture et à leur couleur; l'abdication de son frère Harbay lui offrit l'opportunité de les réaliser. Leur construction aurait été extrêmement rapide, ce qu'explique, selon la légende, le fait que des anges aient rejoint les travailleurs, jour et nuit, faisant ainsi le double du travail que les hommes avaient fait de jour Comme c'est fréquemment le cas pour la longue histoire de ce pays, beaucoup de légendes circulent autour de ce roi. On raconte notamment qu'il fut empoisonné par son frère et demeura inconscient pendant trois jours au cours desquels, transporté au Paradis, il eut la vision des églises rupestres : une autre légende assure qu'il fut exilé à Jérusalem, et fit alors le vœu de construire une nouvelle Jérusalem à son retour; d'autres enfin attribuent à des templiers venus d'Europe la construction de ces églises.


Le lac Tana compte une trentaine d'île ( 37 )  dont 19 accueillent un ou plusieurs monastères. Ses nombreuses îles-monastères couverts pour la plupart de toits de chaume, sont riches de symboles : 4 marches qui symbolisent 4 apôtres par exemple.
La presqu'île de Zégué, les petites îles abritent des monastères : Monastère de Beta Maryam, Debre Maryam, Kebran Gabriel, Monastère Ura Kidane Meret, Beta Giorgis, Kebran Maryam...
l'île de Dek abrite une église circulaire du XVIII e siècle, Narga Sélassié ( le Repos de la Trinité ).
Les diacres, s'ils ne sont déjà mariés, se marient généralement avant de demander la prêtrise; ordonnés prêtres, ils ne peuvent ni se marier, ni se remarier, le cas échéant.
 Ces églises sont décorées de belles peintures.

L'Église orthodoxe place Uriel parmi les Sept Archanges Majeurs. Ouriel jouit en Ethiopie d'une grande notoriété que suffirait à expliquer le rôle eminent tenu par cet archange dans Hénoch qui est compté par l'Église éthiopienne au nombre de ses livres saints : Ouriel est le guide d'Hénoch et lui révèle tous les secrets du ciel.
 La popularité de l'archange Ouriel dans le Choa doit provenir d'une dévotion particulière que lui a vouée la dynastie : on sait que Ménélik II consacra à Ouriel une des églises d'Addis-Ababa et la Chronique de son règne rappelle la protection assurée par l'archange à l'Empereur.

Une tradition de l’Église orthodoxe Éthiopienne veut que chaque Église conserve en son sein un coffre, appelé Tabot, qui serait une réplique de l’Arche d’Alliance. Pour l’Église

TABOT :
Chaque église comporte un tabot symbolisant l'Arche d'Alliance.
Selon la tradition éthiopienne, l'Arche d'Alliance est conservée dans une chapelle, dans la ville d’Aksoum en l’Église de Sainte Marie de Sion en Éthiopie. l'Arche d'Alliance est nommée le " Tabot sacré  Elle contiendrait les restes de la véritable Arche d’Alliance. Si on lit la bible, il semble que L’arche disparaît soudainement de Jérusalem entre l’an 900 et l’an 500 avant Jésus Christ...
D’après certaines légendes, en 650 avant notre ère, le roi Manassé se serait écarté de la fois traditionnelle Juive, et que voyant cela des prêtres fidèles auraient fuit vers le sud avec l’Arche de peur qu’elle soit profanée. C'est ainsi que chaque église se voit sacralisée par une réplique de l'Arche
d'Alliance avec ses tabots, consacrées par l'Abuna, l'évêque métropolite. Le « tabot » planchette sacrée représentant aussi les tables de la Loi,
sur laquelle les dix commandements de la Bible sont inscrits, est conservé dans le sanctuaire.

Les églises du lac sont diversement connues. Il y a des lieux peu ou jamais visités, d'autres très visités :à l'Ouest, Wârra Kidanâ Mehrât, Kebran Gâbre'él, Dâbrâ Maryam à Gorgora. Sur la rive orientale du lac, Tana Qirqos, Eglise Dabra Maryam. au nord, l'Église Ura Kidane Mehret 2.Lac Tana.

Abba Yohannès est une église rupestre d'Éthiopie hypogée ou troglodytique en souvenir de celui qui est allé à Jérusalem. Il est passé par l'Égypte où il aurait  reçu 4 tabots de l'Arche d'alliance.
Le dr Enzo Parona a découvert en 1928 dans la région tembien une nouvelle église hypogée creusée à mi-hauteur dans la paroi d'une amba gigantesque et desservant le monastère d'Abba Yohannès

ASWAMARYAM

Présentation générale

À l'est de Werra Kidanâ Mehrât, cette église est toute proche du bord du lac. On peut y accéder en quelques minutes de l'embarcadère qui dessert Werra Kidanâ Mehrât ou en une heure à pied de Afaf.

Éléments historiques

 

 L'église aurait été fondée par Abuna Yohânnes. Le nom du roi Adyam Sâgâd Iyasu de Gondar est souvent avancé sans qu'il soit possible pour le moment de déterminer plus précisément son rôle dans cette histoire. Le lieu aurait été cambriolé en 1983 et depuis les manuscrits sont conservés à Uhra Kidanâ Mehrât ou dans des maisons privées.

Église, éléments d'architecture

Cette église ronde est installée sur un socle à gradins de pierre à l'intérieur d'une grande enceinte dans laquelle s'ouvrent deux portes et où sont installés plusieurs autres petits bâtiments : habitations de moines, magasins. L'ensemble est dans un bon état de conservation générale, toujours couvert d'un toit de chaume.

Peintures murales

Sur les quatre murs du mà'qdâs et sur le tambour, du  XIXe siècle. Contre le mur est posé un lourd panneau commandé par le supérieur actuel de ce monastère, abba Wâldâ Tensa'é Tàklâ Haymanot, et sur lequel il s'est fait représenter non pas à la manière traditionnelle des donateurs, allongés sous le sujet religieux, mais en buste comme s'il s'agissait d'un cadre accroché sur un mur. Sur le mur extérieur, une toile avec une Vierge à l'Enfant dans le premier style gondarien, XVIIe siècle. Sur une des portes a été collée une Crucifixion.



Lallibela

Bethléem, ou « Maison du pain » est pour les Éthiopiens, là, à Lallibela. C'est le lieu de naissance de l’enfant Jésus.
Les noms des différents lieux des églises et de leurs environs sont évocateurs : Le Jourdain, le Calvaire, la tombe d'Adam, la grotte de Bethléem.

Le symbole des oliviers dans l'enceinte des églises
 

De majestueux oliviers et genévriers signalent assez souvent la présence d'une église ...

 Comme la plupart des églises éthiopiennes du bord du Rift, l'église Saint Mikaél d'Ankobâr est entourée d'un bosquet. Son exubérance rappelle celle des vestiges forestiers de la région et contraste avec le paysage de cultures environnant. Loin d'être une relique de la forêt ancienne, cette végétation est un jardin dont l'organisation reflète la conception concentrique du monde des Amharas. Chez ce peuple orthodoxe, la structure en cercle est omniprésente et se retrouve dans la perception du temps, dans l'organisation sociale, dans l'aménagement de l'espace, dans l'architecture de l'église Saint Mikaél et dans l'aménagement de la végétation de Yased. À chacune des trois enceintes identifiées est associé un degré de pureté décroissant du centre vers la périphérie et des gestions distinctes. Également conçu comme un cimetière où les genévriers et les oliviers sont les arbres-tombes, et où les plantes poussant autour sont des herbes et des arbustes aux vertus magico-médicinales, Yased est aussi le théâtre de dynamiques fortes où les gestions du milieu mises en oeuvre sont le reflet des évolutions sociales.

 

Daga Istifanos: est considérée comme l’une des plus sacrées du Lac Tana et aurait servi de refuge provisoire à l’Arche d’Alliance.
Là-dessus se trouve l’église de Saint Istifanos où réside la peinture de la Sainte Madone faite aux environs de 1434.
On dit également que le monastère était un lieu sacré des juifs. Menelik I et les nobles juifs y aurait amené, après leur fuite du Roi Salomon, l’Arche d’Alliance et construit un temple dessus pour le décorer, par la suite, de pierres précieuses. Six cent ans plus tard, l’Arche aurait été restituée à Axoum.
Sans craindre les approximations et les aberrations chronologiques, certains moines du lac Tana affirment que leur monastère a abrité l'arche d'alliance pendant plusieurs siècles: « C'est Ménélik, le fils du roi Salomon et de la reine de Saba, qui l'a emportée avec lui en quittant Jérusalem. Comme il est écrit dans la Bible, l'Arche est un coffre en bois et en or, construit par Salomon pour conserver les Tables de la Loi données à Moïse. Elle est restée chez nous huit cents ans avant d'être transportée à Axoum, où elle se trouve actuellement, dans l'église Sainte-Marie-de-Sion. C'est la raison pour laquelle chaque église d'Éthiopie possède un tabot (ou tsilet ), qui est la réplique de l'arche sacrée, placée dans le saint des saints et que seuls les clercs peuvent approcher. »

Kibran Gabriel: est connue pour un magnifique manuscrit aux quatre évangiles qui remonterait à la fin du 14è ou du 15è siècle.

 L’ Église de Narga Sélassié, dans l’ile de Dek  au centre du  Lac Tana fut construite vers 1740 à la demande de la reine Mentwab, qui figure au milieu des scènes bibliques. 
Grande leçon d’iconographie chrétienne : les murs du bloc cubique à l’intérieur de l’église en forme de case circulaire sont couverts des scènes de l’ancien et du nouveau testament, des hagiographies variées, auxquelles se mêlent des représentations contemporaines.
Tana Qirqos ( ou Tana Kirkos; Tana Chirqos, Tana Chirkos ) est une île de la partie est du lac.
 
L'église aurait été fondée pendant le règne de Ménélik Ier,, fils de Salomon. Le nom du premier tabot était Zaf Seyon, apporté de Jérusalem par Ménélik Ier. Azarias est le moine qui a apporté le tabot de Jérusalem, à l'époque de Ménélik Ie. $adoq, le père d' Azarias est enterré ici, dans l'enclos, mais pas dans l'église. Ils ne savent pas où est enterré Azarias. Beaucoup de neburà'ed ( au sens de supérieurs de ce monastère ) sont enterrés ici dans l'enclos de l'église.
 Selon la tradition, Marie avant de retourner à Jérusalem se serait arrêtée là. la Sainte Marie aurait fait une escale de trois mois et dix jours, sous un mur, durant sa fuite vers l’Égypte. Les moines prétendent posséder un collier qu’elle aurait abandonné à son départ.
L'ancienne église a partiellement brûlé et une autre a été reconstruite un peu plus loin. Les biens de l'église sont dits avoir été dispersés et vendus.

Objets

À Essen et à Paris ont été présentées deux croix, l'une en argent partiellement doré avec des incrustations d'émail qui servait pour les processions, l'autre en bois incisé de type gondarien, utilisée pour bénir les fidèles.

WERRA KIDANÀ MEHRÀT ou Ura Kidane Mehret

Cette église est la plus connue aujourd'hui, figurant en premier sur le circuit touristique du lac Tana. À environ trente minutes du village à pied, l'église dispose par ailleurs  de son propre embarcadère.

Éléments historiques
L'histoire de l'église n'est pas écrite, mais les jeunes l'apprennent des vieux prêtres. L'église aurait été construite au XIVe siècle par Abuna Yohànnes, le fondateur du monastère à l'époque de Amdâ $eyon. Abuna Yohànnes est allé du Choa dans le Wâldebba, puis à Jérusalem. Là, il a prié l'archange Ura'él ( Ouriel ) qui l'a amené à Zagué avec les trois tabots. Il y a d'abord construit pour lui-même un lieu pour manger. Les trois tabots apportés de Jérusalem sont l'un dédié à Marie ( et va être à l'origine de l'église Aswa Maryam ), le tabot consacré au Kidanâ Mehrât ( à l'origine de cette église ), un tabot â Sellasse.
Wolde-Yesous.: Chapelle constituée par une caverne dont l'entrée a été murée au moyen de briques. Piliers de briques à l'intérieur. Dans une colline au Sud des sources du Takazzé, près de la piste descendant vers Oualdia.
 
Près du lac Tana, des pêcheurs réputés pour leur dextérité et la solidité de leurs barques en papyrus, les Weytos vivaient de la chasse à l’hippopotame, qui pullulait sur les berges du Nil Bleu. Mais le mammifère amphibie est un animal impur, donc immangeable, pour la majorité des chrétiens orthodoxes. Les Weytos auraient été contaminés par son impureté.
Les hippopotames du lac Tana ont disparu, mais sur le pas des maisons, assis à même le sol, quelques hommes confectionnent toujours les tankwas, les fameuses barques en papyrus devenues le symbole de Bahar Dar. Ils sont  pêcheurs.
D'après la légende, la rencontre de la reine de Saba et du roi Salomon aurait donné naissance à Ménélik. Ménélik Ier fut le premier roi d’Éthiopie. Né vers - 950, il aurait fondé la dynastie des Salomonides, qui a régné sur l’Éthiopie jusqu’en 1974.

 On ne connaît ni la date, ni les auteurs, ni le modèle de la plupart des traductions concernant la religion principale d'Éthiopie. Les manuscrits les plus anciens dateraient du XIIIe ou du XIVe s. Mais le plus souvent on en est réduit aux hypothèses. L'opinion la plus généralement admise est que la Bible a été traduite du grec, pour l'essentiel entre la fin du IVe et la fin du Ve s.  Avec l'arrivée des moines syriens, principaux artisans de l'évangélisation de l'Éthiopie aux Ve et VIe s., des traductions ont dû être utilisées en complément des textes grecs. Comme les traductions ont été ensuite révisées plusieurs fois, notamment à partir du XIVe s.. Toutes ces traductions auraient servi de modèle aux écrits postérieurs.
   Il devait y avoir aussi une littérature orale dont on peut soupçonner l'existence parce que la tradition s'est maintenue chez les Amharas, les Tigréens... : récits historiques et mythiques, chants guerriers et lyriques, prières, psalmodies, proverbes rimés. Mais l'on n'en a aucun témoignage direct.
De par l'existence du système d'écriture guèze, l'Éthiopie entretient une très ancienne tradition littéraire remontant à son époque axoumite. La littérature ancienne dominée par l'enseignement religieux est essentiellement morale dans son contenu. Les genres dominants de la littérature éthiopienne ancienne sont les chroniques, les hymnes, les sermons. Le moyen d'expression littéraire reste le guèze, langue liturgique de l'Église. La littérature éthiopienne est très fortement influencée par la religion chrétienne orthodoxe. Cependant, une littérature musulmane est apparue pendant le XVIe; quant aux Juifs d’Éthiopie, ils ont quelques livres qui leur sont spécifiques, notamment  l' Ordonnance du Sabbat.
    Les textes relatifs à la vie des saints sont nombreux, souvent des traductions des actes de martyrs, de saints et des actes des apôtres. Ils ont inspiré les auteurs locaux qui écriront sur les saints éthiopiens.
    Les récits des miracles accomplis par les saints occupent fréquemment une place prépondérante : miracles de saint Georges, de saint Michel, de la Trinité, de Jésus, de la vierge etc.
 Le canon de la Bible éthiopienne contient plusieurs livres dont l'authenticité n'est pas établie selon les autres Eglises.
 L'Éthiopie fait remonter ses origines monastiques aux saints syriens, du 5e et 6 e siècle dont on connaît le gadl c'est-à-dire l'hagiographie, la vie spirituelle.

 
Saint Georges 
Son nom vient de Georgos (« qui cultive la terre », en grec). Il est honoré le 23 avril, il est également le saint patron (« patron céleste de l’Éthiopie »)
Georges de Lydda naît en Cappadoce, dans une famille chrétienne. Par la suite il se réfugia en Palestine, où il devint soldat Romain et fit preuve de courage. Militaire, il devient officier dans l'armée romaine. Il aurait été élevé au grade de tribun militaire des gardes impériaux.
St Georges, le grand guerrier, est souvent représenté à cheval. Pour les chrétiens, c'est un martyr du IVe siècle, saint patron de la chevalerieOn lui demandait d'apostasier sa foi au Christ pour adorer l'idole. Le refus de St Georges, symbolise la victoire sur l'idolâtrie.
Un des éléments les plus familiers concernant sa vie est son combat avec le dragon (  allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le Démon ( du bien sur le mal ). On rapporte que Georges chevauchait dans la province romaine de Libye et parvint à une ville appelée Sylène. D'autres sources parlent la région d' Attalia en Pamphylie... ? Près de la ville se trouvait un marécage dans lequel vivait un dragon.  La cité est terrorisée par ce redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort..Les gens tentèrent de le tuer mais furent empoisonnés par l'haleine fétide de la créature.
Pour apaiser le dragon, ils lui offrirent 2 moutons chaque jour, mais quand leurs moutons vinrent à manquer, ils furent obligés d'y substituer un humain, tirant chaque jour au sort celui qui serait sacrifié. A l'époque de l'arrivée de saint Georges, le sort venait juste de s'abattre sur la fille du roi. Personne ne voulant être volontaire pour prendre sa place, alors elle fut habillée avec les vêtements de fiancée et envoyée à la rencontre du dragon.
Arrivant à cheval sur les lieux, Georges
engage avec le dragon un combat acharné; avec l'aide du Christ, après un signe de croix, donc, il blessa le dragon de sa lance. Puis il lui attacha la ceinture de la princesse autour du cou, et la fille amena le dragon dans la ville. Le dragon la suivit comme un chien fidèle jusqu'à la cité. Les habitants de la ville ayant accepté de se convertir au christianisme et de recevoir le baptême, Georges tue le dragon d'un coup de cimeterre car il les effrayait toujours. Ce dernier fut transporté en morceaux sur 4 chars à bœufs. St Georges n'accepta aucune récompense pour ce service, mais demanda que le roi bâtisse des églises, honore les prêtres et fasse preuve de compassion pour les pauvres.

Le récit ci-dessus est bien plus tardif que Georges lui-même.
Il est l'allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le Démon ( du bien sur le mal ).
Il fut, martyr et souffrit à Diospolis, en Palestine, avant l'époque de Constantin, probablement sous Dioclétien.
Un jour que l'empereur était présent, des prêtres païens étaient occupés à consulter les entrailles d'animaux pour prédire l'avenir. Les Chrétiens se trouvant parmi les gardes firent le Signe de Croix sur leur front. L'empereur fut terriblement fâché et ordonna de les flageller. Confronté à St Georges qui, poussé, par la force de sa foi, lui reprocha de verser injustement le sang innocent des Chrétiens. De peur de révoltes l'empereur lui offrit des honneurs, à condition qu'il accepte de sacrifier aux dieux de l'Empire, ce que le saint refusa. L'empereur publia alors un édit ordonnant au clergé Chrétien de sacrifier aux divinités païennes.
Georges ne céda pas. Sur l'ordre du souverain les gardes frappèrent de leurs lances le Saint au ventre. Le sang se mit à couler à flot, mais, dès les premiers coups, leurs armes se tordirent comme si elles étaient faites de matière molle. Le soldat du Christ fut alors jeté en prison, avec une lourde pierre sur la poitrine. Le lendemain, il comparut de nouveau devant le tyran et montra la même fermeté, aussi l'attacha-t-on à une roue suspendue au-dessus d'instruments tranchants, de sorte que, quand on la faisait tourner, le corps du Saint était progressivement coupé en morceaux. Surmontant la douleur par le débordement de son amour pour Dieu, Saint Georges ne cessait pas de rendre grâce au Seigneur.
On jeta alors le Saint dans une fosse remplie de chaux vive ; mais, tel les Trois Jeunes Gens dans la fournaise de Babylone, il en sortit sain et sauf au bout de trois jours !
L'empereur, restant toutefois insensible devant toutes ces démonstrations , ordonna de forcer le Martyr à marcher avec des chaussures garnies de pointes rougies au feu. « Cours, Georges, vers l'objet de tes désirs ! » se disait le Saint en invoquant le secours du Seigneur. Et c'est une fois de plus, non corrompu et rayonnant de grâce, qu'il se présenta devant le tyran.
Il échappa aussi au poison préparé par un mage nommé Athanase. Comme celui-ci et ses congénères restaient encore incrédules, en pensant que Georges usait de quelque artifice magique, à leur demande il ressuscita un mort enseveli depuis trois cents ans. Celui-ci se prosterna devant le Saint et, déclarant qu'il avait été tiré de l'enfer par sa prière.

St Georges fut soumis à des tortures 7 ans durant. Il fut entre autres, attaché à une roue équipée de lames et d'épées, jeté dans un trou de chaux vive, on le fit courir avec des souliers en métal chauffé à blanc, flageller avec des fouets de cuir, battre avec des marteaux, et jeter dans un précipice; ses entrailles furent brisées et exposées à la flamme, et il souffrit encore bien d'autres tourments. Notre guide a même parlé de " mort plusieurs fois selon les Éthiopiens...Sa foi ne pouvant être ébranlée, il subit un martyre effroyable : il survécut miraculeusement et finit par être décapité le 23 avril 303 .

" Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu."  Matthieu 19:21-24. Pour cette raison, saint Georges s'empresse d'offrir ses richesses aux plus pauvres, il affranchit aussi ses esclaves et demande comme récompenses une aide aux pauvres également.

Marie:
Il y a une é
glise Sainte Marie sur la colline d'Entoto à Addis Abeba. Couvert d’une vaste forêt d’eucalyptus abritant plusieurs monastères, il est considéré comme un lieu saint.
C’est dans l’église Entoto Maryam que Menelik II fut couronné roi des rois par Abune Mathias, en 1889.

Marie est souvent fêtée, mais les dates ne correspondent pas aux nôres parce que leur religion copte a un calendrier spécial et la fête du 21 septembre correspond au 31 chez nous.

Les fêtes de Marie : les cinq fêtes de Marie sont de grandes fêtes :
*La naissance de la Vierge est doublement fêtée : le 9 mai et le 21 septembre d
ans le rite copte.
*La Présentation de Marie au temple : le 12 décembre.
*La Dormition ( mort apparente de Marie ),
le 29 janvier, que les coptes distinguent de l’Assomption, qui a lieu le 22 août environ. Les fêtes de la mort et de l’Assomption sont séparées par 206 jours et la raison en serait donnée dans les sources.
*L'entrée de Marie au temple, dans la liturgie copte est le 12 décembre
.
Plusieurs églises, en Éthiopie,  sont dédiées à la Vierge Marie : Ste Marie de Sion à Aksum  et Beta Maryam à Lalibela et une autre sur une île. Je n'ai trouvé qu'un seul texte qui en parle ( http://fr.wikisource.org : Douze_ans_de_séjour_dans_la_Haute Éthiopie ) :
" En approchant de l’île, on aperçoit du côté de l’est, le cap Médir,... Le cimetière musulman est du côté du nord... Près du cimetière musulman, s’élève une mosquée à double dôme, nommée Cheik el Hammal, où l’on reconnaît le droit d’asile à tout homme. Selon les Éthiopiens, cet édifice est l’ancienne église dédiée à la Vierge Marie et bâtie par leur premier apôtre Frumentius, dit par eux Abba Salama. Lorsque Moussawa, enlevée à leur empire, tomba sous la loi musulmane, l’église fut convertie en mosquée, et les musulmans lui conservèrent son droit d’asile institué par son fondateur chrétien.
Beta Maryam est imposante, avec une décoration très développée. Les plafonds et les murs sont remplis de fresques peintes voilà plusieurs centaines d'années. La colonne dans la partie Est de la nef est recouverte en permanence d'un tissu. Il est dit que le Christ s'est appuyé sur cette colonne lorsqu'il est apparu en vision au roi Lalibela. Il est dit aussi que sur la colonne il est inscrit « Présent et futur du monde ». Cette église est donc dédiée à la Vierge Marie, très vénérée en Éthiopie et reste parmi les plus populaires des églises. Il est supposée que cette église fut la première construite par le roi Lalibela.

A l’extérieur de Debré Tabor, où l'on trouve d’imposants pitons volcaniques qui bordent la plaine et qui descendent en direction du lac Tana, ( le plus connu d’entre eux étant l’Amora Gedel, ” le rocher des vautours ” en amharique ) se trouve une autre église Sainte Marie, sur la colline, près de l’hôtel Goha et un grand tas de pierres. D’après la légende, ces pierres furent amenées de Checheho, une montagne se trouvant à 80 km à l’est de Debré Tabor. Mais le plus étonnant, c’est la manière dont elles ont été apportées : des soldats formèrent une chaîne le long de la route et se passèrent les pierres de main en main de Checheho jusqu’à Debré Tabor. Quand il y eut assez de pierres pour construire l’église et son mur d’enceinte, chaque soldat prit une pierre avec lui pour revenir jusqu’à Debré Tabor. Les pierres furent déposées en contrebas de l’église à construire et cela forma un monticule dont il reste aujourd’hui encore, ce tas qui rappelle cet épisode.

 
 Dabra-Metmaq est fondée, en 1441, près de Tegoulét pour compenser la destruction, en Basse-Égypte, par les musulmans, de la grande basilique du « Baptistère » où un miracle annuel attirait des pèlerins.

D'après les traditions locales, on date les églises du 12e au 13 e siècle, donc lors du règne du roi Lalibela. On raconte que le roi était exilé à Jérusalem et qu'à son retour il se décida à fonder une nouvelle ville sainte. Peut-être voulait-il faire un nouveau Jérusalem en Afrique, loin des terres musulmanes et accessible à tous les éthiopiens ? Mais les noms des différents lieux des églises sont évocateurs: Le Jourdain, le Calvaire, la tombe d'Adam, la grotte de Bethléem.
Gabriel, le messager céleste, apparaît dans le judaïsme, le christianisme et l'islam. Lorsqu'il se matérialise dans la Bible ou quand il apparaît dans une vision, son aspect est semblable à celui d'un homme robuste.
À la Vierge Marie, c'est donc Gabriel, dont le nom signifie « Force de Dieu», qui a été envoyé. Ne venait-il pas annoncer celui qui a voulu se manifester dans une condition humble, pour triompher de l'orgueil du démon ? C'est donc par la « Force de Dieu » que devait être annoncé celui qui venait comme « le Dieu des armées, le vaillant des combats ».
Cependant Gabriel et Raphaël ne sont pas mentionnés dans la Bible comme étant archanges.
En Éthiopie, les archanges sont au nombre de sept. Ce sont : Mikâ’él (Michel ), Gabre’él ( Gabriel ), Rufâ’él ( Raphaël ), ‘Urâ’él ( Uriel ), Râgu’él (Raguël ), Suryâl ( ou Saryal ) et Fânu’é. Seuls les noms de Michel, Gabriel et Raphaël sont mentionnés dans la Bible comme archanges.
Pour les Éthiopiens Satan revient tous les dix ans, si j'ai bien compris notre guide...
Le christianisme éthiopien est bien antérieur à l'arrivée des missions en Afrique, il ne doit donc rien à l'Europe. Il s'appuie essentiellement sur l'Ancien testament.
Frumence  quitta  l'Abyssinie, et se rendit auprès de saint Athanase, qui occupait à Alexandrie le siège épiscopal. Il fit part à ce prélat du but de son voyage; et celui-ci le sacra évêque d'Axoum, après avoir assemblé un synode qui déclara que personne n'était plus capable que Frumence d'achever l'œuvre heureusement commencée. Celui-ci, surnommé Abba-Salama ( le père du salut ), revint en Abyssinie et baptisa Ahréha, avec les principaux personnages de la cour. Une grande partie du peuple ne tarda pas à suivre l'exemple des chefs ; mais fétichistes, sabéens, polythéistes, juifs, tous ceux enfin qui par indifférence ou  antipathie refusèrent d'embrasser la foi nouvelle, restèrent libres de garder leurs anciennes croyances...

Les habitants d'Axoum,  sont devenus la première nation chrétienne africaine dans le 4 e siècle après JC.


D'après la tradition éthiopienne relatée dans le Kebra Nagast ( livre de la Gloire des Rois ) qui fonde la mythologie politique de la dynastie salomonide à partir du XVe siècle, l'Arche d'alliance aurait été volée par Ménélik Ier, fils du roi Salomon et de la reine de Saba. Si le texte du Kebra Nagast ne mentionne jamais Aksum, par contre, les traditions éthiopiennes assimilent depuis au moins le seizième siècle, l'endroit où repose l'Arche d'Alliance à l'église d'Aksum, Maryam Seyon. Elle s'y trouverait toujours.

Une partie de la vraie croix du Christ se trouverait dans un des monastères d'Éthiopie. Notre guide parlait de Mertule Maryam  (
Gojjam). Pourtant beaucoup de références citent le monastère de Gishen MariamJ'ai pu aussi mla interpréter.

Des gens en Éthiopie ont créé les spectaculaires églises taillées dans le rocher, des églises souterraines à Lalibela vers 1200 ( ainsi nommée d'après le dernier roi de la dynastie Zagwe ) dans le 13 e siècle.
Enfin une dynastie d'empereurs qui ont régné en Éthiopie  ( Ces Zagwés sont une famille chrétienne orthodoxe ayant régné en Éthiopie. Elle succède au Royaume d'Aksoum. ), sont considérés par les Éthiopiens comme représentant une ligne directe et ininterrompue de descendants de la reine de Saba et du roi Salomon biblique. 

L'Éthiopie est le foyer de différentes croyances et religions. Le judaïsme, le christianisme, l'islam et un certain nombre de  croyances
traditionnelles autochtones ont coexisté pacifiquement pendant des millénaires. Ces valeurs ont fait de l'Éthiopie un pays connu pour son hospitalité proverbiale.
Pourtant à Gondar, on lapidait les catholiques : Samuel Marzorati († 1716), avec ses compagnons franciscains Libérat Weiss et Michel Pie Fasoli, furent lapidés près de Gondar. Agathange de Vendôme (François Nourry ) et Cassien de Nantes ( Gonzalve Vaz Lopez-Netto ), prêtres capucins, qui s’étaient efforcés de réconcilier avec l’Église catholique les chrétiens séparés, sur l’ordre du souverain d’Éthiopie, furent pendus avec leur propre corde et lapidés.

La cité de Gondar dans  l’état de Amhara, autour du Lac Tana fut le siège des empereurs d’Ethiopie au XVIIe et XVIIIe siècles. Le royaume chrétien depuis le Ve siècle avait dû lutter contre diverses invasions, et repousser les musulmans, avec l’appui des portugais vers 1540.
Quelques luttes suivent contre les Turcs et les Jésuites, et en 1635,  le roi Fasilades unifie le pays et fonde sa capitale à Gondar, et rétablit la foi copte traditionnelle.  

Yohannès, homme pieux, tient à Gondar un synode qui prend des mesures contre les catholiques descendants des Portugais. Il est interdit désormais aux musulmans de s’établir à Gondar.
Ce même Johannès 1 er a été trompé par sa femme. Elle l'a trompé avec un prêtre. Notre guide nous a raconté une histoire que je n'ai pas retrouvée sur internet. Johannès 1 e aurait invité l'amant de son épouse et aurait offert un repas avec des poissons. Ils auraient alors avoué. Pourquoi ? Parce que le poisson est un symbole majeur du christianisme primitif ? Parce qu'il symbolise le Christ  ? Le Négus aurait chassé le prêtre et pardonné à son épouse ?

 

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La Cène
 
L'église copte éthiopienne est une Église orthodoxe orientale, perdue sur ses hauts plateaux grillés de soleil, elle a longtemps vécu dans un grand isolement, elle a  donc développé sa propre mouture du christianismeL'Église éthiopienne est appelée officiellement Église orthodoxe unifiée d'Éthiopie. Elle a développé  une spiritualité, une théologie, des usages liturgiques particuliers, très marqués par le modèle de l'Ancien Testament. Elle se réclame non seulement de la descendance du roi Salomon mais aussi de la conversion d'un eunuque, haut fonctionnaire de l'Éthiopie. Elle possède sa propre langue liturgique, le guèze; sa propre musique ( où le tambour joue un rôle central ); ses propres rituels ( On pratique dans les églises des rituels éminemment judaïques comme la danse de David; on respecte  le Shabbat ainsi que toute une série d'interdits alimentaires; on circoncit les garçons, et, souvent, on excise les filles. ); sa propre iconographie; son propre calendrier ; son propre système horaire ( la première heure du matin est celle du lever du soleil );  et bien sûr sa propre hiérarchie autocéphale.
Comme son nom l’indique ( auto - soi-même - cephale - la tête ), elle n’entre pas dans une structure hiérarchique; son patriarche est la seule autorité qui s’exerce.
Une Église autocéphale est une Église chrétienne, relevant du christianisme dit oriental, dont la théologie est réglée en fonction de son adhésion aux conciles  et qui jouit d'une indépendance totale, sur le plan juridique comme sur le plan spirituel, par rapport à une quelconque autorité.
Le chef de l'Église porte le titre de Patriarche, il est archevêque d'Aksoum, et réside à Addis Abeba

Les églises éthiopiennes ont une orientation spéciale. Le plus souvent on entre par la porte ouest et le Christ Sauveur, lumière du monde,  viendrait à l'est. L'Eucharistie est donc distribuée à l'entrée Est. Les gens qui entrent par l'Ouest font le tour. Mais d'autres fois aussi la communion aurait lieu côté Ouest.
La participation à la communion eucharistique exige un état de pureté. Tous ceux qui communient doivent se préparer : se confesser, jeûner pendant au moins neuf heures, avant de recevoir la Sainte Eucharistie.
Le parcours originel des premiers pèlerins se faisait d’ouest en est, du péché au salut, de la mort (l’ouest ) à la lumière, de l’esclavage à la Terre Promise. D'autres églises, selon notre guide seraient orientées Est Ouest. Mais par exemple, à Lalibela, les églises de ce groupe sont situées l'une derrière l'autre d'ouest en est, au centre d'une dorsale. l'entrée principale est située sur la façade ouest.
Souvent les femmes entrent et s'assoient côté droit et les hommes entrent par la porte gauche lorsqu'on fait face à l'autel. 
Les prêtres ont un signe de reconnaissance, le turban blanc.

L'église d'Éthiopie met un accent plus fort sur les enseignements de l'ancien testament que les églises catholiques ou protestantes, et ses pasteurs adhèrent à certaines pratiques orthodoxes ou conservatrices. Les chrétiens éthiopiens suivent traditionnellement les règles du jeûne qui sont assez semblables à celle des juifs, spécifiquement en ce qui concerne la façon dont un animal est abattu. De même, le porc est interdit, cependant la cuisine éthiopienne assimile pour le jeûne les produits laitiers à la viande. Les femmes ne peuvent entrer dans une église pendant leurs menstruations ( ou règles ) ( pour les femmes le sang des règles serait impur et en tout cas il leur serait interdit de communier ces jours-là, ); elles doivent enfin couvrir leurs cheveux d'une grande écharpe, dans l'église.  Les croyants enlèvent leurs chaussures en entrant dans une église, et il est recommandé à tous d'enlever les chaussures dans les lieux saints.

En bois ou en pierre, les églises éthiopiennes ont leurs parois intérieures très souvent décorées par des peintures murales, des fresques très colorées où sont représentés des scènes bibliques, des histoires de saints, des représentations de Marie, de la vie des apôtres-martyrs, du  Christ lui-même ou encore des événements de l'histoire éthiopienne. L’art iconographique éthiopien se distingue aussi des autres expressions artistiques de la chrétienté par son caractère typiquement africain : les personnages évangéliques représentés tels que Jésus, Marie et les Saints ont souvent un peu schématiques avec bien sûr la peau noire et les cheveux crépus coiffés en “ Afro ”.

Il existait dans le nord de l'Éthiopie une forte communauté proprement judaïque; ceux-ci ont pu être exfiltrés en masse vers Israël à partir de 1975, devenant les fameux « Falashas » ( « émigrés » ).  Pourquoi le rabbinat de Jérusalem a-t-il été si longtemps réticent envers les Beta-Israël ? Parce que leur authenticité judaïque était sujette à caution: il pourrait s'agir en fait de fondamentalistes chrétiens de la première heure ayant choisi un lointain exil en Éthiopie plutôt que d'accepter les premières dérives de la chrétienté.

L'Abyssinie offre à ses visiteurs un puissant retour aux sources des religions judaïque et chrétienne.
Toutes les églises ont des cryptes sombres. Chaque sanctuaire abrite une pièce interdite aux fidèles, fermée par des tentures : le maqda, le saint des saints. A l'intérieur est gardé le tabot, un coffre ou une stèle de bois ou de pierre sculpté. Il peut représenter l'Arche d'alliance, les Tables de la loi transmises à Moïse... Elles auraient été rapportées d'Israël en Abyssinie par Ménélik 1er
fils de la reine de Saba et du roi Salomon d'Israël au X e avant JC.

Depuis des siècles, l'église orthodoxe éthiopienne a fait schisme avec l'église apostolique romaine. En plus des rites judéo-chrétiens, les points de vue divergent sur la nature de la trinité et la valeur du mysticisme a une importance fondamentale. Depuis presque 2000 ans, le concept théologique de trinité dans le christianisme recouvre une notion différente. Dès les premiers conciles, les églises de Rome, de Byzance et d'Alexandrie se sont efforcées de s'imposer mutuellement leurs positions respectives jusqu'à arriver à un schisme... L'église éthiopienne s'est dissociée des autres églises d'Orient.

 
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La trinité : sa nature


 
Au sein de l'église orthodoxe éthiopienne, la question de la nature de la trinité est restée longtemps brûlante. Ainsi  les partisans de l'école de l'Onction ne voyaient une unité des deux natures de Jésus que dans le baptême car ils considéraient qu'avant cet événement, Jésus était un homme. Jésus n'était devenu le Christ que par la grâce de l'Esprit Saint.

 
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Les partisans de la doctrine des trois naissances pensaient que Jésus était né trois fois, ayant été engendré par l'ère de toute éternité, par Marie lors de l'incarnation et par l'Esprit Saint lors du baptême dans le Jourdain.
Dès le XVII e siècle, de nombreux synodes furent convoqués afin de sauvegarder l'unité de l'église éthiopienne. Les différentes écoles aboutirent à un compromis. Le Fils lui-même est celui qui oint ( c'est-à-dire le Père ), le Fils lui-même est l'oint ( c'est-à-dire le Fils ) et le Fils lui-même est l'onguent ( c'est-à-dire l'Esprit Saint ). Cette représentation devient claire dans la formule selon laquelle la nature et l'essence divine consistent en l'intelligence du Père, en la faculté d'expression du Fils et en la force vitale de l'Esprit.

Chacun de nous a un " zar "  ( démon ? ) mais nous ne sommes pas tous conscients dit un prêtre. Seuls ceux qui ont une bonne étoile sont conscients du fait qu'ils sont possédés. Mais il y a aussi ceux qui négligent certains rites, ceux qui ignorent les avertissements. Les zars sont particulièrement actifs au début du printemps, au commencement de la saison des pluies, au lever su soleil...Pour certains il vaut mieux qu'ils ne s'aventurent pas hors de chez eux à de tels moments ou qu'ils cherchent refuge dans une église. Sinon, ils courent le risque de tomber sous l'appel du diable. La plupart des Éthiopiens préfèrent ne pas parler des zars.



Le guèze ou ge'ez ( guèz, l'une des 80 langues d'Éthiopie )  est une langue sud-sémitique, parlée en Éthiopie jusqu'au XIVe siècle. Selon l'interprétation traditionnelle, le ge'ez est à l'Éthiopie ce que le latin est au français : la langue sacrée et littéraire.

La littérature éthiopienne est assez riche, elle est exclusivement chrétienne et ne remonte par conséquent pas au delà du IVe siècle ap. J.-C. Elle est donc écrite  en langue éthiopienne ou guez, une langue couchitique ( Les langues Afrasiennes ) parlée jadis en Abyssynie. Elle a été d'abord étudiée par Ludolf au XVIIe siècle et Dillmann au XIXe. Les deux plus anciens textes connus en guez sont deux inscriptions trouvées à Aksoum, qui datent du Ve ou du VIe siècle. La littérature théologique est abondante; de fort bonne heure la Bible fut traduite en éthiopien. Les manuscrits nombreux que nous en possédons ont été répartis par Dillmann en trois classes :

    1°) la traduction originale d'après le texte grec de l'Eglise d'Alexandrie;
    2°) la traduction révisée d'après le texte grec;
    3°) la traduction révisée d'après un texte hébreu.

 

Attesté dès le IIIe ou IVe siècle après J.C., le guèze disparaît en tant que langue parlée vers le XIVe siècle. Il a toutefois subsisté comme langue littéraire.
Restée la langue savante de l'Éthiopie jusqu'au XIXe siècle, il n'est actuellement plus employé que comme langue liturgique de l'Église éthiopienne orthodoxe, de l'Église érythréenne orthodoxe, de l'Église catholique éthiopienne et de la communauté Beta Israël pour laquelle la connaissance des psaumes en Guez est primordiale.
La religion chrétienne y est fortement imprégnée de judaïsme.

 

Symboles religieux et empire

L'empereur est aussi chrétien. Les reliques de la Vraie Croix qui avaient été découvertes par la mère de Constantin, passent en Éthiopie. En effet, « Satan ayant détourné les Romains de la vraie foi », l'Éthiopien peut seul perpétuer l'enseignement du Christ.

Ainsi, devenu le gardien des Tables de la Loi et de la Croix du Christ, l'Éthiopien « resplendit comme le soleil. Sa majesté remplit de crainte tous les hommes et ils reconnaissent que la puissance divine repose sur lui ».

Ce mythe est très ancien. Point de souverain légitime qui ne se réclame du sang d'Israël, point de roi qui ne soit frère du Christ, de la lignée de David. C'est au nom de cet héritage que l'empe­reur mène ses conquêtes, convertit les païens et les musulmans, et agrandit son royaume sans limites. Encore en 1855, Theodoros, le rénovateur de l'Empire, se veut conquérant du monde, entendant par là qu'il ira prendre la ville sainte, le centre de l'univers.


Danses religieuses


L'aqwaqwam : les offices religieux accordent volontiers une place à des danses collectives, des chants et de la musique. La musique religieuse de l’Église éthiopienne est désignée par le terme générique de zemäSelon la légende, saint Yäred inspiré par l’Esprit Saint, découvrit et fixa le zemä au VIe siècle.
Trois oiseaux venus du Jardin d’Eden le guidèrent jusqu’à la Jérusalem céleste où le zemä lui fut révélé; il y vit danser les vingt-quatre prêtres du Ciel, accompagnés des instruments que l’Église éthiopienne utilise encore aujourd’hui. Pour les chrétiens d’Éthiopie, " aqwaqwam ", qui est une partie du zemä, est la reproduction fidèle de cette danse et de cette musique des cieux.
Les instruments à percussion utilisés pour le rythme sont le sistre que l'on secoue, le tambour ( à deux peaux ) et le bâton ( en bois ) de prière, qui offrent un accompagnement purement rythmique. Mäqwamøya, qui désigne le bâton de prière, est un terme amharique de même étymologie que le mot " aqwaqwam ". Il sert de support aux chantres qui restent debout durant les cérémonies. Ils le portent comme le Christ portait sa croix. La forme  du mäqwamøya  évoque la Croix du Christ. Il s’agit du seul instrument autorisé pendant le Carême avec parfois le begana : instrument ( le seul qui soit mélodique ) à 8 ou 10 cordes un peu semblable à la harpe. Il est utilisé dans le cadre du zemä uniquement. C’est l’instrument donné par dieu au roi David, transmis ensuite par Salomon à Menelik Ier, qui est le fondateur de la dynastie éthiopienne. C’est donc un instrument divin, un instrument des rois.
Chanter et prier avec le bagana, c’est parler directement à Dieu.
Les oromos aussi dansent avec un bâton dont ils frappent le sol (gestuelle de la danse ).
D'autres, des femmes parfois dansent  aux sons de clochettes.
 

La Couronne et l'Église

Deux institutions matérialisent ce double héritage : la Couronne et l'Église dont émanent non seulement l'ordre, mais aussi le savoir et la sagesse. Il appartient au prince d'étendre son domaine par la guerre, et avec l'aide de l'Église d'assurer la pérennité de son œuvre. Tandis que les empereurs se déplacent au gré de leurs conquêtes, à la poursuite des vassaux dont il faut s'assurer l'allégeance, l'Église prend racine.

L'événement le plus important du règne d'Ezana était sans doute son acceptation du christianisme. Il est possible qu'un prédécesseur ait introduit la foi chrétienne amenée par Frumentius dans les premières décennies du siècle. Dans une inscription, il y a une invocation monothéiste au Seigneur des Cieux, et une autre inscription, découverte seulement en 1969, qui montre sans aucun doute qu'il était chrétien. Ce fait est confirmé par ses pièces, sur lesquelles l'ancien symbole soleil-lune est petit à petit remplacé par la croix.


Le tabernacle renfermant l'Arche sacrée est symbole du pouvoir divin.

Au cours du Moyen Âge et de l’époque moderne, l’Éthiopie est devenue visible aux yeux de l’Occident par le prisme de sa royauté chrétienne.
 De quels relais techniques et symboliques l’Éthiopie dispose-t-elle pour se rendre visible auprès des gouvernements étrangers, non seulement afin d’acquérir des armes, mais aussi pour être reconnue en tant qu’État souverain et indépendant ? La mise en images du territoire et du pouvoir d’un État est l’un des ressorts de sa reconnaissance par ses pairs. Selon quels procédés, quelles références, quelle culture sont créées ces images ? Leur efficacité est-elle mesurable ? Des emblèmes significatifs comme le sceau royal, la monnaie, le timbre, le drapeau ou la carte géographique peuvent nous permettre de répondre à ces questions et d’étudier une « triple visibilité » : celle du pouvoir, de l’État et du territoire.

Le sceau du roi et le lion de Juda : dont le but est de rendre visibles le pouvoir du negusä nägäst et l’idéologie éthiopienne.
 L’utilisation de sceaux par les dignitaires connaît un développement qualitatif et quantitatif sans précédent dans l’histoire du pays.
Pourquoi un tel développement ? Le sceau est un moyen d’authentifier un document, mais aussi d’identifier son expéditeur. Il indique l’identité, les origines ( si elles sont significatives ), le titre, enfin la devise éventuelle. Les symboles qu’il contient sont choisis avec soin, car c’est une représentation qui fixe à la fois l’image que le dignitaire veut donner de lui et les valeurs qu’il souhaite lier à sa personnalité publique. Le sceau est lui-même un objet de pouvoir ( XIX e siècle ).

La signification du lion de Juda est différente selon les religions et les cultures. Pour le Judaïsme, le lion de Juda est le symbole d'une tribu d'Israël. Pour le Christianisme, il représente Jésus. Pour les Éthiopiens. il symbolise une dynastie de rois.
Le lion de Juda cosmique

Haile selassie est né le 23 juillet, sous le signe astrologique du lion, date de l’entrée du soleil dans la constellation du lion, selon le Zodiaque astrologique. Lorsque le soleil est dans la constellation du Lion c’est le 1er mois de l’été, le soleil est au maximum de sa puissance, c’est le retour du lion.
 Étant une étoile blanche, elle est beaucoup plus chaude que le soleil et 130 fois plus brillante. Dénébola « b Leonis » la 2° étoile la plus brillante du lion se situe à l’arrière du lion, d’ailleurs Dénébola signifie «  La queue du lion » en arabe.


D'autre part, au solstice d'été les lions alors nombreux en Éthiopie étaient dangereux. Les égyptiens placèrent ce signe dans une partie de leur zodiaque. Et l'emblème du lion servit d'enseigne à la tribu de Juda.

Enfin, dans la Genèse, le patriarche Jacob désigne son fils Juda par l’expression : jeune lion.

Animal emblématique de la royauté éthiopienne ( emblème animalier de la dynastie davidique et salomonique ), le lion est sans aucun doute le symbole le plus souvent associé à l’identité rastafarienne .

 Le Lion de Juda figure de manière proéminente sur le vieux drapeau impérial éthiopien mais aussi sur les pièces de monnaie et les timbres. De nos jours, on peut toujours apercevoir le lion dans différents endroits de la capitale d'Éthiopie ( près du théâtre nationale, dans les jardins de l'université ou sur la Tour de la Liberté ) comme un symbole national

En Rastafari, le lion de Juda représente l'Empereur Haile Selassie d'Ethiopie, couronné le 2 novembre 1930, avec les titres de Roi des Rois, Seigneur des Seigneurs, Lion Conquérant de la tribu de Juda(h), Élu de Dieu et Défenseur de la foi. Selon les Rastas, Selassie est le descendant direct de la tribu de Juda et du Roi David et Salomon. Selassie est aussi le lion de Juda mentionné dans le livre de la Révélation selon les Rastas.



 
Le lion passant léopardé, désigné ainsi parceque sa tête est de face et qu'il se mue en un fauve plus réaliste, porteur d’une croix au sommet de laquelle flottent des rubans de tissu, auquel ont été ajoutées une croix à double transversales et une devise en ge’ez : « Il a vaincu, le Lion de Juda.»
 La formule renvoie à un passage de l’Apocalypse qui fait référence au Christ : « Le Lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a trouvé le moyen d’ouvrir le livre aux sept sceaux » ( Apocalypse, 5, 5 ). Sous le règne du roi Menilek II, elle devient la devise officielle du pouvoir éthiopien. Le symbole auquel il est associé font appel à deux traditions: le lion, symbole du pouvoir royal en Éthiopie, et la tribu de Juda, des rois David et Salomon. L’utilisation du Lion de Juda par le pouvoir... c’est un écho de la mythologie éthiopienne, développée dans un texte datant de la fin du Moyen Âge et selon laquelle les rois des rois sont les descendants du roi Salomon et de la reine de Saba. C’est à l’époque de Menilek que la mythologie a pris place.
Toutefois même ce dessin qui renvoie à cette idéologie  ne semble pas d’origine éthiopienne. Il ressemble en effet étonnamment aux armoiries du pays imprimées en Europe par un historien allemand et décrites par les jésuites à la même époque, mais dont aucune trace d’origine éthiopienne n’a été conservée.

Le sceau est aussi une façon de rappeler aux souverains étrangers le patrimoine commun de l’Occident chrétien et de l’Éthiopie, la Bible et le christianisme, en réemployant une image qui a déjà permis, dans l’histoire, de présenter aux Occidentaux le negusä nägäst comme le descendant du légendaire prêtre Jean. La visibilité du pouvoir est donc rendue par une image d’origine à la fois éthiopienne et européenne, aisément identifiable et compréhensible par l’Occident.
Le sceau au lion de Juda aurait permis de montrer la force royale au monde entier. Cette chronique a été publiée dans sa version originale...
 Cette mention nous permet d’évoquer l’importance de l’iconographie dans la culture chrétienne éthiopienne, où l’image sert à convaincre des adversaires au cours de disputes religieuses ou politiques, à dévoiler une réalité invisible dans le cas des images religieuses par exemple, et même à agir sur le réel puisque des pouvoirs curatifs sont attribués aux dessins portés en amulettes.
 
Toutefois, en 1889, le sceau du roi éthiopien est sinon dissimulé, du moins relégué au second plan derrière les insignes du gouvernement italien.

Nouvel État, nouveaux symboles : les enjeux diplomatiques de la création des insignes nationaux éthiopiens
 Un des emblèmes nationaux les plus répandus depuis le XIX e siècle est sans doute le drapeau.
Les sources diplomatiques témoignent de l’apparition d’un drapeau éthiopien en 1891, l’année même où le roi dénonce le traité signé avec l’Italie. Cette année-là, Menilek II envoie un émissaire aux frontières de son pays pour planter le drapeau éthiopien partout où flotte le pavillon italien.


Pour plus de détails sur le drapeau Éthiopien, voir dans culture et voyages : histoire des pays visités.

Nul témoin n’a aperçu de drapeau tricolore éthiopien lors de la bataille d’Adoua. D’autres signes de ralliement visuels et sonores ont été plutôt déployés, comme les tambours du roi, les vêtements d’apparat pour les chefs ou des insignes religieux. La culture du drapeau comme emblème national gagne le pays au XX e  siècle, mais sa création a répondu avant tout au besoin d’utiliser le vocabulaire de l’ennemi pour être vu de lui, et ce faisant, être considéré comme son pair. Le même besoin suscita, dans une certaine mesure, la création de pièces de monnaie et de timbres à l’effigie du roi.
La composition iconographique et la forme de ces nouvelles pièces sont similaires à celles du thaler Marie-Thérèse utilisé jusque-là dans les échanges commerciaux. La taille et le poids de la monnaie, la position de l’effigie du roi, la place de la légende ressemblent à ceux du thaler, mais également à ceux de la monnaie du roi italien Umberto, gravée pour la colonie érythréenne peu de temps auparavant. La devise du lion de Juda, déjà apposée sur le sceau royal, orne ces documents; elle souligne le profil du roi Menilek II. Le souverain porte la couronne royale surmontée d’une croix posée sur la chache, bande de tissu enserrant la tête et nouée sur la nuque, attribut traditionnel des dignitaires éthiopiens. Le lion passant léopardé, portant couronne et drapeau, occupe le revers de la pièce. Les timbres de différentes valeurs imprimés à la même époque comportent des motifs similaires.
La pièce rehaussée du portrait d’un monarque représente le souverain en son absence, en particulier à l’étranger. Sa forme, quasiment inaltérable, permet à la représentation du pouvoir de dépasser les contingences du temps et de l’espace. Elle représente le corps du roi et celui de l’État.

 En frappant monnaie, Menilek II aspire peut-être également à renouer avec les premiers souverains chrétiens de l’Éthiopie antique, les rois aksumites, depuis lesquels aucune pièce n’avait été émise. Le rétablissement de cette tradition lui permet de rendre visible son antique et prestigieuse ascendance. Les pièces valorisent donc doublement le pouvoir du roi : elles lui donnent un écho à la fois dans le temps, en le liant à l’histoire antique de son pays, et dans l’espace, par la circulation de la monnaie.

Qu’en est-il des timbres ? En commandant leur impression, l’État éthiopien emprunte à la communauté internationale son vocabulaire et ses outils d’échange. Par conséquent, ces petites vignettes au format et au contenu réglementés sont aussi, et peut-être d’abord, un moyen d’intégration à cette communauté, même si leur reconnaissance est limitée par l’utilisation de la seule langue amharique.
Au lendemain de la sanglante bataille d’Adoua, l’Éthiopie à travers ces symboles nationaux permet peut-être de légitimer, aux yeux des Occidentaux, une indépendance et une souveraineté préservées par la violence face aux troupes coloniales.


Harar Jugol ( "Jugol " désignant les murailles ), est une ville située à l'Est de l'Éthiopie.  Elle est connue comme la quatrième ville la plus sainte de l'Islam, compte plus de 82 mosquées, dont trois datent du Xe siècle, et plus de 102 sanctuaires. La femme y prie pour que dans son foyer le repas se déroule bien.

 Le nombril d'Harar est un rocher aux pouvoirs mystiques, un rocher blanchi, Gai Umberti, situé en hauteur non loin d'une ancienne maison d’Haïlé Sélassié.

Il y a à Harar une mosquée verte et blanche aux délicats minarets. Le vert est considéré comme la couleur traditionnelle de l'Islam, le synonyme de paradis.

 

 L'Ukuli chez les Hamers


La principale et la plus populaire cérémonie que les Hamers célèbrent est l'Ukuli. L'Ukuli est un rite initiatique, qui marque le passage des garçons à l'âge adulte, la possibilité de contracter un mariage, et de posséder un troupeau. Il donne lieu à de très grandes festivités, qui durent plusieurs jours. Le garçon qui participera à l'Ukuli est désigné par le chef de la communauté. Une fois désigné, le garçon porte le nom d'Ukuli. Durant cet événement qui rassemble toute la communauté Hamers, l'Ukuli doit prendre son élan, sauter sur l'échine de la première vache et marcher par-dessus le troupeau, que l'on a aligné dans ce but. Il doit effectuer quatre aller-retour, sans chuter, pour réussir le rite, et acquérir le statut d'adulte. Les festivités commencent, les femmes apportent de grandes quantités de Bière de Sorgo, les chants et les danses, les rencontres prennent part. Après l'Ukuli, le nouvel homme, appelé " Donza ", intègre pendant quelque temps, le cercle des " Maz ", tout cela dans la logique du cycle initiatique. Les Maz forment un groupe fermé, ayant leurs propres rites, leur propre alimentation, leur propre façon de communiquer.


Si pour passer à l’âge adulte, le garçon doit courir sur un alignement de vaches, les filles montrent leur courage en se faisant fouetter.

Ethiopie
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 Éthiopie : Marie

Pays de tous les contrastes : pays pauvre avec une histoire riche.

 Le christianisme y est arrivé dès les premiers siècles.

Comme en Egypte, après le concile de Chalcédoine de 451, de somptueuses églises ont été laissées en héritage, en particulier à Lalibella. Mais une partie de la population s’est convertie à l’islam au VIIe siècle.

La cathédrale Holy Trinity, la plus grande église orthodoxe du pays, se trouve à Addis-Abeba.
BETA MEDHANE ALEM est L'ÉGLISE DU SAUVEUR DU MONDE.

Une minorité juive, les Falashas, a longtemps vécu dans le pays.


La café :
 L'histoire raconte qu'un jeune berger d'Abyssinie,  nommé Khalid, ait remarqué l'effet tonifiant de cet arbuste. Intrigué par le comportement de ses chèvres qui avaient consommé les fruits de l'arbre eut l'idée d'en faire une boisson en bouillant les grains, et ainsi est réalisé le premier café-boisson au monde !  C'est la légende la plus répandue
 Une autre hypothèse soutient que ce berger, ayant accidentellement laissé choir une branche de cet arbuste sur un poêle, aurait remarqué l'arôme délicieux qui s'en dégageait.
D'autres prétendent que trois moines, Abol, Tona et Bereka, qui gardaient leurs troupeaux de chèvres  remarquèrent qu’une d’entre elles était très agitée. Curieux de ce qu’ils venaient d’observer, les trois moines attrapèrent la chèvre et découvrirent des graines de café dans sa gueule.
Afin de reproduire l’effet des graines sur l’homme, Abol torréfia les graines, Tona les moulut et Bereka fit bouillit les graines. Les moines consommèrent le café et se rendirent compte qu’ils avaient plus d’énergie.  Ils commencèrent à boire le café en cachette pendant les messes très longues, à l’église, afin de  rester éveiller et de balancer  l’encensoir avec précision. La pratique se rependit à l’ensemble de la population qui en plus de boire le café incorpora l’usage de l’encens pendant les cérémonies du café.
Le café se boit trois fois  à la mémoire des trois moines - le premier pot appelé Abol, le deuxième Tona et le troisième Bereka.

Deux palais sont érigés au temps de Ménélik II : le premier sur les hauteurs d’Addis-Abeba, qui comporte une résidence et une église, Entoto Mariam, construite à partir de 1882, où Ménélik est couronné comme « roi des rois » en 1889. Ce site est encore aujourd’hui un haut lieu religieux, où les Addis-Abebiens se rendent nombreux lors des fêtes religieuses ; la résidence impériale elle, ne subsiste que marginalement.


 

 
Égypte
 
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Estonie
 

La cathédrale Alexandre-Nevski est la cathédrale orthodoxe de Tallinn

 
Finlande

L'Église évangélique-luthérienne de Finlande est une église rattachée au luthéranisme qui constitue la principale religion de la Finlande et une des deux religions nationales avec l'Église orthodoxe de Finlande.

Le catholicisme est une confession présente en Finlande depuis le XIe siècle. Il a connu une éclipse presque totale liée à la Réforme et compte 14 357 fidèles en 2018. L'Église catholique en Finlande est la partie de l'Église catholique de ce pays, placée sous l'autorité apostolique du pape; elle ne compte qu'un diocèse.

Iles Feroe

Thorshavn : 20.000 habitants, capitale du pays. Nom dérivant de celui du dieu viking Thor, dieu de la guerre et du tonnerre.

 
Inde

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Vaches sacrées à Udaipur

 
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Iran

Perse autrefois devenu Iran avant d'être Iran musulman


Les symboles de la Perse se retrouvent dans les symboles de l'Art. La rose symbolise l'amour, le rossignol symbolise  l'amour pour la rose...Nous sommes dans les musées de Téhéran.
La lutte lion/dragon est la lutte du bien contre le mal.
La croix en architecture symbolise les quatre éléments : feu, eau, terre, vent ou les quatre saisons, ou encore le cycle de la vie.
Dans la symbolique, le homard = le pénis

 

Croyances : la lune est un élément sacré. Des amulettes permettent de chasser le mauvais esprit. Boire du vin rend fertile...
Boire dans un vase qui a la forme d'un animal transmet la qualité de l'animal. Par exemple, boire dans un vase qui a la forme d'un taureau permet d'acquérir la force du taureau.

Yazd est le centre de la petite communauté zoroastrienne qui existe encore en Iran et qui reste fidèle à une foi pré-islamique centrée sur le culte du feu qui brûle perpétuellement dans les temples de Yazd.

 Le zoroastrisme est la première religion monothéiste dont le dieu est seul responsable de la mise en ordre du chaos initial, il est le créateur du ciel et de la Terre. Le zoroastrisme est une  réforme prophétisée par Zarathoustra, dont le nom a été transcrit Zoroastre par les Grecs. Cette réforme, fondée au cours du Ier millénaire av. J.-C. dans l'actuel Kurdistan iranien ( Iran occidental ), est devenue la religion officielle des Perses sous la dynastie des Sassanides ( 224-651 ), jusqu'à ce que l'islam arrive.

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Temple du feu zoroastrien


 L’entrée du temple est dominée par un homme-oiseau, symbole du dieu du zoroastrisme : Ahura Mazda. L’homme-oiseau tient un anneau, censé représenter la loyauté; de même, les trois rangées de plumes symbolisent le fondement du zoroastrisme.


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Au temple du feu zoroastrien

Les zoroastriens respectent le feu comme symbole divin. Zoroastre prêchait un dualisme reposant sur la bataille entre le Bien et le Mal, la Lumière et les Ténèbres, dualisme présent dans l'islam chiite. Le principe de Zoroastre est qu'il existe un esprit saint et un esprit mauvais, opposés car représentant le jour et la nuit, la vie et la mort. Ces deux esprits coexistent dans chacun des êtres vivants.



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Temple du feu Zoroastrien : Atashkadah est un site qui appartient à l'association des Parsi zoroastriens d'Inde. La flamme sacrée placée derrière une vitre et visible de l'entrée a été transferrée, mais elle  brûlerait depuis 470 avant JC.
 



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Un médecin du groupe s'amuse à mettre en évidence un tibia sur le site zoroastrien



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En haut de la tour du silence


Les tours du silence sont des monuments funéraires mis en place par les zoroastriens : la terre et le feu étant sacrés, il était inconcevable pour eux d’enterrer ou d’incinérer leurs morts ; les zoroastriens installaient donc les corps sur des pierres et les exposaient au soleil et aux vautours.
 
 L’ Iran musulman

Au Moyen Âge, l'Iran est devenu dans le monde Islamique un pôle intellectuel et artistique, sous la dynastie turque. Les terribles invasions Mongoles vont dès le XIII e changer le cours de ses destinées : l'art iranien sera influencé.

Dès le X e, l'élément Arabe perd sa primauté aux dépens de l'élément Iranien, plus pacifique. Diverses dynasties se succèdent.

En 1220 survient la tourmente Mongole. Cette catastrophe nationale se répète en 1231 puis en 1258 où l'Iran devient propriété du frère de Gengis Khan.  Cette époque est cependant heureuse et libérale pour le pays, le mettant en contact avec la dynastie mongole de Chine dont l'influence artistique sera déterminante. A la fin du XIV e, l'unité est brisée et l'anarchie règne.

 

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Deuil de Fatima : Fatima, la fille du prophète Mahomet et de sa première femme Khadija. La femme de Ali et la source de la lignée des Imams vit le jour à la Mecque, alors que le Prophète avait presque quarante ans. Son deuil est célébré chaque année.


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Thé servi en plein air
Le thé est la boisson nationale des iraniens.

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A l'entrée de la mosquée du Vendredi des cailloux sont à la portée des croyants. Ils se tapent le front avec.



Le port du voile est obligatoire en Iran et les femmes qui bravent cette obligation sont arrêtées et torturées. Flagellations publiques, déversement d’acide sur les visages des femmes, paiement de lourdes amendes et intimidations : autant de méthodes utilisées par la République islamique depuis trois décennies. En dépit de la répression, les femmes d’Iran n’ont jamais cessé de protester contre le régime et, plus spécialement contre le voile. Les lois et règlements, fondés sur l’apartheid sexuel, ont toujours été défiés par des millions de gens à travers l’Iran.

- J'ai mon billet d'avion pour l'IRAN pour tout le mois d'août cet été, et je fais appel à vos expériences mesdames et mesdemoiselles qui avez déjà visité le pays, pour savoir comment on fait pour survivre sous le voile par une température moyenne de 40 degrés en août, en plein cagnard, surtout si le voile doit être de couleur noire ? C'est ce que je redoute le plus... A part ça, j'ai une autre question : qu'en est-il pour les chaussures ? Les chaussures " aérées et ouvertes " sont-elles tolérées en Iran ? Autre question sur le visa : doit-on être voilée sur la photo envoyée à l'ambassade pour obtenir le visa pour l'Iran ?

-  Salut, Non, il n'est pas nécessaire que le voile soit noir et oui, tu peux mettre des nu-pieds.  Pour le reste, le " vécu " de la chaleur là-dessous, je laisse les filles te répondre : ma moitié, elle, a survécu.

- Pour les photos du visa, j'ai pas dû mettre de voile, mais là bas, je l'ai pas trop supporté...  Même un voile fin et léger qui glisse tout le temps, c'est chaud, je ne suis pas habituée, et je ne sais pas le porter confortablement ! Mais même si c'est emmerdant, je retournerais bien tout de suite dans ce pays... J'ai vraiment adoré, même avec ce fichu voile sur la tête.  Sandalettes ouvertes, sans problèmes ... Bon voyage


- Se baigner dans la mer Caspienne ? Euh...pas possible ni pour les hommes ni pour les femmes, hormis dans quelques plages sauvages, il faut quand même être relativement motivés. Quoi qu'il en soit, je me suis aventuré,  un jour,  par mégarde dans une piscine réservée aux femmes, et elles étaient toutes en bikini.

- Pour le voile, ma copine l'a très bien supporté. Elle avait un voile très léger, de couleur très claire qui la protégeait du soleil. Finalement, c'est un accessoire ( voile ou casquette ) presque nécessaire en été, pour les femmes. On a même rencontré une française qui se couvrait la tête avec une casquette et elle n'avait soi-disant jamais eu de problème. On ne lui voyait aucun cheveu.


Justice aujourd'hui dans l'Iran musulman : Pour 1 kg d'opium, peine de mort. Le condamné peut payer pour être libéré ! S'il se blesse il n'est pas exécuté, semble-t-il, du moins provisoirement. Pour la tromperie dans le couple : flagellation, mutilations, lapidations ( un peu suspendues pourtant ) mais sont encore de mise. L'amour hors mariage est interdit. L'amour entre célibataires est négociable !!! Une accusation de viol doit avoir des témoins !!! Il faut même 4 hommes comme témoins ou trois hommes et deux femmes. Remarquez qu'un homme = un témoin et que deux femmes = un témoin !!!. Mais même 100 femmes sans aucun homme, ne peuvent témoigner. Elles seraient plutôt condamnées pour outrage à un homme, même violeur potentiel, mais non confondu, et elles seraient battues. La loi de la jungle : Œil pour œil, la peine du Talion sont strictement appliqués,  des langues, des mains, des pieds sont coupés.

 
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Bastonnade publique : le journal de Téhéran du 18 février a annoncé que le 15 février trois jeunes gens ont été battus en public sur la place Vanak à Téhéran. Mohamed Rachimi à reçu 80 coups de bâton pour avoir bu des boissons alcoolisées. Son frère Maiid et son cousin Esmail ont reçu 180 coups de bâton chacun pour des charges similaires.


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On ne peut pas dire que les gens n'en ont pas marre et pas envie de se révolter !



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Mais la police veille



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Cela va de la réaction douce !



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A la condamnation publique

 
 
Les kurdes d'Iran



Avant la révolution islamique, en 1979, les kurdes étaient visés par l’État en tant que  kurdes car ils représentaient pour celui-ci un danger d’un point de vue territorial. Cependant, depuis 1979, les kurdes ne sont plus visés en tant que kurdes, mais en tant que sunnites, dans un pays majoritairement chiite, qui lui-même représente une communauté minoritaire au sein du monde musulman. Il va de soi qu’une révolution islamique allait désormais tracer des limites entre favorables au maintien des sunnites et opposants (pas uniquement, les aspects économiques ont toujours une importance primordiale, en toute hypocrisie…).

Nombre d’analystes de la question kurde iranienne déplorent, concernant la période pré-révolutionnaire, que malgré une étroite proximité culturelle, kurdes et persans aient pu rencontrer des altercations d’intérêts identitaires. En effet, gardons bien à l’esprit que les kurdes sont eux-mêmes issus d’un peuple d’origine perse.  D’un point de vue linguistique, culturel et historique, kurdes et persans sont effectivement très liés; seulement nous pensons que c’est à cause de cette proximité, et non pas à ses dépens, que l’Iran s’est inscrit dans une tradition répressive vis-à-vis des kurdes. L’ Iran est un pays mosaïque comptant douze ethnies, et plus encore de langues. Les kurdes sont la troisième minorité ethnique. Le nom de Kurdistan est seulement officiellement utilisé en Iran pour désigner la région sur laquelle vit une petite partie du peuple kurde d’Iran.

Les kurdes sont au même titre que tous les habitants des autres régions d’Iran, des iraniens. Cette tactique d’assimilation fonctionne mieux d’ailleurs que les tactiques plus radicales turque ou irakienne. En Iran, on ne se sent pas forcément kurde « grâce » aux forces armées. Cette façon d'agir a eu pour conséquence d'interdire l’enseignement ou l’utilisation de la langue kurde, puisque comme toute langue, elle est l’outil d’une identité culturelle qui est trop proche de l’identité iranienne pour ne pas lui faire d’ombre (décret de 1935 décidant de la fin du kurde comme langue écrite ). D’ailleurs, le dernier recensement des langues influentes dans le monde témoigne bien d’une réelle rivalité culturelle : le passage du kurde devant la langue persane dans son potentiel d’influence nous conforte dans l’idée que les entreprises iraniennes d’étouffement culturel à l’encontre des kurdes trouvent vraiment un fondement dans la peur de l’évincement culturel.
Si les kurdes ont été un élément dérangeant pour la monarchie iranienne, ils le sont resté dans le régime islamiste, mais en tant qu’ils représentaient un élément perturbateur pour les élites religieuses. De plus, dans ce nouveau contexte politique, les partis de gauches et les partis nationalistes sont bien évidemment les cibles privilégiées des mollahs désormais tout puissants. Encore une fois, les kurdes sont bien évidemment visés. Bien évidemment, le sort des prétentions kurdes s’est vu d’autant plus dégradé quand la guerre Iran/Irak prit fin en 88.
Depuis 79, le sort des kurdes d’Iran est le résultat d’un jeu entre tension et distension impulsées par l’État; mais il faut bien noter que, de nos jours, dans l’actuelle situation politique de l’Iran, les kurdes d’Iran entendent, désormais et de façon générale, se défaire de deux jougs de l’
État : d’abord de la pression qui s’abat sur tous les habitants d’Iran – la dictature des mollahs - et de la volonté étatique de dissoudre les revendications identitaires des kurdes.  Il faut accepter, comprendre et reconnaître l’idée selon laquelle les profondes prétentions nationalistes des kurdes d’Iran ne pourront profondément renaître qu’au moment où les esprits d’Iran ne seront plus liés aux chaînes dictatoriales de règles s’immisçant jusque dans les recoins les plus privés de la vie du peuple iranien.

Israel

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Jérusalem

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Mur des lamentations

Japon

Le temple Kinryû-zan Sensô-ji est le plus ancien temple bouddhique de Tokyo, et l'un des plus importants. Il a été reconstruit après la seconde guerre mondiale. Pour y entrer, il faut traverser la Kaminari-mon, la Porte du Tonnerre, gardée par deux statues de divinités du vent et de la foudre.

 Sur les côtés, plusieurs étals proposent des oracles ( Omikuji ) et des charmes protecteurs.

Les deux religions majoritaires au Japon, le shintoïsme et le bouddhisme, demandent aux fidèles quelques gestes ritualisés afin de satisfaire les divinités.

Les sanctuaires shintoïstes sont facilement reconnaissables. L'entrée est marquée par un torii, une haute porte, souvent de bois et recouverte d'une couleur rouge vermillon, plus rarement en pierre. L'exemple le plus célèbre est probablement celui de Miyajima, avec cet immense torii les pieds dans l'eau dès que la marée monte dans la baie de Hiroshima.

Les temples bouddhistes, eux, sont caractérisés par un mon, entrée plus imposante que les torii, gardée de chaque côté par des statues destinées à chasser les mauvais esprits.

Le lieu de culte abrite une reproduction de Bouddha comme dans l'imposant Todaiji à Nara.

Purification

Comment se purifier avant d’entrer dans un sanctuaire ?
Si vous avez déjà visité un temple ou un sanctuaire au Japon, vous avez certainement remarqué la présence systématique d’une « fontaine », d’un petit bassin juste avant l’entrée, où chacun ne manque pas de « se laver les mains ». Ceci est en fait un rituel de purification du corps et de l’esprit, afin de pouvoir rentrer sur le territoire sacré qu’est l’enceinte du sanctuaire. Comme tout rituel, chaque étape est codifiée et respecte un ordre précis.


Rituel de purification.

Le rituel de purification a lieu afin de pénétrer dans une enceinte sacrée mais ce n’est pas vraiment le cas. Dans les étapes prévues, on rince, on purifie principalement ses mains et sa bouche. Cela correspond en fait aux parties du corps que l’on utilise lors d’une prière au sanctuaire : on frappe un certain nombre de fois dans ses mains et l’on prie en utilisant sa bouche.
Les torii shinto marquent la séparation entre le monde des humains et celui des dieux. Aussi, les visiteurs doivent s'incliner en le franchissant. Un temizuya, une fontaine, est mise à disposition pour se purifier. D'abord la main droite, puis la gauche et enfin la bouche. Attention toutefois à bien recracher dans le bassin prévu à cet effet et à rincer la louche.

 

Dans cette espèce de « louche » que l’on utilise lors du rituel, il y a la présence de 5 repères correspondant aux doses d’eau à utiliser lors des différentes étapes du rituel.
 

Dans les temples japonais, surtout autrefois, les moines brûlent de l'encens et les senteurs parfumées mélangées avec l'encens parfument...

 
Les étapes du rituel

    Faire un salut en inclinant légèrement le haut du corps, mains sur le haut des cuisses.
    Prendre le hishaku ( l’espèce de « louche » toujours présente au point de purification ) dans sa main droite, le remplir d’eau et arroser sa main gauche afin de la purifier ;
    Faire passer le hishaku dans sa main gauche et arroser sa main droite afin de la purifier ;
    Refaire passer le hishaku dans sa main droite, verser de l’eau dans sa main gauche et la porter à sa bouche pour la rincer. Ne jamais porter directement le hishaku à ses lèvres ;
    Verser à nouveau de l’eau sur sa main gauche pour la rincer après le contact avec la bouche ;
   Rincer le hishaku en le mettant à la verticale afin que l’eau restante coule le long du manche et le remettre à sa place.


Le temps de la prière

Dans un sanctuaire shinto, la prière suit un schéma précis. Dans un premier temps, mettez une pièce dans le tronc ( une grosse caisse rouge à l'entrée du honden, le bâtiment principal ) et faites sonner la cloche. Inclinez-vous deux fois puis tapez deux fois dans vos mains pour signaler votre présence à la divinité locale. Une fois le moment de recueillement terminé, inclinez-vous une dernière fois.

La démarche est similaire dans un temple bouddhiste, si ce n'est qu'on ne tape pas dans les mains. Il se peut qu'il y ait des bâtons d'encens disponibles dans le temple en guise d’offrande. N'hésitez pas à vous en asperger la tête et le corps, la fumée d'encens est censée avoir des vertus thérapeutiques et purificatrices.


Les roues à Mani ( moulins à prière )

On dit que faire tourner la roue équivaut à lire un volume du  Sutra.

Mauvais esprits

          Il faut savoir que les monstres au Japon ne sont pas perçus comme en occident. Ce sont des forces de la nature et non des forces du mal.

Il y a les Yôkaï, les fantômes,...

Yôkaï: ( littéralement : démon, esprit, monstre ) monstre qui se rapproche plus de l'apparition.

Les fantômes : ce sont souvent des apparitions de femmes.

Les onis ( démons ) sont quant à eux craints.

Pour illustrer nos propos nous allons donner quelques exemples, certains plus connus que d'autres.

Kappa

           C'est un petit monstre doté d'un bec de canard et de membres palmés ( il peut aussi faire penser à une tortue, il a sa longévité : 100ans ). Il possède des cavités remplies d'eau au-dessus de sa tête d'où il tire sa force. Il est décrit comme un génie ou un diablotin d'eau et est réputé pour entraîner les humains ou les chevaux dans l'eau. Il aime particulièrement la chair des enfants et le concombre, alors, pour protéger leurs enfants, les japonnais avaient l'habitude de jeter des concombres à l'eau.

 

Tanuki ( Chien viverin ou blaireau )

           Si vous entendez des tambours la nuit c'est tanukibayashi, " l'orchestre des blaireaux " ( ce qui ressemble à l'orchestre fou). Le tanuki ressemble à un raton-laveur ou à un blaireau qui se tape sur le ventre pour jouer un son de tambour. 

Au Japon on peut voir des petites statues de Tanuki sur les façades des maisons car il est symbole de chance.

Aujourd'hui, comme le chat ou le renard, le tanuki est perçu comme un symbole de bonne fortun

Minkirauwa

C'est le " cochon sans oreille ". On dit que si vous le laissez passer entre vos jambes vous êtes mort, donc il vaut mieux marcher en croisant les jambes. Il y a aussi Katakirauwa, le " cochon qui n'a qu'une oreille ". Tous les deux apparaissent souvent quand une femme marche seule ou avec une amie. C'est pourquoi on défendait aux filles de sortir le soir.

Hitodama


          Dans les croyances traditionnelles japonaises, un hitodama ( " âme humaine " ) est la manifestation de l'esprit d'une personne décédée. Ils sont parfois également appelés onibi ( " feu démoniaque " ).
Ils apparaissent sous forme de feu follet bleu ( éventuellement vert ou blanc ) qui flotte dans les airs avec une queue. Le voir est un présage de mort.

Le folklore explique qu'ils sont particulièrement nombreux durant les soirées d'été, dans les forêts ou aux environs des cimetières. Ils peuvent parfois être vus en très grand nombre ensemble ; c'est alors le signe que le lieu en question est maléfique, ou hanté par une créature surnaturelle.
Il est également dit qu'un hitodama peut également être vu à côté d'une personne agonisante, signe que l'âme est en train de quitter le corps. La plupart du temps, ils disparaissent mystérieusement après avoir été vus par quelqu'un.
Comme la plupart des fantômes, ils jouent des tours aux humains


Le géant de bronze du temple Kôtokuin

Il ne reste, de l'ancien temple Kôtoku-in, que son joyau qui, depuis des siècles, lui vaut tant de succès : le Grand Bouddha de bronze. DEPUIS PRÈS DE HUIT SIÈCLES, LE GRAND BOUDDHA (DAIBUTSU) DE KAMAKURA, EMBLÈME DE LA VILLE, ATTIRE LES FOULES.  IMPERTURBABLE, IL VEILLE SUR L’ANCIENNE CAPITALE ET SUR SES HABITANTS, MAIS CE TRÉSOR NATIONAL CONNUT BIEN DES TURPITUDES.
 Le temple Hasedera, au sud de la ville de Nara, est le principal temple du courant bouddhiste des Bizan il a été dédié à l'empereur Tenmu. C'est est un temple bouddhiste de la secte Jōdo, situé sur les hauteurs de Kamakura.

Position particulière des mains du bouddha  : geste de méditation ou de concentration
 
Des caractéristiques communes peuvent être déduites des gestes des mains, ou mudrās. Il existe plus de 100 mudrās différents. Certaines de ces mudrā sont bien connues, comme la mudrā de « la prise de la terre à témoin » ou celle de la méditation, qui symbolisent les différents épisodes de la nuit de l’Éveil, la mise en mouvement de la « Roue de la Loi », associée au premier enseignement du Bouddha à Sārnāth, ou encore la mudrā de « l’absence de crainte » ainsi que celle du don.
Par la suite, de très nombreux autres gestes viendront s’ajouter à l’iconographie bouddhique portant à plus de cinquante ceux que l’on peut observer dans les différentes figures du panthéon, et jusqu’à cent-huit pour les gestes spécifiques aux rituels : par exemple les gestes de « menace », associés aux divinités « courroucées », ou le « poing de sagesse », caractéristique de certaines formes du buddha « primordial ».
De nos jours, les mudrā rituelles, associées aux attitudes, aux sièges, aux couleurs et aux signes corporels, permettent d’identifier les différents buddha, bodhisattva et grands personnages du panthéon bouddhique.


 

 

          Les japonais croient autant aux monstres qu'aux dieux, même si ces derniers sont plus appréciés que les monstres. Ceux-ci faisant office de croque-mitaine.

Par exemple, l'okera est une plante médicinale qui est brûlée dans deux lanternes à deux extrémités du temple. Leur fumée est connue pour chasser les mauvais esprits.

Le folklore japonais est fortement influencé par le Shintô et le Bouddhisme, les deux religions principales du pays. Il implique des personnages dans des situations humoristiques ou bizarres face à des êtres surnaturels variés -  dieux et esprits, yôkai, esprits monstres tels que oni, kappa et tengu, les obake ( esprits métamorphes), yûrei, fantômes, dragons, et autres animaux dotés de pouvoirs surnaturels, comme le kitsune ( renard ), le tanuki ( chien viverrin ), le mujina, blaireau, et le bakeneko ( chat ayant un pouvoir de transformation ).

De nos jours le Shimenawa est utilisé pour empêcher la malchance et les mauvais esprits d'entrer. Le shimenawa est une corde sacrée utilisée au Japon, constituée de torsades de paille de riz plus ou moins grosses en fonction de l'utilisation,
 

Le Torii vermillon

Comme le Sanctuaire d’Istukushima, le Torii est laqué de rouge vermillon.
On considère que cette couleur éloigne les mauvais esprits.

Les torii:   portiques rouges, nombreux au sanctuaire Fushimi Inari Taisha à Kyoto - C'est un portail traditionnel japonais. Il est communément érigé à l'entrée d'un sanctuaire shintoïste, afin de séparer l'enceinte sacrée de l'environnement profane. Il est aussi considéré comme un symbole du shintoïsme.

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Le Zen

Le Zen est une pratique ascétique qui a longtemps été appliquée en Inde. Cette pratique consiste à unifier l’esprit et le corps à travers la méditation pour atteindre l’état spirituel de vide, ce qui signifie évacuer tout le reste de son esprit.

Pour y parvenir, il est important de respirer de manière régulière et d’être installé dans une position adéquate.
Il existe plusieurs positions de jambes dans la méditation zen. La plus stable de toute est celle du lotus, qui consiste à s’assoir en tailleur et à poser chacun des deux pieds sur le genou opposé.

La main droite est placée dans la main gauche, paumes dirigées vers le haut et les pouces se touchent légèrement (On appelle ce geste « Dhyāna Mudrā »).

Il est important de garder le dos droit, légèrement penché en avant pour permettre au diagraphme de bouger librement. Les épaules doivent être détendues et les mains peuvent être placées sur les genoux. Il faut garder les yeux mi-clos et baissés, avec le regard posé sur le sol à environ 60 ou 90 cm vers l’avant.

Essayez de respirer par le ventre, expirez doucement et profondément, inspirez et contrôlez ainsi votre respiration.
La méditation Zazen ne sert pas uniquement à l’unification du corps et de l’esprit mais elle est aussi un moyen d’atteindre l’illumination.

Itsukushima Shrine : Le sanctuaire d'Itsukushima est un sanctuaire shinto situé dans la ville de Miyajima sur l'île d'Itsukushima, dans la préfecture de Hiroshima, au Japon. Ce site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996. Il comprend une pagode de 5 étages. Elle fait à peu près 27 m de haut. Elle est fermée au public.
Senjokaku  ( 1000 tatami hall ).  hall du trésor; et office des amulettes ( C'est là qu'on demande les services de Shinto, qu'on obtient : timbres, amulettes ou talismans, images pieuses, ou papiers de bonne fortune.

Takabutai : ancienne cour de danses appelée bugaku.

Otorii : La porte fait à peu près 16 m de haut. La circonférence de chaque pilier porteur est d'à peu près 10 m. C'est l'une des plus imposantes toris en bois du Japon.

Laos



Entre 400 et 500 millions sont animistes.

Au Laos, un pays où la croyance et la religion jouent un rôle important dans la vie quotidienne, le bouddhisme est considéré comme la religion officielle du pays. Malgré son importance pour les Lao Loum (Laotiens des plaines) représentant la plupart des Laotiens, c’est l’animisme qui constitue la croyance principale, reconnue par la population tout entière. Les Laotiens ne croyant pas au bouddhisme dans le passé, l’animisme est la religion la plus ancienne. Aujourd’hui, elle est encore pratiquée comme la croyance principale par les ethnies minoritaires de Lao Theung (Laotiens des plateaux) et Lao Soung (Laotiens des montagnes).

La cohabitation entre le bouddhisme et l’animisme au Laos

Aujourd’hui, le bouddhisme et l’animisme constituent les religions dominantes au Laos. La première est pratiquée par plus de 67 % de la population. La plupart des groupes de minorités ethniques, soit plus de 30% de la population, vénèrent la deuxième, une religion dont les adeptes croient aux génies et aux esprits. Bien que l’animisme ne soit pas reconnu par l’État, il est parfaitement incorporé dans la croyance bouddhiste créant une sorte de syncrétisme. À Vientiane, le temple Vat Si Muang est un exemple typique de cette cohabitation : un temple vénérant le Bouddha est protégé par Naga, le divin serpent aux plusieurs têtes. Le culte des esprits « phi » et rites animistes sont encore pratiqués. En outre, il y a aussi les religions des groupes ethniques. Ils vénèrent les divinités selon les coutumes de leurs ancêtres. L'Islam et le Christianisme occupent un très petit pourcentage.

Le Bouddhisme est considéré comme religion nationale. Actuellement environ 60% de la population est bouddhiste Théravada (du Petit Véhicule). Cette religion a été importée au Laos vers la fin du 13e siècle sous le roi Fa Ngum, mais s'est développée très lentement. Ce n'est qu'à la fin du 17e siècle que le Bouddhisme devint religion nationale et fut introduit dans les programmes scolaires.

Bouddistes :

Comme en Thaïlande, le Nirvana est le bout de la vie. Il y a 5 préceptes : pas d'alcool mais de l'alcool de riz, oui. Ceux qui ne respectent pas ce préceptent vont en enfer. Ils mangent peu. On ne tue que pour manger.

Presque tous les groupes ethniques au Laos sont des adeptes du bouddhisme, mais ces derniers ne représentent que 50 à 65 pour cent de la population. Notre guide disait que les gens allaient au temple, de  tous les 3 jours à une fois par mois, selon l'intensité de leurs croyances et leurs occupations.

 Les animistes représentent 33 % de la population, les autres, catholiques et musulmans pratiqués en général par des étrangers, 2 %.
Mais c'est plus complexe que cela. Les rites animistes, très répandus dans le pays, notamment chez les ethnies minoritaires, ont été intégrés dans le culte bouddhique ( baci, maison des esprits)
Le Baci ( également orthographié Basi ) est une cérémonie typique du Laos introduite par la religion hindouiste, et qui est pratiquée depuis maintenant des centaines d'années.
Le baci, est une cérémonie populaire laotienne de rappel des âmes, pratiquée par les Lao(s) dans toutes les circonstances importantes de la vie quotidienne : mariages, obsèques, naissance, départ ou retour d'un voyage, maladie, commémoration de l'anniversaire d'un ancêtre, etc. Elle est destinée à attirer des influences bénéfiques sur ses destinataires en faisant revenir vers eux l'une ou plusieurs des 32 âmes que possède chaque être humain selon la conception traditionnelle lao.

 Les " lao soung " et les " lao-theung " sont en général animistes.
Le bouddhisme est très important au Laos, où il imprègne la culture et la vie quotidienne. Il s'agit du bouddhisme du Petit véhicule, comme en Thaïlande et au Cambodge, un bouddhisme ouvert et tolérant, très marqué par l'hindouisme.

Ces diverses religions cohabitent au Laos, placées sous l'autorité du Front lao d'édification nationale (FLEN), structure mise en place par le gouvernement communiste pour réguler les activités religieuses et les traditions des ethnies minoritaires. La plupart des communautés religieuses coexistent en harmonie.

La mythologie lao du nord : le rôle central est joué par un couple de vieillards à l'apparence grotesque ( pour nous ) phou Nyü Nya Nyü qui fut envoyé dans le monde d'en bas au moment où celui-ci était encore recouvert par les eaux ( déluge ) et qui fit surgir les terres émergées en sautillant sur les flots. De retour dans le monde d'en haut, ils reçurent  du roi des divinités thén trois graines de courge qui, une fois plantées donnèrent des fruits énormes. Les lao sortirent de la seconde.
Vat phu champasak : Sur le fronton ouest du pavillon nord, un relief représente Shiva et Parvati assis sur le taureau Nandi, la monture de Shiva.

Le wat Phou (Champassak)

Le site archéologique le plus imposant du Laos est inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO. Non pas pour sa dimension qui sans être modeste, n’égale pas celle d’Angkor, mais pour sa signification.

Le wat Phou traduit littéralement par « temple de la Montagne » est considéré comme le berceau de la culture khmère. Sa fondation au Ve s. est l’œuvre du premier royaume d’importance de la région, le Chen-la. L’ensemble actuel du XIe siècle préfigure les temples-montagnes qui s’élèveront au Cambodge et en Thaïlande.

Il comprend deux villes anciennes postées à proximité du fleuve et une succession d’ouvrages, de réseaux hydrauliques, de temples dans un axe reliant le Mékong à la montagne de Pou Bassak. Ce relief en forme de lingam, incarne Shiva. Sous sa bienveillante tutelle, le wat Phou devint rapidement un centre religieux d’exception pour les Khmers.

 Tous les Lao croient aux phis ( prononcer « pi » ). Ce mot signifie à la fois « esprit », « âme », « fantôme ... Ils croient aux lions protecteurs et au taureau...

ELEPHANT SACRE VIT 100 ANS

À l’aube de l’humanité, l’éléphant ( sacré, il vit très longtemps ) était considéré comme un esprit de la forêt. Ne sachant pas encore domestiquer l’éléphant, ils ressentaient plus de crainte que d’amour pour lui.

Hindouisme - Religion d'origine mythologique, l'hindouisme ne connaît ni fondateur, ni canon fixe. Ce mot recouvre les structures et institutions religieuses et sociales traditionnelles de l'Inde;

Différentes notions de l'hindouisme se verront remaniées dans le bouddhisme ; comme le concept de réincarnation, de karma, le statut de dieux comme Brahmā.
Le bouddhisme s'est diffusé à travers le monde et a pris de nombreux visages
. Le bouddhisme a remplacé l'hindouisme au Laos au milieu du 13ème siècle
.

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Chaque temple bouddhiste a une cour d'honneur et des éléments qui se retrouvent d'un temple à l'autre..

* La salle de prière est la plus sacrée, également appelée « salle d’ordination » car c’est là que les nouveaux moines prononcent leurs vœux.

 La salle de prière est la plus sacrée, elle est également appelée « salle d’ordination » car c’est là que les nouveaux moines prononcent leurs vœux. C'est un bâtiment rectangulaire en brique, recouvert d'une charpente en bois et d'un toit de tuiles très pentu, parfois à plusieurs pans superposés. Les fenêtres, quand elles existent, sont petites. En face de l'entrée se trouve une grande statue du Bouddha assis, sur un piédestal.

* Une salle de réunion et de prière, architecturalement semblable  sans stèles et moins décorée.

Un pavillon pour le repos et des activités diverses

* Les maisons des moines

* Le tambour : et la tour du tambour.

*   haw rakhang - tour de la cloche.

 

* La bibliothèque :     où les écrits bouddhistes sont gardés ;

* Ou le mondop,  habituellement un bâtiment carré ouvert avec quatre voûtes et un toit pyramidal, utilisé pour loger les textes ou les objets religieux de culte.

* Le trésor, Le reliquaire, le chedihabituellement conique ou en forme de cloche, contenant parfois des reliques de Bouddha

* Le stupa des morts :
Le
stūpa est une structure architecturale bouddhiste que l'on trouve dans le sous-continent indien, dont il est originaire, mais aussi dans le reste de l'Asie, où il a suivi l'expansion du bouddhisme. C'est à la fois une représentation du Bouddha et un monument commémorant sa mort.
Le stūpa trouve son origine dans le tumulus et ne consiste, à ses débuts, qu'en un mausolée, empilement de briques ou de pierres au cœur duquel est enfermée une relique du Bouddha.
On recueille le lendemain les os du défunt, on invite les bonzes à faire la prière qui clôt la cérémonie. L'urne contenant les ossements du défunt sera confiée par la famille à une pagode, ou enterrée dans un emplacement choisi sur lequel sera élève un tombeau ou eu stupa : le stupa des morts.

Enterrements :
Parce que les lao croient qu’une personne décédée va continuer à vivre dans son espace familial habituel ( village, rizière etc. ) ou dans sa demeure dédiée ( stupa ), les anciens choisissent souvent d'être enterrés dans leurs terres plutôt que d'aller au cimetière. Mais cela arrive tout de même.
 Le cercueil est parfois transporté sur le bûcher crématoire mais la personne continue à vivre au milieu des vivants, au cœur  même de sa famille !
Le stûpa reposera au temple, avec en son sein les cendres du défunt.
Les couples, deux personnes proches dit notre guide peuvent se trouver dans le même stupa car dans une autre vie, ils se retrouveront.
Le défunt reste dans le cœur et dans l’amour de ses proches de manière très concrète. Il continue à vivre au milieu des vivants, au cœur  même de sa famille !
 Le cérémonial entourant un décès au Laos peut varier d’une région à l’autre, avec cependant une permanence : sauf exception, le corps est gardé au domicile du défunt jusqu’à sa crémation selon les rites bouddhistes.

On procède au bain mortuaire avec de l'eau tiède, puis avec de l'eau fraîche; le froid doit être en contact avec la chaleur. C'est, en effet, une des lois de la nature que l'existence simultanée des contraires : le froid et la chaleur, le bonheur et le malheur, le meilleur et le pire, la naissance et la mort, etc.
Après le bain, on parfume le corps avec du jus de curcuma ou d'autres liquides odoriférants.
Avant la crémation, on ouvre le cercueil, puis on lave la figure du mort avec de l'eau de coco et du parfum. L'eau de coco est le symbole de la pureté.
Les personnes âgées sont sacrées et peuvent être gardée plusieurs générations dans la famille. Le stupa est entretenu, parfumé.

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* L'imposant banian ou ficus religioso, arbre sacré avec à son pied des images de Bouddha. L'arbre est souvent un arbre gigantesque, il agirait comme médiateur pour signifier, par ses formes et ses symboles autant que par son parfum et par sa couleur, les liens qui relient les humains, à la fois entre eux par le biais des rites, mais aussi à ce qui les dépasse et qui constitue le domaine spirituel.

Légende : Le jambosier dont les branches engendrent de puissantes rivières, dont les fruits aux grains d’or sont immortels... abrita le Sage de son ombre. Rien d’étonnant à ce que la tradition bouddhique ait parfois aussi réinvesti cet arbre qui passe pour avoir abrité la première méditation du Sage, son ombre s’étant immobilisée pour le protéger plus longtemps.

 Les moines ne prennent que deux repas par jour, un vers 7h00 et un autre vers 11h00, car il leur est interdit de manger après midi. Certains même n'en prennent qu'un selon notre guide. De midi au soir, ils ne doivent pas manger.
La quête matinale des moines à Luang Prabang est une cérémonie d'offrandes aux bonzes. Chacun donne selon ses moyens. Chacun est en quête de son nirvana.

Pour bien comprendre le comportement d'un Lao bouddhiste, il faut savoir qu'ils vivent avec des notions de karma, de réincarnation...Chacun a la charge de ses existences antérieures et doit s'attacher à faire le bien pour revenir sur le droit chemin. La première des bonnes actions commence par l'aumône aux moines.

Au début du communisme au Laos, les moines sortaient peu et seulement le soir.
Certains temples furent même transformés en coopératives. Les effectifs du clergé fondirent considérablement et, en 1979, il restait moins de 2000 bonzes au Laos, soit le dixième de l'effectif de 1975.
Pourtant, alors que le Bouddhisme tendait à disparaître du pays, le gouvernement décida d'adoucir les mesures répressives à l'égard du clergé. Les raisons en sont multiples, la plus importante étant peut-être qu'après l'intransigeance des premières années de pouvoir, certains comprirent le rôle de ciment social que pouvait jouer le bouddhisme.


Bâtiment religieux de Vat Phu, site à flanc de montagne, pavillon manga:  le taureau le plus ancien pavillon 6 e 8e
Un bâtiment plus petit appelé pavillon Nandi avec deux galeries effondrées et un escalier naga, escarpé,  en latérite très ancien.

Ce site à flanc de montagne s’organise sur plusieurs niveaux. Une superbe allée d’escaliers bordée de frangipaniers centenaires permet d’accéder au troisième niveau. Enfin, l’ascension du dernier niveau nous fait découvrir le plus ancien bâtiment religieux de Vat Phu, un sanctuaire consacré à Shiva, construit au VIème siècle et reposant à l’ombre des arbres de la montagne.

Lituanie


Fièrement catholique depuis plusieurs siècles, la Lituanie est incontestablement une terre de pèlerinage. Jean Paul II ne s’est pas trompé lors de son pèlerinage en 1993. Les apparitions mariales de Siluva furent perçues comme un signe divin pour les catholiques lituaniens. Plus tard, durant l’horreur de la période nazie, Vilnius, surnommée « la Jérusalem du nord » vit sa communauté juive largement exterminée. Dans le secret de sa cellule monastique, à Vilnius, sœur Faustine recevait cinq années plus tôt des apparitions du Christ lui révélant les profondeurs de sa Miséricorde Divine. Karol Wojtyla, le futur Jean Paul II deviendra l’apôtre de cette Miséricorde. Plus tard, face au régime communiste, le peuple lituanien persévéra dans l’affirmation de sa foi, au risque de sa vie, en plantant des milliers de croix sur la Colline à Siauliai… Voici donc un authentique pèlerinage en terre méconnue, qui vous révèlera un véritable message de Foi et de Miséricorde.

VILNIUS : L’église Saint-Casimir est un édifice religieux catholique.

Saint Casimir : saint patron de la Lituanie et de la Pologne,

La Colline des Croix  est un lieu de pèlerinage situé près de la ville de Šiauliai, au nord de la Lituanie.

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Il s’agit d’une simple colline fortifiée, toute proche de la ville de Siauliai, haut lieu de la nation lituanienne. Les premières croix ont été installés sur cette colline au XIVe siècle en hommage à trois jeunes Lituaniens tués. Depuis, des statues, des effigies, des rosaires s’accumulent dans cet étonnant lieu de pèlerinage.  Au XIVe siècle, alors que la région appartenait à l’Empire russe, la population locale s’était révoltée contre le tsar qui empêchait les familles d’honorer leurs défunts. Le peuple planta alors des croix sur la colline en mémoire de ses morts.  

En 1960, le KGB décréta la fin de cette pratique. Mais, en avril 1961, les croix sur la colline étaient encore plus nombreuses : à travers elles, les Lituaniens n’honoraient pas seulement la mémoire de leurs défunts, mais aussi celle de leurs concitoyens déportés en Sibérie sur ordre de Staline. Les soviétiques brûlèrent les croix en bois et détruisirent celles en métal et en pierre. Il n’en resta pas une seule intacte. Mais, dès le lendemain, la Colline des Croix renaissait, à nouveau recouverte de croix : la nuit, les chrétiens les replantaient. L’Union soviétique, s’acharnant sur ce symbole, détruira le site par trois fois, mais les catholiques de Lituanie ne renoncèrent pas à témoigner de leur foi, malgré la présence de l’armée rouge.  

Finalement les autorités renoncèrent à la destruction et laissèrent les croix en paix et en place. Lors de l’effondrement de l’Union soviétique, la Colline des Croix comptait plus de 100 000 crucifix et icônes sacrées.  Il y a encore au moins 150  000 croix

C'est un lieu de recueillement et de souvenir pour les familles des personnes disparues ...

Au cours du temps, de nombreuses croix, des crucifix, des sculptures de patriotes lituaniens, des statues de la Vierge Marie, des effigies en étain et des rosaires y ont été apportés par les pèlerins catholiques, des remerciements et des souvenirs renaissent nombreux.

L’implantation des Juifs en Lituanie

En attestent les chartes de protection qui leur furent accordées dès 1388 durant la période du grand-duché de Lituanie dès la fin du xvie siècle, le judaïsme « polono-lituano-russe » commença à devenir le plus important des foyers de culture juive au monde.

L’actuelle Lituanie comptait avant le Khurbn (Shoah) près de deux cent cinquante localités ou foyers de vie juifs. Evoquer l’histoire et la mémoire du Khurbn (Shoah) en Lituanie, c’est devoir au préalable mentionner que des violences pré-génocidaires antijuives importantes se produisirent six mois avant le début de la Seconde Guerre mondiale, dès l’annexion du district de Memel/Klapeida par le IIIe Reich en mars 1939, et que les victimes en étant originaires tout comme leurs descendants font démarrer le judéocide à cette annexion. Devenus indésirables et spoliés de leurs biens, les Juifs de cette zone tentèrent de se réfugier plus loin, à Plunge, Telsiai, etc. Une première zone lituanienne commença à être « vidée » de sa population juive. Fait rarement mentionné, en raison du remembrement  des ethnies et des croyances qui est au cœur des conceptions nazies.

Lybie

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Macédoine

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Cimetière musulman


La Cathédrale Sainte-Sophie d'Ohrid est la cathédrale de l'Archevêché d'Ohrid et le siège de l'Église orthodoxe macédonienne. Ce monument est une des plus grandes églises de la région.

L'église Saint-Jean de Kaneo est un des édifices les plus célèbres et les plus emblématiques de la Macédoine du Nord. Elle a été construite vers le XIIIe siècle sur un promontoire rocheux qui domine le lac d'Ohrid et n'est accessible qu'à pied.

De nos jours, à peu près 2/3 de chrétiens et 1/3 de musulmans.

Madagascar

Il faut visiter ce pays en tenant compte des croyances, des besoins et des goûts du peuple…

Les malgaches sont plus connaisseurs en feuilles qu'en champignons. Ils connaissent certaines propriétés thérapeutiques des plantes.

Enfin les malgaches font souvent des vœux sous certains arbres comme le bagnan qu'ils appellent alors l'arbre sacré.

Peuple superstitieux :
Chez les malgaches les caïmans et les caméléons peuvent être des réincarnations.

Le chiffre 7  est sacré.
Le chiffre 8 désigne l'ennemi.
La  nouvelle lune de novembre, est appelée “ lune noire ” puisque la lune est invisible.
Un roi ne meurt pas : " il tourne le dos " !
Le grand ficus est symbole du roi, la feuille de figuier, l'emblème de la reine.
Le palais gris désigne la beauté, ce sera le palais de la reine.
  Le retournement des morts ne doit pas avoir lieu les mardi et jeudi. Le travail du mardi serait un travail mal fait. Le mardi est réservé au marché local par exemple.
À Madagascar, andriana était le terme générique servant à désigner les « nobles », et plus spécifiquement, le souverain.

La pierre est un objet inerte et elle symbolise donc la mort, alors que le bois est vivant, il servait pour construire les appartements royaux.


 

Madère
 

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Religion chrétienne

 
Maroc

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Archaïsmes et contrastes

Le Maroc n'est pas seulement un pays chaud et aride. On y trouve un peu tous les climats. la gêle comme le neige.
Nous avons connu Meknès couverte de neige. Un matin, au réveil nous avons vu la ville encore endormie, transformée, poudrée de blancC'est pourquoi Lyautey disait du Maroc : "
C'est un pays froid sous un soleil chaud ".  L'été des bouffées d'air sont brûlantes et suffocantes quand elles arrivent du sud comme de la porte d'un four brusquement ouverte. Les gens aménagent leurs caves.  pour y passer la journée.

Plus au nord, la rocaille et le sable brûlant cèdent la place à des terres plus riches. Mais au nord comme au Sud, au détour d'une rue ou en rase campagne, parfois vous avez l'impression de revenir plus d'un siècle en arrière. C'est un mode de vie encore souvent archaïque où le quadrupède a visiblement la priorité sur le bipède. Les ânes surchargés vont à la queue leu leu dans les ruelles des médinas. Toutes les lois de l'équilibre sont scandaleusement défiées; les fardeaux oscillent sans que personne ne s'inquiète. Cela cahote, balance, penche à faire peur mais ça tient et même ça avance.

Du haut du minaret des mosquées, la voix des muezzins trouble le silence le jour comme la nuit. Chaque fois que l'homme lance son cri monocorde la population ressent comme un mélange de peur et de nostalgie.
- Une heure de passée lance  le musulman. Encore une, mes frères.
Les femmes parfois lancent des " you you ! suraigüs, les ânes leurs braiements peu musicaux, au milieu des odeurs d'épices.

Sous le soleil implacable d'Afrique, certaines maisons aux murs badigeonnés de chaux n'ont ni eau courante ni électricité. Quant aux meubles, ce sont de ravissants tapis en laine et des coussins aux teintes criardes, brodés d'or et d'argent, une table basse mais rarement une penderie.
Dès le lever du jour, on entend la clochette du marchand d'eau qui commence sa tournée, le bruit des premières charrettes. les uns vont vendre des beignets aux ouvriers avant le travail. Les petits cafés dressent leurs tables à l'ombre. Des mendiants psalmodient le coran et tendent la main.

Une des grandes richesses du Maroc, c'est sa jeunesse. Le voyageur est partout frappé de se voir entouré d'une marmaille même dans des zones qui semblent désertiques. Des enfants riants, curieux. Un marocain sur 7 a moins de 20 ans.
Le touriste malheureusement n'est pratiquement jamais libre de se promener sans guide local. S'il refuse il est trouvé impoli. On peut se venger sur sa voiture, essayer de le voler, de lui mentir et il reste tout au long de son parcourt accompagné de garçons qui l'orientent vers de véritables cavernes d'Ali Baba. Si le client ne désire rien acheter les vendeurs s'acharnenet sur lui. Les supplications deviennent exaspérantes et les jeunes guides sont vexés, se sentent déshonnorés. Ces jeunes, de mèche avec les vendeurs vous conseilleront dans vos achats, ils marchanderont pour vous en défendant en apparence vos intérêts et surtout les leurs car si vous achetez cher, leur commissions sera plus grande. Quant au commerçant il sera déçu si vous ne marchandez pas.  Cela fait partie d'un rite et il a fixé le prix de départ en fonction de cette discussion. Il arrive même que le marchand content d'avoir eu un adversire corriace, offre à son client le traditionnel thé à la menthe. Il verse à longs jets le liquide ambre, élevant très haut la théière fumante pour en interrompre soudain le versement d'un coup sec du poignet : rite séculaire, symbole de communion de tout un peuple. Le breuvage est sucré, fortement aromatisé.
Le mur de la vie privée des marocains est un des plus hauts qui soit. Cela s'explique par l'influence de la religion musulmane. Il est très mal vu pour les hommes d'avoir des conversations avec des femmes. Celles qu'on rencontre dans les rues d'ailleurs sont fagotées de telle sorte qu'il est difficile de savoir si elle sont attirantes ou non ! Elles ressemblent à des paquets de tissus recouverts d'une djellaba qui dissimulent toutes leurs formes. Restent les prunelles dont chacune fait l'usage qui lui plaît !! L'homme est couvert aussi de sa djellaba et porte la traditionnelle chechia. Mais il s'accomode des tenues européennes : un modernisme que l'homme des villes apprécie comme témoins de deux civilisations qui cohabitent. Pourtant on se salue avec courtoisie selon la tradition. On presse sur ses lèvres la main avec laquelle on vient d'effleurer les doigts tendus. Les longs préambules existent encore avant d'en venir au sujet de leurs préoccupations.
Quand on se promène dans les médinas, on se rend compte à quel point le marocain se soucie peu de la façade extérieure. Une porte de bois bardée de fer défend l'habitation contre les importuns. On longe des murs interminables luisant du contact des générations d'êtres humains, dans ces ruelles étroites, on pense en européens à des prisons et l'on éprouve un curieux sentiment de désolation.
Pourtant, derrière ces murs, dans ces rues étroites aux petites portes, les maisons peuvent être ravissantes, somptueuses même, parfois, elles cachent des jardins parfumés où murmure l'eau des vasques et des fontaines. Les villas ont des colonnades blanches et on imagine le musulman régnant sur un univers soumis de femmes cloîtrées. Cela s'explique en remontant aux origines de la vie musulmane, au rôle tout particulier d' l'homme considéré comme chef de famille et à celui étroitement défini de la femme. Les hommes mangent servis par les femmes qui mangent plus tard ... Mais  tout cela n'est pas tout à fait vrai. Par les terrasses, les femmes échangent nouvelles et commentaires, mais cette liberté de la terrasse et avec elle une tradition du Maroc est en train de disparaître. Les bourgeois partent pour la ville européenne et les dégradations s'en suivent dans les demeures délaissées.
La polygamie qui avait dit-on pour origine le taux de mortalité infantile a bien diminué et coûte cher en dots. La jeune fille de bonne famille exige de l'homme la somme minimale de millions de centimes. Beaucoup de marocains sont aujourd'hui monogames pour ces raisons essentiellement économiques. De plus s'ajoutent les frais occasionnés par chaque mariage qui selon la tradition se font en grande pompe et durent plusieurs jours. Le nombre d'enfants dans un foyer avec plusieurs femmes reste considérable. Cela ne veut pas dire non plus qu'il n'y a qu'une femme car il est responsable de sa mère, de sa belle-mère et mêm de ses domestiques. De plus il faut loger les veuves, les orphelines...

Dans ce monde encore moyennageux, et pauvre, le modernisme fait son apparition. Certains jeunes osent annoncer qu'ils s'affranchiront de l'Islam mais alors ils provoquent d'importantes réactions familiales ! Dès 1947, la fille aînée du sultan était apparue dévoilée en public au grand scandale des bien-pensants. Aujourd'hui les femmes ont un rôle de plus en plus grand. Elles ont beaucoup de courage et gagnent souvne tl'argent du foyer.
Il n'y a pas de femme seule au Maroc. Chacune est prise en charge par un mari, un frère ou même un oncle.

Le marocain enfin adore ses enfants. Il a tendance à les gâter. Les enfants pauvres ont un ardent désir d'apprendre et n'hésitent pas à faire  des kms pour se faire instruire.

Myanmar
ou

Birmanie

dont le nom a été remplacé en 1989 par des " révolutionnaires " désireux d'éliminer les souvenirs de l'époque coloniale pour imposer Myanmar


Selon notre guide, avant de construire une pagode il faut une cérémonie et bien choisir le jour où les travaux commenceront. Les astrologues ont un grand rôle, même pour le choix du nom des bébés.

Le Boudhisme en Birmanie a deux grandes écoles : l'école Theravâda et l'école Mahayana :

L'école mahayana se fait appeler " Grand Véhicule ", par opposition à l'école theravâda, qu'elle qualifie d'une notion péjorative : le " Petit Véhicule ", soupçonné de ne chercher que le salut individuel.

Les STATUES de Bouddha

Il est possible d'en trouver en bronze, en bois, en pierre ou en résine. ...

A partir du XV.me siècle, la coiffure devient plus lisse, puis apparaît un petit chignon.

Les représentations de Bouddha de l’époque la plus ancienne, Dvaravati, restent influencées par l’art indien.

On fait le tour du Bouddha couché en s’attardant sur ses pieds particulièrement ouvragés, on regarde son beau visage avec ses longs cils sous tous les angles, on profite de ce lieu apaisant.

 

À la Pagode KYAUKTHAGI

 
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Bouddha couché de la Pagode Chaukhtatgyi à Yangon

Le Bouddha de Chaukhtatgyi ( fait de 60 à 70 m de long et 16m à 20 m de haut).  La plante de ses pieds porte les 108 préceptes; 108 marques sacrées ( lakshanas ) distinctives du Bouddha, joliment dessinées. La statue conçue par un groupe bouddhiste Sir Po Tha, in 1899, est placée dans un abri en briques, à toiture métallique. Elle fut entièrement financée par les donations faramineuses des habitants et installé en 1907. Elle fut restauré dans les années soixante, adoptant cette posture définitive.

 Trois postures principales du corps de Bouddha sont représentées en Birmanie :

    * Assis dans la position du lotus, jambe repliées et croisées.
    * Quelques plus rares statues en position assise à l'européenne, ou en demi-lotus existent.
    * Debout, les pieds joints, ou marchant.
    * Couché sur le coté, une main sous la tête, position dans l'attente de l'accès au parinirvāna.

De plus, la position des mains ( mudras ) est très variée et chacun de ces gestes a une signification particulière.

 
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Principale religion, le bouddhisme
 
La religion leur permet de considérer la mort comme une amie. Ils collent humblement leurs petites feuilles d'or sur tand 'autres accumulées au cours des âges.

De fait, en Birmanie, à la conception géographique du territoire conçu comme un espace borné par des frontières fixes et divisé en unités administratives s'ajoute une conception religieuse pensant et représentant l'espace selon une configuration où les sites bouddhiques font office de marqueurs et de repères. Cette topographie bouddhique du territoire birman est même censée avoir préexisté à sa réalité spatiale et politique. 
Le stûpa, terme désignant dans le bouddhisme un tumulus de terre ou de maçonnerie est destiné à abriter des reliques. Une pagode est généralement un monument massif en forme de cloche, entouré d'une terrasse qui permet d'en faire le tour; cependant, le terme birman peut aussi désigner une statue du Bouddha. La pagode est le-centre de dévotion majeur des bouddhistes birmans. Les fidèles lui rendent hommage par des prosternations, des récitations et des dons. Les pagodes les plus vénérées sont celles contenant des reliques du Bouddha.

 La construction d'édifices religieux constitue une preuve de la maîtrise du moine sur le monde sensible, de sa capacité à le dominer et à le transformer; et donc, paradoxalement, un signe de son degré théoriquement élevé de détachement.
 La réussite dans le défi bâtisseur que le moine se lance à lui-même représente une actualisation de son extraordinaire puissance spirituelle et la présence de complexes religieux monumentaux, identifiés comme l'œuvre d'un seul homme, authentifie les prétentions de ce 'dernier à la sainteté.
Sur le site d'un moine entrepreneur, une partie des moines, novices et nonnes qui constituent son entourage religieux sont activement mobilisés pour des projets de développement religieux et autres travaux: construction. Également pour la préparation de la nourriture offerte aux pèlerins.
Alors que le rôle du monastère de village ou du quartier urbain ce sont les activités qui consistent le plus généralement dans une tâche d'enseignement pour le moine et, pour les novices, dans des travaux de nettoyage du monastère.
Le moine est défini comme celui qui "a mis de côté la faucille et le fléau".  Il se caractérise donc comme une personne sans travail. Par ailleurs, le grand, soin que doit mettre le moine à ne tuer aucune créature vivante l'écarté théoriquement de travaux comme l'agriculture, où remuer le sol provoque la mort de petites bêtes. Ce que redoutait en fait surtout le Bouddha et ce qu'il a
explicitement interdit, c'est le travail rémunéré, effectué dans l'objectif d'un gain, mais non le travail manuel en soi.
Cette interdiction, découlant du statut de renonçant du moine, est d'ailleurs à l'origine de sa dépendance vis-à-vis des laïcs pour sa subsistance, puisqu'elle l'oblige à vivre des aumônes de ceux-ci.

Un arbre de la Bodhi.  Cet arbre constitue un des motifs les plus courants du paysage bouddhique : on en trouve aujourd'hui dans la plupart des pagodes et des monastères, où, sous leur feuillage, sont parfois placées une ou plusieurs statues du Bouddha.
Chacun des vingt-huit bouddhas successifs reconnus par la tradition a en fait obtenu l'Éveil en méditant sous un arbre d'espèce souvent différente ( le lieu de l'Éveil demeurant toutefois toujours le même et constituant le centre du monde ). Dans l'usage courant; la désignation d' arbre de la Bodhi est cependant restreinte au type spécifique d'arbre sous lequel le bouddha Gotama a atteint l'Éveil, soit une des neuf variétés de banian ou Ficus religiosa. La destinée de la religion bouddhique est profondément liée à cet arbre. Cet arbre représente la victoire du Bouddha sur Mâra ( lorsque ce dernier, divinité de la mort, défie le Bouddha assis sous l'arbre de la Bodhi ), l'achèvement de sa quête (l'Éveil), et donc la redécouverte de la doctrine bouddhique. À chaque apparition d'un bouddha et donc à chaque nouvelle ère bouddhique, correspond l'implantation d'une bouture de l'arbre de la Bodhi.

 

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Luang Prabang Vat Pha Mahathat cérémonie du soir

Destinée à la pagode Shwedagon de Yangon ( ex-Rangoun ), une cloche bouddhiste comprenant de l'or, de l'argent, du cuivre et de l'étain aurait été commandée en 1484 par le roi moine Dhammazedi, seizième souverain du royaume d'Hanthawaddy en Basse-Birmanie. Mais en 1608, elle fut volée par un ambitieux mercenaire aventurier marchand portugais dénommé Philippe de Brito qui voulait la fondre pour la métamorphoser en canons. Elle était alors placée sur un bateau qui se brisa sous son poids avant de couler.

Elle aurait été localisée grâce à... des incantations

Depuis les années 1980, plusieurs tentatives de localisation ont eu lieu, sans résultat. Cette fois, les plongeurs expliquent avoir réussi à retrouver l'objet sacré, dans des eaux troubles et agitées, gisant sous la boue à 16 m de profondeur, grâce à l'aide miraculeuse des esprits saints. Car ils ont délaissé les technologies du XXI e siècle dévolues à l'exploration sous-marine, leur préférant les pratiques ancestrales... d'incantations ! Celles-ci auraient eu le pouvoir d'apaiser l'esprit du dragon qui protégeait le légendaire instrument. « Au Myanmar, faire appel aux nats, c'est-à-dire les esprits, est une évidence, ça fait partie des rituels. La superstition et l'astrologie sont omniprésentes », décrypte Célestine Foucher, coordinatrice de l'association Info Birmanie.

Cette méthode laisse tout de même certains experts sur place sceptiques. « On ne peut rien retrouver en suivant les conseils des astrologues et en invoquant les esprits, les dragons et les oiseaux mythiques », souligne-t-on à la Commission d'histoire du pays. Depuis plusieurs semaines déjà, une équipe de 80 personnes composée de plongeurs, de moines et de donateurs, sonde, depuis une embarcation, le fleuve sous le regard d'une foule immense et fascinée. Le responsable des opérations, San Lin, en est à sa sixième campagne de recherches. « La dernière fois, un esprit m'avait tapé sur l'épaule et dit que le temps n'était pas venu de récupérer la cloche », a-t-il expliqué. Cette fois, c'était l'heure selon lui. Encore faudra-t-il le prouver...


Népal
 
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Nicaragua

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A la frontière avec le Costa Rica

Oman

La Grande Mosquée du Sultan Qaboos, située à l'ouest de Mascate, près de Bawshar, est la principale mosquée d'Oman. Elle  est née de la volonté du leader omanais, au début des années 1990, d’offrir à son peuple un lieu de prière et de culture digne de ses ambitions touristiques. Financée et commandée par le sultan Qabus ibn Saïd, elle est commencée en 1994 et inaugurée le 4 mai 2001. La Grande Mosquée du Sultan Qaboos peut recevoir jusqu'à 20000 fidèles dans la salle de prière.

De loin, on remarque à peine son minaret crème de 91,50 mètres émerger dans Al Ghubrah, l’un des nouveaux quartiers de la capitale, Mascate. C'est le plus important édifice religieux d’Oman, le seul à être ouvert à des non-musulmans.

Code vestimentaire : pantalon ou jupe longue, manches longues et pantalon long, foulard de tête pour les femmes
 

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Mascate Grande Mosquée du Sultan Qaboos

 

Quelles sont les heures de prière de Mascate en Oman ?

 Horaire des Prières à Mascate    05:43 AM     06:31 AM     12:19 PM     03:39 PM     06:07 PM     06:56 PM     01:51 AM

L'heure de Fajr pour Mascate débute à 5:17 AM selon le calcul de la MWL et l'heure du maghrib à 6:10 PM. A voir selon le jour.

EX:  Thursday 24 February 2022

    Fajr : 05:17
    Lever du soleil : 06:33
    Dhouhr : 12:20
    Asr : 15:39
    Maghrib : 18:10
    Isha : 19:18

Ouzbékistan

Tamerlan né près de Samarcande en Ouzbékistan en 1336 se révéla un redoutable chef de guerre, bâtissant un immense empire reposant sur la force et la terreur. Sa capitale fut Samarcande. C'est à ce titre qu'il se montra aussi protecteur des arts et des lettres qui firent la grandeur de sa capitale, Samarcande.

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Panama
 
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Église Jésuite
 
Russie URSS
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Cathédrale de la Résurrection du couvent de Smolny.
 
Sardaigne et Corse
 
La Corse et la Sardaigne sont deux îles jumelles, dit un chant sarde. La lecture d’une carte de la Méditerranée occidentale montre qu’elles forment une même entité géographique et géologique, seulement séparées d’une douzaine de km par le détroit de Bonifacio. Les récits mythologiques les rapprochent également : chez les auteurs antiques, notamment dans le cycle d’Enée, ouvert par Virgile, elles sont souvent liées. Occupant une position stratégique en Méditerranée, elles ont subi les mêmes vicissitudes historiques sous les dominations romaine, puis génoise. Mais leurs destins s’éloignent au XVIIIe siècle. Fortes de leur proximité géographique et naturelle, la Corse et la Sardaigne développeront une histoire et des pratiques culturelles différentes. Si proches et si lointaines.

Les bases culturelles et historiques sont identiques :


L’éveil intellectuel et artistique dans les deux îles

Si le début du XXe siècle est marqué par la redécouverte ethnologique et géographique de la Méditerranée, un éveil intellectuel et artistique se dessine en Corse et en Sardaigne, comme l’écho de l’esprit « national », mené par de jeunes artiste qui veulent raconter l’âme fabuleuse de l’île qui les a vus naître, comme Giuseppe Biasi en Sardaigne. En Corse, les artistes insulaires ont largement participé à la création des images « icônes» de la Corse et à la promotion d’une image forte et typique de leur île. À partir du début des années 1900, les peintres sortent de leurs ateliers et le paysage devient un des genres principaux de leur activité, reflet de la société et des modes de vie d’alors. Léon Canniccioni peint tous les lieux et personnages typiques de la Corse : pêcheurs, bergers, agriculteurs... Il véhicule l’image d’un paysage à la fois rude et original, mais toujours d’une noble beauté. Il peint les activités rituelles : fêtes des vendanges, traditions religieuses, enterrements et processions. Les revues et publications insulaires des années 1920-1930 apparaissent comme des supports de premier choix de l’expression artistique corse.

Mais d’autres artistes s’intéressent aussi à l’île : plus de 400 peintres dont près de 80 étrangers, arrivent, à cette époque, en Corse; parmi eux, André Strauss ..., vont lui donner une vision attachante.

Entre études géographiques et ethnologiques, représentations fidèles ou stéréotypées, l’exposition Corsica-Sardegna donne à voir les deux îles sous deux angles distincts : le regard du monde extérieur sur cet espace méditerranéen ( notamment grâce au reportage photographique du National Géographic Magazine avec 63 photographies de la Corse et de la Sardaigne ); le regard introspectif des insulaires ( à travers 30 photographies destinées à servir de documentation anthropologique.
Le propos de l’exposition est concentré sur le XXe siècle, et plus particulièrement sur sa première moitié, car la période renferme plusieurs éléments de compréhension du sujet. L’évolution économique et sociale transforme alors profondément la Corse et la Sardaigne. Et par un effet assez logique de balancier, ces changements entraînent l’étude des sociétés traditionnelles.

L’un des exemples les plus probants est sans doute la redécouverte de la musique polyphonique traditionnelle corse et sarde et l’engouement actuel qu’elle suscite, dans un mouvement de réhabilitation de ce patrimoine musical depuis les années 1950. Ces traditions vocales symbolisent, à la fois pour les Sardes et les Corses, la cohésion sociale et une résistance des minorités culturelles face au phénomène de mondialisation. Elles sont aussi les preuves tangibles d’échanges linguistiques et musicaux entre les deux îles, qui, bien que ténus, existent depuis la préhistoire.
ANALOGIE des MUSIQUES

La circulation des instruments de musique

De tout temps, la Méditerranée a été un vaste champ d’échanges d’instruments de musique. L’une des raisons en est l’existence, sur son pourtour et dans les îles, d’une graminée à rhizome qui pousse naturellement : le roseau. Il a été exploité dès la plus haute antiquité et a permis l’invention de toute une panoplie d’instruments à vent.  A chaque civilisation nouvelle, on est revenu vers le matériau d’origine qui a été repensé sous différents aspects : celui d’un tube simple. D’autres instruments, tout en se situant dans la descendance de l’Antiquité, ont maintenu le principe des doubles tuyaux parallèles. Ils ont donné naissance à une série qui entre dans la famille des clarinettes. Elle essaime et survit différemment selon les régions. Un modèle à triple tuyaux : les launeddas sardes. L’instrument est déjà signalé au XIIIe siècle à Tolède et figure dans les miniatures des Cantigas de Santa Maria.
La polyphonie orale a été décelée en Corse, en Sardaigne, en Sicile
Elle est très liée à l'identité corse. Son renouveau date des années 70, une période de réappropriation par le peuple corse de sa langue et de sa culture musicale. Extrêmement variée, elle adopte toutes les formes : sacrée, religieuse, franciscaine, profane, traditionnelle, contemporaine, world music voire électronique. Elle reste profondément masculine même si les femmes font aussi entendre leurs voix. Parfois mal jugée comme étant triste ou austère, elle ne laisse pourtant personne indifférent.




 
Sénégal

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Cathédrale

Singapour

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Temple hindou

Suède


 L'Eglise allemande (église de Sainte-Gertrude) est située dans la vieille ville de Stockholm. L'église Ste Gertrude appartient à l'église évangélique luthérienne de Suède et les offices y sont célébrés en langue allemande

 
Swaziland

 
Les Zoulous sont juste en train d'élaborer une religion de sacrifices et de peur des fantômes. De nombreuses tribus africaines n'ont pas encore dépassé le stade fétichiste de l'évolution religieuse, sauf quand elles ont subi l'influence des missionnaires chrétiens et musulmans.
Pour information, le Swaziland est un pays chrétien entre 60 et 80 %, suivant les zones, les musulmans ne représentant que 0,95% de la population, les autres appartiennent à des religions africaines traditionnelles. Pourtant le Swaziland est un pays profondément polygame. Mswati III, roi actuel, couronné à l'âge de 18 ans, s'est marié à neuf reprises, auxquelles s'ajoutent d'autres fiancées ou concubines et il a eu dans les 23 enfants. Son père, Sobhuza II, qui régna de 1921 à 1982, eut 120 épouses.
 Si ces deux hommes invoquent l'héritage d'une longue tradition tribale de polygamie, les associations humanitaires leur ont reproché de donner un exemple néfaste dans un continent où les maladies sexuellement transmissibles, ( HIV en tête ), font des ravages.
Mswati III déclara cependant que la polygamie « ne contribuait pas à la propagation du VIH parmi la population », dans un pays où le nombre de personnes séropositives frôle les 40%.
 YIncwala est la grande cérémonie annuelle des Swazis, peuple bantou de l'Afrique sud-orientale. Cette fête qui dure plusieurs jours et exige la participation de la cour, des prêtres, des notables, des régiments et du peuple, est un ensemble de rites parfois spectaculaires se déroulant autour du souverain, qui en est l'acteur principal. Bien qu'elle semble avoir peu de choses en commun avec une fête des premiers fruits, elle est considérée comme un rituel de ces prémices.
Les auteurs qui se sont penchés sur YIncwala se sont bornés à rechercher un thème principal auquel se rapporteraient certains de ses aspects. Pour les uns, ce thème serait l'expression de tensions et de conflits sociaux, pour d'autres la manifestation des structures hiérarchiques de la société, la «dramatisation » de l'institution monarchique ou du passé légendaire des Swazis, pour d'autres encore la « séparation » et la « purgation » rituelle du souverain, qui serait réintégré au sein de la nation après la réactivation de ses pouvoirs
Les rites de YIncwala sont dirigés par des prêtres, gens de l'eau et gens de la mer parce qu'ils vont puiser l'eau de la mer ou de la rivière pour les rites royaux, dans une calebasse à étroit goulot. Il faut longtemps pour la remplir.
La mer est dite « effrayante, magnifique, puissante, source de nouvelle vie et de mystères inconnus ». Ils entrent
nus dans l'eau. L'un d'eux a décrit leur manège en ces termes : « ... Nous voulons prendre l'écume, à la surface, car c'est là la force de la mer. Nous poursuivons les vagues quand elles reculent, et puis nous courons de nouveau en avant pour les attraper quand elles se brisent sur la plage, et ainsi nous sommes déjà fatigués quand la  calebasse est remplie... »
Quand on sait que l'écume de la mer est parfois assimilée au sperme, il n'est pas abusif d'apercevoir dans ce rite une symbolisation de l'inceste pour les raisons suivantes. La calebasse représente la princesse sœur, «princesse du pays », titre de la sœur du roi de même père et de même mère, qui vient tout de suite après la reine-mère et les deux épouses rituelles du souverain, l'écume dont elle est remplie évoquerait le sperme du roi son frère. La poursuite des vagues, les allées et venues de la mer, la fatigue qui s'ensuit évoquent l'acte sexuel. L'inceste du roi avec sa vraie sœur, interdite dans la réalité, serait mimé de cette manière.
Cette interprétation explique aussi les autres aspects du rituel. Les calebasses ne doivent pas être posées à terre parce qu'elles sont symboliquement chargées du danger de l'inceste. Elles sont décorées de la peau d'un bœuf noir, parce que le noir est la couleur symbolique de la violation de tabou. Ce bœuf est rituellement volé.

Au troisième jour de la grande Incwala des feuilles dures sont cueillies qui compléteront le revêtement de l'enclos royal. Dans le public, les femmes royales portent des « costumes de respect ». A l'intérieur de l'enclos, le roi est encore traité avec de « puissantes médecines » qu'il porte à la bouche en se servant de pinces, signe caractéristique de tabou.
Un grand bœuf noir qui a été volé au troupeau d'un homme du commun et que l'on dit être « une chose de la royauté » — est livré aux jeunes gens «purs », cueilleurs
des feuilles dures. Ceux-ci, vêtus seulement d'un cache-sexe, vont tuer le bœuf ( que l'on dit être un taureau ) à coups de poing. Cette action est considérée par les Swazis comme une seconde épreuve de « pureté » : ils pensent que ceux qui auraient cueilli les feuilles en état d'impureté en seront punis au cours de la lutte avec le taureau. Le bœuf sera achevé par les ritualistes  et, après le prélèvement de parties qui servent de « médecine » au roi, ses restes seront donnés à manger aux enfants impubères de la capitale, qui se dévêtiront pour les consommer. L'association avec les enfants impubères, comme celle décrite plus loin avec les vieillards, est l'indice de la présence d'un tabou, et décèle un élément de danger pour les personnes sexuellement actives.
Un autre
bœuf noir, est amené dans l'enclos par les mêmes jeunes gens «purs ». Le roi, nu, s'assied sur le bœuf couché et est lavé des deux côtés du corps, avec une eau mousseuse, additionnée d'un ingrédient censé accroître la force sexuelle des hommes et des bœufs. Le bœuf est considéré comme si puissant que ceux qui le touchent doivent se laver le corps entièrement. Le roi est dit alors « le taureau du peuple ».
Ici se place une scène qui indique la violation d'un tabou alimentaire. On donne à manger au roi, parmi les médecines, un morceau dur qui se trouve près du foie. Ce morceau ne doit jamais être mangé par des jeunes gens car, dit-on, il les ferait s'égarer et devenir irrespectueux : c'est l'aliment des vieillards qui ne sont plus en mesure de combattre. Indications qui doivent se lire ainsi : Ce morceau est dangereux pour les jeunes qui sont exposés aux dangers de la guerre et de la vie sexuelle, et permis aux anciens ( qui ne s'exposent plus à ces dangers ) parce qu'il est en quelque sorte associé au danger de sang et tabou pour cette raison. Il devrait être particulièrement tabou pour le roi au moment où celui-ci vient de subir un accroissement de sa force virile et cependant le roi le mange ( ou plutôt fait semblant de le manger ), commettant ainsi une violation du tabou alimentaire, qui s'ajoute traditionnellement aux autres violations qu'il accomplit. La mise en scène qui accompagne la consommation de
Ce morceau montre qu'il en est bien ainsi. Car quand le roi en arrive à ce morceau, il appelle l'attention ritualistes qui simulent la surprise et la colère. Ils s'écrient : « Comment ! Il mange ce morceau ! » Et au moment où le roi mord le morceau, sans toutefois l'avaler, on donne à la foule le signal d'applaudir. Le souverain a éloigné tout mal de l'année qui commence. La violation de tabou représentée par la consommation du morceau interdit est censée exercer une action favorable.
Le caractère tabou du bœuf incwambo est démontré par la place spéciale que l'animal occupait dans le troupeau royal : il ne peut être ni battu, ni maltraité, ni employé pour une tâche pratique; s'il perd sa vigueur, il est remplacé, mais jamais tué. S'il arrive qu'un incwambo meure, il est brûlé par les vieillards. Les autres ne s'approchent pas du bûcher, « car la fumée les rendrait fous ».


 

 

Tahiti
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Église de Papeete
Thaïlande


Quelques 95% des Thaïlandais sont bouddhistes pratiquants. Ils sont très croyants. On parle de karma, de bonnes actions...
 
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A Chiang Rai le temple blanc Wat Rong


 Il y aurait un nombre incalculable de temples en Thaïlande. 28 000 au moins selon une source internet, 36 000  selon notre guide.
A Chiang Rai parmi les plus importants : Wat Phra Kaev, Doi incee chedi, (un Bouddha blanc qui surplombe Chiang Rai ) Wat Chiang Yuen...
Wat = temple; Doi = Mont, Un « chedi » désigne un bâtiment en forme de cloche.
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Centres vivants de la culture thaïe, il y aurait des temples dans chaque ville, dans chaque village.

Wat Phra Kaev à Bangkok et à Chiang Rai.

Le temple du Bouddha d'émeraude
Le Palais Royal est le Temple du Bouddha d'émeraude ( Wat Phra Kaev ), il représente le principal édifice religieux à Bangkok. Il y aurait trois Bouddhas, dont le Bouddha d'émeraude conservé à Bankok, un seul d'entre eux est exposé chaque fois au public.
 En 1432 ou 34 ( selon les sources ), le Bouddha d'Émeraude, la plus importante représentation de Bouddha vénérée en Thaïlande, fut découvert à Chiang Rai dans un temple du nom de Wat Pa Yier ( temple de la forêt de bambous ), c'est la foudre qui permit de le découvrir; celui-ci fut alors renommé Wat Phra Kaew ou Kaeo.
Il reste à Chiang Rai un temple  Wat Phra Kaew.
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Le Wat Phra Kaew est donc aussi un temple thaïlandais situé à Chiang Rai, dans le nord du pays. Ce n'est plus qu'un souvenir.
 
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Dans les temples les symboles sont nombreux : blanc pour la pureté, eau sacrée..  certains mettent de la monnaie, on y vend des feuilles d'or. Au temple blanc, non fini et pratiquement neuf, on avait déjà vendu en 2014 un millier de feuilles d'or à 30 bahts, argent utilisé pour l'entretien du temple.

 Le croyant a trois solutions après sa mort : enfer, réincarnation ou nirvana
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L'enfer est un lieu ou un état de souffrance intense pour un Bouddhiste. Un jour en enfer équivaut à un an sur terre dit notre guide.

Dans le bouddhisme, l’enfer est connu sous le nom de « Naraka ». Ce n’est pas une damnation éternelle au sens biblique; ce sont plutôt des punitions temporaires. Des textes donnent des descriptions détaillées des tortures représentées en enfer, lesquelles sont appliquées selon les crimes particuliers commis par l’individu. Les victimes ne sont pas condamnées à l’enfer, comme c’est le cas dans les autres religions; c’est plutôt l’excès de karma négatif qui les y emmène.

 C’est Phya Yom qui vous informe de votre sort, après avoir comparé la liste de vos bonnes actions ( inscrites sur une plaque d’or ) à celle de vos méfaits que vous avez commis dans votre vie ( ceux-ci sont listés sur un bout de parchemin fait en peau de chien ).
En vivant une vie assez honnête, le Bouddhiste peut espérer une bonne réincarnation. Les mauvais : ( assassins, voleurs ) se réincarneront soit en animaux infâmes ( vers de terre ) soit en humains ( mendiants, aveugles ) et paieront leur faute par cet enfer sur terre.

Pour celui qui veut atteindre le Nirvâna, une très dure discipline s'impose. Nirvana comme paradis ou comme réalisation de soi...

 
Il existe selon notre guide ce qu'il a appelé un service moine, comme on dit un service militaire.

La religion joue un rôle central dans la vie communautaire, et le monastère offre un refuge pour ceux qui cherchent le réconfort. Souvent un père de famille se retire dans un monastère après la mort de sa femme.
Socialement, chaque Thaï de gendre masculin est sensé devenir moine pendant une courte période dans sa vie, essentiellement entre le moment où il finit ses études et celui où il commence une carrière ou qu’il se marrie.

Traditionnellement, la durée du temps passé dans le Wat (« temple » en Thaï ), est de trois mois, durant le carême bouddhiste, qui commence en Juillet et coïncide avec la saison des pluies. Aujourd'hui cependant, certains hommes y passent une semaine ou une quinzaine de jours seulement.
Les novices peuvent avoir 7 ou 8  ans et ils obéissent à 10 préceptes qui leur permettent de devenir des hommes et de bons citoyens. Ils deviennent moines après 20 ans. Le service est d'au moins 3 mois en général pendant le carême, mais comme la vie change, il est permis aujourd'hui de le faire avant ou après le carême, en Juin...  et même de ne faire qu'une semaine ou une quinzaine de jours. Mais ils peuvent rester moines autant qu'ils le souhaitent ou toute leur vie .

Carême Bouddhiste : Avec la saison des pluies arrive le moment pour les moines de se retirer dans les monastères pour une période hautement spirituelle de trois mois.

Chaque année, le jour de pleine lune du 3e mois lunaire de l'année, tous les bouddhistes doivent aussi observer certaines règles :
- aller au temple et faire des donations
- observer les 5 préceptes ( ne pas tuer, ne pas voler, ne pas commettre d'inconduite sexuelle ( adultère... ), ne pas mentir, ne pas prendre de substances altérant l'esprit ( boire de l'alcool... ).
- offrir de la nourriture aux moines
- participer à la procession de bougies le soir au temple.
Et pour aider à respecter ces préceptes, de nombreux magasins, restaurants, bars, seront fermés, et la vente d'alcool interdite.
Cérémonie d'ordination : ( Ngaan Bouatnâk )

Le jour de son ordination, le novice après avoir eu le crâne et les sourcils rasés par un moine est vêtu d'un costume blanc orné de brillants. Ce costume est censé représenter le prince ( Siddharta ) qui renonça à son trône pour partir à la recherche de la vérité et devint le Bouddha. Les parents coupent symboliquement des mèches de cheveux de leur enfant. Le nouveau moine entame une procession à travers le village en fête, avant d'être accueilli par les moines. Il reçoit quelques présents dont la tenue blanche provisoire et quitte son habit de prince,  avant de recevoir la bénédiction des moines. Il reste en blanc toute la nuit dans le temple. Le lendemain la cérémonie d'ordination a lieu. Il reçoit sa robe safran et rejoint sa communauté monastique.

Les novices, le jour de leur acceptation, revêtent la traditionnelle robe safran au cours de la cérémonie de la prise de l’habit, où leurs cheveux sont rasés.

Les novices passent leur journée à l’étude, à absorber les enseignements de Bouddha afin de se préparer à leur ordination éventuelle et vaquent à diverses occupations pour la vie de chaque jour.
Les moines et les élèves ( séparés ) habitent dans les bâtiments  qui sont généralement situés derrière le temple.

Dans le temple : Centre de la vie socio-culturelle, le wat remplit de nombreuses fonctions : lieu de culte, d'enseignement, de réunion, d'échanges...
Le bot, le vihara et le sala forment, avec le réfectoire des moines, les bâtiments communautaires principaux, l'ensemble du temple. Les bonzes vivent autour, dans de petites huttes appelées kutis, ou dans des bâtiments. C'est là qu'ils passent le plus clair de leur temps à méditer, recevoir des visiteurs, se reposer...

Les offrandes
Au Laos, les offrandes des bouddhistes pratiquants ne contiennent que du riz gluant. En Thaïlande, cela va du simple repas préparé dans des sachets fermés, contenant :  riz, épinards, eau et même fleurs, à des plateaux servis...
Déroulement d'une cérémonie au temple :

Les fidèles arrivent tôt le matin portant nourriture, fleurs et bougies. Les litanies religieuses des moines les accueillent. En entrant dans le temple, chacun dépose la nourriture sur l'estrade où se trouvent les moines puis se dirige vers l'hôtel, devant l'image de bouddha, y allume une bougie, y fait sa prière la fleur entre les mains. Une fois la prière effectuée, la nourriture est offerte aux moines qui la rapprochent de leur groupe pour signifier qu'ils l'acceptent. Le fidèle peut alors rejoindre les autres participants qui, assis à terre face à l'estrade des moines, discutent. Un arbre des dons circule parmi eux ( petite structure décorée garnie de pincettes sur lesquelles on accroche son billet ).
Les moines, après une prière, prennent leur repas face au fidèles. Une fois le repas des moines terminé, c'est au tour des fidèles de partager la nourriture restante ( généralement en grande quantité ).
L'étranger est toujours chaleureusement invité à se joindre aux fidèles et à partager leur repas.

La journée typique d'un moine : Il y a en Thaïlande environ 200 000 moines et 85 000 novices, la plupart de l'année. Cependant ces nombres augmentent lors du carême Bouddhiste à 300 000 moines et 100 000 novices.
La routine journalière des moines dans tous les temples est pratiquement la même.
4h00 : Les moines se lèvent et méditent pendant une heure, puis chantent pendant une autre heure.
6h00 : Les moines marchent pieds-nus dans le voisinage, pendant que les gens locaux font une bonne action en leur offrant de la nourriture.
8h00 : Retour au temple, les moines s'assoient ensemble pour déjeuner, seul repas jusqu'à 11 h, et prononcent une bénédiction pour la paix dans le monde.
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Gong au Wat phra Kaew à Chiang Rai

Ne manger que deux fois par jour  à 7 heures le matin et avant midi est une règle. En général, ils mangent à 11 h appelés par le gong ( haw rakhang - tour de la cloche. ). Juste avant 12h00, certains moines choisissent de manger un repas léger. C'est le dernier repas qu'ils sont autorisés à consommer avant le prochain lever du soleil, le lendemain.
13h00 : Les classes enseignant le bouddhisme commencent.
18h00 : Une session de méditation et de prières de deux heures commence.
20h00 : Les moines se retirent pour faire leurs devoirs.
En dehors de ces routines, les moines sont assignés à des rôles spécifiques à effectuer au jour le jour concernant la maintenance et le fonctionnement du temple.
Après avoir été moine pendant plusieurs années et avoir démontré un fort dévouement au travail social et à l'étude spirituelle, un moine peut être promu graduellement jusqu'à ce qu'il atteigne le Concile Suprême du Sangha, le corps décisionnel présidé par le patriarche suprême.

Tous les moines doivent suivre 227 préceptes stricts ou règles de conduite, dont beaucoup concernent ses relations avec les membres du sexe opposé.
Quand un moine est ordonné, il est dit " réincarné dans une nouvelle vie " et son passé ne compte plus - même s'il était marié. Les femmes ont interdiction de toucher les moines et ne doivent pas en principe rester seules dans une pièce avec un moine. Si une femme veut offrir un objet à un moine, cet objet doit d'abord passer par un tiers, comme un morceau de tissu. C'est pourquoi les moines portent toujours sur eux un morceau de tissu à cet effet. Le moine étalera le tissu sur le sol ou sur une table. La femme mettra son offrande sur le tissu, et le moine pourra ensuite prendre le don.
Les moines sont vêtus de bures de différentes teintes, allant du marron foncé jusqu'au safran brillant.


Un moine qui prononce des vœux pour parler comme chez nous, qui se destine à la carrière de moine, le fait a partir de 20 ans. Ce qui lui demande de s'engager à respecter un code monastique comprenant plus de deux cents règles ( 227 ) du code de discipline.
Les novices peuvent l'être à 7, 8 ans. Ils doivent observer au moins dix préceptes. Ils apprennent à devenir des hommes et de bons citoyens dit notre guide. Aller au monastère permet de recevoir une éducation impossible à obtenir à l’extérieur, quand on n’a pas de moyen. Ils y font leurs études comme les autres élèves.
 Tous les novices deviennent-ils moines ? Non. Souvent les parents veulent que plus tard les jeunes reviennent au village pour les aider.
- A part les études, nous devons travailler pour le monastère : arroser les plantes, nettoyer, balayer les différents espaces. Et bien sûr, apprendre les prières, les rituels, aller chercher la nourriture chaque matin. Pieds nus, on fait le tour de la ville, du marché. En contrepartie de chaque don, on chante un psaume au donateur qui est agenouillé devant nous..


Vous serez probablement surpris par le nombre de jeunes qui animent la cour des temples. En fait, la plupart n’y font qu’un court séjour. Admis, les novices revêtent la traditionnelle robe safran au cours de la cérémonie de la prise de l’habit, où leurs cheveux sont rasés.
Dans le bouddhisme, les vœux ne sont pas perpétuels, bien que certains moines s’engagent jusqu’à la mort.
 
L'islam est la première minorité religieuse au Royaume de Thaïlande, de tradition bouddhiste. La Thaïlande fait partie de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) depuis 1998. Les musulmans sont évalués à 5 %2 ou 8 %1 de la population. La plupart des musulmans thaïlandais sont sunnites, et d'origine malaise pour les deux tiers. Néanmoins, la population musulmane est assez diverse et compte des immigrants de nombreux pays du monde musulman. La population musulmane connaît une croissance démographique forte.

La foi musulmane en Thaïlande intègre souvent des pratiques et des croyances d'autres religions ou des cultures ancestrales. Dans le Sud, il est même difficile de différencier les pratiques animistes indigènes pour chasser les esprits mauvais des cérémonies islamiques, tant les deux s'influencent.

D'après le bureau national des statistiques, la Thaïlande comptait en 2007 3494 mosquées, principalement dans la province de Pattani. Parmi ces mosquées, 99 % dépendent de la branche sunnite et 1 % de la branche chiite.
Fête de l'ashura à Bankok



 
Turquie
 
 

Au 1er siècle après Jésus Christ, L'apôtre Paul, introduit le christianisme en Anatolie ( Turquie ) et fonde des petites communautés chrétiennes dans les villes soumises à la domination romaine.

Le 1er juillet 2009, l'église St-Paul, à Tarse en Cilicie, considérée officiellement comme un musée, reste ouverte aux pèlerins et aux fidèles

A l'intérieur de bien des mosquées, le sol est couvert de tapis.
La Mosquée Konia Iconium est la plus ancienne mosquée de la ville
La mosquée Haciveyiszade est importante aussi. On peut assister à une démonstration de danse turque. Konya est l'endroit où l'ordre des derviches tourneurs a été fondé.

 

POUR la MOSQUEE de Konya, ON a RETROUVE de GRANDS TAPIS

Remarquable exemple de “tapis de Konya”, considéré comme l'un des plus anciens styles de tapis d'Anatolie. La trame et le poil sont en laine. La technique utilisée est celle du “double-nœud turc” également appelé point noué ghiordès, du nom de la petite ville de Gördes (région de Manisa). Les couleurs sont le rouge, le bleu foncé, le bleu et le beige. Le champ principal présente une construction géométrique à motifs rouges crochus sur fond rouge clair. Des motifs de triangles, d'octogones, de “ mains sur les hanches ” et de crochets forment une composition géométrique répétitive caractéristique des tapis seldjoukides. La décoration est dominée par le principe d'“infinité”, typique des tapis turcs. Entre les motifs répliqués en continu, des points bleus forment un puissant contraste avec le fond rouge. Les autres sont considérés comme de faux tapis de prière. En effet, les tapis dits turcs/Ottoman avec motif oriental ont des dimensions de 110/66 ou 120/70 cm.

Ceux trouvész, les vrais font 125 cm pour adultes
 

 
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Le muezzin est le représentant de la mosquée chargé de lancer l'appel à la prière, au moins cinq fois par jour, souvent depuis le sommet d'un des minarets de la dite mosquée.

A Istanbul, des muezzins aux belles voix étaient désignés pour chanter l'appel à la prière dans les grandes mosquées de la ville.

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Beaucoup de musulmans
Les cas qui nécessitent l'accomplissement de l'ablution sont :
1-
Quand la période des règles est finie et 40 jours après la naissance.
2- Après l'acte d'amour, la masturbation....
3- Quand l'homme ou la femme, font des rêves érotiques, vont aux toilettes, font un péché.
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Au Musée de Konya, corans illustrés

Le problèmes des religions est que les textes sont différemment interprétés.
N
otre guide turque disait que jamais une femme ne doit être, dans une mosquée, devant un homme.
En effet :
Les postures de la prière musulmane telles que la prosternation rendent totalement impensable qu'une femme fasse sa prière placée devant un homme. Disent les uns...

Excuse ? Si l'homme était vraiment concentré... Bref la femme paie un certain côté lubrique pour celui-ci !
- J’ai pris connaissance dit un autre de ce qu’a fait paraître le journal as-Siyâssa paru au jour du 24/07/1404 de l’année de l’Hégire, revue n°5644, ( dans un article ) attribué au directeur de l’université de San‘a, le docteur ‘Abdoul ‘Aziz al Mouqaalah, qui y a prétendu que le fait de réclamer que les étudiantes soient séparées des étudiants était contraire à la Législation religieuse.

Ses arguments ?

Autorisation de la mixité à l’époque du Messager-Prières et bénédiction d'Allah. Ils faisaient la prière dans une seule mosquée, les femmes avec les hommes. Et il a dit : c’est pourquoi l’enseignement se doit d’être dans un seul et même endroit ( pour les femmes et les hommes ). Je fus étonné que ces paroles puissent venir d’un directeur d’université islamique dans un pays musulman. Il lui est demandé de diriger les gens ( aussi bien ) les hommes que les femmes vers ce qui comporte le bonheur et la sauvegarde dans la vie ici-bas et dans l’au-delà.
 

Vietnam

 
Les grandes oreilles sont un signe de sagesse. Chez les moines, on reçoit les enfants pauvres. Dans les monastères, les jeunes novices et les moines sont habillés de trois couleurs différentes. Les petits sont en gris, les grands en jaune ou brun selon leur ancienneté dans le monastère. Ils sont végétariens, mangent en général du riz, des légumes, du soja. Tous ceux qui ont fait leurs vœux sont rasés c'est le signe qu'ils renoncent à tout. Les petits gardent une couette. c'est le signe qu'ils peuvent encore partir s'ils ne veulent pas faire  de vœux.

La statue de Bouddha exprime le compassion.

Les animaux sacrés sont : dragon ( sorte de dieu qui peut aussi symboliser le roi ), tortue, phœnix  ( par sa grâce, il symbolise une déesse ), licorne.
La chauve souris symbolise le bonheur, la pêche la longévité; la carpe est un demi dragon !!  Le poisson symbolise la prospérité et la loyauté.
Sur le fleuve Rouge, les bateaux ont la forme de dragons.

Les cinq éléments : métal, bois, eau, feu, terre.
Le nom des éléments est parfois donné aux montagnes dans la région de Hoï an.
L'eau symbolise les mannes du ciel
Les saisons sont symbolisées par des animaux et des fruits : ex : le printemps est symbolisé par le paon et l'abricot...
Pour les bouddhistes seul compte l'équilibre entre le yin et le yang.
Dans la philosophie chinoise, le yin et le yang sont deux catégories complémentaires, que l'on peut retrouver dans tous les aspects de la vie et de l'univers. Cette notion de complémentarité est propre à la pensée orientale qui pense plus volontiers la dualité sous forme de complémentarité.
Le symbole du Yīn et du Yang, est bien connu dans le monde occidental depuis la fin du XX e siècle. Le yin représente entre autres, le noir ( ou souvent le bleu ), le féminin, la lune, le sombre, le froid, le négatif, etc. Le Yang, quant à lui, représente entre autres le blanc ( ou souvent le rouge ), le masculin, le soleil, la clarté, la chaleur, le positif, etc. Cette dualité est également associée à de nombreuses autres oppositions complémentaires.

Dans les temples chinois des serpentins qui brûlent doucement servent à faire des vœux, de même ceux qui flottent sur un courant d'eau.
La Dame Céleste "Thiên Hâu ", déesse et protectrice des marins. 2000 temples lui sont dédiés. La croyance veut que la déesse de la mer puisse traverser les océans sur un tapis et chevaucher les nuages pour sauver les bateaux en difficulté.
Le Vietnam est aussi un pays où les gens aiment les tatouages et les symboles de protection. Les maisons des quartiers chinois ont deux yeux peints sur la façade pour éloigner les mauvais esprits. Les yeux symbolisent la surveillance, la clairvoyance. On les retrouve sur les bateaux. Les yeux amènent les bateaux vers les poissons, éloignent les typhons. Les embarcations du Centre Vietnam sont ornées d'yeux de baleines, animal sacré, objet de ce culte pratiqué par les communautés de pêcheurs.
Le chiffre 8 ressemble aux menottes, C'est un très mauvais chiffre.
La naissance pour eux, ce n'est pas voir le jour, mais voir le soleil.
Un paravent est obligatoire devant les maisons, il sert à éviter les choses néfastes qui pourraient nuire à la maisonnée.
Les maisons de riches ont souvent trois étages qui symbolisent le ciel, la terre et l'onde, 5 portes = les 5 éléments, 9 toits = Univers...
De même dans la symbolique :  4 canons = 4 saisons; 5 canons = 5 éléments
Les Vietnamiens sont petits, mais leurs marches sont hautes parce qu'il faut respecter au total certains chiffres : 3, 5, 9
Si on dépasse 49 ans c'est une chance. Si vous vivez après  53 ans , vous allez vivre longtemps.

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Tombeau Minh Mang

Pour les enterrements, le mort est gardé de 3 à 9 jours selon les minorités. Il faut aussi laisser à la famille, le temps de faire le cercueil. Le premier cercueil est en bois. Des musiciens, des couronnes de fleurs ont pour rôle de diriger les âmes. Ils font un repas un peu festif. Chaque personne a trois âmes : l'une va au ciel, l'autre à la pagode et enfin l'autre vers la maison. 4 ou 5 ans après l'enterrement ils doivent changer de cercueil. Ils mettent les os dans un cercueil plus petit en céramique et le portent dans le caveau ou les morts sont placés selon une hiérarchie : les ancêtres étant les plus hauts.
Lors des enterrements, les gens lancent de faux billets pour les mauvais esprits qui alourdissent le cercueil.
Plusieurs cérémonies ont pour but d'empêcher les esprits de revenir à la maison.

Ils ont deux calendriers : le calendrier lunaire et le calendrier solaire.  2010 est l'année du tigre.

Il ne reste que 4 % de communistes. 54 minorités y vivent.  Autrefois ils étaient tous bouddhistes vers le 10 e siècle,  cela a changé avec l'arrivée des missionnaires au 17 e vers 1632. Aujourd'hui  il y a des différences selon les districts, mais en gros, 18 % sont bouddhistes, 13 % catholiques, 300 musulmans. Les autres sont soit Taoïstes, soit adeptes de Confucius, soit ont une religion spécifique qui est un mélange de catholicisme et de Bouddhisme. ils vont à la pagode deux fois par mois le premier et le 15 e jour lunaire.

Aujourd'hui : échanges culturels franco-Vietnamiens tous les deux ans. Ils durent 8 jours. Petite ouverture. les francophones seraient 70 en tout?

Par la géomancie ils cherchent à attirer l'énergie cosmique et les faveurs du ciel. Les meilleurs sont les bonzes bouddhistes. Ils ont une bonne conscience des choses quotidiennes.

Sur les lieux des accidents on trouve de petits hôtels. Les chauffeurs y mettent parfois des offrandes : bananes...
Dans certaines ethnies les grands mères tenaient les coffres forts.
Monogamie depuis 1945

Les baleines, ces mammifères marins fréquentent les côtes du pays, et viennent même, selon les témoignages, se réfugier dans les baies et les estuaires, à l'abri des typhons pendant la mauvaise saison, qui est aussi celle ou abonde le plancton et le krill, nourriture des baleines.
 

Zimbabwe




l’Eglise territoriale du Zimbabwe, ( église apostolique ) compte 18500 membres répartis dans 155 communautés. Si les Zimbabwéens ont conservé leurs croyances ancestrales, ils suivent quand même le culte catholique. Mais les membres de l’église apostolique sont facilement reconnaissables aux tuniques blanches qu’ils portent pendant leurs assemblées. Ces dernières ont surtout lieu en fin de semaine, à la campagne sous des arbres ou en plein centre-ville ( dans les parcs ou sur les terrains nus ).


Date de création : 28/05/2011 • 10:07
Dernière modification : 12/04/2015 • 15:00
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